De Montréal à Lisbonne

Publié le 27 mars 2018 | Temps de lecture : 1 minute
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Ce court diaporama résume le vol Montréal-Lisbonne (avec escale à Amsterdam) effectué sur les ailes de KLM les 2 et 3 octobre 2016.

Jusqu’à 0:32, nous sommes dans le segment Montréal-Amsterdam. Puis, de 0:33 à 1:04, c’est le vol Amsterdam-Lisbonne.

Le reste du diaporama, c’est la course en taxi vers le studio que j’occuperai dans le plus vieux quartier de Lisbonne, soit celui d’Alfama.

Loué pour 58,96 $Can (ou 37 €) la nuit, ce studio est au premier étage d’un immeuble étroit donnant sur un parc.


Détails techniques : Ce diaporama contient 29 photos et trois clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

Les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (27 photos) et M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les 28 diaporamas de Paris

Publié le 23 mars 2018 | Temps de lecture : 2 minutes
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Pour la personne qui songe à visiter Paris ou pour celle qui désire se remémorer des souvenirs de cette ville, les diaporamas disponibles sur ce blogue représentent plus de trois-mille photos en haute-définition et des dizaines de séquences vidéo au sujet de la capitale française.

Ces textes présentent les principaux attraits de chaque arrondissement de Paris.

Offerts gratuitement, ils constituent les chapitres d’un guide de voyage électronique dont il ne manque qu’une revue systématique des lieux d’hébergement et des meilleurs restaurants.

Diaporamas Durée Photos Vidéos
Le 1er arrondissement (1re partie) 2:31 64 1
La Sainte-Chapelle 2:49 76 0
Le 1er arrondissement (3e partie) 9:26 261 6
Le Louvre 5:10 138 3
Le deuxième arrondissement 5:37 165 0
Le troisième arrondissement 9:04 274 0
Le 4e arrondissement (1re partie) 4:07 118 0
Souvenirs de Notre-Dame de Paris 3:05 82 0
Le 4e arrondissement (3e partie) 7:10 176 5
Le 4e arrondissement (4e partie) 6:37 176 5
Le 5e arrondissement (1re partie) 6:19 177 2
Le 5e arrondissement (2e  partie) 6:09 177 0
Le 5e arrondissement (3e  partie) 5:59 144 6
Le Sixième arrondissement 8:02 217 3
Le Septième arrondissement 8:31 240 3
Le Huitième arrondissement 8:28 244 1
Le Neuvième arrondissement 4:37 118 2
Le Douzième arrondissement 6:58 173 5
Le Treizième arrondissement 4:23 124 0
Le Quatorzième arrondissement 3:05 83 0
Le Quinzième arrondissement 3:31 97 1
Le Seizième arrondissement 9:18 200 15
Le Dix-huitième arrondissement 2:41 69 1
La Défense 1:37 32 3
La basilique Saint-Denis 2:21 65 0
Aperçu de la ville de Versailles 3:26 95 0
Les jardins du château de Versailles 4:00 93 5
Le château de Versailles 4:19 120 0
Total 2h29:20 3 998 67


Pour lire les récits quotidiens du premier voyage à Paris, veuillez cliquer sur ceci. Mais pour lire les récits quotidiens du deuxième voyage à Paris, veuillez plutôt cliquer sur cela.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le château de Versailles

Publié le 22 mars 2018 | Temps de lecture : 7 minutes
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Le château de Versailles est le plus célèbre et le plus visité des palais du monde.

Ce diaporama se divise en quatre parties :
• les Écuries royales
• le palais
• l’opéra Royal
• la chapelle Royale

Les Écuries royales

Situées en face du palais, de part et d’autre de la Place d’Armes, les Écuries royales comprennent deux édifices symétriques construits par Jules Hardouin-Mansart entre 1679 et 1682.

La Grande écurie abrite le musée des Carrosses de Versailles (ouvert le samedi et le dimanche de mars à octobre) tandis que la Petite écurie (de 0:04 à 0:11) abrite l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles (fermée aux visiteurs).

Le palais

Le diaporama présente successivement :
• la statue équestre de Louis XIV, érigée en 1838 (à 0:13).
• le portail principal du château, de Jules Hardouin-Mansart (à 0:15).
• la cour du Roi (à 0:23) qui fait face à la ville.
• l’horloge de la cour de Marbre, flanquée d’Hercule et de Mars (à 0:29).
• la salle des Hoquetons (de 0:49 à 0:51).
• le salon d’Hercule (de 1:00 à 1:05), aménagé de 1712 à 1736. Il est décoré du Repas chez Simon de Véronèse (à 1:01). Cette toile fait face à Eliezer et Rébecca (à 1:03), également de Véronèse. Le plafond représente L’Apothéose d’Hercule, peint de 1733 à 1736 par François Lemoyne (à 1:05).
• le salon de l’Abondance, aménagé en 1680 (à 1:07), servait de vestibule au salon des Curiosités de Louis XIV. Son plafond fut peint par René-Antoine Houasse (à 1:09).
• le salon de Vénus fut construit entre 1677 et 1680. On peut y voir une statue de Louis XIV à l’antique par Jean Warin (à 1:11).
• au fond du salon de Diane, on trouve le buste de Louis XIV sculpté par Le Bernin (à 1:13). La pièce est également décorée de la toile Le Sacrifice d’Iphigénie, peinte en 1680 par Charles de la Fosse (à 1:15).
• le salon de Mercure (de 1:17 à 1:19) abrite l’horloge à automates exécutée par Morand et offerte à Louis XIV en 1706.
• à 1:21, il s’agit du plafond du salon d’Apollon, peint par Charles de la Fosse, sous le titre d’Apollon sur son char, accompagné par la figure de la France et le cortège des Saisons.
• le salon de la Guerre (de 1:23 à 1:25) fut aménagé de 1678 à 1686. À 1:23, le grand médaillon en stuc d’Antoine Coysevox représente Louis XIV à cheval foulant aux pieds ses ennemis.
• la voute de la galerie de Glaces (de 1:27 à 1:37), longue de 73 mètres, est décorée de trente compositions du peintre Charles Le Brun. Cet ensemble illustre l’histoire du règne de Louis XIV, de son accession au pouvoir en 1661 jusqu’à la paix de Nimègue en 1678. Sur les côtés, aux 17 fenêtres répondent 17 arcades revêtues chacune de 21 ‘miroirs de glace’. Ces derniers publicisent la naissance de l’industrie de la production du verre en France, désireuse de rivaliser avec celle de Venise.
• le salon de la Paix (de 1:39 à 1:49), à l’extrémité de la galerie des Glaces, fait symétrie avec le salon de la Guerre. Le médaillon peint en 1729 par François Lemoyne (à 1:39) s’intitule Louis XV donnant la paix à l’Europe. Au plafond (à 1:43), Charles Le Brun a peint La France victorieuse offrant un rameau d’olivier aux Puissances qui s’étaient unies contre elle.
• dans la chambre de la Reine (de 1:51 à 1:53), le lit et la balustrade sont des restitutions modernes d’après des documents anciens. C’est par la porte à la gauche du lit que Marie-Antoinette échappa aux émeutiers, le 6 octobre 1789.
• la chambre du Roi (1:55) est située à l’étage et fait face à la ville. Après le lever intime du roi (appelé le petit lever), on mettait en scène le grand lever, le petit déjeuner et plus tard, le coucher du roi. Exécutée devant six entrées successives de courtisans, la cérémonie du lever durait une heure : le roi était ‘lavé’, coiffé et habillé devant plusieurs centaines de personnes. Il est à noter que si cette photo suit celle de la chambre de la Reine dans le diaporama, ces deux pièces ne sont pas adjacentes.
• la salle du Sacre (à 1:57) est décorée, entre autres, d’une copie du Couronnement de Napoléon Ier et Joséphine, le 2 décembre 1804 par Jacques-Louis David (l’original est au Louvre). C’est cette toile du sacre qui donne son nom à la salle.

À 2:25 et 2:27, nous voyons successivement les statues de Charles Martel et de son petit fils Charlemagne.

L’opéra Royal

De 2:30 à 3:06, nous visitons l’opéra Royal, inauguré en 1770, sous Louis XV, pour le mariage du dauphin (le futur Louis XVI) et de Marie-Antoinette.

L’opéra Royal est entièrement fait de bois doré et peint. L’acoustique y est excellente.

Parce qu’ils ne sont pas faits de matériaux nobles, ses éléments décoratifs n’ont pas été prélevés pour être vendus aux enchères à la Révolution. Le lieu est donc à peu près intact, tel qu’on pouvait le voir sous Louis XV.

Le plafond de cette salle (de 2:34 à 2:37) fut peint en 1769-1770 par Louis-Jean-Jacques Durameau.

Le parterre y est en gradins, descendant du premier niveau jusqu’à l’orchestre. Les trois niveaux sont des loges disposées tout autour de la salle. Au troisième niveau, les loges sont plus profondes et le bord des loges est décoré d’une colonnade.

Le roi y prenait place dans une loge (de 2:46 à 2:53) à laquelle on accède en traversant des vestibules, de part et d’autre, destinés à assurer la protection du roi.

La chapelle Royale

De 3:09 à 4:03, il s’agit de la chapelle Royale, dessinée par Jules Hardoin-Mansart. Elle fut commencée en 1699 et achevée par Robert de Cotte en 1710, soit trois ans avant la mort de Louis XIV.

À mon avis, c’est le bel endroit du monde.

Le plafond est consacré aux personnages de la Sainte Trinité. À 3:18, au-dessus de l’autel, la voute de l’abside est décorée de La Résurrection du Christ de Charles de la Fosse. Toute la partie centrale du plafond représente Le Père éternel dans sa gloire apportant au mode la promesse du rachat, peinte par Antoine Coypel (à 3:38). Au-dessus de la tribune royale, la voute est décorée de La Descente du Saint-Esprit sur la Vierge et les Apôtres par Jean-Baptiste Jouvenet (à 3:48).

Entre les fenêtres hautes, les douze apôtres sont représentés assis (six de chaque côté, de 3:20 à 3:46).

La seule façon de la visiter librement est d’y assister à un concert. Contrairement à l’opéra Royal (en bois peint), la chapelle Royale est entièrement minérale, ce qui en fait un lieu très réverbéré. Ce qui tranche avec le son de nos enregistrements modernes. Toutefois, on doit comprendre que la musique qu’on y présente est généralement des œuvres créées en fonction de l’acoustique des lieux.

Ce diaporama se veut l’apothéose de la série consacrée à Paris. J’espère qu’il saura vous plaire.


Détails techniques : Ce diaporama contient 120 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (55 photos), PanLeica 25 mm F/1,4 (31 photos), M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (23 photos), M.Zuiko 75 mm F/1.8 (6 photos), et l’hypergone 8 mm F/1,8 (5 photos).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Aperçu du 18e arrondissement de Paris

Publié le 18 mars 2018 | Temps de lecture : 8 minutes
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Introduction

S’étendant sur 6 km², le 18e arrondissement est habité par environ 202 000 personnes. Ce qui en fait le deuxième plus peuplé de Paris, après le 15e.

Notre aperçu de cet arrondissement se limitera au quartier de Montmartre. Nous y visiterons successivement :
• le musée de Montmartre
• l’église Saint-Pierre de Montmartre
• la basilique du Sacré-Cœur
• le Marché de la Butte
• l’église Saint-Jean de Montmartre

Le nom ‘Montmartre’ est une déformation de mons Martyrum (mont des Martyrs en latin). C’est qu’au Moyen-Âge, on croyait que saint Denis y avait été décapité.

En réalité, le lieu de sa décapitation n’est pas là, mais plutôt sur le monticule de Montjoie, aujourd’hui aplani, situé entre Montmartre et Saint-Denis.

Le musée de Montmartre (de 0:20 à 0:34)

Sur notre chemin vers le musée, nous rencontrons le cabaret Au Lapin agile (à 0:09). À la fin du XIXe siècle, c’était un haut lieu de la bohème du quartier.

Mais un siècle plus tôt, les environs présentaient un aspect très différent. On y rencontrait alors une douzaine de moulins à vent, des vergers et des vignes.

De ces dernières, de nos jours, il ne reste plus qu’un seul vignoble (à 0:11 et à 0:18). C’est le Clos-Montmartre, situé entre le Lapin agile et le musée du quartier. Sa production est vendue par la mairie au profit d’œuvres sociales.

Inauguré en 1960, le musée de Montmartre occupe un ensemble de bâtiments qui servirent d’habitation et d’atelier à de nombreux peintres (dont Auguste Renoir, Maurice Utrillo, et Raoul Dufy).

On y présente la contribution du quartier à la notoriété de Paris. Il est centré sur le Montmartre grouillant, révolutionnaire et créatif de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

L’église Saint-Pierre de Montmartre (de 0:44 à 1:04)

Immédiatement à l’ouest de la basilique du Sacré-Cœur se trouve l’église Saint-Pierre de Montmartre. On y accède par la rue Saint-Éleuthère.

Consacrée en 1147, cette église médiévale est une des plus vieilles de Paris.

Dépouillé, l’intérieur est lumineux et propre comme si ce temple venait d’être achevé.

Les fenêtres sont décorées de vitraux créés en 1952 et 1953 par le verrier Max Ingrand puisque ceux d’origine ont été détruits par une bombe au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

À 0:50, l’autel est un cube en cuivre émaillé de Jean-Paul Froidevaux (1977).

De manière générale, l’intégration entre ce qui est vieux et ce qui est récent est parfaitement réussie.

Le buffet d’orgue date du XVIIIe siècle. Il provient de l’ancienne église Saint-Pierre-des-Arcis (autrefois sur l’Île-de-la-Cité). L’orgue lui-même a été reconstruit par Cavaillé-Coll en 1868-1869.

La basilique du Sacré-Cœur (de 1:06 à 1:36)

À la suite d’un soulèvement populaire — la Commune de Paris (dont Montmartre fut un des hauts lieux) — on crut bon élever une immense église destinée à rappeler aux gens de Montmartre la puissance de Dieu. Cette église est le Sacré-Cœur de Montmartre.

Sa situation géographique — au point le plus élevé de Paris — en fait l’église la plus visible de la capitale française. Avec plus de dix-millions de pèlerins et visiteurs par an, c’est également le deuxième monument religieux le plus visité en France (après la cathédrale Notre-Dame de Paris).

Le premier des six architectes qui se succédèrent à la barre du chantier, débuté en 1876, fut Paul Labadie. C’est lui qui décida de donner à la basilique un style romano-byzantin, inspiré des travaux qu’il avait effectués à l’église Saint-Front de Périgueux.

Son revêtement extérieur est en calcaire extrait de la carrière Souppes (dans le département de Seine-et-Marne, à l’est de Paris). Cette pierre, lorsqu’exposée à la pluie, sécrète une croute calcaire qui durcit en séchant et qui blanchit au soleil. On la dit donc ‘autonettoyante’.

La basilique fut consacrée en 1919 et officiellement achevée en 1923.

Contrairement aux autres églises de Paris, propriétés de l’État, la basilique est un monument privé, propriété de l’archevêché de Paris.

Afin de faciliter la circulation intérieure, les visiteurs y déambulent en sens unique (dans le sens antihoraire), de leur entrée par le portail droit jusqu’à leur sortie par le portail gauche.

Le portail droit est décoré d’un hémicycle d’Hippolyte Lefèvre intitulé ‘Saint-Thomas touchant les plaies du Ressuscité’ (à 1:08).

À l’exclusion des bancs, en bois, presque tout dans cette église est en dur, c’est-à-dire en pierre de taille ou en mosaïques.

Celle qui orne la voute du chœur couvre 474 m² (de 1:14 à 1:16). Cela en fait la plus grande mosaïque de France. Elle fut conçue par Luc-Olivier Merson et réalisée de 1912 à 1922 dans les ateliers Guilbert-Martin.

Le diaporama présente ensuite quelques-unes des chapelles de la basilique, présentées dans le sens de la visite :

  • de la chapelle Saint-Louis, nous voyons à 1:18 la mosaïque ‘Saint Louis présente la couronne d’épines’, dessinée par le peintre Pascal Blanchard (et réalisée en 1917 par les mosaïstes de René Martin & Cie). Face à cette mosaïque, on peut voir ‘Saint Louis sous son chêne’ (à 1:20) d’Henri Pinta (et réalisée par les mêmes mosaïstes). Ce peintre marseillais a conçu près de la moitié des mosaïques des chapelles de la basilique.
  • de la chapelle de Saint-Benoît-Labre, on voit une autre mosaïque d’Henri Pinta (à 1:22).
  • voici la chapelle de la Vierge (de 1:24 à 1:26).
  • à 1:30, il s’agit de la voute de la chapelle dédiée à saint Ignace de Loyola.
  • à 1:32, il s’agit d’une mosaïque qui orne la chapelle Saint-Vincent-de-Paul. Elle fut dessinée par le peintre Pascal Blanchard et réalisée en 1917 par les mosaïstes de René Martin & Cie.
  • à 1:22, il s’agit de l’autel en marbre de carrare consacré à sainte Radegonde, patronne secondaire de France.

Les vitraux originaux ont été détruits en 1944 et refaits en 1946.

Le grand orgue est de Cavaillé-Coll. Il fut construit en 1898 pour le château de baron de L’Espée. Après sa mort, il fut transféré à la basilique en 1919.

À l’extérieur (à 1:36), nous apercevons une statue équestre de sainte Jeanne-d’Arc, due à Hippolyte Lefèvre et installée en 1927.

En descendant la butte Montmartre, on rencontre la place Émile-Goudreau (à 1:42) sur laquelle se trouve Le Bateau lavoir (à 1:44).

C’est à cet endroit que plusieurs peintres (dont Picasso) avaient leurs ateliers (incendiés en 1970).

Au Marché de la Butte (de 1:38 à 2:00)

Située au 56 rue des Trois-Frères, la petite épicerie ‘Au Marché de la Butte’ doit sa célébrité mondiale au film Le Fabuleux destin d’Amélie Poulin.

Au Québec, ce genre d’établissement est appelé dépanneur tandis qu’en France, on les appelle des supérettes (pour signifier de petits supermarchés).

Malgré le flou des images (du à une erreur de mise au point), j’ai choisi d’ajouter au diaporama un court traveling qui illustre le pittoresque des lieux.

L’église Saint-Jean de Montmartre (de 2:02 à 2:20)

Au 19 rue des Abbesses s’élève la première église parisienne en béton armé. C’est l’œuvre de l’architecte Anatole de Baudot.

Au moment de son inauguration en 1904, l’église Saint-Jean-de-Montmartre fit scandale.

Construite dans un quartier ouvrier, celle-ci a été entièrement réalisée avec des matériaux ‘pauvres’; la brique au lieu de la pierre de taille, une façade ornée de pastilles de céramique colorées imitant des pierres précieuses, une architecture de béton assumée et une influence byzantine et magrébine totalement étrangère à la mode Beaux-Arts qui prévalait alors.

L’intérieur, anthracite, est l’antithèse exacte de la basilique du Sacré-Cœur.

Deux rues au sud de la rue des Abbesses, c’est le boulevard de Clichy. On passe alors de Montmartre à Pigalle.

Doit-on y voir un fait significatif ? Le Dieu des ouvriers loge sur une rue (celle des Abbesses) alors que l’enfer du sexe triomphe sur un boulevard (celui de Clichy).

Le diaporama se termine par l’entrée du restaurant Le Moulin de la Galette.

Situé derrière ce restaurant, le moulin homonyme ne se visite pas. On peut voir son ombre sur le mur blanc à droite de la photo à 2:32.

Construit en 1622, c’est un des deux seuls moulins encore en état de marche à Montmartre. Précisons que l’autre n’est pas Le Moulin rouge.


Détails techniques : Ce diaporama contient 69 photos et un clip vidéo réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 équipé de l’objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les jardins du château de Versailles

Publié le 6 janvier 2018 | Temps de lecture : 16 minutes
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Les jardins de la fête et du plaisir

Afin de fuir une épidémie de petite vérole, le futur Louis XIV vient à Versailles pour la première fois en 1641. Il séjourne alors dans un petit palais en ‘U’ que son père a fait construire en 1631 en remplacement d’un modeste pavillon de chasse érigé en 1623-1624.

Devenu roi, il y revient en 1651, cette fois pour y chasser. Il a treize ans.

Dès 1661, Louis XIV fait remodeler le parc hérité de son père. À partir de 1662, Le Nôtre commence à tracer le jardin.

En 1663, le petit palais de son père lui sert de garçonnière; c’est là qu’il a fait installer Louise de la Vallière, sa première maitresse officielle, qui vient de lui donner un fils illégitime.

En mai 1664, le roi y donne Les Plaisirs enchantés, une fête qui durera huit jours et nuits et qui se déroulera essentiellement dans le parc attenant au palais.

Une deuxième grande fête a lieu en 1668.

En 1674, quand le roi décide de faire construire une résidence à sa nouvelle maitresse, Madame de Montespan, c’est à Clagny, au sud-ouest du village de Versailles (aujourd’hui à l’intérieur des limites de la ville) qu’il lui fait construite un château.

En 1681, lorsque Louis XIV décide de sédentariser la monarchie française, il choisit Versailles pour y installer sa cour. Pourquoi Versailles ? Parce qu’au Louvre, il y étoufferait.

Si on exclut la Seine au sud, le Louvre est alors encastré dans le tissu urbain de Paris. En hiver, on y passe ses jours enfermé. Et la fête se résume à y assister à du théâtre et à des concerts. Pour un roi qui aime la chasse et le grand air, le Louvre ressemble souvent à une prison dorée.

Or depuis déjà deux décennies, Versailles est un lieu de plaisir. Plus précisément, ce sont les jardins du palais — plus qu’un palais ultérieurement agrandi — qui déterminent le choix du roi pour Versailles.

De nos jours, les jardins du château de Versailles occupent une superficie de 8,3 km². On y trouve cinquante-cinq fontaines, 620 jets d’eau, 221 statues, deux petits palais, un théâtre privé et différents pavillons.

Le château de Versailles étant construit sur la partie la plus haute du domaine, il sert de belvédère au parc.

Le diaporama présente successivement les parterres, les sculptures en marbre, les bassins et les fontaines. Puis le Petit Trianon et le Grand Trianon. Il ferme la boucle par un retour aux sculptures situées immédiatement à l’arrière du château.

Le parterre d’Eau

Le diaporama s’ouvre avec La Loire de Thomas Regnaudin. C’est une des sculptures qui rappellent que la richesse agricole de la France dépend de l’irrigation du territoire par ses fleuves et de ses rivières.

Ces sculptures sont placées au pourtour des deux bassins plats situés immédiatement à l’arrière du château, aux pieds de la Galerie des Glaces. Ces deux bassins forment essentiellement le parterre d’Eau.

Du côté externe de ces bassins, on trouve quatre fleuves — la Garonne, la Loire, le Rhône, et la Seine — représentés par des hommes barbus.

Par contre, le long de l’allée qui sépare ces deux bassins, on trouve quatre rivières : la Dorgogne, le Loiret, la Marne et la Saône. Le mot ‘rivière’ étant de genre féminin, celles-ci sont représentées par des femmes.

Le parterre du Midi et l’Orangeraie

Le château de Versailles étant construit dans un axe nord-sud, le parterre qui se trouve à sa gauche s’appelle le parterre du Midi (à 0:07).

Ce parterre surplombe un autre parterre de broderies, en contrebas, celui de l’Orangerie auquel on accède en descendant un des deux escaliers des Cent-marches.

Plus au loin s’étend la pièce d’eau des Suisses, appelée ainsi parce que c’est le régiment des Gardes suisses qui draina le marécage nauséabond qui s’y trouvait et qui était alimenté autrefois par les eaux usées du village de Versailles (à 0:09).

À 0:11, on voit au loin le dôme de la cathédrale Saint-Louis de Versailles, présentée dans un diaporama précédent.

Longue de 155 mètres, l’Orangerie accueille l’hiver les 1 055 palmiers, grenadiers, orangers et autres arbres exotiques en caisses qui prennent le soleil l’été sur sa terrasse ou dispersés dans le domaine (à 0:13).

Orientée vers le sud, elle est protégée des vents froids par sa position souterraine. Ses murs de pierre de trois à cinq mètres d’épaisseur et ses doubles vitrages y maintiennent une température qui ne descend jamais en deçà de 5°C.

Le bassin de Latone

Après être passé devant Arianne endormie (1684-1686) — une statue de Corneille Van Clève située sur le parterre du Midi — on accède au bassin de Latone (de 0:17 à 0:22).

De nos jours, il s’agit d’une fontaine. On l’appelle ‘bassin’ parce qu’à l’origine, ses divers éléments d’alors étaient disposés sur plan d’eau.

Qui est Latone ?

Maitresse de Zeus, Latone est une déesse grecque, mère d’Artémis et d’Apollon.

Fuyant la colère de sa rivale Héra (épouse de Zeus), Latone se retrouve, épuisée, en Lycie (dans le sud de la Turquie actuelle). S’approchant d’un petit lac pour se désaltérer, elle en est empêchée par les habitants du lieu. Ceux-ci la chassent en dépit de ses supplications. Pour se venger de leur cruauté, la déesse les fait changer en grenouilles.

Le bassin de Latone est composé d’une pyramide au sommet de laquelle se trouve la statue en marbre blanc de Latone et de ses deux enfants (dont Apollon, qu’elle presse contre elle). Cette statue a été exécutée en 1668-1670 par les frères Gaspard et Balthazar Marsy.

Elle repose sur cette pyramide en marbre polychrome, une succession d’anneaux ovales étagés à la périphérie desquels se trouvent 148 sculptures en plomb doré : des grenouilles, des lézards et des humains à divers stades de transformation en grenouilles. Sa dorure récente a exigé 35 000 feuilles d’or.

La fontaine est animée de soixante-quatorze jets d’eau.

Tout à Versailles est chargé de sens.

La vengeance de Latone et la métamorphose des paysans en grenouilles est une allusion à la victoire de la monarchie française contre la Fronde, cette révolte des nobles qui est survenue dans l’enfance du roi.

Indépendamment de son symbolisme, pourquoi ce bassin est-il là, dans l’axe de la Grande Perspective (qui traverse tout le jardin) ?

Perpendiculaire au palais, cet axe est orienté d’est en ouest. Or Louis XIV (le Roi Soleil) a choisi Apollon comme symbole emblématique. Le soleil nait à l’Est comme Apollon nait de Latone.

En descendant l’Allée Royale, il n’est pas étonnant que le seul autre bassin de la Grande Perspective (si on exclut le Grand Canal), ce soit le bassin d’Apollon (à 0:22).

Quelques statues de marbre

Les jardins du château constituent le plus grand musée au monde de sculptures en plein air. Parmi les 221 sculptures qui l’ornent, le diaporama en présente ici quinze dont les détails (créateurs et dates d’exécution) sont précisés en annexe.

Quelques bosquets et bassins

La salle de Bal

Imaginez une piste de danse extérieure en marbre, légèrement surélevée, à laquelle les couples accèdent en empruntant un des quatre ponts qui franchissent deux bassins concentriques qui l’entourent.

Imaginez cette piste de danse au milieu d’un amphithéâtre dont les deux tiers sont des gradins recouverts de gazon (pour le confort des spectateurs) et l’autre tiers, une cascade d’eau.

Imaginez cette cascade en marbre rose, en pierre meulière incrustée de pierres semi-précieuses et de coquillages rapportés de la mer Rouge et de l’océan Indien par la Marine Royale.

Imaginez enfin que cette cascade soit musicale.

Mais comment peut-on créer une cascade d’eau musicale au XVIIe siècle ? En y cachant des musiciens à l’arrière.

De nos jours, des enceintes et de la musique enregistrée ont remplacé les musiciens. La piste de danse a disparu en 1707 et la salle de Bal est devenue le bosquet des Rocailles. Quant à sa pierre meulière, elle est noircie par l’oxydation et par les algues qui en encrassent les pores.

Bref, le bosquet des Rocailles (de 1:14 à 1:20) est l’ombre de ce qu’il était originellement.

Le bosquet de la Reine

Il s’agit d’un parc à l’anglaise, d’un intérêt limité, décorée de sculptures dont cette Minerve athénée, d’après l’antique (à 1:23).

Le bassin de Bacchus

Créé entre 1673 et 1675 par Gaspard et Balthazar Marsy, ce bassin est l’un des quatre sur le thème des saisons. Il représente le temps des vendanges, soit l’automne.

On y voit Bacchus entouré de quatre satyres ivres, mi-enfants, mi-boucs, allongés sur des grappes de raisin. Le tout est en plomb partiellement doré (de 1:24 à 1:27).

Le bassin de Cérès

Très semblable à celui de Bacchus, le bassin de Cérès a été réalisé entre 1672 et 1679 par Thomas Regnaudin (de 1:28 à 1:31). Il représente l’été.

On y voit Cérès, la déesse romaine des moissons, entourée de trois amours, assise sur un lit de gerbes de blé et de quelques roses.

Le bosquet des bains d’Apollon

À l’issue d’un long sentier en pente, le visiteur est saisi d’émerveillement à la vue d’un des plus extraordinaires bosquets de Versailles, bosquet qui se dévoile à lui au dernier moment (de 1:32 à 1:37).

Ce bassin doit donc être distingué du bassin d’Apollon (vu à 0:22).

Aménagé de 1778 à 1781 par Hubert Robert, il s’agit d’une grotte artificielle au milieu d’un paysage verdoyant, animée de cascades et décorée de trois groupes de sculptures.

Celles-ci décoraient originellement la grotte de Téthys, détruite en 1684 pour faire place à l’aile du Nord du château.

Ces trois groupes sont de sculpteurs différents.

Au centre, les sept sculptures d’Apollon servi par les nymphes ont été réalisées par François Girardon et Thomas Regnaudin en 1666. Apollon y emprunte les traits de Louis XIV.

De chaque côté, les deux groupes intitulés Les Chevaux du Soleil pansés par les tritons sont des frères Marsy (à gauche) et de Gilles Guérin (à droite).

Le bassin de Neptune

Si le bosquet des bains d’Apollon est probablement le plus beau de Versailles, le bassin de Neptune est sans conteste le plus spectaculaire (de 1:39 à 2:06).

En raison de ses 99 jets d’eau et de la quantité phénoménale d’eau que cela requiert, cette fontaine ne fonctionne que dix minutes par jour, quelque part entre 17h10 et 17h30.

Dans son état actuel, le bassin fut inauguré en 1741, après que trois groupes de sculptures en plomb y furent installés. Celui du centre, Neptune et Amphitrite, est de Lambert-Sigisbert Adam (à 2:05).

Le bassin du Dragon

Selon la mythologie grecque, le dragon Python est lancé par Héra à la poursuite de Latone alors qu’elle est encore enceinte des jumeaux Apollon et Artémis.

Né entretemps, Apollon tue d’une flèche l’animal lors de leur rencontre.

Les sculptures du bassin (à 2:07) ont été créées par les frères Marsy. Ils ont représenté le dragon mortellement blessé, crachant vers le ciel son sang (symbolisé par un jet d’eau de vingt-sept mètres, le plus haut de Versailles).

Il est entouré d’Amours armés d’arcs et de flèches (symbolisant Apollon à eux quatre), montés sur des cygnes et escortés de quatre ‘dauphins’.

Lorsque le bassin de Neptune est en service, des jets d’eau sortent de la gueule des cygnes et des narines des ‘dauphins’.

Le bosquet des Trois fontaines (de 2:09 à 2:13)

Aménagé par Le Nôtre entre 1677 et 1679 à partir d’une idée de Louis XIV, ce bosquet s’étale sur trois terrasses possédant chacune son propre bassin (octogonal, carré et rond) et reliées entre elles par des escaliers aux profondes marches inclinées.

La fontaine de la Pyramide (de 2:14 à 2:18)

Réalisée par François Girardon entre 1669 et 1672, cette fontaine est formée de quatre vasques de marbre supportées par des sculptures de plomb : de haut en bas, quatre écrevisses, quatre dauphins, quatre jeunes tritons et finalement quatre tritons adultes.

Les bassins des Couronnes (à 2:19)

Le parterre du Nord est décoré de deux bassins circulaires appelés bassins des Couronnes en raison des deux grandes couronnes royales qui s’y trouvaient (en plus des sculptures de plomb qu’on y voit encore).

Le Petit Trianon (de 2:23 à 3:00)

Louis XV, l’arrière-petit-fils de Louis XIV, était passionné de botanique. En 1748, il fait aménager un jardin de plantes au sud-est du Grand Trianon.

En 1762, pour sa maitresse, il y fait construite un petit château cubique (de 2:23 à 2:30). Malheureusement, il fut achevé en 1768, quatre ans après le décès de sa destinataire, la marquise de Pompadour.

Puisque rien ne se perd, le château est inauguré par la comtesse Du Barry, nouvelle favorite du roi. Mais celui-ci meurt en 1774.

Le nouveau roi, Louis XVI, chasse la favorite de son prédécesseur, et offre le château à son épouse à lui, Marie-Antoinette. Le 15 aout 1774 — le jour de l’Assomption de Marie, patronne de la reine — celle-ci reçoit de son époux un modeste passepartout serti de 531 diamants donnant accès au château du Petit Trianon.

De 1783 à 1787, Marie-Antoinette fit remplacer le Jardin botanique de Louis XV par un hameau de onze chaumières réparties autour d’un lac peuplé de carpes et de brochets. Le tout est entouré d’un parc à l’anglaise agrémenté de potagers, de vergers et jardinets (de 2:31 à 3:00).

Une douzaine de jardiniers et de paysans (et leurs familles) étaient hébergés aux frais de la reine dans cette mini-exploitation agricole.

L’importante collection de plantes rares de Louis XV fut transplantée à Paris, au Jardin du Roi (de nos jours appelé Jardin des Plantes).

Le domaine du Petit Trianon renferme également un petit théâtre de style rococo à l’usage privé de la reine, construit par l’architecte Richard Mique.

Le Temple de l’Amour (à 2:31) fut construit de 1777 à 1778 par Richard Mique. À son centre, la reine fit installer une copie de L’Amour taillant son arc dans la massue d’Hercule, une sculpture qu’Edmé Bouchardon avait exécutée en 1750. L’original est au Louvre.

De 2:37 à 2:41, on voit la tour de la Pêcherie (où l’on rangeait le matériel de pêche à la ligne) et la laiterie (dans laquelle les paysans battaient le beurre et fabriquaient la crème pour la reine).

À 2:43, il s’agit de la maison du Billard (à gauche) reliée par une galerie de bois à la chaumière de la Reine. Littéralement, ‘chaumière’ désigne une habitation rurale au toit de chaume, c’est-à-dire de paille (à 2:45).

Le Grand Trianon (de 3:01 à 3:26)

Bâtie sous Louis XIV, plus précisément en 1687 par Jules Hardouin-Mansart, le château du Grand Trianon porte le nom du village de Trianon, détruit à la suite de son annexion au domaine royal en 1662.

L’édifice est situé à quelques pas du bras droit du Grand Canal. Le roi pouvait donc y amener ses rares invités en bateau si cette fantaisie lui prenait.

Il est formé de deux ailes d’un seul niveau réunies par une galerie à colonnes (appelée ‘péristyle’).

Le mobilier d’origine, vendu à la Révolution, a été remplacé depuis par celui de style Empire commandé par Napoléon. Quant aux tableaux, leurs copies ont retrouvé la place qu’occupaient les originaux sous Louis XIV.

De retour à l’arrière du château

À l’été de 2015, plusieurs sculptures d’Anish Kapoor étaient en vedette dans les jardins de Versailles (et à la salle du Jeu de Paume), dont C-Curve (3:29 à 3:31). Cet artiste a également créé l’arche de métal à l’arrière-plan de la page titre du diaporama.

Le diaporama se termine par les œuvres suivantes :
• à 3:27 : Vase de la guerre (détail) d’Antoine Coysevox
• à 3:33 : Enfants à l’oiseau à la figure assise de Jean Dugoulon
• à 3:35 : La Saône de Jean-Baptiste Tuby
• à 3:37 : Le Rhône de Jean-Baptiste Tuby
• à 3:39 : Enfants à l’oiseau de Simon Mazière
• à 3:41 : Enfants aux dauphins de François Lespingola
• à 3:43 : Apolon d’après l’antique
• à 3:45 : Enfants au miroir à la figure assise de Pierre Laviron et Pierre Le Gros
• à 3:49 : Vase Borghese d’après l’antique.

Conclusion

Strictement parlant, le château de Prague est un bâtiment plus grand que celui de Versailles. Toutefois, lorsqu’on tient compte de ses jardins, c’est à Versailles qu’on trouve la plus grande et la plus somptueuse résidence royale au monde, vitrine du génie français, lieu de pouvoir autant que de plaisir et de fantaisie, et lieu d’émerveillement pour ceux qui ont le privilège de le visiter.


Détails techniques : Le diaporama contient 93 photos et 5 clips vidéos.

Les appareils photo utilisés : Olympus OM-D e-m5 (85 photos), Canon PowerShot G6 (six photos) et Panasonic GH1 transformée pour faire de la photographie infrarouge (deux photos).

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (69 photos), PanLeica 25 mm F/1,4 (12 photos), M.Zuiko 40-150 mm R (trois photos) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (une photo).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

Liste de statues en marbre des allées et bosquets :

• à 0:27 : Adrastée (1655-1656) d’après Nicolas Poussin
• à 0:29 : Aurore (1686-1704) de Philippe Magnier
• à 0:31 : Pan (1655-1656) de Domenico Guidi (d’après Nicolas Poussin)
• à 0:33 : Acis jouant de la flute (1674) de Jean-Baptiste Tuby
• à 0:35 : Faune (1655-1656) de Domenico Guidi (d’après Nicolas Poussin)
• à 0:37 : Galatée (1667-1674) de Jean-Baptiste Tuby
• à 0:39 : Cyparisse (1687) d’Anselme Flamen
• à 0:41 : Amphitrite tranquille (1652) d’après Michel Anguier
• à 0:43 : Arion (1686-1695) de Jean Raon
• à 0:45 : Bacchus appuyé sur un tronc d’arbre et tenant une grappe de raison à la main (1926) de René Grégoire
• à 0:47 : Le Sanguin (1674-1683) de Noël Jouvenet
• à 0:49 : Pomone (1689) d’Étienne Le Hongre
• à 0:51 : Ino et Mélicerte (1686-1691) de Pierre Granier
• à 0:53 : Hercule Commode du Belvédère (1684-1685) de Noël Jouvenet (d’après l’antique)
• à 0:55 : Personnage romain (statue antique).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Aperçu de la ville de Versailles (sans le château)

Publié le 26 décembre 2017 | Temps de lecture : 12 minutes
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Introduction

Versailles est le nom célèbre d’un château. Mais c’est aussi une ville de plus de 85 000 habitants.

Situé à 17 km au sud-ouest de Paris, Versailles n’était, à l’origine, qu’un village entouré de bois giboyeux et de marécages quand Louis XIII décide en 1624 d’y construire un pavillon qui devint son rendez-vous de chasse préféré.

C’est en 1682 que son fils, Louis XIV, déménage de Paris à Versailles. Cette décision eut un impact considérable sur le village — puis bientôt la ville — de Versailles.

À la mort de Louis XIII, le village comptait mil habitants. À la mort de Louis XIV, la ville en avait trente fois plus.

Après la Révolution, la ville perdit environ la moitié de sa population.

La salle du Jeu de paume (de 0:27 à 0:32)

Le jeu de paume est l’ancêtre de la pelote, du tennis et de tous les sports à raquette. On l’appelle ainsi parce qu’il se pratiquait originellement à main nue (ou ganté de cuir).

La salle du Jeu de paume est située à quelques rues du château de Versailles. Réservée exclusivement à l’usage de la noblesse, elle permettait de pratiquer ce sport à l’abri des intempéries.

Avant la révolution, le haut des murs était foncé (afin de mieux voir les balles) et le plafond était bleu, décoré de fleurs de lys.

En 1789, c’est plutôt dans l’immense salle de l’hôtel des Menus plaisirs, situé plus à l’Est, que Louis XVI avait convoqué les États généraux (le numéro 8 du plan à 0:24).

Mais voulant empêcher le Tiers état et quelques nobles libéraux de se constituer en Assemblée nationale, le roi avait fait fermer cette salle.

Les députés se rabattent alors sur la salle du Jeu de paume. C’est là qu’ils firent, le 20 juin 1789, le serment de ne pas se séparer avant l’élaboration d’une Constitution.

L’évènement a été peint par Jacques-Louis David. De nos jours, une copie en grisaille décore la salle (à 0:32). L’original est au musée de l’Histoire de France (au château de Versailles).

La cathédrale Saint-Louis de Versailles (de 0:33 à 1:18)

Construite de 1743 à 1755 (donc sous Louis XV), cette église a été conçue par l’architecte Jacques Hardouin-Mansart. C’est un lieu d’un raffinement exquis.

Sa façade s’inspire indirectement de celle de l’église du Gesù à Rome et, de manière plus immédiate, de l’église Notre-Dame de Versailles (que nous verrons plus loin).

Contrairement à l’architecture religieuse médiévale — qui accordait une place évidente aux tours de façade — celles de Saint-Louis sont basses et semblent en retrait.

Ses clochers sont surmontés de toits en forme de bulbe d’ognon. Ces toits — qui rappellent ceux des églises d’Europe centrale — sont un clin d’œil de l’architecte à Marie Leszczynska (1703-1768), cette princesse polonaise qui avait épousé Louis XV en 1725.

L’église Notre-Dame, construite un demi-siècle plus tôt, et l’église Saint-Louis font symétrie. Elles sont situées presque dans le même axe, de part et d’autre de l’avenue de Paris (les numéros 11 et 4 du plan à 0:24).


Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.

 
La nef est formée d’un vaisseau central flanqué de deux bas-côtés.

Aussi élevés que le vaisseau central, les bras du transept traversent les bas-côtés mais font peu irruption sur les côtés externes de l’église. La croisée du transept est surmontée d’un dôme.

Le chœur est entouré d’un déambulatoire qui prolonge les bas-côtés. Celui-ci traverse la chapelle axiale, dédiée à la Vierge, qui est en saillie vers l’extérieur.

À la Révolution, l’église fut fermée au culte et devint un temple de l’Abondance. L’orfèvrerie de son Trésor fut envoyée à la Monnaie, ses cloches fondues et ses tableaux, réquisitionnés. Toutefois, la majorité de ces derniers ont retrouvé depuis leur place originelle.

En 1795 — un mois après l’adoption du système métrique — l’église Saint-Louis est rouverte au culte. Deux ans plus tard, elle est promue au rang de cathédrale.

C’est au XIXe siècle que les verrières claires de l’église furent remplacées par des vitraux.

Les vitraux centraux du chœur (à 0:42) sont de l’Atelier Lobin de Tours (1853). De gauche à droite, ils représentent saint Louis, le Sacré-Cœur et saint Julien.

À 0:43, nous voyons le monument à Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry, mort assassiné en 1820 au sortir de l’Opéra. La sculpture en marbre blanc a été exécutée l’année suivante par James Pradier.

La chaire (à 0:45) date de la construction de l’église.

Au fond du bras droit du transept, dans la chapelle de la Nativité, la toile L’Adoration des bergers (1761) est de Jean II Restout (à 0:47).

Les deux confessionnaux qu’on voit de 0:49 à 0:52 sont du XVIIIe siècle. En chêne, le deuxième a été réalisé vers 1770-1780 à partir d’un dessin de Louis-François Trouard.

Au-dessus de l’autel de la chapelle de la Compassion, située dans le bras gauche du transept, la toile Déposition de Croix (1761) est de Jean-Baptiste Marie Pierre. Sur cette même photo, du côté droit, la chaire épiscopale en chêne date du milieu de XIXe siècle.

Au fond de l’église, la chapelle axiale (de 0:55 à 1:08) est dédiée à la Vierge. À part l’autel en marbre, tout le décor y a été refait de 1840 à 1848 à la suite de la deuxième pandémie de choléra qui frappa la France en 1832. (Note : cette épidémie tua 1 200 personnes cette année-là à Montréal).

En entrant à gauche, La Vierge donnant le rosaire à saint Dominique (à 0:59) est en terre cuite — recouverte de stuc poli à la cire d’abeille par l’entreprise parisienne Henry Bex — tout comme son vis-à-vis, Apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacoque (à 1:07). Tous deux datent du milieu de XIXe siècle.

De chaque côté de l’autel, les vitraux L’Annonciation (à 1:01) et L’Assomption (à 1:05) ont été réalisés en 1847 par la manufacture nationale de Sèvres à partir des cartons d’Achille Devéria.

Ce furent parmi les derniers exemples de vitraux exécutés par cette entreprise qui appliqua, pour l’occasion, une technique utilisée pour la peinture sur porcelaine.

Son autel est surmonté de La Vierge à l’Enfant (à 1:03), une sculpture en marbre de 1837 de Dominique Malknecht, entourée d’une nuée dorée d’angelots.

Le chemin de la Croix (à 1:09) a été réalisé vers 1860 par la Maison Cotelle.

Les fenêtres de toutes les chapelles latérales sont décorées de vitraux créés de 1853 à 1858 par l’Atelier Lobin, de Tours et, à partir de 1858, par l’Atelier Gsell et Laurent, de Paris.

Ces vitraux adoptent un schéma analogue : des motifs géométriques ou floraux au centre desquels se trouve un médaillon à l’effigie du saint à qui la chapelle est dédiée. Comme, par exemple, le vitrail représentant saint François de Sales (à 1:11), dans la chapelle à son nom.

Le haut du dossier des bancs (à 1:13) est plat de manière à aider les fidèles agenouillés sur la pierre à y déposer les bras et à servir d’appui pour se redresser.

De 1:15 à 1:18, l’orgue de 1761 est de Louis-Alexandre Clicquot. Il a été restauré à plusieurs reprises depuis.

Érigée en 1764 sur la place de la cathédrale, une fontaine publique alimentait le quartier en eau potable (à 1:19).

Entre les églises Saint-Louis et Notre-Dame

La rue de Satory (de 1:23 à 1:32) n’est pas la plus importante rue commerciale de Versailles, mais c’est celle où les visiteurs du château trouveront le plus facilement de quoi se sustenter.

À 1:35, il s’agit de l’Hôtel de la préfecture des Yvelines, construit de 1863 à 1866 par Amédée Manuel. Il fut occupé par l’état-major prussien en 1870.

À 1:39, voici la chapelle du lycée Hoche, construite de 1767 à 1772 sur un lot ayant appartenu à Madame de Montespan, maitresse de Louis XIV. Originellement, c’était l’église du Couvent des Augustines de Versailles.

À 1:45, nous apercevons le Marché Notre-Dame, créé en 1671 par Louis XIV dans le but d’assurer le bon approvisionnement en vivres de la ville. Il fut déplacé à son emplacement actuel en 1725.

À 1:51, c’est l’église Sainte-Jeanne-d’Arc de Versailles, construite de 1923 à 1926 par Albert Guilbert.

À 1:57, voici le musée de la ville de Versailles, aménagé dans un hôtel Lambinet, construit par Élie Blanchard en 1751.

L’église Note-Dame de Versailles (de 2:07 à 2:59)

Construite de 1684 à 1686 par Jules Hardouin-Mansart — le grand-père de l’architecte de l’église Saint-Louis de Versailles — l’église Notre-Dame fut longtemps la véritable église paroissiale du château.

En d’autres mots, si la noblesse n’hésitait pas à assister à la messe quotidienne ou à prier dans la chapelle interne du palais (qui occupa différents lieux), c’est à l’église Notre-Dame qu’étaient célébrés officiellement les baptêmes, les mariages et les décès.

La façade de l’église est de style baroque romain. Elle est ornée des statues allégoriques de la Foi et de l’Espérance, nichées respectivement à gauche et à droite de la porte principale. Ces statues sont du XVIIIe siècle.

Si la ville de Paris possède une horloge publique depuis 1371, celle de l’église Notre-Dame est plus récente.

Depuis 1687, l’orgue du facteur Julien Tribuot était logé dans un buffet blanc et or d’Antoine Rivet. Cet orgue fut remplacé en 1868 par l’orgue actuel, tellement gros qu’il masque complètement la verrière derrière lui.

Lorsqu’on ajouta une horloge à la façade, celui-ci cachait la moitié de la verrière. Cela n’avait plus d’importance puisque cette verrière était devenue inutile.

Originellement, les chiffres noirs de l’horloge se distinguaient sur fond blanc. Puis, pour faire plus ‘Ancien Régime’, on eut l’idée de dorer les chiffres romains et de peindre le cadran en bleu (comme sur la page titre de ce diaporama).

Depuis quelques années, ce fond est peint brun chocolat au lait afin de s’harmoniser avec la couleur de la pierre de la façade (à 2:10).

Les plans de l’église Notre-Dame et de Saint-Louis de Versailles sont assez semblables avec deux différences notables : la cathédrale Saint-Louis est plus longue de deux travées (une avant et l’autre au-delà du transept) et la chapelle axiale — ajoutée à l’église Notre-Dame de 1858 à 1873 — se greffe ici au déambulatoire mais est traversée par celui-ci à Saint-Louis.

Pendant la Révolution, l’église fut pillée et presque complètement vidée de son mobilier et de ses décorations. Pour quelques années, elle devient le temple de la Raison.

Rouverte au culte en 1795, l’église s’est peu à peu remeublée et redécorée.

La plupart des vitraux ont été créés par les Ateliers Lorin, de Chartres. Après Le Couronnement de la Vierge (à 2:14) situé au centre, au-dessus du chœur, le diaporama présente presque tous les vitraux de l’église, dans l’ordre d’une visite débutant par l’entrée droite de l’église.

Au passage, signalons :
• la chaire originelle de l’église (de 2:22 à 2:25) créée par Simon Hurtel en 1686
• l’autel de la chapelle du Christ, situé dans le bras droit du transept, surmonté du retable Le Christ en croix. Le crucifix est en marbre. Les statues de Marie et de saint Jean sont en terre cuite recouverte de stuc blanc (à 2:26), le tout surmonté d’un vitrail (à 2:28)
• la chapelle axiale, consacrée au Sacré-Cœur (de 2:34 à 2:39)
• l’autel de la chapelle de la Vierge Marie, situé dans le bras gauche du transept, surmonté du retable Marie, reine du monde, en terre cuite recouverte de stuc blanc (à 2:46), le tout surmonté d’un vitrail (à 2:48)
• le cénotaphe (à 2:54) du comte de Vergennes, signataire pour la France du traité de Versailles. Intervenu entre la France, l’Espagne et la Grande-Bretagne, ce traité accordait notamment l’indépendance aux États-Unis. Ce monument a été ajouté à l’église en 1818.

Divers et conclusion

À 3:03, c’est le temple de l’Église protestante unie, construit en 1882.

Le diaporama se termine par l’hôtel de ville (à 3:17), inauguré en 1900.

En conclusion, le visiteur pressé réservera son voyage à Versailles à la visite exclusive du château. Mais celui qui a quelques heures de libres trouvera avantageux de profiter de son déplacement dans cette ville charmante pour s’y promener.


Détails techniques : Le diaporama contient 95 photos prises à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (65 photos), PanLeica 25 mm F/1,4 (27 photos), M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2 photos ) et le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1 photo)


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La basilique Saint-Denis

Publié le 13 décembre 2017 | Temps de lecture : 7 minutes
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Histoire

La basilique Saint-Denis n’est pas seulement nommée en l’honneur de saint Denis; elle est intimement liée à l’histoire de son patron et plus précisément, à la légende qui l’entoure.

Les faits sont simples : Denis est le premier évêque de Lutèce (c’est-à-dire de Paris), mort décapité vers l’an 250.

Contrairement à ce qu’on affirme souvent, le lieu de son martyr et de sa décapitation n’est pas Montmartre (en latin, monts Martyrum), mais plutôt le monticule de Montjoie, aujourd’hui aplani, situé entre Montmartre et Saint-Denis.

Écrite quatre siècles après sa mort, sa légende veut qu’aussitôt décapité, l’évêque Denis se lève, prenne sa tête, et marche cinq kilomètres vers le nord, pour s’écrouler finalement au lieu précis où il souhaitait être enterré.

Et c’est sur ce lieu qu’on éleva d’abord un monastère doté d’une modeste chapelle.

Reconstruite de 1137 à 1281, la basilique Saint-Denis n’est pas la première église de style gothique. Ce titre revient à la cathédrale Saint-Étienne de Sens.

Toutefois le prestige de la basilique a fait rayonner dans toute l’Europe ce style architectural (appelé originellement art francilien).

Saint-Denis, nécropole des rois de France

Même si on trouve à la basilique des monuments qui honorent divers rois mérovingiens, le seul à y avoir été réellement enterré fut le roi Dagobert (celui qui, selon la chanson, aurait mis sa culotte à l’envers).

La coutume des rois francs de choisir Saint-Denis comme lieu de sépulture débute avec les rois carolingiens. En effet, avant Charlemagne, cette dynastie est en quête de légitimité puisqu’elle est née du fils bâtard d’un prince franc.

La coutume devient à peu près définitive avec les rois capétiens. Se faire ensevelir près de la dépouille de saint Denis devient une manière d’invoquer sa protection éternelle.

Au fil des siècles et des dons royaux, la modeste église de l’abbaye Saint-Denis s’est transformée en une basilique faisant office de nécropole des rois de France.

Aujourd’hui, la basilique présente la plus remarquable collection d’art funéraire en Occident.

On y trouve des dalles, des gisants (sculptures à plat-dos sur des tombes), des transis (sculptures représentant la dépouille nue), les priants, des monuments de cœur (vases contenant le cœur d’un décédé, posés généralement au haut d’une colonne), des arcs de triomphe (combinant transis et priants), des monuments prenant l’aspect d’un autel, etc.

Il est à noter qu’il ne suffit pas que le sujet d’une sculpture ait les mains jointes pour être un priant; il doit le faire à genoux.

De nos jours, on pénètre dans la basilique par une porte située à la droite de la nef. Dans le diaporama, les photos sont ordonnées comme si on visitait la basilique en entrant par son portail de droite et en ressortant par le portail de gauche après en avoir fait le tour. On trouvera en annexe la liste des monuments funéraires qui font partie du diaporama.

Les dernières images sont celles de la crypte.

À la Révolution, les sépultures royales ont été profanées. De plus, en 1794, les vitraux originaux ont été détruits afin que leur plomb serve à faire des balles.

C’est Bonaparte qui ordonnera la restauration de l’église dont l’intérieur était soumis aux intempéries.

Au-delà des monuments funéraires

Le portail de droite (à 0:26) représente l’évêque Denis condamné (à droite) puis conduit au supplice (accompagné de Rustique et Éleuthère) après avoir reçu la communion des mains du Christ.

À 1:04, il s’agit des vitraux de l’abside (XIXe siècle).

À 1:38, les stalles du chœur proviennent de la chapelle du château de Gaillon, en Normandie. Elles datent du XVIe siècle et représentent des scènes de la vie de Jésus de Nazareth, de la Vierge et de martyrs.

Construit de 1834 à 1840, l’orgue de la basilique fut le premier fabriqué par Cavaillé-Coll, alors âgé de vingt-trois ans (à 1:48).

Conclusion

Facilement accessible par le métro, la basilique Saint-Denis mérite d’être davantage fréquentée.

Organisées deux fois par jour, les visites guidées sont sous la responsabilité d’experts particulièrement intéressants.

Si les images de ce diaporama vous plaisent, rappelez-vous que rien ne remplace l’émotion de se trouver dans un tel lieu, chargé d’histoire.


Détails techniques : Le diaporama contient 65 photos dont 50 prises à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 équipé d’un objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 et 15 photos prises à l’aide d’un Canon Powershot G6

Détails techniques des photos ci-dessus : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
à gauche : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 19 mm
à droite : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 21 mm

Toutes deux prises à la cathédrale Notre-Dame de Paris, la photo de gauche est un détail du portail de la Vierge alors que la deuxième a été prise dans le Trésor de cette église.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

Liste des monuments funéraires du diaporama :

• Charles, duc d’Orléans (1394-1465), de Louis, duc d’Orléans (1372-1407), de Valentine Visconti (1366-1408) et de Philippe, comte de Vertus (1396-1420). La table de marbre est décorée de vingt-quatre statuettes d’apôtres et de saints (à 0:30).
• François Ier (1494-1547). Monument de cœur à 0:32.
• François Ier (1494-1547) et Claude de France (1499-1524). Arc de triomphe à 0:36. Couple royal transi à l’intérieur (à 0:38) et priant sur la plateforme, accompagnés de trois de leurs enfants.
• Clovis Ier (635-657, au premier plan) et Charles Martel (685-741, à l’arrière-plan). Gisants à 0:42.
• François II (1544-1560). Monument de cœur, à gauche dont le vase a disparu (à 0:44).
• de l’avant vers l’arrière, à 0:46 : Jeanne de Bourbon (1338-1377), Charles V (1364-1380), Bertrand Du Guesclin (1320-1380), Louis de Sancerre (1342-1402), Charles VI dit le Fou (1368-1422) et Isabeau de Bavière (1371-1435). À 0:48, ce sont les deux premiers sous un autre angle.
• Dagobert (603-639), à 0:52.
• Louis XVI (1754-1793) et Marie-Antoinette (1755-1793). Priants à 0:54.
• lionceaux réchauffant les pieds du gisant de Léon VI de Lusignan (1342-1393), roi d’Arménie, à 0:56.
• Robert II d’Artois (1250-1302), gisant à 1:06.
• Frédégonde (545-597) à 1:08. Dalle cloisonnée. À l’origine, le visage, les mains et les pieds de la reine de Soissons et de Neustrie étaient peints.
• Henri II (1519-1559) et Catherine de Médicis (1519-1589), gisants à 1:10.
• Henri II et Catherine de Médicis, de nouveau. Monument en forme de temple antique décoré aux angles de quatre vertus en bronze (à 1:12). Couple royal transi à l’intérieur (à 1:16) et priant sur la plateforme (à 1:18). Devenue régente du royaume, Catherine de Médicis a fait refaire son transi, le jugeant trop réaliste.
• Louis XII (1462-1515) et Anne de Bretagne (1499-1514). Temple à l’antique entouré des douze apôtres et, aux angles, des quatre vertus cardinales. Couple royal transi à l’intérieur et priant sur la plateforme.
• Henri III (1551-1589). Monument de cœur à 1:42.
• Henri IV (1553-1610). Monument dans la crypte, à 2:01.
• Louis XV (1710-1774). Monument dans la crypte, à 2:05.
• ossuaire à 2:08
• saint Denis, dont le sarcophage vide est au premier plan de la crypte archéologique (à 2:12).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Défense, à Paris

Publié le 5 décembre 2017 | Temps de lecture : 2 minutes
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Ce qu’on appelle La Défense est un immense complexe d’affaires débuté en 1959 et qui emploie aujourd’hui 30 000 personnes réparties dans 71 tours.

À elle seule, elle offre le septième de tout l’espace à bureau de l’agglomération parisienne.

Mais ce n’est pas seulement cela puis qu’on y trouve également un centre commercial (Les Quatre temps – de 0:37 à 1:04), l’église Note-Dame de Pentecôte (à 1:18), 2 000 chambres d’hôtel, et 950 000 m² de logements.

Techniquement, la Défense n’est pas située dans la ville de Paris, mais dans plusieurs petites municipalités de l’ouest de l’agglomération parisienne.

Le nom du quartier vient de la statue La Défense de Paris, érigée en 1883 à la gloire des soldats ayant défendu la ville durant la guerre franco-allemande de 1870 (à 0:23).

Construite en 1989, sa grande arche carrée (à 1:21), revêtue de marbre blanc, est l’œuvre de l’architecte danois Otto von Spreckelsen.

Parmi sa soixantaine de sculptures d’art contemporain, mentionnons la Cheminée de Raymond Moretti (à 0:07), la fontaine colorée de Yaacov Agam (à 0:20), Les hommes de la cité de F. et H. Siptrott (à 0:32), L’Araignée rouge d’Alexander Calder (à 0:34), et Deux personnages fantastiques de Joan Miró (à 0:38).


Détails techniques : Le diaporama contient 32 photos et trois clips vidéos pris à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5. Les objectifs furent M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (31 photos) et le PanLeica 25 mm F/1,4 (1 photo).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Seizième arrondissement de Paris

Publié le 28 novembre 2017 | Temps de lecture : 5 minutes
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Grâce à la taille du Bois de Boulogne (7,91 km²), le 16e arrondissement est un des deux plus vastes de Paris. En descendant la Seine (donc vers l’ouest), c’est le dernier sur la droite.

Surtout résidentielle et bourgeoise, cette partie de la ville est le site de plus de 75 ambassades et de plusieurs parmi les plus beaux musées de Paris.

Notre visite commence au Jardin d’Acclimatation (de 0:06 à 0:49) situé dans le Bois de Boulogne.

Pourquoi ce nom ? À l’origine, il s’agissait d’un jardin zoologique favorisant l’introduction, l’adaptation et la domestication d’espèces animales. Ces animaux ‘acclimatés’ provenaient de la ménagerie du Jardin des Plantes, devenue trop exigüe.

À son ouverture en 1860, le Jardin zoologique d’Acclimatation devenait le premier parc de loisirs créé en France.

On y présente toujours quelques dizaines d’espèces de mammifères et d’oiseaux. Mais ce jardin s’est transformé en parc d’attractions offrant une grande variété d’activités.

Les anciennes Grandes Écuries (de 0:10 à 0:13) abritent de nos jours le Centre équestre du Jardin et le Théâtre de Guignol (dont la programmation change approximativement aux vingt jours).

À deux pas, la Fondation Louis-Vuitton (de 0:50 à 1:30) est un des plus photogéniques musées d’art contemporain au monde. Son prix d’entrée comprend celui du Jardin d’Acclimatation.

De 1:31 à 1:42, nous avons un aperçu du Bois de Boulogne proprement dit. Celui-ci a été aménagé comme un parc à l’anglaise sous Napoléon III. Cela nécessita la plantation de 400 000 arbres d’espèces variées.

De 1:47 à 2:35, nous visitons le musée Dapper, véritable trésor de la culture africaine noire. Certaines de ses pièces remontent à aussi loin que le XIIe siècle. Ce qui en fait un centre mondial de recherche ethnographique.

Pourtant, le visiteur a l’impression que ces œuvres ont été choisies pour leur esthétique tellement elles sont séduisantes.

À 2:37, il s’agit de l’église Saint-Pierre-de-Chaillot, édifiée de 1931 à 1938.

Construit en 1892, le Palais Galliera (de 2:39 à 2:44) abrite le musée de la Mode et du Costume.

De 2:45 à 3:01, nous voyons le Palais de Tokyo, construit en 1937. Son aile orientale abrite le musée d’Art moderne de la ville de Paris. Son aile occidentale est un site de création contemporaine.

Le musée national des Arts asiatiques Guimet (de 3:02 à 4:37) présente une des plus importantes collections au monde d’Art asiatique, de l’Inde au Japon.

L’idée de départ de son fondateur, l’industriel et mécène Émile Guimet, était de comparer les styles des œuvres religieuses. Depuis, au fil des donations et des acquisitions, le musée a élargi sa couverture à l’ensemble des arts de cette partie du monde.

Tout comme le Palais de Tokyo, le Palais de Chaillot fut construit pour l’Exposition internationale des arts et des techniques de 1937.

Séparées par une terrasse (à 7:49), ses ailes courbes de 195 mètres de long se déploient vers la Tour Eiffel, située de l’autre côté de la Seine.

Dans son aile orientale, on trouve la Cité de l’architecture et du patrimoine (de 4:38 à 6:31). Celle-ci expose principalement 400 moulages et maquettes d’Art religieux médiéval. Sans quitter les lieux, le visiteur peut apprécier à hauteur des yeux (ou presque) un grand nombre de chefs-d’œuvre dont les originaux sont dispersés sur tout le territoire français.

On y trouve également (de 6:22 à 6:31) une copie à l’échelle d’une unité d’habitation du complexe de la Cité radieuse, construit à Marseille de 1945 à 1952 par Le Corbusier.

L’aile occidentale du Palais de Chaillot abrite deux musées : le musée de l’Homme (de 6:32 à 7:05) et le musée de la Marine. Ce dernier retrace l’histoire de la marine française (de 7:06 à 7:47).

Au pied de la terrasse du Palais de Chaillot, en pente douce, les jardins du Trocadéro (de 7:48 à 8:03) sont agrémentés de jeux d’eau et de sculptures.

Dans la partie orientale de ces jardins, on trouve l’Aquarium de Paris (de 8:06 à 8:34).

De 8:35 à 8:48, il s’agit du cimetière de Passy où sont inhumées plusieurs personnalités célèbres dont Fernandel, Gabriel Fauré, Debussy, Édouard Manet, la famille du parfumeur Guerlain, de même que celle du carrossier Renault.

Pour terminer, de 8:57 à 9:03, voici un aperçu de l’église Notre-Dame-d’Auteuil, construite de 1877 à 1892.


Détails techniques : Le diaporama contient 200 photos et quinze clips vidéos pris à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (143 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (38 photos), l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (10 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (4 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (4 photos) et le Lumix 7-14 mm (1 photo).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Quinzième arrondissement de Paris

Publié le 7 août 2017 | Temps de lecture : 5 minutes
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Introduction

Avec plus de 240 000 habitants, le quinzième est l’arrondissement le plus peuplé de Paris.

En forme de losange, il occupe une superficie de 8,48 km². Si les 12e et 16e arrondissements ne comprenaient pas respectivement le bois de Vincennes et le bois de Boulogne, le 15e serait le plus vaste de la capitale.

Le diaporama présente trois aperçus de l’arrondissement :
• l’ouest (essentiellement le parc André-Citroën)
• le centre (de la station Javel à la station Vaugirard) et
• le nord (essentiellement les alentours de l’ile aux Cygnes et la tour Montparnasse)

Le parc André-Citroën

Inauguré en 1982 sur le site d’une ancienne usine Citroën, cet espace vert (de 0:04 à 0:36) est une réinterprétation moderne du parc à la française. Au lieu d’un parc symétrique, décoré comme un tapis persan, c’est un parc design très plaisant.

Le Ballon Generali, le plus grand du monde, permet à une trentaine de passagers de s’élever à 150 mètres et d’avoir une vue remarquable sur Paris.

De la station Javel à la station Vaugirard

De 0:43 à 1:04, l’église Saint-Christophe-de-Javel est une des plus belles de Paris. Construite de 1926 à 1930, c’est l’œuvre de l’architecte Charles-Henri Besnard qui a, pour l’occasion, utilisé une technique de son invention : le ciment armé préalablement moulé en usine, à l’abri des intempéries (comme ce fut le cas, beaucoup plus tard, pour le stade olympique de Montréal).

Le choix de ce saint, patron des voyageurs et des automobilistes, a été dicté par la présence, à l’époque de sa construction, des usines Citroën dans le quartier.

C’est Pierre Vigoureux qui a réalisé le haut-relief en ciment moulé de saint Christophe sur le fronton de l’église (à 0:48). C’est également ce sculpteur qui créa les statues nichées à la droite de la nef (à 0:53 et à 0:57).

Sur ce fronton, le fenestrage est composé d’un motif régulier de couronnes d’épines surmontées de fleurs-de-lys séparées de croix. Le texte à droite du saint se lit comme suit : « Ô Dieu, accordez à tous ceux qui viendront dans ce temple implorer vos grâces, la joie de les avoir obtenues.»


Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.

 
Au haut du vaisseau central, les vitraux carrés d’Henri-Marcel Magne (à 0:51) sont des rosaces en ciment moulé. Celui-ci est ajouré de verre coloré. Dans chaque cas, des rayons jaunes irradient à partir d’une croix bleue centrale décorée d’un motif religieux (agneau pascal, colombes, gerbes de blé, etc.). Les jours ensoleillés, ces vitraux rehaussent les murs de taches lumineuses.

Retraçant la vie du saint, les douze toiles marouflées de Jacques Martin-Ferrières (1893-1972), peintes en 1928, couvrent la presque totalité des murs intérieurs de l’église. Celle-ci est ainsi transformée en œuvre d’art. Avec hardiesse, ce coloriste a choisi une dominante de vert kaki, soit une couleur plus associée au camouflage militaire qu’à l’art liturgique.

Du côté droit de la nef, une ouverture donne accès à la chapelle de la Vierge et du Saint-Sacrement (à 1:02). Son autel a été décoré en 1985 par Dominique Kaeppelin.

Entouré d’une toile représentant un chœur d’anges musiciens, l’orgue de Schwendekel date de 1972 (à 1:04).

Sur la rue Saint-Charles, aux environs de son intersection avec la rue de la Convention, on tient parfois un marché aux puces qui fait la joie des chercheurs de trésor (de 1:11 à 1:25).

À 1:35, il s’agit d’un immeuble Art nouveau construit en 1905 par l’architecte Alfred Wagon.

De 1:39 à 1:46, c’est un aperçu de l’église Saint-Jean-Baptiste-de-Grenelle (construite de 1824 à 1828, agrandie un siècle plus tard). De 1:51 à 2:02, c’est le tour de l’église Saint-Lambert de Vaugirard, construite de 1846 à 1853, dont on voit la chapelle absidiale à 2:00.

Une fois par année se tient à Paris un marathon de patins à roulettes qui, en 2015, empruntait la rue Vaugirard (à 2:03)

De 2:07 à 2:35, nous visitons l’éphémère musée Mendjisky (créé en 2014 et fermé en 2016). Situé dans la maison-atelier de Louis Barillet, construite en 1932, ce musée était consacré aux œuvres de Maurice Mendjizky (influencé par Courbet) et de son fils Serge Mendjitsky (inspiré de Seurat).

À 2:37, nous voilà à la pointe sud de l’ile aux Cygnes, une des trois iles de Paris.

Au bout de cet éperon, en 1889 (au centenaire de la Révolution), l’Association américaine de Paris a offert à la ville une réplique miniature de la statue de la Liberté, le regard évidemment tourné vers l’Amérique (répliquant ainsi à l’original new-yorkais, orienté vers la France).

L’ile est traversée par le pont Rouelle (à 2:42) et le pont de Bir-Hakeim, autrefois appelé viaduc de Passy, destiné à permettre le passage du métro (à 2:47).

À l’extrémité Est de ce pont, la statue équestre intitulée La France renaissante a été créée en 1930 par le sculpteur danois Holger Wederkinch.

Construite de 1994 à 1997, la Maison de la culture du Japon à Paris (de 2:50 à 2:55) est l’œuvre de l’architecte britannique Kenneth Armstrong et de son collègue japonais Masayuki Yamanaka.

Comme son nom le suggère, il s’agit d’un centre culturel. On y enseigne le japonais et on y présente des expositions, des spectacles, des films, des conférences et des démonstrations culinaires.

Le soir, illuminé de l’intérieur, l’édifice se transforme en immense lanterne japonaise.

Le diaporama se termine par la visite de la tour Montparnasse, construite de 1969 à 1973.


Détails techniques : Le diaporama contient 97 photos et un clip vidéo, tous pris à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (79 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (13 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3 photos) et le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2 photos).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel