Publié le 22 janvier 2019 | Temps de lecture : 3 minutes
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Créé en 1996, le musée de la Pharmacie de Lisbonne est probablement le plus ‘encyclopédique’ des musées de ce genre.
Il a remporté le prix du Meilleur musée portugais en 1997, le Mortar Award en 1999, le prix national de la Meilleure scénographie muséale en 2002, et divers prix décernés par l’Association portugaise de muséologie en 2008, 2011 et 2013.
Au premier niveau sont situés le restaurant Pharmacia (à 0:07) et la partie du musée consacrée à la pharmacie portugaise.
À l’étage, le musée présente sa collection d’artéfacts médicaux et pharmaceutiques glanés à travers le monde.
Le ‘clou’ de sa collection (à 1:29) est probablement cette copie manuscrite, datée du XIIe siècle, du traité écrit par le savant arabe Ibn Sīnā (980-1037). Celui-ci est appelé Avicenne en Occident. Ce traité fut à la base de l’enseignement de la médecine en Europe jusqu’au XVIIe siècle.
Voici quelques-uns des autres objets du musée :
• à 0:24 : une murale de Luís Dourdil (1915-1989) qui décorait autrefois l’édifice du Laboritorio Sanitas de Lisboa,
• à 0:36 : un comptoir de pharmacie (vers 1790),
• à 0:38 : le permis d’exercice du pharmacien Lourenço-José Peres de Lisbonne (1798),
• à 0:46 : une page de la Pharmacopée portugaise de 1711,
• à 0:48 : les boiseries originales de la pharmacie Tai Neng Tong de Macau (XIXe siècle),
• à 0:58 : une statuette de la déesse égyptienne Isis nourrissant Horus (entre l’an 664 et 353 avant notre ère),
• à 1:02 : un vase rituel utilisé au Proche-Orient (vers 2600-2500 avant notre ère),
• à 1:06 : un balsamarium (fiole à baume) en terre cuite (Rhodes, VIe siècle avant notre ère),
• à 1:08 : hydrie à figures rouges, attribuée au Peintre de Darius (Italie, vers 340 avant notre ère),
• à 1:14 : vase sacrificiel maya (Mexique, entre l’an 250 et 450),
• à 1:22 : figurine de céramique (Mexique, entre l’an 650 et 750),
• à 1:33 : pot à médicament (Perse, XIIe siècle),
• à 1:37 : trousse d’instruments chirurgicaux (Tibet, XVIIIe siècle),
• à 1:41, à gauche : carafe de faïence contenant de l’eau de salicaire pourpier (Italie, 1550),
• à 1:59 : deux carafes d’apparat (Marseille, vers 1700),
• à 2:01 : minuscule livre de prières (Allemagne, vers 1635), bas-relief des saints Côme et Damien (Allemagne ou Suisse, XVIe siècle), reliquaires no 4 (Naples, XVIIe ou XVIIIe siècle), et reliquaire no 5 (Paris, XVIIIe ou XIXe siècle),
• à 2:04 : trousse de pharmacie (Angleterre, 1840),
• à 2:10 : trousses de pharmacie (Italie et Angleterre, vers 1880),
• à 2:12 : trousse de pharmacie (Espagne, XVIIIe siècle),
• à 2:14 : ceinture de chasteté féminine (XVIIe ou XVIIIe siècle),
• à 2:16 : ceinture de chasteté masculine (XIXe siècle),
• à 2:28 : coffret de parfums de Sir Walter Raleigh (Angleterre, XVIe ou XVIIe siècle),
• à 2:30 : trousse de pharmacie (Allemagne XVIIe siècle),
• à 2:22 : mortier-pilon en agate et en argent doré (Allemagne, XVIIe siècle),
• à 2:28 : coffret de poisons (Allemagne ?, 1682),
• à 2:30 : ‘Hortus Sanitatis’ de Jacob Meydenbach de Mayence (Strasbourg, 1507).
Détails techniques : Le diaporama présente 67 photos et un clip vidéo réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le PanLeica 25 mm F/1,4 (48 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (11 photos) et le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (8 photos).
Publié le 20 janvier 2019 | Temps de lecture : 8 minutes
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Introduction
La division territoriale de Lisbonne en différents quartiers est moins précise que son partage en unités administratives, appelées frequesias.
Pour faire simple, nous avons choisi de traduire frequesia par arrondissement.
L’arrondissement de Misericórdia englobe le quartier touristique de Bairro Alto et quelques paroisses situées plus à l’ouest.
Des 24 arrondissements de Lisbonne, Misericórdia est le 4e moins peuplé; sur ce territoire de 3 km², treize-mille personnes y vivent.
Le diaporama présente l’arrondissement du sud au nord, soit des rives du Tage jusqu’au Bairro Alto, la partie haute de l’arrondissement (et dont le nom signifie justement Haut quartier).
Nous y visiterons successivement :
• la rive du Tage,
• le Mercado da Ribeira,
• l’Igreja das Chagas,
• le Miradouro de Santa Catarina,
• l’Igreja de Santa Catarina,
• l’Igreja de São Roque,
• le Museu Igreja de São Roque,
• le Miradouro São Pedro de Alcântara,
• le Museu Geológico, et
• le Museu Nacional de História Natural e da Ciência.
Les rives du Tage
Notre entrée dans Misericórdia se fait par l’escalier qui borde le Tage au sud du quartier voisin, à l’est, soit ce lui du Chiado.
Il se prolonge dans Misericórdia par une promenade bordée de restaurants et d’échoppes de produits artisanaux (marqué sur la carte ci-dessus par une étoile rouge).
À 0:20, nous atteignons la gare de Cais de Sodré, puis le Mercado da Ribeira (ou Marché de la Rive).
Le Mercado da Ribeira
De toutes les aires de restauration de la capitale, le Marché de la Rive est l’endroit le plus agréable (de 0:23 à 1:03).
Ce vaste espace rectangulaire est bordé de restaurants spécialisés. Au centre, de longues tables obligent les clients à côtoyer des inconnus.
Tout s’achète à la pièce. Et tout est bon.
Immédiatement à l’ouest (à 1:05), on trouve le Jardim Sá da Bandeira (Jardin du Drapeau), au centre duquel se dresse le monument en hommage au premier ministre Bernardo de Sá Nogueira de Figueiredo (1795-1876).
À 1:07, il s’agit du Museu das Comunicações.
L’Igreja das Chagas
De 1:15 à 1:22, voici un aperçu de l’église des Plaies, complètement reconstruite dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle (à la suite du tremblement de terre de 1755).
Au plafond, une piéta intitulée La Vierge de la Pitié pour les plaies du Christ donne son nom à l’église. Elle est l’œuvre de Francisco de Figueiredo.
Ce lieu de culte adopte le plan rectangulaire typique des églises catholiques de la capitale, avec son chœur plus étroit et, dans ce cas-ci, quatre autels latéraux encastrés, protégés par une balustrade.
Le Miradouro de Santa Catarina
De 1:23 à 1:32, il s’agit du belvédère de Sainte-Catherine. La vue n’y est pas exceptionnelle, mais c’est un endroit ombragé où le visiteur sera heureux de faire une halte.
On y trouve la sculpture Adamastor, exécutée en 1927 par Júlio Vaz Júnior (à 1:31).
Ce géant des tempêtes est tiré du poème épique Les Lusiades, écrit à la Renaissance par Luís de Camões. Adamastor représente l’esprit maléfique du cap de Bonne-Espérance, ce cap redoutable qu’essayaient de franchir les navigateurs portugais au péril de leur vie.
À quelques pas de là se trouve un musée de pharmacie exceptionnel (qui fera le sujet d’un diaporama séparé).
L’Igreja de Santa Catarina
Commandée au XVIe siècle par le roi Joãn III de Portugal afin d’honorer la patronne de son épouse, Catherine d’Autriche, cette église fut rasée par le séisme de 1755 et reconstruite deux ans plus tard (de 1:35 à 2:06).
Derrière une façade austère qu’on remarque à peine (au loin, à 1:35), se cache une église rococo dont on admirera la richesse du plafond (exécuté par les stucateurs João Grossi et Sebastiano Toscanelli), l’orgue spectaculaire, et les autels latéraux en bois doré.
Une restauration en cours devrait révéler les coloris originaux des toiles hautes, assombries par la pollution, des peintres portugais Vieira Lusitano et André Gonçalves.
Par le bras gauche du transept, on accède au trésor de l’église (de 2:07 à 2:22).
De 2:27 à 3:32, nous apercevons quelques-uns des plus célèbres restaurants de la capitale à présenter des concerts de Fado hors du quartier d’Alfama (renommé à ce sujet).
L’Igreja de São Roque
De 2:37 à 3:18, nous visitons l’église Saint-Roch. C’est un des plus beaux lieux de culte de la ville.
Construite de 1565 à 1573 dans ce qui était le nord de Lisbonne à l’époque, cette église fut relativement épargnée par le séisme de 1755.
Contrairement à la plupart des autres églises de la ville dont la nef est décorée d’autels encastrés, les murs intérieurs de l’église Saint-Roch sont percés de profondes chapelles latérales richement décorées et clôturées par une balustrade.
L’exécution des œuvres témoigne du très haut degré d’expertise des artisans (parfois italiens) responsables de leur exécution.
Le Museu Igreja de São Roque
De 3:19 à 4:02, vous visitons de musée de l’église Saint-Roch, adjacent à celle-ci.
Lisbonne possède plusieurs musées d’art religieux. Celui-ci, très peu fréquenté, est un des plus beaux.
À 4:04, il s’agit de l’Elevador da Glória. Il ne parcourt qu’une distance d’environ 200 mètres. Il relie la Praça dos Restauradores au Miradouro São Pedro de Alcântara.
Le Miradouro São Pedro de Alcântara
Tourné vers l’Est, ce belvédère est situé dans un parc sur deux niveaux décoré de bustes de personnages célèbres de l’histoire portugaise, dont Ulysse, fondateur mythologique de la ville.
En effet, sous l’Empire romain, Lisbonne portait le nom d’Olissipo en honneur d’Ulysse. Selon la mythologie romaine (héritière de la mythologie grecque), Ulysse aurait fondé Olissipo après avoir quitté Troie.
Et d’Olissipo, la ville a porté le nom latin d’Olissipona au début du Moyen-Âge, puis Ulishbona en visigoth et finalement Lisboa en portugais.
De ce belvédère, on voit notamment le château Saint-George (à 4:25) et la cathédrale (4:27).
Le Museu Geológico
De 4:47 à 5:30, il s’agit du Museu Geológico. Celui-ci n’est ouvert que les lundis et les mercredis.
En dépit de son apparence vieillotte, ce musée est très intéressant.
Essentiellement, il comprend quatre salles. Dans des présentoirs anciens, le musée montre des fossiles, des minéraux, des outils préhistoriques et des répliques de crânes d’ancêtres évolutifs de l’homme.
Pour illustrer la provenance d’un artéfact (un minerai ou la mâchoire fossilisée d’un dinosaure, par exemple), on reliera, à l’aide d’une corde colorée, cet artéfact à une aiguille plantée dans une carte du Portugal. C’est simple, mais c’est efficace (à 4:59).
Au fond, la quatrième salle, rénovée récemment grâce à une subvention de neuf minières portugaises, permet de voir tout le potentiel de ce musée.
Bref, il intéressera tous les amateurs de géologie.
À 5:33, il s’agit de la maison où est né le marquis de Pombal, le 13 mai 1699. Ce premier ministre fut responsable de la reconstruction de Lisbonne après le séisme de 1755.
Le Museu Nacional de História Natural e da Ciência
Situé un peu au nord de l’arrondissement de Misericórdia, le musée des Sciences et d’Histoire naturelle clôt ce diaporama.
On y voit principalement des laboratoires et des instruments scientifiques qui ont déjà été à la fine pointe du progrès.
Le musée vise à illustrer les principes de la physique, à parcourir l’histoire de grandes découvertes scientifiques, à exposer l’histoire de notre planète, etc.
C’est ainsi que le professeur de Lisbonne qui veut parler de la pendule de Foucault à ses élèves trouvera les outils didactiques pour rendre son cours plus intéressant.
Par contre, pour le touriste pressé, ce musée est une attraction mineure de la capitale.
Conclusion
Se promener dans Misericórdia, c’est comme voyager dans le temps.
Le long de certaines rues et à l’intérieur de certains lieux, on se croirait au XVIIIe siècle. Dans les rues les plus achalandées, on baigne dans le style éclectique du XIXe et du début du XXe siècle.
Et partout ailleurs, on voit d’innombrables rues sans prétention qui, comme celles du quartier d’Alfama, respirent l’âme de Lisbonne. Détails techniques : Le diaporama présente 198 photos et un clip vidéo réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (85 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (68 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (42 photos), et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3 photos).
Publié le 1 octobre 2018 | Temps de lecture : 7 minutes
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Introduction
Le relief de Lisbonne correspond à une surface vallonnée, le tout légèrement incliné vers le sud, où coule le Tage.
La partie la plus basse est Baxia, la Basse Ville, visitée précédemment.
Au nord, Baxia se prolonge par une vallée allongée qui part de Rossio et qui est traversée de longues avenues parallèles formant le quartier d’Avenida.
C’est cette partie de la capitale portugaise que vous propose de visiter ce diaporama.
Rossio
Construite de 1888 à 1890 sur les plans de l’architecte José-Luis Monteiro, la gare du Rossio (à 0:06) fut longtemps la principale gare ferroviaire de la capitale. Elle se distingue, entre autres, par ses portes en forme de fer à cheval.
À l’automne, on trouve à Lisbonne, comme dans d’autres villes portugaises, des vendeurs de marrons cuits au charbon de bois (à 0:08). Ils sont vendus couverts de suie cancérigène.
La plus vaste de Lisbonne, l’Igreja de São Domingos (église Saint-Dominique, de 0:10 à 0:15) a connu une histoire mouvementée. Détruite par un séisme de 1531, puis par le grand séisme de 1755, elle fut reconstruite en 1807.
Jusqu’à la fin de la monarchie portugaise, on y célébrait les mariages royaux.
Une troisième destruction totale survint lors d’un incendie, le 13 aout 1959 : la charpente en bois du toit s’est alors effondrée, ne laissent debout que les murs endommagés. Elle fut reconstruite dans le style qu’elle possédait à sa deuxième reconstruction, en 1807.
Toutefois, on n’essaya pas de masquer les affronts subis en 1959. Le nouveau plafond est peint rose gomme à mâcher, de même qu’une partie des murs.
Le résultat est impressionnant.
Avenida
Le quartier d’Avenida débute par la Place des Restaurateurs (à 0:16), au centre de laquelle se trouve un obélisque érigé en 1886 pour célébrer la guerre de restauration portugaise.
Se déroulant de 1640 à 1668, cette guerre n’était pas un conflit culinaire mais une guerre d’indépendance à l’issue de laquelle le Portugal se libéra de la domination espagnole, ce qui entraina la restauration de la dynastie de Braganza sur le trône portugais.
Ses environs constituent le quartier des spectacles de la ville. En effet, si on exclut les innombrables clubs de fado ou de jazz disséminés dans les vieux quartiers, c’est dans les environs de la Praça dos Restauradores qu’on trouve plusieurs grandes salles dédiées au cinéma ou au théâtre.
On y trouve notamment le Teatro Eden de style Art Deco (à 0:18) dû à l’architecte Cassiano Branco (transformé en hôtel depuis), le Palàcio Foz de style baroque (à 0:20) et l’ancien cinéma Condes (à 0:22) construit en 1950 par Raul Tojal dans un style moderniste.
En empruntant la rue à droite de ce dernier, on accède à la rua das Portas de Santo Antão où se trouvent le Coliseu dos Recreios (à 0:24), le Teatro Politeama (à 0:26), l’Ateneu Comercial de Lisboa (à 0:28) et l’église Saint-Louis des Français (de 0:34 à 0:37). Détruite par le tremblement de terre de 1755, cette dernière fut reconstruite grâce à un don de Louis XV.
Plus loin, cette fois à l’ouest de l’Avenida de Libertade, on accède au Jardim Alfredo Keil (à 0:38) et à la pittoresque rua da Alegria (de 0:40 à 0:53).
En remontant plus au nord, on rencontre le Monumento aos Mortos da Grande Guerra en marbre de Carrare, dévoilé en 1931 (à 0:54).
Au nord d’Avenida
Le parc Édouard-VII est le plus vaste du centre-ville. Il offre une vue remarquable sur la rive nord du Tage (1:10).
À l’extrémité sud du parc, on trouve un monument érigé en l’honneur du Marquis de Pombal (de 1:06 à 1:09).
Ce premier ministre portugais est celui qui, au lendemain du séisme de 1755, fit reconstruire le quartier de Baixa selon un schéma de rues parallèles qui se coupent à 90 degrés. Une idée qui inspira beaucoup plus tard La Havane et Barcelone.
Dans le coin ouest de ce parc, on trouve l’Estufa Fría (la Serre froide), au moins dix fois plus grande que la serre des fougères Jardin botanique de Montréal.
L’Estufa Fría (de 1:12 à 1:28) n’est pas une serre de verre et de métal comme le sont généralement les serres des jardins botaniques. C’est un gigantesque espace dont les murs et le toit sont constitués de lattes de bois légèrement espacées pour y laisser entrer l’air et atténuer le soleil chaud du Portugal.
Ses espaces extérieurs sont très photogéniques.
Immédiatement au nord du parc Édouard-VII se trouve le Jardim Amália Rodrigues (de 1:29 à 1:36).
En traversant la rue dans son coin nord-est, on arrive au complexe muséal de la Fundação Calouste Gulbenkian.
Notre premier arrêt est au Centro de Arte Moderna, c’est-à-dire le musée d’Art contemporain Gulbenkian (de 1:41 à 1:58).
Lisbonne compte trois autres musées d’Art contemporain : le Museu Nacional de Arte Contemporânea do Chiado, le Museu Coleção Berardo et le Museu de Arte, Arquitetura e Tecnologia. À mon avis, celui de la Fundação Calouste Gulbenkian n’est pas le plus intéressant.
Entre ce dernier et son Musée des Beaux-Arts, on traverse le jardin de la fondation (de 1:59 à 2:08). C’est un endroit plaisant. Des oiseaux s’ébattent dans l’eau des étangs ou se cachent entre les tiges de papyrus.
Le clou du complexe est son Musée des Beaux-Arts (de 2:09 à 4:02).
Parlons de son fondateur, Calouste Gulbenkian. Pendant des décennies, cet entrepreneur obtenait une commission de 5% sur tout le pétrole vendu par l’Iran. Il est donc devenu immensément riche.
Et pour remercier le Portugal de l’avoir accueilli, lui pauvre réfugié du génocide arménien, il a légué sa riche et imposante collection d’œuvres d’art à sa nouvelle patrie.
Une partie de sa collection vient des œuvres de l’Ermitage que les autorités soviétiques, à court d’argent en 1929, lui ont vendu.
Ce musée est très, très, très intéressant. En fait, c’est une des plus belles collections privées d’Europe.
Sont remarquables, les statuettes égyptiennes. Les monnaies grecques. La faïence, les enluminures et le textile de Perse et de Turquie. La porcelaine chinoise. Les livres d’heures du Moyen-Âge. Et des toiles des maitres suivants : van Dyck, Guardi, Rubens, Rembrandt, Boucher, Fragonard, Turner, Degas (que Gulbenkian aimait particulièrement), Monet, etc. Et vous ai-je parlé de sa collection stupéfiante de bijoux Art nouveau de Lalique ?
Le diaporama se termine par les arènes du Campo Pequeno (à 4:23). Construites en 1891 par l’architecte António-José Dias da Silva, ces arènes sont le théâtre des corridas portugaises de la ville.
Détails techniques : Le diaporama présente 122 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 et 12 photos prises avec un appareil Lumix GH1 transformé pour prendre des photos infrarouges.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (61 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (39 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (22 photos), et le Lumix 12-42 mm II (12 photos).
Publié le 4 septembre 2018 | Temps de lecture : 6 minutes
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Introduction
En 1755, Lisbonne fut frappé par un séisme d’une magnitude de 8,75 suivi d’un tsunami. La partie de la capitale la plus touchée fut la Basse Ville (Baxia), cœur économique et politique de Lisbonne à l’époque.
Ailleurs, on se contenta de masquer la façade lézardée des immeubles à l’aide de tuiles de céramique — une mode encore populaire de nos jours — mais la Basse Ville, complètement anéantie, dut être reconstruite à neuf.
Doté de tous les pouvoirs en raison de cette catastrophe, le premier ministre portugais (le maquis de Pombal) fut à Lisbonne ce que le baron Haussmann fut à Paris un siècle plus tard.
Immédiatement au nord de la Place du Commerce (qui donne sur le Tage), on pava un réseau de rues parallèles se coupant perpendiculairement.
Les trottoirs étaient recouverts de pavés composés de cubes de calcaire blanc et de basalte d’environ 6 cm de côté. Le long d’eux s’alignent des édifices commerciaux de trois ou quatre étages, dotés souvent de balcons-juliette.
Les différents corps de métier de la ville se regroupèrent le long de certaines rues comme ils le faisaient déjà dans une ville comme Paris depuis le Moyen-Âge.
En raison de son plan d’aménagement parfaitement géométrique, Lisbonne devenait ainsi une des premières villes modernes d’Europe.
Dans cette visite du quartier, le diaporama présente successivement :
• l’Igreja Nossa Senhora da Conceição Velha,
• la Praça do Comércio,
• la Praça do Município,
• l’Igreja de São Nicolau
• la Capela de Nossa Senhora da Saúde, et
• les escaliers São Cristóvão.
L’Igreja Nossa Senhora da Conceição Velha
Notre premier arrêt est à la Vieille église Notre-Dame-de-la-Conception (de 0:09 à 0:33).
Son portail de style manuélin — un style exubérant apparu sous le roi Manuel Ier du Portugal — est tout ce qui reste d’une première église, achevée en 1534, mais entièrement détruite en 1755.
Elle se caractérise par sa nef rectangulaire, ses murs rose pâle, et son plafond magnifiquement décoré d’un bas-relief rococo en stuc peint de couleurs délicates (rose, jaune, orange brulée et bleu poudre).
Sur la rue da Magdalena, se trouve la boutique The Libon Walker (de 0:36 à 0:39).
On y vend des souliers et du vin. Mais quel rapport y a-t-il entre les deux ?
Un riche fabricant de souliers s’est acheté un vignoble. Et plutôt que de louer deux locaux, il a décidé de promouvoir tous ses produits au même endroit.
On peut gouter à son vin et en acheter une bouteille. Mais si vous décidez d’acheter plutôt des souliers, ils vous seront offerts dans un coffret de bois où une bouteille de vin gratuite séparera la paire de souliers.
La Praça do Comércio
Au centre de la place du Commerce se trouve la statue équestre du roi José Ier accueillant les navires qui venaient autrefois y décharger leur cargaison.
Du côté nord de cette place, la plateforme au sommet de l’Arco da rua Augusta (ou Arc de triomphe de la rue Augusta) offre une vue intéressante sur cette place.
Celle-ci s’ouvre sur le Tage au sud. Et sur ses autres côtés, cette place est bordée d’immeubles dont le rez-de-chaussée laisse courir une galerie qui protège les visiteurs des intempéries.
On y trouve le Musée de la bière (de 1:00 à 1:23).
Celui-ci présente l’histoire de cette boisson et plus précisément sur celle des principaux brasseurs du pays. Il est bilingue (portugais et anglais). La visite coute 3,5€ et donne droit à environ 125ml de bière Bohemia.
Au restaurant du musée, on peut déguster un Pastel de Bacalhau (à 1:20), c’est-à-dire une croquette à la morue truffée au fromage.
Ici, le fromage utilisé est le Queijo Serra da Estrela. Il s’agit d’un fromage d’appellation contrôlée fait de lait de brebis dont l’aire de pâturage est la Serra da Estrela. Ce lait est coagulé par macération avec des fleurs de cardon (et non avec de la présure). Son gout est intense.
La Praça do Município
C’est sur la Place municipale que sont situés l’Hôtel de Ville (de 1:39 à 1:44) et le Museu do Dinhero ou Musée numismatique (de 1:46 à 2:28).
À l’initiative de la Banque du Portugal, ce musée a été aménagé dans une ancienne église.
En plus d’exposer des pièces de monnaie depuis l’Antiquité, il explique l’histoire des devises, les métaux et alliages employés, les méthodes utilisées pour frapper la monnaie, les procédés d’impression pour les billets de banque, les poinçons et instruments de gravure, etc.
Bref, c’est un musée exhaustif, attrayant, disposé sur plusieurs étages, que tout collectionneur de monnaie devrait visiter.
L’Igreja de São Nicolau
Détruite par le séisme de 1755, l’église Saint-Nicolas (de 2:51 à 3:12) fut reconstruite en 1780. En voie d’achèvement, la restauration entreprise en 2003 lui a redonné sa splendeur d’origine.
Essentiellement, elle adopte la composition de Vieille église Notre-Dame-de-la-Conception. Toutefois, sa décoration intérieure fait appel à des matériaux plus nobles (différentes teintes de marbre).
La Capela de Nossa Senhora da Saúde
La chapelle Notre-Dame-de-la-Santé (de 3:13 à 3:18) fut construite en 1506 à l’initiative des artilleurs de la garnison de Lisbonne.
À l’origine, elle était dédiée à leur patron, Saint-Sébastien, protecteur de la peste dont une épidémie avait décimé leurs rangs cette année-là. Elle prit le nom d’église Notre-Dame-de-la-Santé (son nom actuel) en 1662.
Des azuléjos représentant des prophètes ornent le bas de ses murs. Immédiatement au-dessus d’eux, des croix de bois sont ornées des stations du chemin de croix.
Les escaliers São Cristóvão
Sur les murs qui bordent les escaliers qui mènent à l’église Saint-Christophe (située dans le quartier d’Alfama), différents artistes ont créé la murale ‘Fado Viado’ qui rend hommage au fado (de 3:19 à 3:26).
Détails techniques : Le diaporama présente cent photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (63 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (28 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (7 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 et l’hypergone 8 mm F/1,8 (1 photo chacun).
Publié le 20 juillet 2018 | Temps de lecture : 1 minute
Odyssée portugaise
Les trois spectacles gagnants du concours pyrotechnique présenté en 2017 à La Ronde furent, dans l’ordre, ceux de l’Angleterre, de la France et du Portugal.
Le texte d’hier présentait la vidéo intégrale du spectacle de l’Angleterre.
Malheureusement, il n’existe pas de document audiovisuel de qualité qui présente l’intégrale du spectacle français.
Le vidéaste KT — qui a si magnifiquement capté le spectacle autrichien de cette année et d’autres antérieurement — avait placé, dans le cas de la France, son trépied près du Pied du courant, sur l’ile de Montréal.
Sa vidéo a donc été prise de loin, sans la musique indispensable pour bien apprécier ce spectacle. C’est également le cas de sa captation du spectacle allemand du 19 juillet 2017.
Mais il a très bien enregistré le spectacle Odyssée portugaise, créé par la firme Macedos Pirotecnia, et gagnant du Jupiter Bronze de 2017.
C’est ce spectacle que je vous présente aujourd’hui.
Publié le 19 juillet 2018 | Temps de lecture : 2 minutes
Les feux d’artifice de l’Angleterre
Un Québécois appelé KT a posté sur YouTube les vidéos en haute résolution qu’il a réalisées à l’Internationale des feux Loto-Québec.
J’ai passé en revue ceux de 2018 et j’en ai profité pour ajouter rétroactivement celui de l’Autriche au texte que j’ai publié le 13 juillet dernier.
Les deux autres — le spectacle d’ouverture du 7 juillet et les feux de la Chine présentés le 14 juillet 2018 — ont quelques bons moments. Mais globalement, leur intérêt limité ne justifie pas que je vous recommande de les voir dans leur intégralité.
En visionnant ceux de l’an dernier, j’ai déniché le spectacle présenté le 29 juillet 2017 par l’Angleterre.
Créé par les artificiers de Jubilee Fireworks, ce spectacle remporta le Jupiter Or, la récompense ultime de cette compétition internationale.
Intitulé Coup de théâtre, il est principalement basé sur de la musique de films et de comédies musicales.
La vidéo qu’en a faite KT manque un peu de netteté mais l’intérêt de ce spectacle dépasse sa qualité photographique.
Publié le 18 juillet 2018 | Temps de lecture : 4 minutes
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Introduction
La colline sur laquelle est construit le quartier d’Alfama étant asymétrique, on trouve moins de sites touristiques dans le nord et l’ouest de ce quartier.
Le nord d’Alfama
La page titre du diaporama montre le Miradouro de Nossa Senhora do Monte, le point le plus élevé d’Alfama.
De 0:06 à 0:48, nous visitons le Castelo de São Jorge.
Le château Saint-George s’élève aujourd’hui sur des défenses romaines reconstruites et renforcées à la suite de la conquête des Maures en 711.
Ces derniers renommèrent la ville Al-Ushbuna (dont provient le nom Lisbonne).
Durant la Reconquête, la ville fut prise d’assaut en 1146 par Alphonse Ier de Portugal, aidé de croisés en route vers la Terre sainte.
Devenu chrétien, le château fut placé sous la protection de saint Georges à qui beaucoup de croisés vouaient un culte.
Très endommagé par des tremblements de terre, il doit son aspect actuel à une reconstruction qui dura un demi-siècle, à partir des années 1940.
De ses remparts et de son chemin de ronde, il offre sur la ville une vue exceptionnelle. On y trouve un petit musée archéologique — appelé Núcleo museológico (de 0:40 à 0:46) — où sont présentés des pièces de monnaie et des débris de poterie.
Près de la sortie du site, on trouve quelques restaurants, dont The World Needs Nata (de 0:49 à 0:51). Son plateau de petiscos (ou tapas portugaises) offre, de gauche à droite, des sardines aux poivrons rouges, du jambon de Serrano saupoudré de thym, et des tranches de poulet pressé recouvertes de fromage râpé et de tomates cerises. Le tout est très bon.
De 0:52 à 1:15, nous visitons l’Igreja da Graça et le belvédère situé sur son parvis (de 1:17 à 1:20).
En forme de croix latine, l’église de la Grâce est située dans le quartier de Graça, dans le nord d’Alfama.
L’édifice ayant été détruit par le séisme de 1755, l’église rococo qu’on voit aujourd’hui date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
L’intérieur est en pierre de taille rehaussé de marbre rose.
Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.
La nef sans bas-côtés est flanquée à droite (à 1:02) de quatre autels peu profonds. À gauche (à 1:04), on trouve trois autres autels peu profonds et une chapelle authentique, dotée de son propre tabernacle, soit la Capela do Santissimo, près du bras gauche du transept.
Chaque bras du transept dispose également d’autels latéraux.
Le plafond est magnifiquement décoré de faux marbre rose et de grisaille (à 1:09).
Étonnamment, l’orgue situé au-dessus de la sortie est traversé par une ouverture centrale qui laisse passer la lumière d’une fenêtre (à 1:15).
L’ouest d’Alfama
Notre visite de l’ouest d’Alfama se limitera à l’Igreja de São Cristóvão, située au sommet d’une pente escarpée.
Celle-ci est dédiée à saint Cristophe de Lycie, le patron des voyageurs.
Construite en 1610 et restaurée en 1672, l’église Saint-Christophe fut épargnée par le séisme de 1755. C’est un des rares exemples d’église du XVIIe siècle à Lisbonne qui ait conservé son aspect originel (y compris sa décoration intérieure).
Si le bois de son maitre autel a perdu sa dorure et si ses toiles ont été noircies par la suie des lampions, une restauration devrait lui permettre de retrouver son lustre d’antan.
Détails techniques : Le diaporama présente 42 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (18 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (17 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (4 photos), l’hypergone 8 mm F/1,8 (2 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (1 photo).
Publié le 17 juillet 2018 | Temps de lecture : 7 minutes
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Introduction
Alfama est le plus vieux quartier de Lisbonne. Son peuplement a débuté le long du Tage, c’est-à-dire dans la partie sud du quartier actuel.
Même si les aménagements portuaires modernes de la capitale portugaise ont légèrement fait reculer les rives de ce fleuve, la partie de la ville couverte par ce diaporama correspond au lieu de naissance de Lisbonne.
Mais d’où vient le nom d’Alfama ? Comme beaucoup de noms qui débutent par le préfixe ‘al’, il vient de l’arabe.
À l’époque musulmane, les fortifications de la ville étaient percées d’un nombre restreint de portes. L’une d’elles était située près d’un bain thermal. On l’appelait Bab al-Hamma (ou Porte des bains).
Le H étant prononcé de manière gutturale, ce nom fut déformé en Porta de Alfama après la conquête chrétienne.
À la toute fin du diaporama, on trouvera le plan des fortifications de la ville et le lieu précis de la Porte de Alfama.
Les attraits touristiques de cette partie de la ville se limitent à ses églises et à un musée. Ils sont ici présentés d’ouest en est.
Igreja da Madalena
L’église Sainte-Marie-Madeleine (de 0:05 à 0:08) fut reconstruire en 1783, après sa destruction par le tremblement de terre de 1755.
Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.
C’est une église à vaisseau central sans transept ni bas-côtés. Séparés des banquettes par une balustrade, trois autels en bois peint s’alignent sur chaque côté de la nef.
Le maitre autel est dominé par une toile de Pedro-Alexandrino de Carvalho (1729-1810).
Igreja de Santo Antonio
Saint Antoine de Lisbonne est le saint patron du Portugal. Il est né dans la capitale portugaise en 1195.
Mort à Padoue en 1231, on l’appelle couramment saint Antoine de Padoue. Mais cela est inexact. La coutume veut que les saints soient caractérisés par leur lieu d’origine, afin de les distinguer d’autres saints ayant le même prénom. C’est ainsi qu’on parlera de sainte Jeanne d’Arc, née à Arc.
L’église qui lui est consacrée (de 0:08 à 0:30) est l’objet d’une grande dévotion de la part des habitants de la ville; à toute heure du jour, les fidèles y viennent prier.
Reconstruite deux ans après le séisme de 1755, l’église adopte la forme inhabituelle (pour l’époque) de croix latine dont le transept peu profond est surmonté d’une coupole.
Paré de marbre rose, l’intérieur est magnifique.
Au sous-sol, on peut visiter la crypte (à 0:22) qui marque l’endroit précis où ce saint serait né.
À la sortie, on vend des pains de Saint-Antoine (à 0:30) dont les profits servent à aider les pauvres de la paroisse.
À la gauche de l’église se trouve le Musée de Saint-Antoine (0:31 à 0:42). Celui-ci présente la lignée ancestrale du saint, et les grandes étapes de sa vie, de même que diverses œuvres d’Art ou d’artisanat à son effigie.
Se
Pour nous rendre à la cathédrale de Lisbonne — appelée Se, abréviation de siège épiscopal — nous empruntons le pittoresque tramway 28E.
La cathédrale (de 1:20 à 1:56) est une église romane construite en 1150, soit un peu avant le début de la construction de Notre-Dame-de-Paris.
La comparaison entre les deux permet de voir à quel point l’édifice parisien était révolutionnaire à l’époque.
Dotée d’une fenestration parcimonieuse, le Se s’apparente à une forteresse médiévale couronnée de créneaux.
Son vaisseau central est flanqué de bas-côtés qui se prolongent dans un déambulatoire. Ce dernier est entouré de neuf chapelles absidiales.
Le tout est très sobrement décoré. Tout au plus peut-on admirer la très grande variété de la décoration des chapiteaux, notamment dans les chapelles absidiales.
En entrant, à gauche, on trouve la cuve (de 1:33 à 1:36) dans laquelle saint Antoine a été baptisé en 1195, et la chapelle franciscaine (de 1:37 à 1:40).
L’achat d’un billet permet d’accéder à trois choses : le trésor de la cathédrale (où la photographie est interdite), les chapelles absidiales et le cloitre.
Le trésor est situé au haut d’un escalier auquel on accède en entrant dans la cathédrale, à droite (à 1:57).
On y trouve des habits sacerdotaux, de nombreuses reliques et de l’argenterie, le tout dans un état poussiéreux. Ce qui met involontairement en valeur la magnifique salle d’apparat qui est adjacente.
On se rend au cloitre par une des chapelles absidiales. L’une d’elles est la Capela de Santo Ildefonso (de 2:33 à 2:38) . On y trouve les sarcophages de Lopo-Fernandes Pacheco (compagnon d’armes du roi Alfonso IV) et de son épouse Maria Vilalobos.
Une autre renferme une crèche baroque de Joaquim Machado de Castro (de 2:42 à 2:45).
Casa dos Bicos
De 2:55 à 3:28, il s’agit d’une maison construite entre 1521 et 1523, fortement remodelée depuis. Sa façade est hérissée de pointes-de-diamant. D’où son nom; Casa veut dire maison et Bicos peut se traduire par becs (d’oiseaux), cornes ou mamelons.
Ce lieu possède une double fonction. Au rez-de-chaussée, c’est un centre archéologique. Aux trois autres étages, c’est une exposition consacrée à la vie et à l’œuvre de l’écrivain portugais José Saramago, prix Nobel de littérature en 1998.
Le scénario du film Enemy, du Québécois Denis Villeneuve, est basé sur le roman L’Autre comme moi de Saramago, paru en 2002.
En réponse aux pointes-de-diamant de la façade, l’architecture moderne de l’intérieur est basée sur le motif du trapèze. Tout y est oblique, sauf les planchers. On se croirait dans un décor du film expressionniste Le Cabinet du Dr Caligari.
L’igreja de São Joã da Praça
De 3:33 à 3:45, nous voyons l’église Saint-Jean-Baptiste de la Place.
Détruite par le tremblement de terre de 1755, elle fut reconstruite en 1789.
Sa nef octogonale est décorée d’autels latéraux encastrés dont celui, à gauche du maitre autel, dédié à la Vierge (à 3:39) et décoré d’une statue de Joaquim Machado de Castro.
Palacete Chafariz d’El Rei
De retour d’un voyage au Brésil où il s’était beaucoup enrichi, Joao-Antonio Santos se fait construite en 1909 un palais éclectique de style néomauresque dont l’intérieur est décoré dans le style Art nouveau brésilien (de 3:47 à 3:50).
De nos jours, il s’agit d’un hôtel de luxe ne comprenant que six suites. En raison de sa décoration précieuse, l’hôtel n’accueille pas les enfants de moins de douze ans.
Son nom signifie Palais de la fontaine du Roi en raison de la fontaine à ses pieds.
Pendant des siècles, celle-ci était un des principaux points d’approvisionnement en eau potable de la capitale. Son origine remonte à l’époque mauresque.
De nos jours, cette fontaine n’est plus opérationnelle.
Détails techniques : Le diaporama présente un clip vidéo et 101 photos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (54 photos), le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (23 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (11 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (11 photos) et l’hypergone 8 mm F/1,8 (2 photos).
Publié le 15 juillet 2018 | Temps de lecture : 9 minutes
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Introduction
Le quartier d’Alfama est situé sur une des sept collines de Lisbonne. De tous les quartiers de la ville, c’est le plus ancien.
Peuplé originellement par les Maures, c’est un dédale de rues étroites qui serpentent sur cette colline, se croisent et se succèdent. En marchand le long des rues, on réalise qu’elles sont reliées par une multitude d’escaliers qu’on ne découvre qu’au dernier moment.
Les rues sont pavées de blocs carrés de pierre d’environ 10 cm de côté. Appelés calçadas, les trottoirs très étroits sont recouverts de pavés composés de calcaire blanc d’environ 6 cm de côté. Dans certains cas, ceux-ci sont en basalte, donc noirs.
Habitué à demeurer dans une ville dont les rues sont en damier, le touriste est d’abord déboussolé. Mais puisque les rues se jettent les unes dans les autres, il suffit de monter jusqu’au niveau de la rue qu’on désire atteindre, de passer de l’une à l’autre en demeurant à peu près au même niveau et on finit par trouver sa destination.
Le problème est de se rendre à un lieu dont on ne connait pas l’altitude. À ce moment-là, une carte est indispensable.
Le long de ces rues, on voit un grand nombre de restaurants, de petites épiceries, de boutiques d’artisans.
Sans parcourir un circuit précis, ce diaporama comprend quatre parties.
Du Panthéon national à l’église Saint-Vincent-hors-les-murs
Tout comme son équivalent parisien, l’édifice du Panthéon national du Portugal (de 0:11 à 0:37) devait originellement servir d’église. D’où la croix au sommet de son dôme.
Débutée en 1682, l’Igreja Santa-Engrácia (dédié à Sainte-Engrâce de Saragosse, dont on peut voir la sculpture à 0:16) fut terminée en 1966. Avant même son achèvement, l’église fut transformée en panthéon.
Il s’agit d’une bâtisse cubique surmontée d’un dôme. Autour de ce dôme et de son tambour, une grande terrasse (à 0:34), accessible au public, offre une vue remarquable du Tage et de la rive opposée de la capitale.
Seulement douze héros nationaux y sont inhumés. Six autres y ont un cénotaphe (ils sont inhumés ailleurs mais ont un monument funéraire au Panthéon).
Ont eu droit à cet honneur, les plus grands explorateurs portugais, cinq hommes de lettres, quatre présidents de la République, des dirigeants militaires, une chanteuse de fado et… un footballeur.
À proximité se trouve le Mercado de Santa Clara (de 0:47 à 0:52) où se tient un marché aux puces les mardis et samedis.
De 0:58 à 1:42, nous visitons l’Igreja de São Vincente de Fora (ou l’église Saint-Vincent-hors-les-murs).
Pendant que le Portugal était sous domination espagnole, Philippe II d’Espagne ordonna la reconstruction du monastère Saint-Vincent-hors-les-murs, alors en ruine. Le monastère originel avait été construit par le premier roi du Portugal en remerciement pour la conquête de Lisbonne aux mains des Maures en 1147.
Les dirigeants espagnols y joignirent une église. Celle-ci fut commencée en 1582 et terminée en 1627.
Le tout était un geste politique destiné à affirmer que les conquérants espagnols s’inscrivaient dans la lignée des souverains portugais.
Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.
L’intérieur de l’église est un vaisseau central flanqué de bas-côtés où s’alignent des autels latéraux séparés des fidèles par une balustrade ou une grille.
Le maitre-autel est surmonté d’un baldaquin qui atteint presque le plafond. Étonnamment, c’est derrière le chœur qu’est placé l’orgue.
Les autels latéraux, richement décorés, ajoutent un brin de folie décorative à un lieu autrement relativement sage.
Adjacent à l’église, se trouve le monastère Saint-Vincent-hors-les-murs (de 1:43 à 2:26).
Le bas de presque tous les murs de ce vaste monastère est décoré d’azuléjos. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le mot azuléjo ne vient pas d’azul (bleu en portugais) mais de l’arabe al zulaydj, ce qui signifie ‘petite pierre polie’, désignant chaque pièce d’une mosaïque.
Ceux-ci sont des carreaux de faïence ornés, dans le cas du monastère, de représentations figuratives. À partir de la fin du XVIIe siècle, la mode s’est imposée au Portugal de peindre les azuléjos en bleu de cobalt.
Après la conciergerie (de 1:52 à 1:58), la visite se poursuit par le ‘musée’ du monastère qui devrait plutôt s’appeler le trésor du monastère.
Celui-ci est remarquable par la qualité des objets exposés, principalement de l’argenterie et de l’orfèvrerie.
Au premier étage, une galerie est consacrée à l’illustration des fables de La Fontaine (dont la fable Les deux chèvres à 2:10).
De 2:18 à 2:22, nous apercevons le panthéon des rois de Bragance. Le tout se termine par un aperçu l’extraordinaire sacristie (à 2:26).
Nous passons devant l’édifice de la Société Voz do Operário, siège de l’éditeur d’un journal ouvrier (de 2:30 à 2:32) puis, à proximité, devant la murale Pariz One & Mr. Dheo du Collectif Armu-Yama.
Du Musée militaire à l’église Saint-Étienne
Après un aperçu des étals de l’épicerie Pingo Doce de la station ferroviaire Santa Apolónia, nous entreprenons la visite du Musée militaire de Lisbonne (de 2:40 à 4:09).
Celui-ci est le reflet des guerres auxquelles le Portugal a participé. Qu’y trouve-t-on ? Beaucoup de canons, des armes, des uniformes militaires, quelques armures, des médailles, des casques de différents pays.
Ce musée vaut surtout pour la splendeur des lieux.
En entrant dans le musée, on se croirait dans un luxueux hôtel particulier parisien. À gauche, une salle (de 2:56 à 3:01) est décorée d’immenses toiles d’un gout exquis en hommage aux explorateurs portugais.
À l’étage, on trouvera, entre autres, deux salles Art déco (de 3:12 à 3:25) consacrées à la Première Guerre mondiale. Puis une enfilade de petites pièces de style néorococo rendent hommage aux grands dirigeants militaires portugais.
De 3:58 à 4:05, la cour intérieure est décorée d’azuléjos illustrant les grandes batailles qui ont jalonné l’histoire portugaise.
Bref, ce musée présente les œuvres de plusieurs des meilleurs décorateurs du pays au XIXe siècle. Et c’est cette décoration qui justifie amplement la visite de ce musée.
À 4:12, il s’agit de casiers de solidarité. Ceux-ci sont mis gratuitement à la disposition des personnes dites ‘itinérantes’ au Québec (ou SDF en France) afin qu’ils puissent y entreposer une partie de leurs possessions, leur évitant ainsi d’avoir à tout transporter.
De 5:07 à 5:22 nous voyons l’Igreja de Santo Estevão (l’église Saint-Étienne) et son mirador à 5:23.
Sur les fondations d’une église romane du XIIe siècle, l’église Saint-Étienne fut édifiée en 1733. Très endommagée par le séisme de 1755, elle fut rouverte au culte quarante ans plus tard.
Le maitre-autel est surmonté d’un portail baroque, lui-même surmonté d’un crucifix en stuc entouré d’anges et d’angelots (à 5:11).
Six autels latéraux sont placés dans autant de niches de sa nef octogonale. Une balustrade sépare ces autels des banquettes tout en laissant un peu d’espace pour venir se recueillir devant eux.
Rythmée de pilastres, la pierre des murs est à nue. Le plafond est orné d’une grisaille illustrant une clé de voute (à 5:21).
Notre visite se poursuit un peu au-delà de l’église Saint-Étienne.
De 5:24 à 5:32, voici Pátio 13, un restaurant aux portions généreuses, à cout raisonnable, et où tout est bon sauf la morue hypersalée.
À proximité du Musée du Fado
À 6:24, ce portail de style manuélin (ou de Renaissance portugaise) est tout ce qui reste de l’Igreja Nossa Senhora dos Remédios.
De 6:33 à 7:21, nous visitons le Musée du Fado. Apparu au début du XIXe siècle, le fado est un genre musical typique du centre du Portugal.
Le musée qui lui est consacré occupe trois étages d’une ancienne station de pompage située près du Tage.
À chaque étage, une grande fresque photographique présente les artisans de cette discipline, classés par époque.
Sur l’audioguide multilingue (indispensable), il suffit de pitonner le numéro que porte l’interprète pour entendre un de ses grands succès.
Les murs d’une salle sont tapissés des paroles des chansons. Plus loin, on présente les pochettes des disques, les instruments utilisés, des clips vidéos et une salle où deux bornes permettent aux visiteurs d’entendre les succès des grandes vedettes du fado.
L’extrait vidéo qu’on entend de 6:43 à 7:00 est tiré du film Fados de Carlos Saura; on y entend la fadista Carminho interpréter Fado das Hora.
De 7:22 à 7:27, il s’agit de l’Igreja de São Miguel, construite en 1673 (dont un clocher, en contrejour, conclura ce diaporama).
Aux alentours du Musée des Arts décoratifs
L’Igreja de Santiago (de 7:52 à 8:06) était l’église du village de Saint-Jacques, annexé depuis à Lisbonne. Ce nom fait également allusion au fait que cette église était sur le circuit emprunté par les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela en galicien et en espagnol).
Surmontée d’un plafond peint représentant l’apôtre Jacques agenouillé regardant l’Assomption de la Vierge (à 7:58), cette église asymétrique est dépourvue de transept.
Elle est flanquée de trois autels latéraux peu profonds à gauche (à 8:00).
À droite, tout le bas-côté est occupé par la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire (à 8:02) dont l’autel baroque, en bois doré, est entouré de cinq azuléjos.
À deux pas se trouve le Miradouro das Portas do Sol (à 8:08). Ce belvédère dit des Portes du soleil offre une vue splendide vers l’est de la ville. Au loin à gauche, on distingue l’Igreja de São Vincente de Fora (l’église de Saint-Vincent-hors-les-murs), au centre le dôme du Panthéon national, et à droite l’Igreja de Santo Estevão (l’église Saint-Étienne).
De 8:14 à 8:42, nous visitons le Musée des Arts décoratifs. Créé en 1953, ce musée abrite la collection privée d’un banquier portugais.
Détails techniques : Le diaporama présente six clips vidéos et 235 photos.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (101 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (92 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (32 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (5 photos) et l’hypergone 8 mm F/1,8 (5 photos).
Publié le 12 avril 2018 | Temps de lecture : 4 minutes
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Ce diaporama est moins un aperçu général de la partie est de la capitale portugaise qu’une présentation des deux sites touristiques qui s’y trouvent : l’Aquarium de Lisbonne (situé dans le Parc des Nations) et le musée national de l’Azuléjo.
Parque das Nações
Le Parc des Nations fut aménagé pour accueillir l’Expo’98.
Avant d’arriver à notre première destination, nous passons devant le Pavillon de la connaissance, œuvre du Portugais Carrilho da Graça (de 0:05 à 0:08).
Conçu par l’architecte américain Peter Chermayeff, l’Aquarium de Lisbonne (de 0:11 à 1:05) est le plus grand d’Europe. C’était la pièce maitresse d’Expo’98.
Il est formé de deux pavillons réunis par une passerelle.
Sa partie terrestre (de 0:13 à 0:23) sert de billetterie. Elle héberge également un restaurant et une exposition temporaire consacrée aux milieux aquatiques.
De 0:24 à 0:32, le long de la passerelle qui mène au pavillon principal, les visiteurs rencontrent des panneaux qui visent à les sensibiliser aux dangers de la surpêche.
La partie insulaire (de 0:33 à 1:05) présente tout ce qui est relié de près ou de loin au milieu aquatique : des oiseaux de l’Antarctique, des poissons (évidemment), des anémones, des coraux, des batraciens et des plantes aquatiques.
Quatre espaces distincts présentent les écosystèmes de l’Atlantique Nord, du Pacifique tempéré, de l’océan Indien tropical et de l’Antarctique.
Cette dernière partie n’étant pas vitrée (contrairement à son équivalent au Biodôme de Montréal), les visiteurs prendront soin de s’apporter un vêtement chaud.
Une trentaine de petits aquariums présente des poissons regroupés par catégorie ou par l’endroit du monde qu’ils habitent.
Sur deux étages, l’immense bassin central restitue partiellement les conditions de haute mer avec ses bancs de poissons, ses raies, et ses requins.
Il s’agit ici d’un des attractions touristiques les plus appréciées de Lisbonne.
De 1:22 à 1:29, il s’agit de la gare intermodale Oriente, construite pour desservir l’Expo’98 et créée par Santiago Caltrava Valls. Sa canopée de verre protectrice est caractéristique du style de cet architecte espagnol.
Museu Nacional do Azulejo
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le mot azuléjo ne vient pas d’azul (bleu en portugais) mais de l’arabe al zulaydj, ce qui signifie ‘petite pierre polie’, désignant chaque pièce d’une mosaïque.
Connu dans de nombreux pays depuis des siècles, cet art a atteint son apogée au Portugal au XVIIIe siècle.
À Lisbonne, en 1755, les édifices qui avaient résisté au séisme étaient souvent endommagés. Plutôt que de simplement calfeutrer les fissures, le recouvrement de plaques de faïence est soudainement devenu une mode.
Cette mode a persisté depuis et donne aujourd’hui un cachet particulier à la capitale portugaise.
Le pays se devait donc de créer un musée qui lui soit dédié (de 1:31 à 2:27).
Celui-ci a été aménagé dans l’ancien Couvent de la Mère de Dieu, construit en 1509 (de 2:28 à la fin).
De tous les azuléjos du musée, celui qui retient le plus l’attention est le grand panorama (composé de 576 tuiles faisant 23 mètres de large) de Lisbonne telle qu’elle était avant le séisme de 1755 (de 1:43 à 1:45).
Une partie des œuvres présentées le sont à l’étage, le long de la galerie du cloitre de style Renaissance de Diogo de Torralva (de 1:51 à 2:05).
Puis nous accédons à l’église Madre de Deus, une des plus belles de la ville.
Les religieuses assistaient aux offices dans le chœur supérieur (ou Coro Alto), situé à l’étage (de 2:39 à 2:51).
Les parties hautes de cette pièce sont décorées de toiles. Entre ces toiles et les stalles sur lesquelles les religieuses prenaient place, des niches fermées contiennent de saintes reliques.
Au fond de la pièce (à 2:49), une grande ouverture donne une vue en plongée de l’église proprement dite.
Au rez-de-chaussée, une antichambre (à 2:53) donne accès à l’église (à partir de 2:55).
Achevée à la Renaissance, celle-ci ne reçut sa décoration définitive qu’après le séisme de 1755. Cette décoration fastueuse est formée d’azuléjos hollandais, de toiles et d’une débauche de bois doré rococo.
À elle seule, elle justifie la visite du musée.
Détails techniques : Ce diaporama contient 85 photos et deux clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (39 photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (25 photos) et PanLeica 25 mm F/1,4 (21 photos).