Publié le 4 août 2017 | Temps de lecture : 1 minute
Mike Olbinski gagne sa vie en photographiant des mariages.
Mais sa passion secrète est de filmer les tornades en photographie accélérée. D’après ce que j’ai compris, ses films sont au départ des photos prises sur trépied, assemblées à l’ordinateur.
Entre la mi-avril et la mi-juin 2016, M. Olbinski a parcouru 32 000 km, poursuivi sept tornades, traversé neuf États américain et rapporté 60 000 images dont il a tiré le clip vidéo ci-dessus intitulé Vorticity.
Publié le 31 mai 2017 | Temps de lecture : 5 minutes
Introduction
Sur 5,64 km², le 14e arrondissement était habité en 2011 par 140 317 citoyens. Le pic de population fut atteint en 1954; on y comptait alors 181 414 habitants.
Ce diaporama en présente un aperçu de trois des quatre quartiers du 14e aondissement :
• le quartier de Plaisance (à l’ouest),
• le quartier du Montparnasse (au nord) et
• le quartier du Parc de Montsouris (à l’est).
Le quartier de Plaisance
De 1844 à 1900, Paris accueillit six expositions universelles dont les quatre dernières eurent lieu au Champ-de-Mars (là où se trouve la tour Eiffel).
Afin de loger les ouvriers chargés d’œuvrer à ces manifestations, des milliers de petites maisons misérables furent construites dans le sud de la capitale.
À l’ouest de ce qui est devenu le 14e arrondissement, une petite chapelle de bois est élevée vers 1845. En 1850, elle était déjà fréquentée par 2 000 paroissiens. Cinq ans plus tard, c’est cinq fois plus. Et en 1897, c’est 35 000 paroissiens.
À partir de 1872, pour répondre aux besoins d’une population ouvrière pauvre, la paroisse distribue jusqu’à deux-mille repas par jour, ouvre une garderie pouvant accueillir cent enfants, fonde un patronage pour recevoir les enfants abandonnés, crée une société de secours mutuel et une coopérative de consommation, et organise à domicile le travail des femmes d’ouvriers, leur offrant ainsi une nouvelle source de revenus.
C’est pour ces travailleurs que fut construite l’église Notre-Dame-du-Travail de 1899 à 1901 (de 0:07 à 0:28).
Œuvre de l’architecte Jules-Godefroy Astruc, l’église oppose une façade néoromane austère à un intérieur dégagé où se révèle sa charpente métallique.
Dans les chapelles latérales, des motifs au pochoir inspirés du mouvement Arts & Craft rehaussent des toiles — de Giuseppe Uberti et d’Émile Desouches — qui honorent les saints patrons des travailleurs et des opprimés.
Propice à une gare ou à un dessous de viaduc, l’usage du fer apparent fera scandale à l’époque car jugé incompatible avec le caractère sacré du lieu. Pour d’autres, l’église se rapproche des ouvriers en leur offrant un cadre familier, proche de celui qu’ils connaissent dans le monde du travail, et tente ainsi de recréer un lien privilégié entre les travailleurs et la foi catholique.
Vers l’extrémité sud de la rue Raymond-Losserand, on atteint l’église Notre-Dame-du-Rosaire (de 0:40 à 0:55).
En l’apercevant, on a peine à croire qu’un édifice aussi moderne fut construit dans la première décennie du XXe siècle. En réalité, cette église de style florentin fut construite par l’architecte Pierre Sardou de 1909 à 1911. Mais sa façade, conçue par Bernard Delaye, date de 1977 à 1980.
À gauche de la sortie, la fabrique de l’église affiche les états financiers de la paroisse (à 0:54).
Le quartier du Montparnasse
Notre aperçu de Montparnasse débute par son cimetière (vu de la tour Montparnasse).
Mis en service en 1824, il occupe le sixième du quartier. C’est le deuxième plus grand cimetière du Paris intramuros, avec 42% de la superficie du cimetière du Père-Lachaise. Près de 300 000 personnes y sont inhumées, dont Guy de Maupassant, Charles Baudelaire, Camille Saint-Saëns, Simone de Beauvoir et Serge Gainsbourg.
La tour qu’on y voit à 1:00 est ce qui reste d’un moulin du XIVe ou XVe siècle.
De 1:02 à 1:46, il s’agit de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. L’édifice fut construit en 1994 par l’architecte Jean Nouvel. Le cèdre du Liban au milieu de sa façade a été planté par Chateaubriand en 1823.
Au moment de ma visite, ce musée présentait l’exposition Beauté Congo.
À 1:56, nous voyons l’Observatoire de Paris, le plus ancien d’Europe, édifié en 1667.
Devant lui se dresse la statue de l’astronome et mathématicien Urbain Le Verrier. Celui-ci découvrit Neptune et fonda la météorologie moderne française.
À 1:58, c’est la cour intérieure de l’abbaye de Port-Royal, haut lieu du jansénisme sous Louis XIV. D’une grande sobriété, l’édifice a été construit de 1566 à 1569, puis remanié vers 1626.
Le quartier du Parc de Montsouris
C’est sur des carrières désaffectées de Montsouris qu’on créa le parc de Montsouris de 1867 à 1878. Il s’étend sur 0,15 km².
Au sud du parc se trouve la Cité internationale universitaire de Paris. Celle-ci est un groupe des résidences construites pour accueillir des étudiants du monde entier.
Détails techniques : Le diaporama contient 81 photos prises à l’aide d’un appareil OM-D e-m5, et deux photos prises à l’aide d’un appareil Panasonic GH1 transformé pour prendre des photos infrarouges.
En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (49 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (20 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (6 photos chacun), le Lumix 7-14 mm F/4,0 et le Lumix 14-42 mm (2 photos chacun).
Publié le 25 avril 2017 | Temps de lecture : 10 minutes
Introduction
En descendant la Seine vers Paris, le premier arrondissement que l’on rencontre à bâbord (à gauche), c’est le treizième.
Sur une superficie de 7,15 km² y vivent 183 260 habitants. Contrairement aux arrondissements centraux de Paris qui se dépeuplent pour faire place à des ministères, des musées ou des entreprises, la population du 13e arrondissement s’est accrue continuellement de 1861 à 2006.
On y trouve peu de sites touristiques.
Le diaporama présente 124 photos en trois parties;
• au nord des boulevards Auguste-Blanqui et Vincent-Auriol,
• le sud-ouest de l’arrondissement et
• le quartier de la Gare.
Au nord des boulevards Auguste-Blanqui et Vincent-Auriol
Cette chapelle fait maintenant partie d’une maison de retraite privée à but non lucratif.
De 0:32 à 1:08, nous visitons la Manufacture des Gobelins.
En 1447, Jehan Gobelin installe un atelier de teinture sur les bords de la Bièvre, un affluent de la Seine aujourd’hui recouvert. Bientôt reconnu comme le meilleur teinturier d’Europe — notamment en raison des rouges à l’écarlate – il attire la venue de tapissiers flamands.
Deux siècles plus tard, Colbert a l’idée de regrouper sous un même toit les plus grands artisans du luxe français (tisserands, menuisiers, doreurs, etc.), chargés notamment de meubler les demeures royales.
De nos jours, les visiteurs peuvent voir à l’œuvre certains artisans de l’entreprise.
De plus, on y présente des expositions temporaires dont celle consacrée au luxe impérial des campagnes napoléoniennes (0:43 à 0:55).
De 1:17 à 1:21, il s’agit de l’Église Saint-Marcel, inaugurée en 1966 et dédiée au neuvième évêque de Paris. C’est l’œuvre de l’architecte Daniel Michelin. Le vitrail de sa façade est du maitre verrier Henri Guérin.
À partir de 1:23, notre attention se porte sur l’hôpital de la Salpêtrière dont nous ne visiterons que l’église Saint-Louis, par respect pour les patients hospitalisés.
Le mot hôpital vient du nom latin hospitalis qui signifie lieu d’accueil (d’où découle également le mot hospitalité). L’hôpital dont Louis XIV ordonna la création en 1654 servait à accueillir — pour ne pas dire enfermer — les mendiants, les marginaux, les prostituées et les vagabonds qui perturbaient l’ordre public.
Pendant plus d’un siècle, ce fut à la fois une crèche, un asile, un hospice, une prison et une maison de redressement. Cela en fit un lieu complet de répression et de détention.
Et comme il fut construit sur le site d’une ancienne fabrique de poudre à canon, l’hôpital porta le nom de ‘Salpêtrière’ puisque le salpêtre sert à fabriquer des explosifs.
Au moment de la Révolution, c’était le plus grand hospice du monde; près de huit-mille personnes s’y entassaient dont un grand nombre de malades mentaux (jugés incurables à l’époque).
En 1795, le Dr Philippe Pinel y est nommé médecin-chef et commence à traiter certains détenus comme des malades et non des criminels. Il fait de La Salpêtrière un centre de recherche sur la folie.
Les pionniers de la psychiatrie et de la neurologie y ont œuvré; par exemple, en octobre 1885, un étudiant en médecine d’origine autrichienne, Sigmund Freud, y fut élève.
De nos jours, c’est un hôpital universitaire à vocation généraliste. C’est ainsi qu’en 1968, on y fit la première transplantation cardiaque d’Europe.
L’institution occupe à elle seule près de cinq pour cent du territoire de l’arrondissement.
Œuvre de l’architecte Libéral Bruant — à qui Louis XIV confia ensuite la construction des Invalides — l’église Saint-Louis fut achevée en 1677.
Il a la forme d’une croix grecque entre les bras de laquelle viennent se fixer quatre chapelles rayonnantes reliées à une chapelle centrale sous un dôme octogonal.
Au total neuf chapelles permettaient de séparer les fous, les débauchés, les contagieux et différentes catégories de malades. Son intérieur est presque nu.
Le sud-ouest de l’arrondissement
Cette partie du 13e arrondissement est le quartier administratif de la Maison-Blanche. Sa partie la plus élevée est surnommée Butte-aux-Cailles (de 1:44 à 2:32).
À l’origine, c’était une colline surplombant la Bièvre. Elle doit son nom à Pierre Caille qui en fit l’acquisition en 1543.
En raison de ses 62 mètres de dénivelé, cette colline venteuse était l’emplacement de choix à la fois de moulins à eau (le long de la Bièvre) et de moulins à vent.
Au XVIIe siècle, ce fut un des sites extraction du calcaire coquiller utilisé comme revêtement des maisons parisiennes.
Ce territoire fut annexé à la capitale en 1860.
En raison de l’exploitation minière passée — qui y a fragilisé le sol — cette colline n’est pas propice à la construction en hauteur. Ce qui fait que l’urbanisme s’y est développé indépendamment du reste de Paris.
De nos jours, elle a l’allure d’un village paisible et charmant.
À 1:46, il s’agit d’un aperçu de la Petite Alsace, un ensemble de quarante maisons de ville à colombage organisées autour d’une cour centrale rectangulaire de 500 m².
Cette mini-cité-jardin a été conçue par l’architecte Jean Walter en 1912 pour loger les familles ouvrières de la raffinerie de sucre Say et de l’usine automobile Panhard.
Toujours dans la Butte-aux-Cailles, on trouve l’église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles (de 1:56 à 2:17).
Construite 1894 à 1912 selon les plans de l’architecte Prosper Bobin, elle repose sur 71 pilotis puisqu’elle est bâtie sur le remblai de couverture de la Bièvre.
Au cours de la Première Guerre mondiale, plus précisément le mercredi 20 octobre 1915, une usine de grenades située à deux-cents mètres explose, soufflant les vitraux de l’église.
Au modeste verre transparent utilisé à la suite de l’explosion suivront les superbes vitraux créés dans la seconde moitié des années 1930 par Mauméjean, également responsable de la mosaïque qui décore les autels.
À 2:24, il s’agit de la piscine de la Butte-aux-Cailles. Elle est alimentée par un puits artésien dont l’eau jaillit spontanément à 28°C.
De 2:34 à 2:41, nous voici au nord-est du quartier de la Maison-Blanche, dans le centre commercial Italie Deux, regroupant 120 boutiques.
Le quartier de la Gare
À l’ouest de l’avenue de Choisy et au sud du boulevard Vincent-Auriol, cette partie du 13e arrondissement s’appelle le quartier de la Gare.
Il doit son nom à une gare batelière aménagée le long de la Seine, immédiatement en amont de la Salpêtrière. Commandé par Louis XV, l’aménagement de cette gare fluviale s’avéra être un gouffre financier : on la laissa inachevée à la Révolution.
Sujet aux inondations, ce territoire marécageux fut longtemps laissé en pâturage. Il ne s’urbanisa qu’à la fin du XVIIIe siècle alors que plusieurs établissements industriels s’installent sur ces terrains qu’on pouvait acquérir pour une bouchée de pain.
De style néoroman, l’église Notre-Dame de la gare (de 2:46 à 3:02) fut construite de 1855 à 1864 par l’architecte Claude Naissant.
À la partie basse de l’abside, sous les arcs romans qui entourent l’autel (à 2:56, Les Noces de Cana), les toiles marouflées ont été peintes à la fin des années 1950 par Anders Osterlind.
Le grand orgue construit en 1864 par Aristide Cavaillé-Coll (à 3:00).
Le quartier de la Gare est le 50e des 80 quartiers administratifs de Paris. Il renferme un certain nombre de ‘quartiers’ au sens commun du terme. Trois d’entre eux sont le quartier des Olympiades, le quartier asiatique (ou quartier chinois) et le quartier de la Bibliothèque nationale de France.
À la fin des années 1950, certaines parties du quartier de la Gare sont parmi les endroits les plus insalubres de la capitale. On décide donc d’y faire table rase et de créer une nouvelle trame urbaine.
Conçu par l’architecte en chef Michel Holley, le quartier des Olympiades (à 3:11) est un ensemble de tours résidentielles construites de 1969 à 1977.
Inspiré des principes de Le Corbusier, il tire son nom de l’intention originelle de ses promoteurs de doter l’ensemble d’un complexe voué à la pratique d’une vingtaine de disciplines sportives. En réalité, ce complexe ne fut jamais construit.
De 3:14 à 3:32, nous voilà dans le quartier chinois. Il occupe principalement un triangle entre les avenues Choisy, d’Ivry, et le boulevard Masséna.
Contrairement aux apparences, il n’est pas habité majoritairement par des Asiatiques, mais leur sert de lieu de rendez-vous.
De 3:24 à 3:30, il s’agit de l’église Saint-Hippolyte, construite de 1909 à 1924 par l’architecte Jules-Godefroy Astruc.
De 3:34 à 4:08, nous quittons le quartier chinois pour la bibliothèque François-Mitterrand, inaugurée en 1996.
Quatre tours semblables à des livres ouverts sont placés aux quatre coins d’une vaste esplanade. À son centre, celle-ci est percée d’un jardin rectangulaire qui sert de puits de lumière aux étages sous-jacents.
En plus des salles de consultation, l’édifice abrite des expositions temporaires, une librairie, et deux globes de Coronelli — un globe terrestre et un globe céleste (à 3:52) — offerts par le cardinal d’Estrées à Louis XIV.
De 2,3 tonnes chacune, ils ont un diamètre de quatre mètres. Avec ses 1 880 étoiles, ses 72 constellations et ses planètes, le globe céleste représente le ciel le jour de la naissance du Roi-Soleil, le 5 septembre 1638.
À eux deux, ces globes résument l’état des connaissances scientifiques dans les domaines de la géographie et de l’astronomie au XVIIe siècle.
À l’extérieur, on trouve une salle de cinéma (à laquelle on peut accéder de l’intérieur de la bibliothèque) et des cantines mobiles.
La passerelle Simone-de-Beauvoir (à 3:36) permet d’atteindre l’autre rive de la Seine. Sur une longueur totale de 270 mètres, elle possède une portée libre de 180m, ce qui constitue une prouesse technique.
Construite en Alsace, on lui fit descendre le Rhin, emprunter la mer du Nord et la Manche, pour finalement remonter la Seine jusqu’à Paris où elle fut montée et installée en une nuit.
Au passage, on peut voir la piscine flottante Joséphine-Backer. Celle-ci dispose d’un toit amovible permettant de se baigner au grand air l’été.
Détails techniques : Le diaporama contient 124 photos prises à l’aide d’un appareil OM-D e-m5.
En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (95 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (19 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (6 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (3 photos) et l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (1 photo).
Publié le 15 février 2017 | Temps de lecture : 3 minutes
Un télé-crochet se définit comme une émission télévisée conçue comme un concours de chant, où les candidats sont soumis au vote d’un jury.
Le 21 janvier dernier, au télé-crochet Singer 2017 de la chaine chinoise Hunan-TV, un jeune Kazakh appelé Dimash Kudaibergenov, 22 ans, interprétait SOS d’un terrien en détresse.
De si1 à mi5, l’étendue vocale de M. Kudaibergenov couvre ici presque quatre octaves, soit de la tessiture du baryton léger à celle du soprano.
Disponible sur l’internet, son interprétation a été vue des millions de fois en trois semaines et a été analysée depuis (en anglais) par des professeurs de chant.
Or cette chanson, redoutée par les interprètes en raison de sa difficulté, est tirée d’un opéra rock futuriste appelé Starmania, écrit par Michel Berger et Luc Plamondon et créé en 1979, soit il y a quatre décennies.
Dans la foulée de ce succès médiatique, on me permettra d’attirer l’attention sur une partie du libretto qui, de nos jours, prend des allures prophétiques.
Du haut de sa Tour Dorée de 121 étages, Zéro Janvier est le maitre de l’Occident unifié. Il s’agit un milliardaire devenu président de l’Occident après avoir fait campagne sur le retour à l’ordre, le saccage nécessaire des richesses naturelles, et sur l’édification d’un nouvel ordre mondial.
Le discours électoral que lui a écrit Luc Plamondon est le suivant :
La foule :
Zéro Janvier,
Président de l’Occident. (trois fois)
Zéro Janvier :
Pour enrayer la nouvelle vague terroriste,
Nous prendrons des mesures extrémistes.
Nous imposerons le retour à l’ordre
Si on ne peut pas vivre dans la concorde.
Nous mettrons la capitale
Sous la loi martiale.
La foule :
Zéro Janvier,
Président de l’Occident.
Zéro Janvier :
En ce qui concerne la pénurie d’énergie,
Vous connaissez déjà ma stratégie :
Quand nous aurons vidé le fond des mers,
Nous serons prêts à vivre ailleurs que sur terre.
Notre prochaine capitale
Sera une station spatiale.
La foule :
Zéro Janvier,
Président de l’Occident.
Zéro Janvier :
Cessons de nous ruiner pour le tiers monde
Qui nous remerciera bientôt avec des bombes.
Assurons d’abord notre survivance.
Je suis, pour l’Occident, l’homme de la dernière chance.
Je suis, pour l’Occident, l’homme de la dernière chance.
Nous bâtirons le nouveau monde atomique
Où l’homme ne sera plus esclave de la nature
Laissons le passé aux nostalgiques
Vivons l’aventure du futur.
Publié le 11 février 2017 | Temps de lecture : 6 minutes
Introduction
En descendant la Seine vers Paris, le premier arrondissement que l’on rencontre à tribord, c’est le douzième.
En raison de la taille du bois de Vincennes (9,95 km²), cet arrondissement est le deuxième plus vaste (avec ses 16,63 km²).
Sa population, croissante depuis la création de l’arrondissement en 1860, atteignait 144 719 personnes en 2013.
La tribu gauloise des Parisii, installée au IIIe siècle avant notre ère sur le territoire de Nanterre (dans la banlieue ouest de Paris), a donné son nom à la capitale française.
Mais en 1991-1992, des fouilles archéologiques ont révélé l’existence d’un village beaucoup plus ancien dans le douzième arrondissement. Celui-ci prospérait entre 4 500 et 3 800 ans avant notre ère. C’est le plus ancien peuplement connu de Paris.
Le présent diaporama rassemble les photos que j’ai prises dans cet arrondissement en 2014 et 2015 : il se compose de quatre parties de longueur inégales.
La chapelle de la Fondation Eugène-Napoléon
Nommé en l’honneur du fils de l’impératrice Eugénie (épouse de Napoléon-III), la Fondation Eugène-Napoléon est une maison d’enseignement construite en 1856 par l’architecte Jacques-Ignace Hittorf, à qui on doit notamment la marie du premier arrondissement et le mobilier urbain de la place de la Concorde.
Sa chapelle à nef unique, sans transept, se termine par une abside semi-circulaire décorée d’une fresque, exécutée par le peintre Félix-Joseph Barrias.
Celle-ci représente l’impératrice, en robe de mariée, entourée de pensionnaires et de religieuses, sous le regard de sainte Catherine, de la Vierge et de l’Enfant Jésus, de même que de saint Vincent de Paul.
Le Viaduc des Arts et la Coulée verte
Jusqu’en 1969, une ligne de chemin de fer surélevée reliait la place de la Bastille à l’ancien canton de Saint-Maur-La Varenne. Cette voie ferrée suivait l’avenue Daumesnil.
Après l’abandon de cette voie ferrée, la ville de Paris a étudié différents projets pour finalement attribuer une double vocation à ce territoire.
Les arches du viaduc qui supportait la voie ferrée ont été fermées de grandes verrières cintrées de bois et sont devenues une succession d’une cinquantaine d’ateliers et de boutiques de métiers d’art qui s’étendent sur plus de 1,3 km.
Au-dessus d’eux, l’ancien chemin de fer a fait place à une promenade plantée d’arbres appelée Coulée verte René-Dumont, en l’honneur d’un agronome et pionnier écologiste français décédé en 2001.
Cette partie du diaporama s’ouvre par l’Opéra Bastille qui, parmi les salles d’opéra de la ville, se spécialise dans la présentation des grands opéras italiens ou allemands.
Puis nous refaisons le même circuit à l’inverse, du haut de la Coulée verte.
À l’Est du Viaduc des Arts
Le troisième volet du diaporama est une très longue promenade qui continue le Viaduc des Arts vers l’Est.
Du boulevard de Bercy, nous suivons l’avenue Daumesnil pour rencontrer successivement :
• la place Félix-Éboué (1:35),
• l’église du Saint-Esprit, en béton armé (de 1:40 à 1:53), construite de 1928 à 1935 sous les plans de Paul Tournon,
• le magnifique palais Art déco de la Porte dorée (de 2:00 à 2:42), construit à l’occasion de l’exposition coloniale de 1931 et dont les étages supérieurs logent le Musée de l’histoire de l’immigration, tandis que son sous-sol sert d’aquarium tropical,
• le bois de Boulogne,
• le Parc zoologique de Paris (à 3:00),
• le Parc floral de Paris (se terminant à 3:35).
À deux pas de ce jardin botanique se trouve le château de Vincennes (de 3:38 à 5:06). Même s’il est situé dans la commune de Vincennes, j’ai choisi de le présenter comme s’il faisait partie du 12e arrondissement.
Résidence royale du XIIe au XVIIIe siècle, le château a conservé une de ses tours médiévales, son donjon du XIVe siècle (récemment restauré), et sa magnifique Sainte-Chapelle (en cours de restauration).
Dans une des chambres du donjon, on prête aux visiteurs une ardoise électronique au travers de laquelle ils ont la possibilité de voir la pièce comme elle était meublée et décorée au Moyen-Âge (4:35 à 5:01).
À 5:02, voici la salle du Trésor. À partir de 1367, cette minuscule chambre, très haute mais étroite, conservait une partie des manuscrits de la couronne (notamment, les titres de propriété des résidences royales). L’or entreposé représentait environ le cinquième du budget annuel des dépenses royales.
Le sud-ouest du 12e arrondissement
Le dernier segment du diaporama présente la partie du 12e arrondissement située au sud de la voie ferrée qui mène à la gare de Lyon.
On y rencontre d’abord la gare de Lyon (de 5:09 à 6:22), construite de 1895 à 1902 et conçue par l’architecte Marius Toudoire.
Cette gare abrite un des plus beaux restaurants de Paris.
Construit pour une société de transport ferroviaire et maritime, ce restaurant est décoré de 41 toiles à la manière d’un prospectus d’une agence de voyages, montrant sous un jour flatteur les différentes villes desservies par le transporteur.
Après la 2e guerre mondiale, jugé démodé, le restaurant fut transformé en comptoir moderne et épuré, à la manière du film Playtime de Jacques Tati.
Après quelques années, il fit faillite. Sans le véto du ministre André Malraux, le restaurant aurait été détruit.
Se rappelant le décor fastueux qui se cachait sous ses habits modernes, des investisseurs firent l’acquisition du restaurant. Le rénover couta une fortune.
Aujourd’hui, on peut en apprécier toute la splendeur d’origine.
Puis le diaporama présente successivement :
• la station de métro de la gare de Lyon (de 6:24 à 6:32),
• l’édifice du ministère des Finances (de 6:33 à 6:36),
• la gare de Paris-Bercy (à 6:37),
• la Cinémathèque française (de 6:39 à 6:44) dont l’édifice a été conçu en 1994 par l’architecte canadien Frank Gehry,
• le parc de Bercy.
Détails techniques : Le diaporama contient 173 photos et cinq clips vidéos pris à l’aide d’un appareil OM-D e-m5.
En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (142 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (11 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (7 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (6 photos), l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (4 photos) et le M.Zuiko 40-150 mm R (3 photos).
Publié le 10 décembre 2016 | Temps de lecture : 5 minutes
Situé sur la rive droite de la Seine, le neuvième arrondissement occupe une surface plutôt carrée de 2,2 km² sur laquelle habitent environ soixante-mille personnes.
Quand l’enceinte de Charles V, élargie par Louis XIII, fut détruite à partir des années 1670, ces espaces furent aménagés par Louis XIV en promenades plantées d’arbres.
Au XIXe siècle, lorsque ces grands boulevards s’urbanisèrent, on y ouvrit des guinguettes et des théâtres dits de boulevard. De plus, l’accroissement de la densité urbaine et le cout relativement faible des terrains incitèrent des entrepreneurs à y ouvrir des magasins à grande surface qui révolutionnèrent le commerce au détail.
De nos jours, le neuvième arrondissement porte les traces de ces bouleversements.
Il s’étend du Nord au Sud, de la place Pigalle au boulevard des Capucines, et d’Ouest en Est, de la rue du Faubourg-Poissonnière à la rue d’Amsterdam (et son prolongement au Sud, soit la rue Vignon).
Notre visite du quartier débute réellement par l’édifice emblématique du Second Empire, soit l’opéra Garnier (de 0:42 à 2:35), construit de 1862 à 1875.
Rares sont les salles d’opéra qui se caractérisent par la sobriété. S’il y en a, l’opéra Garnier n’est pas du nombre. Le luxe y est ostentatoire sans jamais tomber dans la vulgarité; dorures, mosaïques, fresques, marbre polychrome, tout y est éclat et majesté.
Parmi les groupes allégoriques qui ornent sa façade, La Danse de Jean-Baptiste Carpeaux fit scandale à l’époque de son dévoilement (à 0:44). De nos jours, l’original est au musée du Quai d’Orsay et ce qu’on voit au grand air est une copie exécutée par le sculpteur Paul Belmondo, le grand-père de l’acteur homonyme.
Précisons que les baignoires dont il est question au-dessus de cette entrée flanquée de cariatides (à 1:05) sont des loges situées sur les côtés du rez-de-chaussée de la salle. Celle-ci n’est que de 1 971 places, ce qui est peu pour une ville comme Paris.
Depuis 1964, son lustre de six tonnes éclaire une œuvre de Marc Chagall (à 2:19) en remplacement de celle, inélégante, qui s’y trouvait jusqu’alors.
De 2:29 à 2:35, il s’agit du musée-bibliothèque de l’opéra Garnier.
De 2:41 à 2:57, nous voici dans le restaurant Bouillon Chartier, construit en 1896 et qui a conservé son décor d’origine. Dans ce restaurant, les serveurs n’écrivent pas votre commande dans un calepin : ils l’écrivent sur le napperon en papier de votre table. C’est sur celle-ci qu’ils calculent l’addition.
À titre d’exemple, voici deux mets qu’on y prépare : le Museau de bœuf vinaigrette en entrée (3,8 euros) et le Pot au feu ménagère (11,2 euros).
De 3:04 à 3:15, il s’agit du magasin amiral de la chaine de grands magasins du Printemps, propriété personnelle de l’émir du Qatar.
À sa création, en 1865 (dans un édifice incendié en 1881), le Printemps offrait des produits de qualité à bas prix. On innovait en pratiquant une politique de prix fixe (donc, pas de marchandage). Le premier jour du printemps, le 21 mars de chaque année, un bouquet de violettes était remis aux clients.
Construit de 1907 à 1910, l’édifice actuel est l’œuvre de l’architecte René Binet.
Entre deux pavillons du Printemps, voici un aperçu de l’église Saint-Louis-d’Antin, seul vestige du cloitre des Capucins qui s’y trouvait (de 3:16 à 3:23). Cette église néoclassique est de l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart.
Construite de 1780 à 1782, elle se caractérise par son extérieur d’une extrême sobriété et son revêtement intérieur à la feuille d’or et aux riches couleurs qui rappellent la décoration des villas romaines.
La voute du chœur est ornée de la fresque Saint Louis et saint François adorant le Christ ressuscité d’Émile Signol (à 3:21).
Comme c’est l’habitude dans les églises de l’ordre des Capucins, un seul bas-côté s’y trouve, ici du côté gauche de la nef. Ce bas-côté donne accès à des chapelles latérales, dont celle dédiée à la Vierge (à 3:23). L’autel de celle-ci est surmonté de la Vierge à l’enfant, sculptée par Raymond Gayrard.
De 3:25 à 3:55, nous visitons les Galeries Lafayette, nées de l’acquisition d’une série d’immeubles entre 1894 et 1905.
C’est le plus grand magasin au monde. Les ventes y atteignent parfois six-millions d’euros par jour. Afin de profiter des achats impulsifs des touristes chinois, près de la moitié des employés aux comptoirs des produits de luxe appréciés de cette clientèle — les montres suisses pour homme, par exemple — parlent le mandarin.
Son immense coupole Art nouveau a été conçue par l’architecte Ferdinand Chanut et réalisée par le maitre-verrier Jacques Grüber. Elle date de 1912. Entreposée à Clichy au début de la Deuxième Guerre mondiale, elle fut restaurée en 1973 par le petit-fils de l’architecte initial, selon les plans de l’époque.
À 4:22, il s’agit de l’église de la Sainte-Trinité, construite de 1861 à 1867, où les obsèques du compositeur Hector Berlioz furent célébrées en 1869.
Voilà qui termine cette brève visite de cet arrondissement.
Détails techniques : Le diaporama contient 118 photos et deux clips vidéos pris à l’aide d’un apparel OM-D e-m5.
En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (74 photos), le M.Zuiko 12 mm F/2,0 (12 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (10 photos), le Lumix 7-14 mm F/4,0 (9 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (6 photos), l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (5 photos) et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2 photos).
Publié le 16 novembre 2016 | Temps de lecture : 9 minutes
Situé sur la rive droite de la Seine, le huitième arrondissement occupe une superficie de 3,9 km² sur laquelle habitent quarante-mille personnes.
Il s’étend du Nord au Sud, du parc Monceau à la Seine puis, d’Ouest en Est, de l’Arc de Triomphe de l’Étoile à l’église de la Madeleine.
Le diaporama qui lui est ici consacré est divisé en trois parties :
• le sud de l’avenue des Champs-Élysées,
• cette avenue d’Ouest en Est en complétant cette promenade d’une remontée vers la Madeleine, et finalement
• la partie de l’arrondissement située au nord de cette avenue.
De 0:14 à 0:40, ce sont des images de la cathédrale américaine de Paris.
De style néogothique, ce temple anglican fut construit de 1881 à 1886 sur les plans de l’architecte George Edmund Street. Quant aux vitraux, ils ont été réalisés de 1883 à 1893 par James Bell.
De 1:00 à 1:17, il s’agit du Théâtre des Champs-Élysées.
D’une capacité de 1 905 places, cette salle de spectacle de style Art déco a été inaugurée en 1913.
Le bas-relief au haut de sa façade est d’Antoine Bourdelle tandis que le peintre nabi Maurice Denis a décoré la coupole de la salle principale sur le thème de l’Histoire de la musique.
À 1:32, voici la chapelle Notre-Dame de Consolation. À cet endroit se trouvait autrefois un ensemble de bâtiments en bois où les organismes de bienfaisance présentaient leurs réalisations.
Au Bazar annuel de la Charité de 1897, un incendie se déclara et fit 117 morts (dont la sœur de l’impératrice d’Autriche). Cette chapelle fut édifiée en 1900 en l’honneur de ces victimes.
À deux pas se trouve (à 1:36) la Cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste, construite de 1902 à 1904 sous les plans de l’architecte Albert Guilbert (à qui on doit la chapelle néobaroque précédente).
À 1:41, il s’agit de l’église écossaise de Paris, qui date de 1957.
De 1:49 à 2:03, nous visitons le Grand Palais (inauguré en 1900). Derrière sa façade couronnée d’allégories exubérantes se cache une immense verrière qui sert de salle d’exposition.
Construit à la même époque, le Petit Palais lui fait face (de 2:04 à 2:20). Œuvre de l’architecte Charles Girault, il abrite de nos jours le Musée des Beaux-Arts de la ville.
Il y a plusieurs arcs de triomphe à Paris. Le plus connu est l’Arc de Triomphe de l’Étoile (de 2:25 à 2:53). On l’appelle ainsi parce que c’est à partir de lui que rayonnent douze avenues des Champs-Élysées.
Construit de 1806 à 1836, en respectant les plans de l’architecte Jean-François Chalgrin, ce monument est destiné à immortaliser les victoires et les noms de 660 généraux et maréchaux napoléoniens.
De nos jours, on y trouve également le monument à la mémoire du soldat inconnu (à 2:36).
Les piliers de l’arc sont décorés de quatre hauts-reliefs :
• La Paix de 1815 (à 2:28),
• La Résistance de 1814 (à 2:30),
• Le Triomphe de 1810 (à 2:32) et le plus connu,
• Le Départ des volontaires de 1792 (surnommé La Marseillaise, à 2:34).
Du haut de sa plateforme, on a une vue exceptionnelle du quartier.
Fait divers : au défilé de la victoire, le 14 juillet 1919, le commandement militaire avait ordonné aux aviateurs de défiler à Paris à pied, plutôt que d’effectuer des manœuvres aériennes dans le ciel de l’Arc de Triomphe.
Pour protester contre cet affront, l’aviateur Charles Godefroy passa avec son biplan sous la voute de l’arche le 7 aout suivant.
Il fut le premier à réussir cet exploit. Il ne restait que trois mètres de chaque côté des ailes pour permettre à l’avion de passer. Au moindre coup de vent, l’avion se serait écrasé.
Parmi les magasins et restaurants qui bordent l’avenue des Champs-Élysées, se trouve l’hôtel de la Païva (de 3:03 à 3:22)
Cet hôtel particulier est celui de la marquise de la Païva, une courtisane devenue immensément riche.
À 3:28, il s’agit de la statue de Georges Clemenceau, un des hommes politiques les plus populaires de l’histoire de France, qui mena son pays à la victoire lors de la Première Guerre mondiale.
À 3:38, voilà des marrons, c’est-à-dire des fruits comestibles du châtaignier. Quoiqu’illégale, la vente des marrons grillés par de jeunes marchands (principalement dans les quartiers des Tuileries et du Marais) est un des plaisirs automnaux de la capitale française.
Puis nous voici à la Place de la Concorde (de 3:40 à 3:51). C’est la plus grande place de Paris.
Celle-ci est traversée par deux ‘perspectives’. La plus longue, d’Est en Ouest, part du Louvre et se termine, au-delà de l’Arc de Triomphe de l’Étoile, au quartier d’affaires de La Défense. C’est l’axe historique de Paris.
L’autre perspective, du Nord au Sud, part de l’église de la Madeleine au Nord et se termine au Sud par la façade arrière du palais Bourbon qui prend elle aussi l’aspect d’un temple grec.
La photo à 3:40 montre la partie de l’axe historique à l’Ouest de la place de la Concorde. De chaque côté de l’avenue des Champs-Élysées, on peut voir deux des quatre Chevaux de Marly. Ce sont des copies. Les originaux, aujourd’hui au Louvre, furent sculptés par Guillaume Coustou afin de décorer le château de Marly de Louis XIV (d’où leur nom).
Au centre de la place se trouve, depuis 1831, un des deux obélisques qui marquaient auparavant l’entrée du Temple de Louxor à Thèbes. C’est un cadeau du vice-roi d’Égypte à la France.
Il comprend deux fontaines; la Fontaine fluviale au Nord et la Fontaine maritime au Sud (de 3:42 à 3:47). Les candélabres sont appelés lampadaires colonne rostrale. Elles représentent des proues de navires portant l’emblème de la ville de Paris (à 3:48).
Aux coins de cette place octogonale, on a placé des statues représentant huit villes françaises (à 3:50).
Nous effectuons ensuite un virage à 90 degrés vers le Nord pour emprunter la rue Royale en direction de l’église de la Madeleine. Sur notre chemin, nous rencontrons une des succursales de la pâtisserie Ladurée (de 4:00 à 4:12).
De 4:18 à 4:37, c’est l’église de la Madeleine. Construit de 1763 à 1842, l’édifice sans fenestration changea plusieurs fois de vocation. Il devint une église en 1845.
C’est la seule église catholique de Paris qui n’est pas surmonté d’un crucifix.
Ses portes illustrent les dix commandements dont le septième (Tu ne tueras point, à 4:20) et le dixième (Tu ne convoiteras ni la femme, ni la maison, ni rien de ce qui appartient à ton prochain, à 4:22).
Le maitre-autel est dominé par la sculpture représentant Marie-Madeleine entourée d’anges (à 4:27).
De 4:43 à 4:54, il s’agit de l’église Saint-Philippe-du-Roule, construite de 1772 à 1784. Durant la Deuxième Guerre mondiale, ses cloches furent confisquées par les Allemands et fondues pour faire des obus et des munitions.
De 4:56 à 5:05, nous voyons la salle Gaveau. Suivent le Palais de l’Élysée (construit en 1718, à 5:10) et l’ambassade du Royaume-Uni (à 5:12).
De 5:20 à 5:43, c’est une visite du musée Jacquemart-André, consacré aux arts décoratifs.
Pourquoi ce nom ? Édouard André était un riche banquier qui se fit construire en 1876 un hôtel fastueux qu’il meublera dans un style Louis-XV. Le nom Jacquemart est celui de son épouse.
De 5:50 à 6:00, nous voyons l’église Saint-Augustin, construite de 1860 à 1871. À son achèvement, c’était le plus important édifice parisien à ossature de métal. En dépit de sa hauteur, ce squelette métallique n’a pas besoin d’être solidifié par des contreforts ou des arcboutants.
Érigée par Louis XVIII en 1826, la Chapelle expiatoire (6:06) a été érigée à la mémoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette, à l’endroit où leurs corps furent enterrés après leur exécution.
De 6:10 à 6:16, voici la Cathédrale Alexandre-Nevsky. Avant d’être le pseudonyme d’un chanteur populaire québécois (né Alexandre Parent), Alexandre Nevsky était connu pour être un héros national russe et un saint de l’Église orthodoxe.
L’église qui lui est dédiée à Paris a été inaugurée en 1861. Elle est en forme de croix grecque dont chaque branche est surmontée d’une tourelle se terminant par un bulbe doré et une croix orthodoxe russe.
En tenant compte de la flèche centrale, ces cinq bulbes symbolisent le Christ (au centre) et les quatre évangélistes.
Le 12 juillet 1918, le peintre catalan Pablo Picasso y épousa la danseuse russe Olga Khokhlova.
De 6:23 à 6:46, nous visitons le parc Monceau, créé en 1778 mais transformé cinq ans plus tard en parc à l’anglaise.
On y trouve de nombreuses attractions dont un carrousel, quelques manèges, des statues, de fausses ruines, et de vieux arbres dont ce platane d’Orient, planté en 1814. Vieux de trois siècles, ce platane est en vedette à 6:40.
Aux environs de ce parc, on trouve entre autres :
• le siège social français de la firme d’ingénierie montréalaise SNC-Lavalin (à 6:53 et 6:55),
• le musée d’art décoratif Nissim de Camondo (de 6:57 à 7:29). Ce musée abrite une riche collection privée d’Art du XVIIIe siècle. Ses cuisines auraient inspiré les créateurs du film d’animation Ratatouille des studios Walt Disney,
• le musée Cernuschi, consacré à certaines disciplines artistiques de l’Asie (de 7:30 à 7:56). On y trouve essentiellement des bronzes, du grès et des terres cuites,
• l’hôtel du Collectionneur (de 8:01 à 8:11). Conçu par les décorateurs Jacques Garcia et Alexandre Danan, aidés de l’architecte Stanislas Fiszer, cet hôtel-boutique de style Art déco a ouvert ses portes en 2004,
• la Maison Loo (à 8:12). Commandée par un marchand d’art arrivé à Paris en 1902, cette pagode fut dessinée par l’architecte Fernand Bloch et achevée en 1926. Cette construction, qui jurait avec tout le quartier tant par son style que sa couleur, provoqua la controverse. C’est aujourd’hui un musée privé.
Détails techniques : Le diaporama contient 244 photos et un clip vidéo. Deux de ces photos sont à l’infrarouge (à l’aide d’un appareil Lumix GH1 doté d’un objectif Lumix 14-45 mm II). Tout le reste a été fait à l’Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (200 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (17 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (14 photos), l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (5 photos chacun), et le Lumix 7-14 mm F/4,0 (1 photo). Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris
Publié le 3 novembre 2016 | Temps de lecture : 6 minutes
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Préambule : Ce diaporama s’adresse aux adultes. Il comporte des scènes de violence et de cruauté qui pourraient ne pas convenir aux personnes sensibles.
Depuis des siècles, la corrida fait partie des coutumes des peuples de la péninsule ibérique (Espagne et Portugal).
Cette coutume est aujourd’hui contestée par les groupes de défense des droits des animaux.
À Barcelone, l’esprit indépendantiste des Catalans les a amenés à bannir cette pratique sous le prétexte qu’il s’agissait-là d’une tradition barbare et ‘étrangère’ (lisez : ‘castillane’).
À sa manière, le Portugal a également tenté de répondre aux critiques adressées à la corrida traditionnelle.
À l’issue de cette remise en question, la pratique de la corrida au Portugal s’est sensiblement renouvelée. Mais soyons clairs : cela demeure un spectacle brutal (comme l’est la boxe) et un spectacle cruel (comme l’est le combat de coqs).
La corrida portugaise se distingue de trois manières importantes.
Premièrement, elle ne se termine plus par la mise à mort du taureau.
À l’issue de la corrida traditionnelle, les toréadors tuaient le taureau en lui plantant une épée au cœur.
En réalité, la plupart du temps, ils lui perçaient un poumon. L’animal perdait connaissance et il était achevé en coulisse.
Deuxièmement, aux toréadors et aux picadors, s’ajoute un nouveau type d’artisans : les matamores.
Les toréadors se mesurent toujours seul à seul au taureau, mais armés seulement de leur muléta, ce carré de tissu avec lequel ils provoquent la charge de l’animal. Ils n’infligent plus de blessures à celui-ci.
Le picador chevauche toujours sa monture. Mais les flancs de sa jument ne sont plus recouverts d’une longue couverture protectrice.
Ce cavalier est maintenant le seul à blesser le taureau. À l’issue des affrontements, l’animal est soigné et remis en forme puisqu’un animal fougueux est plus précieux que sa viande.
Quant aux matamores, ils forment une équipe dont le but est de maitriser le taureau à mains nues.
La troisièmement et dernière distinction de la corrida portugaise est que la hiérarchie de ces artisans est complètement bouleversée.
Autrefois auréolés de gloire, les toréadors sont déchus de leur statut de vedette. Ce sont maintenant des tâcherons dont le modeste rôle consiste à essouffler le taureau pour diminuer sa dangerosité quand ce n’est pas simplement de faire diversion lorsque celui-ci devient incontrôlable.
Dans la corrida traditionnelle, les picadors et leurs montures jouaient le rôle de ‘palissades mobiles’ destinées à contenir le taureau. Ce sont maintenant de véritables vedettes.
Leurs juments sont des bêtes exceptionnelles capables d’exécuter des pirouettes et des pas savants.
Ces bêtes agiles exécutent des feintes et des parades de manière spectaculaire. Leur vue n’est pas bloquée par des ornières : elles sont donc parfaitement conscientes du danger et y réagissent d’instinct.
De plus, les cavaliers doivent commander leur monture par le biais de l’inconfort du mors et non par le biais de la souffrance infligée par des piqures d’éperons (puisqu’il ne semble pas que leurs bottes en soient équipées).
Le statut de vedette du picador est confirmé par le fait qu’il est toujours le seul cavalier en scène, assisté de plusieurs subalternes que sont les toréadors.
Après voir planté avec succès un nombre déterminé de piques, le picador cède la place aux matamores.
Ces derniers forment un groupe de huit hommes à pied. Leur but est de maitriser l’animal à mains nues selon un protocole scrupuleusement respecté.
Le chef des matamores s’approche de l’animal. Il s’avance pas à pas, les mains sur les hanches. Il s’arrête. Il frappe le sol du pied pour provoquer l’animal. Si ce dernier ne réagit pas, le matamore fait quelques pas de plus. Et ainsi de suite jusqu’à ce que l’animal décide de foncer sur lui, à toute vitesse, la tête baissée.
À l’impact, le matamore saisit le cou de l’animal afin de ne pas être propulsé dans les airs.
Aveuglé par cet obstacle, l’animal poursuit généralement sa course jusqu’à l’endroit où sont les autres matamores. Ceux-ci l’agrippent par la tête tandis que l’un d’entre eux le saisit par la queue.
Pendant que les autres matamores quittent la piste, celui qui tire le taureau par la queue oblige l’animal à tourner sur lui-même jusqu’à l’étourdissement, puis quitte à son tour.
Ceci est le scénario idéal. Mais ce n’est pas toujours le cas.
Si le taureau réussit à se dégager de lui-même (en d’autres mots, sans avoir été dompté), les matamores doivent recommencer.
Il est fréquent qu’une équipe soit obligée de s’y prendre deux ou trois fois avant de réussir.
À moins, évidemment, d’avoir subi de très graves blessures lors de leur essai. De petites blessures ne suffisent pas à leur exempter cette épreuve.
On admire donc le courage du chef d’équipe. Après avoir été piétiné par l’animal en furie, l’uniforme sale et déchiré, le visage lacéré de coupures, il se doit donc d’affronter de nouveau le même animal en combat singulier.
Lorsque l’équipe réussit finalement à s’acquitter de son mandat et à quitter la piste dignement, on doit faire sortir le taureau.
À cette fin, on fait appel à un groupe de génisses. Elles portent au cou des cloches, de manière à attirer l’attention du taureau.
Obsédé par les génisses, le taureau ne voit pas les vachers. Ceux-ci font sortir les génisses suivies du taureau, et quittent en dernier la piste.
Voilà les caractéristiques de la corrida portugaise. Celle-ci est essentiellement une mise en scène du courage humain au cours de laquelle le bœuf sert de faire-valoir.
Dans le cas particulier du spectacle en vedette dans la vidéo, il s’agissait d’une corrida ‘antique’ au cours de laquelle ses artisans étaient costumés à la manière du XVIIIe siècle.
Publié le 4 août 2016 | Temps de lecture : 1 minute
Le Complexe Desjardins est situé dans le Quartier des spectacles, en face de la Place des Arts.
Ses premiers niveaux sont occupés par cent-dix boutiques et restaurants, disposés autour d’une vaste place publique intérieure appelée place Desjardins.
Depuis le 27 juin et ce, jusqu’au 21 septembre 2016, cette place présente le spectacle éphémère L’Oasis constitué de jeux d’eau et de lumière sur fond musical (la pièce Flores En El Desierto, tirée de la trame musicale de Luzia du Cirque du Soleil).
En principe, ce spectacle de moins de cinq minutes est présenté tous les jours à 11h et à 12h, puis toutes les heures de 15h à 23h (inclusivement).
L’horaire est toutefois sujet à de nombreuses exceptions en raison des évènements qui y ont souvent lieu.
C’est en soirée que ce spectacle est le plus séduisant.