La saison des magnolias

20 mai 2016
Magnolia ‘Maxine Merrill’
Magnolia étoilé ‘Royal Star’
Magnolia ‘Butterflies’
Magnolia étoilé ‘Rose King’
Magnolia ‘Goldfinch’

C’est présentement que les magnolias du Jardin botanique de Montréal sont à leur meilleur.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
2e  photo : 1/1000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 87 mm
3e  photo : 1/1600 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
4e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 150 mm
5e  photo : 1/1250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm

Un commentaire

| Botanique, Fleurs, Nature | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


La pollinisation des magnolias

19 mai 2013
Magnolia de Loebner ‘White Rose’
Magnolia ‘Ricki’
Magnolia de Soulange
Magnolia ‘Tranquility’

La pollinisation des plantes se fait naturellement de deux manières : par le vent et par l’intermédiaire d’insectes pollinisateurs.

Attirées par le nectar des fleurs, les abeilles se vautrent dans celles-ci, se couvrent les poils de pollen puis, attirées par d’autres fleurs, y transporteront ce pollen qui servira involontairement à les féconder.

Dans l’évolution des espèces, ces fleurs sont donc apparues sur Terre après les insectes pollinisateurs puisque ces derniers sont essentiels à leur reproduction.

Mais avant que ces insectes ne viennent au monde, comment la nature se débrouillait-elle ? Pour disperser leur pollen, les plantes comptaient sur le vent.

À chaque printemps, des milliers d’arbres à Montréal produisent des tonnes de pollen qui se fient au vent pour amener leur pollen à des arbres femelles, au grand désespoir des personnes qui y sont allergiques.

Durant cette saison, il suffit de stationner une voiture noire sous un arbre pour la retrouver saupoudrée de jaune quelques heures plus tard : c’est du pollen.

Les magnolias ne produisent pas assez de pollen pour que leur pollinisation soit assurée par le vent. Pourtant, ces plantes sont apparues sur Terre il y a plus de 95 millions d’années, alors que les abeilles n’existaient pas encore. Ont-elles un mode différent de pollinisation ?

Pas du tout. Elles comptent tout simplement sur des insectes qui ne sont généralement pas considérés comme des insectes pollinisateurs mais qui jouent ce rôle chez elle, soit les coléoptères (qui eux, existaient à l’époque).

Les magnolias ne fabriquent pas de nectar. Elles produisent bien un liquide — qu’on peut voir perler en cliquant sur la troisième photo ci-dessus afin de l’observer de près — mais celui-ci est trop peu sucré pour attirer des insectes. Ce qui attire les coléoptères, c’est la valeur nutritive de son pollen. De plus, les coléoptères y trouvent refuge la nuit alors que la fleur, refermée, leur sert d’abris.

Au centre de la fleur, le magnolia dispose ses étamines roses ou jaunes en spirale au bas d’une tige qui s’allonge au cours de la floraison. Ces étamines sont les organes mâles fabriquant le pollen.

Vers le sommet, cette tige dresse — également en spirale — des excroissances femelles. Plus ou moins longues selon la variété de magnolia, ces organes s’appellent des carpelles.

Note : Contrairement aux apparences, le mot carpelle est masculin.

À sa base, chaque carpelle renferme habituellement deux ovules. Les carpelles du magnolia s’accommodent assez bien de la présence de ces insectes grossiers et maladroits que sont les coléoptères. En se promenant un peu partout dans la fleur, ces insectes y déposent le pollen à la surface des carpelles, fécondant involontairement leur hôte.

Complément de lecture : Savoir séduire les pollinisateurs

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (1re photo), Lumix 12-35 mm F/2,8 (2e et 4e photos) et M.Zuiko 60 mm F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/5000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 35 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 35 mm

Un commentaire

| Botanique | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Magnolia de Soulange

11 mai 2013
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Nommé en l’honneur du botaniste français Étienne Soulange-Bodin (1774-1846), le Magnolia de Soulange est un des magnolias les plus populaires. C’est également un des premiers à fleurir au printemps.

Ses fleurs parfumées, dont le diamètre est de 15 à 20 cm, sont blanches teinté de rose à la base à l’intérieur, tandis qu’à l’extérieur elles sont blanches, rose soutenu et pourpres.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 12-35 mm F/2,8 (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (2e photo) et M.Zuiko 60 mm F/2,8 (les deux dernières)
1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
2e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 155 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 35 mm
4e  photo : 1/2000 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
5e  photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm

Laissez un commentaire »

| Botanique, Fleurs | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Magnolia de Loebner

9 mai 2013
Employés du Jardin botanique lors d’une pause
Magnolia de Loebner ‘Leonard Messel’
Magnolia de Loebner ‘Merrill’
Magnolia de Loebner ‘White Rose’

C’est un peu avant la Première guerre mondiale que le botaniste allemand Max Loebner créa cette variété de Magnolia, à partir d’un croisement entre deux espèces natives du Japon.

Tôt le printemps, les bourgeons fuschia s’ouvrent pour donner naissance à des fleurs odorantes formées de dix à quatorze pétales étroits. Ceux-ci sont rose pâle sur le dessus alors qu’en dessous, ils sont rose teinté de fuschia.

Si les jeunes pousses peuvent être attaqués par les escargots et les limaces, le Magnolia adulte est sans véritable prédateur. Au printemps, ses fleurs craignent le gel mais la plante elle-même peut tolérer des températures approchant -20 degrés Celsius.

Ce Magnolia est le sujet de plusieurs variétés. Le Magnolia de Loebner ‘Leonard Messel’ se caractérise par ses fleurs parfumées roses, en étoile : celles du Magnolia de Loebner ‘Merrill’ (créé par l’Américain Elmer-Drew Merrill en 1939) sont purement blanches. Par contre, les fleurs du Magnolia de Loebner ‘White Rose’ se distinguent par leur forme de rose lorsqu’elles sont entr’ouvertes.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les trois premières photos) et Lumix 12-35 mm F/2,8 (la 4e photo)
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/9,0 — ISO 250 — 60 mm
3e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm
4e  photo : 1/1000 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm

Laissez un commentaire »

| Botanique, Fleurs | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Magnolia

6 mai 2013
Toit du Westin Bund Center, à Shanghai
Magnolia de Loebner ‘White Rose’
Magnolia ‘crecendo’
Magnolia cylindrica
Magnolia ‘Tranquility’
Magnolia étoilé ‘Rose King’
Magnolia ‘Maxine Merrill’

Souvent représenté dans la peinture traditionnelle chinoise, le magnolia est la fleur emblématique de Shanghai. La plante est nommée en l’honneur du médecin et botaniste huguenot Pierre Magnol (1638-1715).

Apparu il y a plus de 95 millions d’années — après les coléoptères, mais avant les abeilles — le magnolia est natif autant d’Asie que d’Amérique. Il comprend plus d’une centaine d’espèces.

Le magnolia met de quinze à trente ans avant de fleurir. Certaines variétés fleurissent très tôt le printemps, avant même que les feuilles apparaissent.

Ces jours-ci, il est assez spectaculaire de voir ces arbustes ou ces petits arbres dont les branches sont décorées exclusivement de grandes fleurs (souvent odorantes) de couleur blanche, rose, fuschia ou jaune clair.

Lorsque les pétales sont rigides et peu nombreux, ils donnent à leur fleur la forme d’une rose ou d’une tulipe plus ou moins évasée (dont la silhouette ressemble parfois à celle d’une coupe de champagne). Au contraire, lorsque leurs pétales sont étroits et nombreux, ils se déforment au vent comme des rubans.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45 mm (la première photo) et Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les six autres photos)
1re photo : 1/640 sec. — F/9,0 — ISO 100 — 45 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 22 mm
4e  photo : 1/1000 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 35 mm
6e  photo : 1/1000 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
7e  photo : 1/2000 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 35 mm

Laissez un commentaire »

| Botanique, Fleurs | Mots-clés : , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


L’association des filtres bleu FS KB20, FS VertX1a et GRB3/KG3 en infrarouge

31 mai 2023
Cliquez sur la photo pour l’agrandir

Cette photo a été publiée sans commentaire le 9 mai dernier. Mais elle mérite quelques précisions.

Le secret de la coloration dorée des feuilles vient d’une petite lampe incandescente située hors champ (au-dessus de la plante) alors que le reste de la scène est éclairée latéralement par de la lumière du jour.

Cliquez sur la photo pour l’agrandir

Au départ, cette photo avait du potentiel; la composition de l’image était excellente et le temps d’exposition, suffisamment long pour bien lisser les chutes d’eau.

Mais la couleur brune des fougères ne me plaisait pas.

En augmentant la saturation des couleurs de 30 %, cette photo prenait son aspect définitif, beaucoup plus séduisant.



 
Voici un comparatif entre une première photo — réalisée comme les deux précédentes — et la seconde en couleurs réelles (plutôt moche, à mon avis).

Les deux premiers filtres de cette association confèrent une teinte turquoise à la première image. Le troisième filtre est l’équivalent d’un filtre UV-IR Cut.

Comparée à la ‘vraie’ photo en couleur, on voit que le conifère à gauche devient brun orangé. Au centre, le magnolia en fleur adopte une teinte plus chaude. Le vert du feuillage à droite se change en orange brûlé. Les petits arbustes au pied de la serre prennent différentes teintes rougeâtres alors que les tulipes sont inchangées.

Cliquez sur la photo pour l’agrandir

Puisque deux des trois filtres utilisés bloquent partiellement l’infrarouge (le filtre FS VertX1a et le filtre GRB3/KG3), y en a-t-il suffisamment qui atteint le capteur pour qu’on puisse encore parler d’une photo infrarouge ?

Les belles feuilles de cet érable de Norvège nous indiquent que oui, il s’agit bien d’une photo infrarouge.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 (4e photo) ou OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre GRB3/KG3 (les autres photos). Balance des blancs automatique.
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 31 mm
2e  photo : 1/15 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
4e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge couleur, veuillez cliquer sur ceci.

Laissez un commentaire »

| Infrarouge couleur, Photo infrarouge | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Fleurs orphelines

6 septembre 2022
Carmantine ‘Radiant’ (Justicia camea)
Oponce ‘Monstrosa’
Bulbophyllum annamense ‘Crownpoint’
Pivoine de Chine ‘Green Lotus’
Pivoine non identifiée
Scabieuse du Caucase

J’ai l’habitude de présenter mes photos de fleurs sous forme de séries; une série de fleurs de magnolias, d’orchidées, de pivoines, etc.

Et il m’arrive de me retrouver avec des photos orphelines.

En voici quelques-unes, prises plus tôt cette année.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs Helios 85 mm F/1,5 (4e photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (5e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 125 — 34 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 40 mm
4e  photo : 1/8000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 75 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

Un commentaire

| Botanique, Fleurs, Nature | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Les multiplicateurs de focale en botanique

17 août 2021

Un multiplicateur de focale est un dispositif qui augmente la puissance d’un objectif au prix d’une perte de luminosité.

À titre d’exemple, le M.Zuiko MC-20 double la puissance de l’objectif M.Zuiko 40-150 mm Pro mais réduit de moitié sa luminosité maximale (la faisant passer de F/2,8 à F/5,6).

À longueur focale et à ouverture maximales, le flou d’arrière-plan est de qualité comparable, qu’on utilise un multiplicateur de focale ou non.

Dans le cas précis des arbres fleuris — comme les magnolias — l’avantage d’un multiplicateur de focale est de permettre de photographier cette fleur qui, autrement, serait trop haute pour s’en approcher.

Depuis mars 2016, je possède le M.Zuiko MC-14. Après m’être procuré en février dernier un multiplicateur de focale plus puissant (le M.Zuiko MC-20), j’ai rapidement découvert l’inconvénient majeur de ces dispositifs; ils limitent l’angle de photographie des fleurs situées à hauteur d’humain.

Concrètement, dans le cas des hémérocalles, le multiplicateur de focale oblige le photographe à s’en éloigner. Ce qui fait que la fleur doit presque toujours être photographiée à l’horizontale ou presque… si on veut utiliser la distance focale maximale (celle qui donne le flou d’arrière-plan le plus séduisant).

Or il arrive qu’en raison de la position du soleil, une fleur soit au mieux lorsqu’elle est vue en plongée. Avec un multiplicateur de focale puissant, à moins de grimper dans un escabeau, on doit réduire la distance focale. Ce qui banalise le fondu d’arrière-plan.

Laissez un commentaire »

| Photographie | Mots-clés : , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


D’autres roses de 2017

29 août 2017
Rosier floribunda ‘Tuscan Sun’
Rosier polyantha ‘The Fairy’
Rosier grandiflora ‘Dream Come True’
Rosier floribunda ‘Southampton’
Variété inconnue
Rosier hybride de thé ‘Perfect Moment’

J’habite à proximité du Jardin botanique de Montréal. Il s’agit d’un lieu enchanteur où j’aime aller prendre des photos.

Ma photothèque renferme des centaines de photos de fleurs : beaucoup de pivoines, de magnolias, d’hémérocalles mais peu de roses.

Pourtant, la roseraie du Jardin botanique est magnifique, vaste et variée.

Jusqu’ici, mon désintérêt pour les roses tirait probablement son origine du fait que ces fleurs sont tellement photogéniques qu’on n’a pas de mérite à en obtenir de belles photos.

Mais cette année, je m’y suis intéressé en choisissant celles qui sont l’objet d’un jeu d’ombre et de lumière.

En plus des six photos publiées il y a deux jours, voici les six dernières qu’il me reste… pour l’instant.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 200 mm
2e  photo : 1/1600 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
3e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
4e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 160 mm
5e  photo : 1/3200 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 125 mm
6e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm

Laissez un commentaire »

| Botanique, Fleurs, Nature | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Pivoines de juin 2017 (1re partie)

10 juillet 2017
Pivoine herbacée ‘Lotus Bloom’
Pivoine herbacée ‘Sugar ‘n Spice’
Pivoine herbacée ‘Clair de Lune’
Pivoine herbacée ‘Mahogany’
Pivoine itoh ‘Lemon Dream’

Aucune photo de pivoine n’a été publiée sur ce blogue depuis quatre ans.

Il faut dire qu’elles sont en vedettes au Jardin botanique en juin. Un mois au cours duquel il y a une multitude de choses concurrentes à faire et à voir à Montréal; FrancoFolies, festival de musique baroque, festival de jazz, expositions, fin de la saison théâtrale, expositions, etc.

Or les activités culturelles passent mais le Jardin botanique reste.

Si ce dernier reste, il faut préciser qu’il se transforme continuellement. Après le temps des magnolias, c’est celui des azalées, puis des pivoines. Celles-ci sont suivies des iris, des roses puis des hémérocalles, et ainsi de suite.

Il suffit de ne pas y aller pendant quelques semaines et vous avez manqué quelque chose.

Heureusement, la vie est cyclique. En conséquence, on peut toujours se reprendre une autre année.

Mais si la vie est cyclique, elle ne répète jamais deux fois de la même manière.

C’est ainsi que parmi les onze pivoines qui seront publiées sur ce blogue aujourd’hui et probablement demain, plusieurs sont des variétés nouvelles au Jardin botanique, ayant été primées depuis à des expositions horticoles.

Note: Pour connaitre les différences entre les trois catégorises de pivoines — herbacées, arbustives et itohs — prière de consulter le texte Les trois catégories de pivoines.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
2e  photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 140 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 95 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 150 mm

Laissez un commentaire »

| Botanique, Fleurs, Nature | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel