Photos infrarouges de la promenade des glaciers – 1re partie

Publié le 11 septembre 2016 | Temps de lecture : 2 minutes

Jusqu’à mon récent voyage en Alberta, je croyais que pour rapporter des images spectaculaires des montagnes Rocheuses, il fallait marcher en forêt pendant des heures, emprunter des sentiers escarpés, découvrir par accident des points de vue qui permettent de prendre des photos dignes d’une carte postale, et finalement en revenir le corps couvert de piqures de moustiques.

Sans compter le risque d’avoir à appeler les secouristes pour qu’ils viennent vous chercher alors que vous êtes incapable de retrouver votre chemin en forêt.

Eh bien non, c’est plus simple que cela.

L’immense majorité des visiteurs qui parcourent la promenade des glaciers le font en véhicule tandis qu’un petit nombre de gens le font en vélo ou en moto.

Le long de cette route, des arrêts sont prévus pour permettre d’apprécier les plus beaux points de vue.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

À certains endroits, des téléfériques amènent leurs passagers à des belvédères d’où partent des trottoirs en bois menant à des arrêts dotés de panneaux descriptifs.

Le long de la promenade des glaciers, s’arrêter à chacun des endroits photogéniques n’est pas pratique pour ceux qui n’ont que quelques jours à consacrer à la visite des parcs de Jasper et de Banff tellement ceux-ci offrent une succession ininterrompue de paysages magnifiques, en perpétuel renouvèlement.

D’où l’idée paresseuse de les photographier sans s’arrêter, au travers du parebrise de l’auto.
 






 
Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 12-42mm II
1re photo : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/4,6 — ISO 100 — 21 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 37 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 36 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
6e  photo : 1/640 sec. — F/4,1 — ISO 100 — 19 mm
7e  photo : 1/30 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta – Conclusion

Publié le 3 septembre 2016 | Temps de lecture : 3 minutes

Imaginez la frustration des Québécois si la première chose qui viendrait à l’esprit de tout le monde lorsqu’on parlerait de notre province, c’était des forêts dévastées par des coupes à blanc. Ou bien les paysages lunaires de ces sites miniers laissés illégalement à l’abandon dans le Grand-Nord québécois.

C’est pourtant une situation équivalente que vivent les Albertains. L’immense majorité des Étrangers ne voient de l’Alberta que les bouleversements environnementaux que l’extraction des sables bitumineux y occasionne.

De plus, 51% de la production électrique albertaine provient de la combustion du charbon et 39% provient de celle du gaz naturel.

C’est donc avec étonnement qu’on voit défiler les prairies verdoyantes et les vastes étendues de pâturage de cette province lorsqu’on la survole en avion.

Depuis quelques années, je lis occasionnellement les résultats de sondages qui présentent de manière avantageuse la qualité de la vie en Alberta.

J’ai toujours pensé qu’il s’agissait-là de sondages sans valeur scientifique comme on voit une multitude sur les médias sociaux.

Mais lors de la visite de cette province, j’ai été confronté au ‘paradoxe albertain’.

Ce paradoxe, c’est que, d’une part, l’économie de cette province est relativement dépendante de l’extraction de combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon). Mais d’autre part, c’est aussi une province dont les citoyens vivent très majoritairement dans des villes propres, à la fois modernes et très peu polluées.

Et c’est là qu’on trouve des paysages naturels parmi les plus beaux au monde.

Essentiellement, l’Alberta est donc un endroit plaisant à vivre où on peut passer en peu de temps de la plaine à la forêt, puis à la montagne. Avec cette multitude de sports qui tirent parti de ces environnements fort différents

Toutefois l’étranger qui veut visiter cette province doit savoir que l’hébergement y est très onéreux. C’est ainsi qu’une des deux chambres que j’ai partagées avec mon frère sur la promenade des glaciers coutait 640$ la nuit.

De plus, l’offre culturelle à Calgary (la métropole) et Edmonton (la capitale) ne peut rivaliser avec celle de Montréal et de Toronto dont les bassins de population sont plus grands et qui ont concentré dans leurs centres-ville respectifs une grande quantité de lieux de création.

Ce qui ne veut pas dire que l’Alberta ne soit intéressante que pour ses paysages naturels. Les intéressés à visiter cette province auraient donc tort de ne pas en profiter pour consacrer quelques jours à visiter Calgary et Edmonton.

Et dans tous les cas, ceux qui voudraient prendre la promenade des glaciers doivent s’habiller chaudement, même en été.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta – Jour 9 (et fin)

Publié le 28 août 2016 | Temps de lecture : 4 minutes
Petit déjeuner au Delta Kananaskis Lodge
Mes minipâtisseries au petit déjeuner

Pour 24$, le petit déjeuner au Delta Kananaskis Lodge comprend à volonté des céréales froides, du gruau, les mets typiques d’un déjeuner ‘continental’ (œufs brouillés, fèves au lard, saucisses et bacon), du saumon fumé, des fruits, du yogourt, des minipâtisseries, et des omelettes préparées par un cuisinier sur place (hors-champ sur la première photo).

Il comprend aussi des quartiers de ‘pamplemousse brulée’. Je m’attendais au pire, anticipant une amplification de l’amertume des membranes de ce fruit. Mais il s’agit de quartiers pamplemousse rose de Colombie canadienne (étonnamment très peu amère) légèrement saupoudrés de sucre à glacer avant la cuisson au four. C’est vraiment très bon. (Note : Le pamplemousse est l’objet d’une interaction dangereuse avec de nombreux traitements médicamenteux).

Poubelle à l’épreuve des ours

Pour déverrouiller et ouvrir les poubelles à l’extérieur de notre hôtel, il faut pousser un bouton situé au fond d’une poignée. Cette poignée est trop étroite pour qu’un ours puisse y glisser une patte.

Vallée de la rivière Bow

Hier soir, en parcourant la route Kananaskis Trail pour nous rendre à notre hôtel, nous avons cru traverser une plaine. En réalité, notre établissement est situé près du bord d’un plateau surmontant la vallée de la rivière Bow.

Il suffit d’une marche de trois minutes sur un sentier plat qui traverse le boisé à l’arrière de l’hôtel pour atteindre le bord de ce plateau et avoir une vue superbe de cette vallée.

Ces Rocheuses (peuplées exclusivement de conifères) et leurs vallées (où poussent des conifères et quelques feuillus), constituent le premier type de paysage que nous verrons aujourd’hui.

Puits de pétrole
Ranch

Le deuxième type de paysage est celui de collines. Peu boisées, celles-ci servent au pâturage des grandes fermes d’élevage bovin. On y trouve quelques vaches Holstein (pour leur lait) et surtout des bovidés Angus (pour leur viande).

Prairie albertaine

Le troisième type est celui de plaines servant soit au pâturage ou à la culture céréalière.

En Alberta, il y a deux récoltes de blé par année. Une première se fait en aout (comme en témoignent les balles de paille à gauche) et le blé de printemps (récolté en avril ou en mai).

Quinze kilomètres à l’ouest de Calgary, la Transcanadienne rejoint le réseau routier de la province.

Celui-ci est constitué d’axes essentiellement rectilignes qui se coupent perpendiculairement; les axes est-ouest sont espacés d’un mile (1,6km) tandis que les axes nord-sud le sont de deux miles (3,2km).

Vue nocturne de Toronto

Puis nous prenons l’avion de Calgary à Montréal (avec escale à Toronto).

Sur la photo ci-dessus, le centre-ville de Toronto est en haut, à gauche, tandis que la grande surface sombre au centre, à droite, représente les pistes d’atterrissage de l’aéroport (entourées de ses installations, illuminées).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (3e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 18 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 10 mm
3e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 14 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 8 mm
5e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 40 mm
6e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
7e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 40 mm
8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta – Jour 8

Publié le 27 août 2016 | Temps de lecture : 6 minutes

Parcourir la Promenade des glaciers nécessite qu’on soit habillé chaudement. Durant notre séjour, la température dans les vallées atteignait 17° Celsius mais seulement 7°C en montagne.

De plus, entre les villes, on doit effectuer de longues distances sans possibilité de se ravitailler et de faire le plein d’essence. Donc il faut en profiter lorsqu’on en a l’occasion.

Ce matin, nous éviterons de prendre le petit déjeuner dans le restaurant trop froid du Maligne Lodge. Nous nous rendons plutôt à l’autre extrémité de la ville pour nous restaurer au Sawridge Inn and Conference Center. Leur buffet est abordable, varié et délicieux.

Notre programme de la journée est de parcourir les 291km qui séparent Jasper de Banff. Chacune de ces villes est le chef-lieu d’un parc national homonyme. Ces deux parcs allongés se suivent en diagonale du nord-ouest au sud-est.

Le glacier Athabasca

À mi-chemin entre Jasper et le lac Louise, nous rencontrons le glacier Athabasca.

Celui-ci est un des six principaux glaciers des parcs nationaux de Jasper et de Banff. C’est également un des glaciers les plus visités d’Amérique du Nord. Des autobus permettent aux visiteurs d’y marcher aux endroits moins inclinés.

En raison des réchauffements climatiques, il s’est retiré de 1,5km depuis 125 ans et a perdu la moitié de son volume.

La borne qu’on peut voir dans le coin inférieur droit de la photo indique la limite du glacier en 1942.

Immédiatement après ce glacier, nous pénétrons dans le parc national de Banff.

Vue du lac Bow
Immensité du paysage au lac Bow

Environ 35km au nord du lac Louise, nous décidons d’arrêter quelques instants au lac Bow. C’est la source de la rivière homonyme qui alimente Calgary, distante d’environ 300km.

Je suis stupéfait devant la beauté du paysage et de la pureté de l’eau. Celle-ci est légèrement turquoise en raison de la petite quantité de soufre qu’elle contient.

Et je réalise que certaines peintures du Groupe des Sept ne sont pas une idéalisation de la nature canadienne, mais des toiles en deçà de la réalité.

Vue du lac Louise

Puis nous prenons le repas du midi au Fairmont Château Lake Louise. J’y prends une soupe et un filet de saumon accompagné de légumes sautés.

Traverse d’animaux

Le long des 58km qui séparent le lac Louise de Banff, la route Transcanadienne est clôturée. Mais à plusieurs endroits, on a fait construire des viaducs plantés d’arbres — au cout d’un million de dollars chacun — afin de permettre aux animaux sauvages de traverser l’autoroute sans danger. On les appelle écoducs ou passages fauniques.

Indicateur des points cardinaux
Tout près des chutes Bow

À Banff, nous allons prendre quelques photos aux chutes Bow.

Immédiatement après celles-ci, la rivière Bow fait un coude, à sa jonction avec la rivière Spray (à droite, hors champ).

Des entreprises offrent aux visiteurs la possibilité de canoter à la surface frémissante des eaux turquoise de la rivière Bow.

L’Islande est renommée pour sa géothermie. On ignore généralement que quelques villes albertaines sont aussi alimentées par des sources thermales. C’est le cas de Banff.

Même si cette eau est potable, on ne s’en sert pas comme eau du robinet en raison du fait qu’il faudrait la refroidir. Toutefois, certains hôtels tirent profit de la géothermie albertaine pour offrir à leur clients la baignade extérieure même en hiver s’ils acceptent toutefois sa très légère odeur d’anhydride sulfureux (c’est-à-dire d’œufs pourris).

Quelques abreuvoirs de ma ville natale sont alimentées par une telle eau — froide à Joliette — très appréciée des Joliettains mais généralement détestée par tous les visiteurs.

Hôtel Fairmont Banff Springs et son golf privé, vus du téléférique

Trente minutes plus tard, nous voilà aux pieds de la montagne Sulfur (ce qui veut dire soufre). Un téléférique (qu’on appelle gondola en anglais) nous transportera au sommet de cette montagne, haute de 2 450 mètres.

Sur la photo ci-dessus, prise en fin de journée, on notera le léger arc-en-ciel au haut de l’image, vers la droite.

Belvédère du mont Sulfur
Vallée de la rivière Bow

Du belvédère, on accède à une promenade de bois qui offre une vue panoramique de la vallée de la rivière Bow. Cette promenade culmine au pic Sanson.

En 1948, ce pic fut nommé en l’honneur de Norman Bethune-Sanson, un météorologiste qui fit construire en 1903 une minuscule station de recherche à cet endroit et dont il fut responsable jusqu’à sa retraite en 1945 (à l’âge de 84 ans).

Puis nous prenons la route vers le ‘village’ Kananaskis, situé à 70km au sud-est de Banff. Il s’agit en fait d’un complexe hospitalier connu sous le nom de Delta Hotels Kananaskis Lodge.

Nous y prenons le repas du soir. Après une entrée de fromages et de charcuteries, je prends un hambourgeois de bœuf Angus (c’est le nom d’une race bovine) accompagné de frites.

Puis nous allons à nos chambres pour la nuit.

Note : si vous consultez ce texte sur un appareil pourvu d’un grand écran, n’hésitez pas à cliquer sur les photos qui vous intéressent pour les voir en plus haute résolution.

Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm et objectif Lumix 14-42 mm II (5e photo), appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re, 2e, 3e, 4e, 7e et 10e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (6e, 8e et 9e photos)
  1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
  2e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
  3e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
  4e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
  5e  photo : 1/100 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 36 mm
  6e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
  7e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
  8e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  9e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
10e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta – Jours 6 et 7

Publié le 26 août 2016 | Temps de lecture : 5 minutes

Au sixième jour, c’était le mariage de ma sœur.

Puisqu’il s’agit d’un évènement privé, je ne vous en ferai pas de compte-rendu si ce n’est pour dire deux mots au sujet de l’hospitalité des Albertains.

Au sein du Canada, il existe une rivalité entre les différentes régions du pays et plus particulièrement entre les provinces de l’Ouest (dont l’Alberta) et les provinces centrales (l’Ontario et le Québec).

À ce mariage, il y avait une centaine d’invités. À aucun moment, je n’ai senti un ressentiment ou entendu une allusion malveillante à notre égard, mes frères et moi qui sommes Québécois.

Nous avons été accueillis comme de nouveaux membres de la famille. Et moi qui suis de nature réservée — ce qui ne parait pas à mes écrits — je me suis senti parfaitement à l’aise, comme si je retrouvais des amis.

En route vers Jasper

Le lendemain vers 11h, les mariés partent en voyage de noces effectuer la Promenade des Glaciers en auto. Ils sont accompagnés de deux chaperons (mon frère François et moi).

Pour nous y rendre et en sortir, nous emprunterons trois routes; la route 16 (à deux voies opposées) entre Edmonton et Jasper, la route 93 (également à deux voies opposées) de Jasper au lac Louise, et l’autoroute Transcanadienne (à quatre voies) du lac Louise à Calgary.

L’Alberta jouit d’un climat continental. Les jours de pluie, les averses durent généralement entre trente minutes et deux heures alors que le reste de la journée est nuageux ou ensoleillé.

Annuellement, une ville comme Calgary reçoit en moyenne 32cm de pluie et 127cm de neige alors que Montréal reçoit environ le double, soit 78cm de pluie et 209cm de neige.

C’est seulement lorsque des nuages nés au-dessus du Pacifique sont poussés par un vent d’ouest au-delà des montagnes Rocheuses que l’Alberta connait de véritables journées pluvieuses. Cela fut le cas au cours de cette septième journée de voyage.

Si beaucoup de personnes préfèrent photographier des paysages baignés de lumière, j’estime que les jours de pluie ont leur propre esthétique, tout aussi valable que celle de journées ensoleillées.

Après avoir parcouru les 362km qui séparent Edmonton de Jasper, nous atteignons finalement cette dernière cinq heures plus tard.

C’est une ville d’environ quatre-mille résidents dont l’économie dépend essentiellement du tourisme. Les maisons y sont à un ou deux étages, généralement aux toits pointus (afin d’éviter l’accumulation de neige). Cette ville est située au centre d’un parc national qui porte son nom.

Au lac Pyramid
Au lac Pyramid

C’est en passant par Jasper qu’on atteint le lac Pyramid, situé à 5km. Il s’agit d’un endroit charmant qui, au moment de notre visite, donnait l’impression d’un lac des Laurentides, au Québec, en raison d’un ciel bas qui cachait les montagnes environnantes.

Wapiti nettoyant ses cornes en les frottant dans des broussailles

Le parc national Jasper — qui fait 10 878 km² — protège 53 espèces de mammifères, dont des carcajous, des caribous, des cougars, des coyotes, des castors, diverses variétés de cerfs, des grizzlis, des lynx, des marmottes, des mouflons, des orignaux, des ours, des picas, des porcs-épics, des spermophiles, des wapitis, etc.

Sans être apprivoisés, ces animaux ne craignent pas les êtres humains. Il est toutefois conseillé de ne pas s’approcher trop près d’eux puisque certains (les carcajous et les ours, par exemple) qui peuvent être dangereux.

Nous revenons à Jasper prendre possession de notre chambre au motel Maligne Lodge, situé à l’extrémité sud de cette ville.

Tables du WickedCup Café

Dans son restaurant trop climatisé, le dessus des tables en acrylique renferme les tranches de troncs d’arbres.

Nous partons prendre le repas du soir au restaurant Miss Italia de Jasper. J’y prends une soupe minestrone et une poitrine de poulet parmesan accompagné de spaghetti.

Et puisque la nuit ne tombe qu’entre 21h et 22h à ce temps-ci de l’année, nous avons le temps d’effectuer une visite au Fairmont Jasper Park Lodge.

Luminaire du Fairmont Jasper Park Lodge

Ce complexe hospitalier est situé un peu à l’Est de Jasper mais on l’atteint en effectuant un long détour de 7km vers le nord.

Il offre 446 chambres. Certaines sont de petites cabines en bois rond, peu fenêtrées, et décorées de manière rustique. D’autres sont de grandes chambres modernes qui offrent une vue splendide sur le lac Beauvert. L’hôtel possède son propre club de golf.

Puis nous revenons à notre hôtel de Jasper pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re, 2e, 3e et 5e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (6e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (4e photo)
1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
2e photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
3e photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
4e photo : 1/160 sec. — F/3,5 — ISO 320 — 75 mm
5e photo : 1/80 sec. — F/3,5 — ISO 500 — 14 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 30 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta : jour 5

Publié le 23 août 2016 | Temps de lecture : 7 minutes

La ville d’Edmonton est très étendue. En automobile, se rendre de la maison de ma sœur au centre-ville prend environ trente minutes.

Il s’agit d’une ville moderne, où les voies de circulation Est-Ouest sont des avenues alors que celles en sens Nord-Sud portent des numéros de rues.

Pour visiter tout ce qui aurait pu m’intéresser, j’en aurais eu pour trois jours. Puisque mon temps disponible pour cette capitale provinciale n’est que d’une journée, je ne verrai que le centre-ville et, en soirée, un centre commercial renommé.

 

 
Au lever du jour, la chaleur du soleil dissipe lentement la brume qui recouvre la rivière et les plans d’eau du terrain de golf à l’arrière de la maison de ma sœur.

Après le déjeuner, j’entame la visite d’Edmonton.

Tous les pays du monde ont des sans-abris. Lorsque les visiteurs ne les voient pas, c’est que les autorités répriment leur présence dans les quartiers touristiques en les déplaçant ailleurs.

À la place Sir Winston Churchill (où commence ma journée), de même qu’au Quartier chinois et sur la 96e rue, il y en a beaucoup. Ils ne représentent pas une menace pour les touristes, mais ne soyez pas surpris de leur présence; ils sont le reflet des problèmes sociaux sur les réserves indiennes de la région.

Ceci étant dit, le place Sir Winston Churchill Square est un des endroits les plus intéressants de la ville.

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On y trouve l’hôtel de ville. L’architecture de celui-ci utilise différentes formes géométriques. Les bureaux municipaux entourent un atrium cubique dont les ouvertures sont des trapèzes. Cet atrium est surmonté d’une pyramide de verre. Tous les espaces accessibles au public sont tapissés de bois d’érable ajouré de minces arcs de cercle taillés au laser.

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À proximité se trouve la Galerie d’Art de l’Alberta. Pour cette réalisation — inspirée du style du Canadien Frank Gehry — l’architecte américain Randall Stout a remporté en 2012 l’American Architecture Award.

Les collections de cette galerie m’ont laissé sur mon appétit, mais l’édifice à lui seul mérite la visite.

Le Francis Winspear Centre for Music est une salle de concerts de 1 900 places où se produit entre autres l’Orchestre symphonique d’Edmonton. Cette salle dont l’acoustique serait excellente est située sur cette place, tout comme la bibliothèque municipale Stanley A. Milner.

À un coin rue, on trouve le nouvel édifice du Royal Alberta Museum, inachevé au moment de ma visite. Dès que les collections du musée auront été transférées, le centre-ville d’Edmonton sera indubitablement le cœur administratif et culturel de la ville.

J’emprunte ensuite la 97e rue vers le nord afin de traverser le modeste quartier chinois. Puis je tourne à droite sur la 106e avenue et immédiatement à gauche sur la 96e rue.

Sur neuf quadrilatères, c’est la ‘rue des églises’. J’y ai compté neuf églises ou temples de confessions religieuses différentes.

Ce samedi-là, la première qui était ouverte est la Church of the First Peoples (soit l’Église des Premières Nations). Dans cette église catholique, ce qui est intéressant est que toute l’iconographie est inspirée de la culture autochtone.

L’autre lieu de culte ouvert était le Temple bouddhiste Mui Kwok. Ce temple chinois est décoré de manière authentique.

Rendu à l’avenue 110a, je tourne à gauche puis de nouveau à gauche sur la 97e rue afin d’y voir la cathédrale orthodoxe St. Josaphat, la plus richement décorée des églises ukrainiennes de la ville.

Je tourne à droite (soit vers l’ouest) sur la 107e avenue, surnommée Avenue des Nations. Cette voie de circulation cosmopolite est d’un intérêt touristique limité.

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En tournant à gauche sur la 104e rue, on traverse le nouvel édifice en aluminium de la Place Rogers (en construction au moment de ma visite). Il suffit de traverser la 106e avenue pour rencontrer à droite le musée des Enseignes en néon d’Edmonton.

Il s’agit d’une collection d’une dizaine d’enseignes lumineuses montées sur le mur d’un édifice appartenant à Telus, le commanditaire de ce musée extérieur.

Jusqu’à l’avenue Jasper — la principale voie de circulation Est-Ouest de la ville — cette portion de la 104e rue est un des endroits à la mode de la ville.

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Les samedis de la saison estivale, cette rue devient piétonne alors que des producteurs et des artisans offrent leur production dans une série de kiosques à la queue leu leu. Certains viennent d’aussi loin que de Colombie canadienne (la province à l’ouest de l’Alberta). Ceux-ci y offrent les pêches de la vallée d’Okagana.

La production de cette vallée n’est pas suffisante pour approvisionner les marchés de l’Est du Canada. Leurs pêches, dont la pelure pâle est épaisse et légèrement velue, sont particulièrement juteuses est sucrées. À ne pas manquer.

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Sur l’avenue Jasper, je tourne à gauche pour aller à l’hôtel Macdonald. Nommé en l’honneur du premier Premier ministre canadien John-A. Macdonald, l’édifice a été conçu par les architectes montréalais Ross & MacFarlane et fut complété en 1915. Son style est celui du réseau des ‘châteaux’ hôteliers édifiés le long du chemin de fer qui traverse tout le pays (comme le Château Frontenac à Québec).

De l’autre côté de la 100e rue, j’emprunte le sentier pédestre ’Héritage’ (Heritage Trail) qui doit m’amener à proximité du Parlement albertain (Alberta Legislative Building).

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Inauguré en 1912, le parlement est un édifice en grès blond provenant de carrières de la région de Calgary. Il est situé dans un grand parc pentu planté d’arbres.

La fin de semaine, les bassins peu profonds de ses fontaines font office de pataugeuses aux enfants alors que les marches du parlement servent de décor aux séances photographiques des nouveaux mariés.

À 17h, on m’amène au West Edmonton Mall. À l’époque de son inauguration, c’était le plus grand centre commercial au monde.

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On y trouve un parc d’attraction intérieure, une patinoire de taille professionnelle ouverte à l’année, un mini-golf de 18 trous, un casino, une réplique d’un vaisseau de Christophe Colomb et une plage intérieure sur laquelle échouent des vagues créées artificiellement.

Oh ! j’oubliais  on y trouve également 800 magasins.

En conclusion, comparé à celui de Calgary, le centre-ville d’Edmonton est moins décoré d’oeuvres d’Art. En contrepartie, les murales y sont légèrement plus réussies.

Les maisons d’Edmonton sont en bois, principalement à un ou à deux étages. Contrairement à Montréal, presque jamais ce bois est recouvert de briques. Assez rarement il est simplement peint. Mais plus souvent, il est recouvert de crépi ou d’un revêtement en aluminium qui imite des planches de bois.

L’agglomération urbaine de Calgary compte 1,4 million d’habitants alors qu’Edmonton en compte 1,15 million. La densité de leur population est respectivement de 1 448 et 1 187 habitants par km². Malgré ces différences modestes, Calgary semble une ville substantiellement plus importante que la capitale provinciale.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re, 7e et 8e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
2e photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 100 — 12 mm
4e photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
5e photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
6e photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
7e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 9 mm
8e photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta : jour 4

Publié le 21 août 2016 | Temps de lecture : 3 minutes

Aujourd’hui, la journée sera consacrée au transport aérien de Calgary à Edmonton. Mon avion décollera à 12h10.

Je me rends d’abord à un hôtel situé à dix minutes de marche de mon appartement. Après vingt minutes d’attente, un autocar faisant la navette entre différents hôtels arrive et m’amène à l’aéroport. Le cout du transport : 10$.

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Le petit avion dans lequel nous embarquons a été fabriqué par Bombardier. À l’intérieur, tout est blanc et fait très ‘plastique’.

On y trouve plein de petits détails intéressants comme les lumières à DEL à l’intérieur des compartiments à bagages au-dessus des passagers.

À l’aéroport d’Edmonton, j’attends mon frère qui arrive d’un vol de Montréal (avec escale à Toronto. Ma sœur (celle qui se mariera samedi) nous amène ensuite chez elle.

Je conserve de Calgary un excellent souvenir.

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Il s’agit d’une ville propre et très agréable. L’air qu’on y respire est plus sain que dans d’autres grandes villes comme Montréal et Toronto, de même que toutes les villes européennes que j’ai vues.

La rivière Bow — qui la traverse — est la deuxième rivière la plus propre que j’ai vu de ma vie (après la rivière Li, en Chine).

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De nombreuses œuvres d’Art décorent le centre-ville. Un peu partout, des parcs agrémentent la promenade du visiteur.

Envers les piétons, les automobilistes sont particulièrement courtois. Lorsqu’on est immobile au coin de la rue, les automobilistes s’arrêtent pour vous laisser passer. Et si vous êtres trop lents à traverser la rue, jamais ils ne passeront devant vous estimant qu’ils ont le temps de le faire.

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Et délicatesse suprême, chaque fois que le piéton doit traverser la grille d’une bouche d’aération, la ville a prévu de petites plaques qui permettent aux femmes de le faire sans abimer les talons hauts de leurs souliers. Toutes les grilles d’aération de la ville sont comme cela.

C’est une idée tellement brillante qu’on se demande pourquoi cela ne se fait pas partout ailleurs.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs PanLeica 25 mm f/1,4 (6e photo), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 100 — 21 mm
2e photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
4e photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
5e photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
6e photo : 1/2000 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
7e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
8e photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta : jour 3

Publié le 19 août 2016 | Temps de lecture : 4 minutes

Aujourd’hui la météo prévoit de la pluie. Mais on m’a dit que les averses en Alberta durent rarement très longtemps. Effectivement il ne pleuvra que brièvement, à deux reprises, au cours de la journée.

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Je prends le taxi pour Fort Calgary. Il s’agit d’une longue bâtisse à deux étages dont le rez-de-chaussée présente l’histoire de la ville. La partie la plus intéressante est un couloir qui fait office de rue principale bordée de magasins d’époque.

On y verra le bureau de poste, l’hôpital, la cordonnerie, la pharmacie, l’imprimerie, le cabinet de professionnels, etc.

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Je marche ensuite le long de la 9e avenue jusqu’à la Fondation Esker, située au dernier étage de l’édifice ci-dessus.

C’est la plus grande galerie non commerciale de la ville consacrée à l’Art contemporain. Au moment de ma visite, les peintres Wafaa Bilal et Étienne Zack étaient en vedette. Les œuvres de ce dernier m’ont particulièrement plu.

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Au fond de la galerie, on peut monter visiter The Nest (ce qui veut dire Le Nid), une installation sphérique faite de bandes d’acier entrelacées.

À ma sortie de la galerie, il pleut légèrement. J’en profite pour prendre le repas du midi au restaurant Cinquecento Cucina situé dans le coin tout en aluminium de ce même édifice.

J’ai pris un hamburger de 7 onces de boeuf Angus accompagné d’une généreuse portion de frites pour 16,80$. La viande est hypercuite; sa surface est calcinée. Les frites sont un peu trop foncées à mon goût.

À ma sortie du restaurant, la pluie a cessé.

Je me rends à pied au Zoo de Calgary. Le billet me coutera 24,10$.

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Ce zoo occupe un très grand territoire où les 300 espèces d’animaux sont regroupées par continent.

Certains animaux sont présentés dans des enclos à l’air libre alors que d’autres vivent dans des cages à l’intérieur de papillons.

On y trouve également quelques manèges, une petite serre de plantes tropicales, une autre où des papillons volent en liberté, une volière et quelques aquariums.

Tout comme au Biodôme de Montréal (mais dans une facture moins moderne), on a recréé des habitats traversés par des sentiers empruntés par les visiteurs.

Une vingtaine de répliques grandeur nature de dinosaures se trouvent au Prehistoric Park.

Je me suis rendu ensuite au Bow Habitat en empruntant la piste cyclable aménagée le long de la rivière Bow.

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Le Bow Habitat est destiné aux enfants. On y présente de manière instructive les écosystèmes de la faune aquatique de l’Alberta.

Après 17h, l’entrée est gratuite. On doit toutefois payer un supplément de 2$ par personne si on veut pêcher la truite dans les bassins où l’abondance de l’espèce vous garantit de ne pas revenir bredouille.

Je prends ensuite le taxi pour l’édifice Core-TD Square du Centre-Ville afin de visiter les Devonian Gardens, de magnifiques jardins intérieurs aménagés au dernier étage d’un centre commercial. Malheureusement, ils sont en rénovation jusqu’à l’hiver prochain.

Je rentre donc à pied à l’appartement me faire un spaghetti pour le repas du soir.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re, 2e et 6e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (3e et 5e photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 7 mm
3e photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/1,8 — ISO 320 — 8 mm
5e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 10 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta : jour 2

Publié le 18 août 2016 | Temps de lecture : 5 minutes

Cette première des deux journées à Calgary sera consacrée au centre-ville.

Je me rends d’abord à la Place olympique. Ce parc a été inauguré à l’été 1987, soit quelques mois avant les jeux olympiques d’hiver qui se sont tenus à Calgary du 13 au 28 février 1988. Ce parc est dominé par un grand bassin carré peu profond entouré de gradins.

À proximité, on peut voir la sculpture de Barbara Paterson en hommage au groupe des ‘Célèbres 5’. C’est ainsi qu’on nomme un groupe de femmes activistes qui réussirent à faire reconnaitre au Canada que les femmes sont des ‘personnes’ au sens constitutionnel.

Après avoir perdu leur cause en 1928 devant la Cour suprême du Canada, celles-ci ont convaincu le gouvernement canadien d’en appeler de cette décision devant le Conseil privé de Londres. À l’époque, cette institution était la plus haute instance judiciaire du pays (c’était avant le rapatriement de la Constitution canadienne). C’est le Conseil privé qui finalement leur donna raison.

À côté de l’ancien Hôtel de Ville (construit en 1911), se trouve l’Édifice municipal. Il s’agit d’une construction triangulaire en béton armé dont les parois sont en verre et dont les bureaux s’ordonnent autour d’un vaste atrium décoré de plantes poussiéreuses.

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Sur son esplanade, deux monuments rendent hommage de manière conventionnelle aux policiers et aux pompiers morts en devoir. De style moderne, un troisième monument relate, spécifiquement pour chaque policier, l’incident qui entraina sa mort.

Le musée Glenbow est un musée d’art et d’histoire fondé en 1954 par le philanthrope Eric Laffertie Harvie (dont le ranch s’appelait ‘Glenbow’). Il occupe un édifice cubique en béton d’apparence austère.

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Son ambition est de présenter la culture des peuples autochtones, l’histoire des explorateurs européens et le développement de la culture populaire typique de l’Ouest. Dans les faits, c’est un musée très éclectique.

Sa section consacrée à la minéralogie est exceptionnelle. Elle présente des minéraux provenant de tous les pays.

Ce qui est particulier, c’est qu’ils sont classés selon leur composition chimique. Il regroupe donc dans des vitrines spécifiques les minéraux à base de molybdène, de tungstène, d’arsenic, de chrome, etc. Or c’est souvent ce métal qui confère au minerai sa structure moléculaire, la forme de ses cristaux et parfois sa couleur.

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La vitrine ci-dessus met en vedette l’ammolite, un minerai extrêmement rare dont les plus beaux spécimens se trouvent en Alberta.

Il nait de la minéralisation de mollusques disparus il y a 66 millions d’années et dont les fossiles qui furent soumis depuis à des conditions particulière de pression et de température.

La section consacrée à la peinture représente les paysages et la vie dans l’Ouest canadien. Entre autres, on y trouve trois toiles de Cornelius Krieghoff.

Le volet consacré à l’Art primitif dépasse le cadre strict de l’Ouest canadien. La grande salle dédiée à l’Art africain et celle dédiée à l’Art hindou et bouddhiste, sont également exceptionnelles et valent à elles seules la visite du musée.

Depuis le 18 juin et jusqu’au 18 septembre 2016, le musée présente une exposition temporaire consacrée au photographe Edward S. Curtis. Au XIXe siècle, celui-ci a pris entre 40 000 et 50 000 clichés des peuples autochtones de l’ouest de l’Amérique du Nord. Il s’agit-là d’une exposition d’un des plus grands photographes de tous les temps.

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Puis je me rends à la tour Calgary, haute de 191 mètres, qui offre une vue à 360 degrés sur la ville.

Je déambule ensuite sur la Stephen Avenue. Il s’agit d’une rue piétonne bordée d’édifices patrimoniaux (si on tient compte qu’en 1886, un incendie détruisit la presque totalité de la ville). Leur rez-de-chaussée est occupé par des restaurants à la mode et de magasins plutôt bien.

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Non loin, aux pieds d’une tour de 58 étages en forme de croissant appelée The Bow, on peut voir la sculpture Wonderland, haute de 12m, de l’artiste catalan Jaume Plensa.

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J’effectue une brève visite au quartier chinois pour voir l’intérieur du Calgary Chinese Cultural Center où une troupe répète un opéra de Pékin qui sera présenté dans quelques semaines.

Je prends un taxi pour me rendre au Rouleauville Square pour voir la cathédrale Art déco St. Mary (fermée).

Et je reprends un autre taxi pour me rendre à mon appartement.

Puis je passe faire l’épicerie au centre commercial L’eau Claire.

Sur le chemin du retour, je longe la rivière Bow — propre car alimentée par un glacier — où la ville a aménagé une piste cyclable.

Et je me fais un spaghetti, puis vais me coucher vers 21h30. Tôt le lendemain, je rédige le compte-rendu que vous lisez.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs PanLeica 25 mm F/1,4 (3e photo, M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re et 5e photos) et M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 10 mm
3e photo : 1/500 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
4e photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
5e photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 7 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta : jour 1

Publié le 17 août 2016 | Temps de lecture : 4 minutes

Ma sœur Monique se marie samedi prochain en Alberta (une province située dans l’Ouest canadien).

Je profite de cet événement pour effectuer un voyage qui me permettra de mieux connaitre cette région du pays, renommée pour la beauté de ses paysages.

Mon programme sera de voir Calgary (la métropole de l’Alberta), Edmonton (la capitale), puis les villes touristiques de Jasper et de Banff situées toutes deux aux pieds des montagnes Rocheuses.

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À l’aéroport de Montréal, l’enregistrement des passagers est extrêmement simple.

Sur le terminal doté d’un écran tactile, il suffit d’entrer les six lettres du code de réservation (obtenu lors de l’achat des billets sur l’internet) : l’ordinateur trouve alors mon nom, de même que les coordonnées du vol.

Je n’ai plus qu’à préciser le nombre d’items destinés à la soute à bagages et insérer ma carte de crédit pour être débité des frais de 25$ (plus taxes) par bagage. Incorporée au terminal, une imprimante crée les cartes d’embarquement et les collants qui identifient mes bagages.

Il suffit d’apporter le tout au comptoir de la compagnie aérienne situé à quelques pas et voilà, je n’ai plus qu’à flâner jusqu’au moment du départ.

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Un peu plus loin, un panneau sert à informer les passagers du comptoir d’embarquement où ils doivent se rendre pour prendre leur avion.

Dans la partie gauche de ce panneau, on peut voir les villes de destination (en ordre alphabétique). Et pour chaque ville, à droite de chaque heure de décollage (en ordre chronologique), on donne le comptoir d’embarquement.

À sa droite, un plan de l’aéroport permet de voir dans quelle direction il faut aller pour atteindre ce comptoir.

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Sur mon chemin, je fais cirer mes souliers…

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…et prends le repas du midi chez Tim Horton : un sandwich bacon, laitue et tomate accompagné d’un beigne Truffe à la framboise pour 6,65$

Durant la demi-heure qui me reste, je commence la rédaction du compte-rendu que vous lisez (et je poursuis cette tâche à bord).

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En s’approchant de la capitale du Manitoba (Winnipeg, où nous ferons escale), l’avion a perdu de l’altitude, ce qui nous permet d’avoir une vue sur les vastes plaines de cette province.

En survolant Winnipeg, on ne voit de ses quartiers résidentiels que les toits des maisons perdus dans de la végétation.

Je prends le repas du soir à l’aéroport dans un Tim Horton : sandwich au poulet accompagné d’un beigne pour 6,75$.

Puis nous repartons pour Calgary.

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Du haut des airs, le paysage change un peu. Des rivières creusent des plateaux. En s’approchant de la métropole albertaine, on voit une multitude de petites étendues d’eau. Il y en a partout.

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À l’aéroport de Calgary, des représentations d’animaux préhistoriques suspendues nous rappellent que l’Alberta est le paradis des chercheurs de dinosaures.

Puisqu’il ne me reste que peu de temps pour prendre possession de l’appartement que j’ai loué pour deux jours, je prends le taxi.

Calgary me semble une ville particulièrement propre. Cette propreté me rappelle celle des villes chinoises.

Le long du trajet emprunté par le taxi, je vois quelques murales, mais aucun graffiti. Mon chauffeur de taxi — qui habite Calgary depuis une décennie — me dit qu’il y en a dans une autre partie de la ville.

L’appartement que j’ai loué est situé au rez-de-chaussée. Il comprend deux chambres, deux salles de bains, un salon et une cuisine attenante, de même que toutes les commodités (réfrigérateur, cuisinière, four à micro-onde, laveuse à linge et sécheuse). J’ai même un petit espace à l’extérieur où se trouvent une table et des chaises afin d’y lire ou d’y prendre un repas.

Puisqu’il est tard, je range mes affaires et vais me coucher.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
2e photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
3e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 12 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 21 mm
5e photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 27 mm
6e photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
7e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel