Voyage à Paris : jour 12

18 octobre 2014

Au programme aujourd’hui : visite de l’Opéra Garnier, des Galeries Lafayette et d’Au Bon Marché.

De la rue de Rivoli, je monte la rue de Castiglione jusqu’à la place Vendôme (dont la colonne est en rénovation) et poursuis ma route sur la rue de la Paix (qui n’est que le prolongement de la rue Castiglione).

Ici nous sommes dans le quartier des bijoutiers de luxe et des horlogers haut de gamme.

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Construit de 1862 à 1875, l’Opéra Garnier est d’un luxe inouï. L’Opéra de Vienne — pourtant un très bel édifice Néo-Renaissance — parait sage en comparaison. Ni à Berlin ni à Prague, ne trouve-t-on une maison d’opéra qui s’approche de l’opulence de l’Opéra Garnier.

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Le ciel de la salle d’opéra a été peint par Marc Chagall.

Partie Est du Foyer
Partie Ouest du Foyer
Ciel de la Rotonde du Glacier

On doit comprendre qu’au moment de son achèvement, Paris est la capitale culturelle de l’Occident. Or, à l’époque, la maison de l’opéra est le symbole emblématique de la vie culturelle d’une ville.

Derrière l’opéra se trouvent deux grands magasins de Paris.

Les Galeries Lafayette occupent plusieurs édifices autour de la Place Diaghilev.

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C’est dans le pavillon pour femmes (au nord-est) que se trouve le fameux vitrail Art nouveau qui, à l’époque, était un exploit technologique. Si son ossature avait été en plomb (au lieu d’être en acier), ce vitrail se serait effondré sous son propre poids.

Changement de propos. Lorsque j’ai voyagé en Chine, dans une fabrique de bijoux en jade, tout le personnel parlait français.

En réalité, une bonne partie des ouvriers étaient bilingues. Puisque la visite du magasin se faisait sur rendez-vous seulement, lorsqu’on recevait un groupe de touristes francophones, tous les vendeurs étaient remplacés par du personnel parlant français. Si l’autobus suivant était rempli d’Italiens, les vendeurs francophones retournaient à la fabrication tandis qu’ils étaient remplacés au magasin par des vendeurs parlant italien. Et ainsi de suite. L’usine avait donc une multitude d’équipes de vente.

Retour aux Galeries Lafayette. Dans le pavillon pour hommes, du moins au rez-de-chaussée, près la moitié du personnel est asiatique, de manière à maximiser les ventes auprès des riches touristes chinois. Ceux-ci sont renommés pour dépenser sans compter. Plus la marchandise offerte est dispendieuse (les comptoirs de montres, par exemple) plus grande est la probabilité que les vendeurs français parlent également le mandarin.

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Immédiatement à l’Ouest se trouvent les pavillons du magasin Au Printemps, concurrent des Galeries Lafayette.

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Sur la rue de Caumartin (autour de laquelle se répartissent les magasins d’Au Printemps), se trouve également la petite église Saint-Louis d’Antin. Son intérieur néo-classique, en forme de berceau, se caractérise par ses peintures sur feuilles d’or qui tapissent tous les murs de la nef.

C’est une église un peu sombre à l’intérieur de laquelle j’ai peu pris de photos en raison du grand nombre de fidèles en train d’y prier.

Je rentre ensuite à l’hôtel précocement en raison de ma courte nuit précédente.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 7-14 mm F/4,0 (les 5e, 9e et 10e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/1600 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 12 mm
  3e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 12 mm
  5e  photo : 1/30 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 7 mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 5000 — 14 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 14 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 8 mm
10e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 7 mm
11e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
12e  photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 14 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Paris : jour 11

17 octobre 2014

Après la publication de mon compte-rendu d’hier, je prends le repas du midi au Dénicheur : gaspacho (aussi bonne qu’hier), cuisse de poulet aux champignons de Paris, verre de vin rouge, et tiramisu aux framboises, pour 20,5 euros.

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Je prends le RER de 14h33 pour le Château de Versailles. Il arrivera à la gare Versailles-Château à 15h12.

Évidemment, cette fois-ci, j’achète l’aller-retour, sachant qu’autrement, tard le soir il me faudrait payer le billet de retour avec de la monnaie à la gare de Versailles (ce qu’on n’a pas toujours sur soi).

Au château, il ne me reste plus à voir que le Petit et le Grand Trianon. Cela tombe bien : aujourd’hui, c’est gratuit. Pour éviter d’y aller à pied, je prends le petit train qui fait le circuit château-Grand Trianon-Petit Trianon-Grand Canal pour 7,5 euros.

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Le Grand Trianon a été construit sous Louis XIV pour permettre à la famille royale d’échapper aux rigueurs du protocole. Il est formé de deux pavillons à un étage réunis par une colonnade. Son revêtement extérieur est principalement de marbre rose. Le mobilier qu’on y trouve de nos jours est confortable sans être d’un luxe ostentatoire.

Puis je me rends au Petit Trianon, aménagé par Louis XV au bénéfice de sa maitresse, Madame de Pompadour. Mais au lieu de visiter d’abord ce palais (que j’ai vu il y a une décennie), je décide de visiter pour la première fois le Hameau de la Reine (qui était en restauration à l’époque). Ce hameau est une idée de l’épouse de Louis XVI, Marie-Antoinette.

Les jardins du Petit Trianon comprennent un jardin français, un jardin anglais, le Hameau de la Reine et une ferme.

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Au fond du jardin anglais se trouve le Temple de l’Amour, une rotonde créée en 1777-1778. Même si toutes les rotondes au monde se ressemblent, je ne peux m’empêcher de les admirer.

Les Romains étaient de bon guerriers et bons urbanistes. Mais en architecture, ils ont tout copié des Grecs, sauf la rotonde, qu’ils ont inventée.

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Puis je me rends au Hameau de la Reine, créé pour Marie-Antoinette. En dépit du fait que cet ensemble de bâtiments fait un peu décor de cinéma, c’est un endroit charmant, extrêmement photogénique.

Je ne sais pas si c’est authentique, mais on a végétalisé les toits de chaume avec ce qui ressemble à des lichens, ce qui donne une patine spéciale aux toits.

Adjacente au hameau, la ferme est peuplée de divers animaux : lapins, volailles, moutons, chèvres et poulains.

En voulant retourner au Petit Trianon, je me perds dans la campagne environnante. Après une heure de marche, j’arrive au Grand Trianon et prends un des derniers trains qui font la navette dans le domaine.

Je descends près du Grand Canal et prends le repas du soir à La Flottille. Travers de porc — appelés côtes levées au Québec — verre de rouge et café allongé pour 21,6 euros.

À 20h, j’ai un opéra — Les Contes d’Offmann d’Offenbach — à l’Opéra Royal.

Je vous ai déjà dit tout le bien que je pense de l’acoustique et de la beauté de cette petite salle d’opéra. Permettez-moi de vous décrire sommairement son intérieur.

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Le parterre est en gradins, inclinés de l’orchestre jusqu’au premier niveau. Les trois niveaux sont des loges disposées tout autour de la salle. Au troisième niveau, les loges sont plus profondes et le bord des loges est décoré d’une colonnade.

En raison des colonnes, certaines places à l’arrière sont à visibilité très réduite. Toutefois le prix du billet demeure le même que ceux des places au-devant de la loge et qui, elles, offrent une vue parfaite.

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Au dernier niveau, le plafond des loges, très élevé, est peint de douze fresques rococo représentant des angelots enjoués.

Pour ce qui est de l’œuvre à l’affiche, il fut interminable (si j’ose dire), prenant fin vers 23h30.

Après 40 minutes d’attente dans un train vide à la gare Versailles-Château, un policier vient me prévenir qu’il n’y plus de train pour Paris à cette heure. Je me rends donc sous la pluie à la gare Versailles-Chantiers où, de justesse, je prends le dernier bus pour la Gare Montparnasse.

Le métro de Paris étant fermé, je prends le premier autobus que je vois. Il effectue un trajet qui se termine au Châtelet et à l’Hôtel de Ville (comme c’est le cas, je pense, de tous les autobus de nuit de Paris). Heureusement, il effectue un arrêt à deux coins de rue de mon hôtel.

J’arrive donc à ma chambre à 2h20. Ah, ce sacré Offenbach…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 12 mm
  2e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  3e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
  4e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  5e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
  6e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
  7e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 40 mm
  8e  photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 12 mm
  9e  photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 20 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Paris : jour 10

16 octobre 2014

Aujourd’hui, pluie légère.

Après la publication, à l’hôtel, du compte-rendu de ma neuvième journée à Paris, je traverse la rue pour me faire couper les cheveux.

Après la douche, je prends le repas du midi au restaurant Le Dénicheur, à côté de l’hôtel. Gaspachio (délicieuse, portion abondante), croustillant aux épinards (bien) et verre de rouge pour 18,1 euros.

De la station de métro Alma-Marceau, je me rends à la Place du Trocadéro en empruntant l’avenue du Président-Wilson. Sur mon chemin, le Palais Galliera qui abrite le musée de la mode et du costume.

En face, le Palais de Tokyo. Cet édifice Art Deco se compose de deux pavillons réunis par une colonnade. Il abrite le musée d’Art moderne de la ville de Paris.

Puis à la Place du Trocadéro, je décide de visiter le Musée national des Arts asiatiques-Guimet. Prix du billet : 7,5 euros.

L’Asie, c’est grand. En réalité, ce musée couvre un territoire qui part de l’Inde et se termine au Japon.

Portait d’un moine de la secte Zen (Corée, XVIe siècle)
Bol impérial à décor d’orchidées sauvages (Chine, vers 1720)
Le dieu tutélaire Samvara et sa parèdre Vajravarāhī (Tibet occidental ? XVI-XVIIe siécle)

Je m’attendais à ce que les oeuvres chinoises éclipsent celles de tous les autres pays d’Extrême-Orient (la Chine étant beaucoup plus populeuse donc ayant plus d’artistes dans tous les domaines).

Au contraire, de petits pays (petits, démographiquement) comme la Corée, le Pakistan et le Tibet sont très bien représentés par des oeuvres remarquables.

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Je poursuis ma visite à l’aquarium de Paris, situé au sud-est de Palais de Chaillot. Il s’agit d’une attraction touristique mineure de Paris. Le prix d’entrée est élevé (20,5 euros). C’est bien, mais on trouve mieux dans certains ports maritimes comme Barcelone et Shanghai.

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On refait actuellement une partie de l’esplanade du Palais de Chaillot, en particulier l’endroit précis duquel le Parc du Champ de Mars et l’École militaire au loin, s’alignent parfaitement avec la tour Eiffel.

Plus à l’ouest, en traversant à moitié le Pont de Bir Hakeim, on accède à l’allée des cygnes. Il s’agit d’une promenade rectiligne au milieu d’un éperon insulaire aménagé au milieu de la Seine. C’est un endroit calme, apprécié des amoureux et des praticiens du jogging.

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Au bout de cet éperon, l’Association américaine de Paris a offert à la ville une réplique miniature de la statue de la Liberté, le regard évidemment tourné vers l’Amérique…

Je prends le repas du soir au Eiffel Café : boeuf bourguignon (viande un peu trop coriace à mon goût), verre de bourgogne rouge et mousse au chocolat. Le tout pour 20 euros.

Je passe la soirée à prendre des photos de nuit à partir de la tour Eiffel.

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Il y a dix ans, mes tentatives à ce sujet avaient été de cuisants échecs. Afin de compenser les longues vitesses d’exposition dont avait besoin mon appareil photo de l’époque, je déposais celui-ci sur tout ce qui m’apparaissait stable. Or la tour oscille continuellement au gré des vents. Elle est donc tout, sauf stable.

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Voici maintenant Notre-Dame de Paris. Ce n’est pas la photo du siècle. Mais cela donne une idée de ce qu’on peut faire avec un bon stabilisateur d’image; la cathédrale est à 4km de distance — l’appareil est ici doté d’un téléobjectif — la photo est prise à main levée et la vitesse d’obturation est d’un vingtième de seconde. La photo est simplement rééchantillonnnée.

Il est presque 22h. Je rentre à l’hôtel pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (la dernière photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 19 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 14 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 40 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
5e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/6,3 — ISO 1000 — 15 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 22 mm
8e  photo : 1/20 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 150 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Paris : jour 9

15 octobre 2014

Aujourd’hui, c’est ensoleillé. Mais je passe le matin à rédiger le compte-rendu de la veille en espérant que la météo ne change pas. Effectivement, il fera beau toute la journée.

Je vais sur la rue piétonnière Montorgueil prendre le repas du midi au restaurant Marie-Stuart : crème de champignons et endives puis, en mets principal, croustillant de canard et purée de pommes de terre accompagnés d’un verre de Brouilly rouge pour 19,5 euros.

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Vers 13h29, je prends le RER pour Versailles puisque je veux être sur place pour le spectacle auquel je dois assister en soirée.

Arrivé à la gare Versailles Château, je fais un quadrilatère en direction du château puis je tourne à droite pour visiter d’abord l’église Notre-Dame de Versailles, construite en 1686.

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Commandée par Louis XIV à Jules Hardouin-Mansart (l’architecte de La Chapelle Royale), il s’agit d’une église baroque sans prétention avec de beaux vitraux de couleurs vives. Au fond, la Chapelle du Sacré-Coeur est élégante et simple : c’est là que sont célébrés les baptêmes, entre autres.

Puis je prends le chemin du château. J’y arrive vers 15h30. Si jamais je n’avais pas le temps de tout visiter, ce n’est pas grave; j’ai un autre concert à l’Opéra Royal dans deux jours et je ferai le reste à ce moment-là.

Mais tout va bien. Non seulement je passe dans tous les appartements accessibles au public, mais j’ai le temps de visiter l’exposition temporaire consacrée à l’influence de la Chine sur la cour de Louis XV.

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Le Château de Versailles est perpétuellement en train d’être amélioré. Il y a une décennie, les travaux effectués à la Galerie des batailles n’étaient pas encore complétés. Ils le sont maintenant. Et si vous visitez le château dans quelques années, il sera encore plus beau.

Portail des Petites écuries du Roi

Pour terminer, je me rends à la cathédrale Saint-Louis de Versailles. Je passe devant les anciennes Petites écuries du Roi, occupées maintenant par l’École d’architecture de Versailles.

Quant à la cathédrale, elle fut construite de 1743 à 1754. J’espère qu’elle est encore ouverte. Il est 17h15. Heureusement, c’est le cas.

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C’est une belle église de style Louis-XV, aux clochers en bulbe d’ognon, typiques des églises catholiques d’Europe centrale. Il s’agit d’un clin d’œil à l’épouse de Louis XV, née princesse polonaise.

Je me rends à quelques pas au restaurant Saint Claire. Pavé de saumon, verre de Chardonnay blanc et expresso pour 21,4 euros.

Puis je retourne au château, plus précisément à l’Opéra Royal pour une version concert — c’est-à-dire sans décor et sans mise en scène — de l’opéra Le Temple de la Gloire de Rameau.

Scène de l’Opéra Royal
Ciel de l'Opéra royal de VersaillesPlafond de l’Opéra Royal

L’Opéra Royal est entièrement fait de bois doré et peint. L’acoustique y est excellente.

Parce qu’ils ne sont pas faits de matériaux nobles, ses éléments décoratifs n’ont pas été prélevés pour être vendus aux enchères à la Révolution. Le lieu est donc intact, tel qu’on pouvait le voir sous Louis XV.

C’est une des plus belles salles d’opéra au monde.

Encore une fois, chœur et orchestre sont impeccables. Les solistes féminines chantent les voyelles mais ne prononcent pas les consonnes. Ce qu’elles chantent est donc totalement incompréhensible. C’est un peu le cas de la basse. Le ténor Mathias Vidal, avec sa voix puissante, son sens dramatique et sa diction impeccable, domine cette distribution inégale.

À la gare de Versailles, il n’y plus de vendeur de titres de transport. Or la seule distributrice automatique n’accepte que la monnaie. J’ai des billets de banque, une carte de crédit mais pas de monnaie. Je passe donc les portes automatiques en talonnant une dame âgée qui ne s’est rendu compte de rien.

Le train quitte la gare à 23h27. Il arrivera à Paris environ 35 minutes plus tard.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 12 mm
  2e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 35 mm
  3e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/4,5 — ISO 2500 — 12 mm
  5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 12 mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  8e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
  9e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
10e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 21 mm
11e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
12e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 17 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Paris : jour 8

14 octobre 2014

Depuis le début de ce voyage, le temps gris ou pluvieux du matin se transformait respectivement en temps ensoleillé ou couvert en après-midi. Aujourd’hui, il fait beau dès le lever du jour. Je décide donc d’aller au Jardin du Luxembourg.

À l’époque romaine, ce qui allait devenir Paris était principalement peuplé sur la rive gauche. Un millénaire plus tard, c’était le contraire. Quand Catherine de Médicis veut construire un palais accompagné d’un immense jardin, elle choisit son emplacement sur la rive gauche, où de grands terrains servent encore à des fins agricoles.

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De nos jours, le Jardin du Luxembourg est un endroit apprécié notamment des amateurs de jogging. C’est un endroit paisible et charmant.

Je prends le repas du midi au restaurant La Maison de la Chine, situé en face de l’église Saint-Sulpice, où je choisi le Menu du Tigre (composé de délicieux raviolis chinois à 17,9 euros).

Si jamais vous venez à Paris, il vous faut visiter ses églises. Ce sont des endroits extraordinaires, parfois négligés, mais toujours intéressants.

Pensez que sur l’Ile de la Cité — l’ile sur laquelle la cathédrale Notre-Dame de Paris est construite — il n’y a plus qu’une autre église, soit la Sainte-Chapelle. Au XVIe siècle, il y en avait deux douzaines. Donc la disparition d’innombrables lieux de culte ont concentré les trésors (confessionnaux, chaires, autels, etc.) dans les églises restantes.

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Commencée en 1646, l’église de Saint-Sulpice est une des plus vastes de Paris. C’est une église superbe. Toutefois ses fresques sont en mauvais état.

Le Combat de Jacob avec l’Ange, d’Eugène Delacroix

Précisons que de nombreuses oeuvres d’art éparpillées dans la ville sont des copies; les originaux se trouvent maintenant dans des musées. Mais ici, ces fresques sont originales, trop fragiles pour être retirées de leur support.

Puis je vadrouille un peu au sud du boulevard St-Germain-des-Prés. Au passage, vers 14h30, je commande une crêpe jambon fromage que je mange en visitant le quartier.

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Je termine au grand magasin Au Bon marché. L’édifice repose sur un squelette de métal. Puisqu’on n’a plus affaire à des murs porteurs, on peut percer les murs de grandes fenêtres, compter sur la lumière du jour et diminuer ainsi les risques d’incendie de l’éclairage au gaz de l’époque de la construction de l’édifice.

À deux pas, je vais à la chapelle de la Médaille miraculeuse. Cette chapelle est l’objet d’une intense dévotion.

En me dirigeant vers le métro, je rencontre Claude Mailhot, une collègue que je n’ai plus revue depuis des années. Nous allons prendre un café. Nous parlons de nos voyages et y allons de nos suggestions respectives.

Puis je rentre à l’hôtel. Sur mon chemin, je passe chercher ce que j’ai commandé dans la boutique d’uniformes Duthilleul & Minart.

À la réception de l’hôtel, une surprise m’attend.

Les lecteurs assidus de ce blogue se rappelleront peut-être que le 23 juillet dernier, j’avais été témoin d’un incident lors des feux d’artifice de La France à Montréal. Un soudain changement de direction du vent avait fait en sorte que quelques spectateurs s’étaient retrouvés sous une pluie de tisons (dont votre serviteur).

Personne n’avait été blessé. Mais mon coupe-vent avait été percé de quelques dizaines de petits trous. Puisque nous sommes privilégiés de pouvoir assister gratuitement à ces spectacles, je n’avais pas jugé bon porter plainte à ce sujet auprès des autorités.

Mais, semble-t-il, les artificiers français ont eut vent de la chose. Si bien que le 8 octobre dernier, je reçois un courriel de Dominique Brézac, directeur de Brézac Artificiers, se déclarant désolé d’avoir brulé mon coupe-vent et me proposant de m’en envoyer un autre à mon hôtel lors de mon passage en France.

Puisque, coïncidence, je suis justement en France, je lui communique mes coordonnées et le remercie d’avance.

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Le colis de Brézac Artificiers m’attendait donc à la réception. En l’ouvrant, non seulement y avait-il un coupe-vent à ma taille, mais également un gaminet (c’est-à-dire un T-Shirt) noir 100% coton, imprimé aux couleurs du spectacle. Et comble de délicatesse : une boite de 18 carrés de chocolat de 9 saveurs différentes.

Voilà le savoir-vivre à la française.

Puis je pars pour le Théâtre des Champs-Élysées pour y voir l’opéra Castor et Pollux de Rameau à 19h30.

Au foyer de cette salle de spectacle, j’achète le DVD de l’opéra Persée de Lully (principalement pour le ténor français Cyril Auvity qui en assume le rôle-titre), et les CDs de deux autres opéras : Daphnis & Chloé de Bodin de Boismortier (en raison du talent mélodique du compositeur) et Sémiramis de Charles-Simon Catel (dont je ne sais rien).

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Quant au spectacle de la soirée, nous assistons ce soir à la première. Les choeurs sont impressionnants, l’orchestre et les solistes, impeccables. Le chorégraphe sera hué par une partie de l’assistance, à juste titre.

Puis je rentre à l’hôtel pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 15 mm
  2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
  3e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 14 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 15 mm
  6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 21 mm
  7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 12 mm
  8e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 16 mm
10e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 17 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Paris : jour 7

13 octobre 2014

Aujourd’hui, petite journée. Selon la Genèse, le septième jour est une journée de repos. Alors…

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Donc au programme, une projection d’un enregistrement de l’opéra Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns. Cette projection a lieu à l’Auditorium du Louve. Mais je n’en sais pas plus.

Donc, j’ai décidé d’avance que si c’est une retransmission du Metropolitan Opera de New York, je sors de l’auditorium pour plutôt visiter Paris. Je verrai le spectacle sur DVD.

Par contre, si c’est une retransmission de l’Opéra Garnier ou de la Bastille, je reste puisqu’il nous est impossible de voir ces spectacles au Canada (sauf peut-être sur Art-TV).

Les présentateurs m’apprennent qu’il s’agira de la transmission d’une vidéo captée en 1978 à l’Opéra Garnier. La qualité de l’image est médiocre. Mais la Production est fastueuse et les chanteurs, excellents.

À l’époque, l’Opéra Garnier disposait d’un budget colossal. La ville avait l’ambition d’être LA capitale mondiale de l’art lyrique.

Mais j’ai dormi la moitié du spectacle, sans doute parce que j’étais fatigué et que je n’avais mangé jusque là.

Ce qui m’a réveillé, c’est la voix extraordinaire de la contralto Francine Arrauzau, que je ne connaissais pas. Celle-ci a très peu fait d’enregistrements et est décédée trois ans plus tard. En fait, j’ai dormi à peu près tout le temps où elle ne chantait pas. Bref, cet opéra m’a fait le plus grand bien…

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Je prends mon premier repas de la journée à la cafétéria Mira autogrill restauration Carrousel. Entrée de bruschetta, paella au poulet et verre de rouge espagnol pour 17,4 euros. C’est le premier repas médiocre que je mange depuis que je suis à Paris.

Pour dessert, je me prends un macaron cassis et violette à un comptoir de Ladurée pour 1,9 euros.

Je me rends à la boutique de la Comédie française située sous la pyramide du Louvre pour acheter quatre DVDs de pièces de théâtre captées dans les années 1970 et que je regarderai une fois revenu à Montréal.

Il y a tellement d’excellents acteurs en France que je ne vois pas pourquoi la Comédie française en aurait embauché de mauvais. Donc je m’attends à ce que ce soit bon.

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En sortant du Louvre pour aller faire la sieste à l’hôtel, j’aperçois pour la première fois cette année, un vendeur de marrons chauds. Les siens sont trop petits; on est en fin de journée et c’est probablement tout ce qui lui reste. Et surtout, je n’ai plus faim. Mais je compte bien me reprendre puisque c’est là un des petits plaisirs de la visite à Paris en automne.

Le Louvre des Antiquaires
Louvre
Place Saint-Michel

Après une sieste de 19h à 21h, je décide d’aller faire des photos de nuit au Louvre, à l’Hôtel de Ville, et devant Notre-Dame de Paris.

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Au cours de cette promenade, je vois une borne de location des autos en libre service dont je vous ai parlé dans mon compte-rendu du jour 2 à Paris…

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…et, voilà une entrée du RER parfaitement bien identifiée, située près de Notre-Dame de Paris.

Puis je rentre à l’hôtel pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 15 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/4,5 — ISO 2000 — 12 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 17 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 34 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 16 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 16 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Paris : jour 6

12 octobre 2014

Étant revenu tard de mon concert d’hier soir, je passe le matin à rédiger mon compte rendu de la veille. Je pars donc de ma chambre vers 13h.

Ce soir, c’est un autre concert, cette fois à la Capelle Royale du Château de Versailles. Et puisqu’il fait soleil, je pars en RER (ligne C) pour les jardins du château, ce qui me permettra d’être déjà sur les lieux pour ce concert. L’aller-retour pour le château coûte 6,9 euros.

La ligne C longe la rive gauche de la Seine. Les entrées ne sont pas aussi visibles que les bouches du métro. Donc il faut consulter les panneaux placés çà et là dans Paris et qui indiquent là où on peut prendre le RER.

Une fois rendu au quai d’où partent les trains vers Versailles, il est important de ne pas prendre le premier qui passe puisque plusieurs trains, pour différentes directions, empruntent le même quai.

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Puisque les trains ne sont pas identifiés, il faut donc consulter un écran qui précise quand passera le prochain train pour Versailles Rive gauche ou Versailles Chantiers. Le terminus du premier est environ quinze minutes de marche plus près du château.

Quand votre train est bien en gare, le nombre de minutes est remplacé par À quai. De plus, prenez note qu’il y a des trains longs (qui font toute la longueur du quai) et les trains courts (qui n’en font qu’une partie). Cela est également précisé sur l’écran.

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À mon arrivée, je vois pour la première fois le Château de Versailles avec toute cette dorure recouvrant la cime des toits et le tour des fenêtres, comme c’était le cas sous Louis-XIV.

L’accès aux bosquets seulement coûte 9 euros. Le temps d’attente à la billetterie est raisonnable (environ cinq minutes).

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Un peu partout dans les bosquets, on a caché des enceintes qui diffusent de la musique créée sous Louis-XIV et ce, seulement durant les samedis et dimanches d’ici le 26 octobre. Je ne le savais pas mais cela tombe bien; nous sommes un samedi.

Comparativement à ma dernière visite, il y a une décennie, les parterres à la française sont maintenant en gravier et en gazon, alors qu’il y a une décennie, c’étaient des mosaïcultures multicolores.

En raison de mon arrivée tardive, je n’ai pas le temps de voir tous les bosquets mais seulement mes préférés.

Parce qu’il utilise une quantité phénoménale d’eau, le Bassin de Neptune n’est en activité que dix minutes par jour, quelque part entre 17h10 et 17h30. C’est le plus spectaculaire. Mais les seules photos qu’on en peut prendre sont en contrejour, dans une lumière rasante. Toutefois, mes clips vidéo en donnent une meilleure idée et je me ferai un plaisir de vous les monter dans le diaporama que je réaliserai à ce sujet à mon retour.

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Le Bosquet des bains d’Apollon met en scène trois sculptures placées dans une grotte créée pour l’occasion. Ces sculptures représentent les soins prodigués à Apollon et à ses chevaux. Le parcourt pour y accéder est plus facile. Autrefois, on ne l’apercevait qu’au dernier moment après une marche interminable. Mais l’effet était saisissant.

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Un peu partout sur le site, on trouve des dizaines, si ce n’est des centaines de copies de sculptures en marbre. Sous le prétexte de thèmes mythologiques, ces oeuvres célèbrent la beauté du corps humain.

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Je prends le repas du soir dans la brasserie La Flotille : potage aux légumes d’automne et onglet de boeuf pour 24 euros.

Le soir, j’assiste à un Requiem sur Castor et Pollux d’après Rameau et, après l’entracte, un De Profundis de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville. L’exécution est excellente.

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À mon avis, la Chapelle Royale est un des plus beaux endroits au monde. Mais pour en apprécier toute la beauté, il faut la visiter le jour. En tant que salle de concert, l’endroit est très réverbéré mais la musique qu’on y joue habituellement est celle qui a été conçue spécifiquement en fonction de cette acoustique.

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Ce soir, le choeur formé également de chanteurs adultes et d’une maitrise de sopranos enfants donnait l’impression d’être formé d’une centaine de chanteurs.

Après le concert, ma voisine de droite, Sonia Donabedian (claveciniste de son métier) m’offre de me reconduire en auto à Paris. Pourtant, nous ne nous étions jamais rencontrés auparavant. Voilà, c’est çà, Paris.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e  photo : 1/1000 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
6e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm
8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
9e  photo : 1/80 sec. — F/3,2 — ISO 1250 — 14 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Paris : jour 5

11 octobre 2014

En premier lieu, je parcours l’avenue Montaigne. Même si on trouve des boutiques de grands couturiers un peu partout à Paris, cette avenue est renommée pour être celle de la haute couture. Les collections les plus chères et les plus extravagantes y sont en vente ici. On y trouve aussi l’ambassade du Canada mais, curieusement, il est interdit de la photographier.

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À deux pas, sur la rue Jean-Goujon, se trouve la chapelle Notre-Dame de Consolation. En 1897 cette chapelle n’existait pas. À la place, un ensemble de bâtiments en bois abritait les comptoirs où les œuvres de charité de Paris présentaient leurs réalisations. Au Bazar annuel de la Charité, un incendie se déclara et fit 117 victimes. Parmi celles-ci, la duchesse d’Alençon, sœur de l’impératrice d’Autriche. La Chapelle fut édifiée en l’honneur de ces victimes.

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En allant sur la rue du Faubourg St-Honoré, je passe devant le Palais de l’Élysée. La cour extérieure devant le Palais est fermée par un mur de pierre alors qu’à l’arrière, le jardin extérieur est complètement hors de vue des passants. Tout autour, des gardes interdisent aux piétons d’emprunter le trottoir qui donne du côté du Palais. Bref, la sécurité y est bien meilleure qu’à la Maison-Blanche de Washington.

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Tout près de l’intersection avec la rue Royale se trouve une succursale de la pâtisserie Ladurée. Il y a une décennie, j’avais goûté à un Baiser de Ladurée. Ce gâteau en forme de bouche féminine pulpeuse (à la Wesselmann), était parfumé à la fraise ou la framboise (je ne me rappelle plus).

Mais ils ont cessé d’en faire. Je prends donc un Saint-Honoré Rose Framboise pour sept euros. Couronnée d’un pétale de rose comestible, la pâtisserie est une orgie de crème fouettée très froide, parfumée à l’eau de rose, décorée de framboises, le tout sur une pâte feuilletée au centre de laquelle est cachée une rondelle de confiture aux framboises.

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Puisque la gourmandise est un péché capital, je vais expier sans repentir ma faute à l’église Notre-Dame de l’Assomption, située à proximité. Ce lieu de culte est surmonté d’une énorme coupole qui chapeaute presque tout l’intérieur de l’église. On y célèbre la messe en polonais.

À l’ouest de la Place de la Concorde, il y a un parc à l’anglaise (appelé Espace Pierre-Cardin). Vers le milieu, ce parc est traversé perpendiculairement par l’avenue de Marigny que j’emprunte vers le sud. À ma droite, je rencontre aussitôt le Grand Palais (qui présente une exposition de l’artiste japonais Hokusai), alors qu’en face (soit à ma gauche) se trouve le Petit Palais.

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Ce dernier est un petit musée généraliste qui, vu des airs, a la forme d’un trapèze isocèle. Son architecture est organisée autour d’un jardin semi-circulaire. Puisque c’est la première fois que je vois ce musée, j’en profite pour en voir rapidement toutes ses collections.

Au pont Alexandre-III, je prends l’autobus pour le pont de la Concorde (qui est l’arrêt suivant). Ce pont sépare la Place de la Concorde de l’Assemblée Nationale. Or celle-ci possède la particularité suivante; le côté arrière (celui qu’on voit du pont) ressemble à un temple grec alors que sa façade possède une architecture complètement différente. Pourquoi ?

C’est que le côté arrière fait symétrie avec l’église de la Madeleine, qui a également l’allure d’un temple grec. Avec la Place de la Concorde, ces deux édifices forment un ensemble urbain; l’Assemblée Nationale au sud est séparée de la place par un pont, alors que La Madeleine au nord est séparée de la place par la rue Royale. Vraiment, à Paris, rien n’est laissé au hasard.

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Je remonte donc la rue Royale vers la Madeleine. Celle-ci est probablement la seule église chrétienne de Paris qui n’est pas surmontée d’un crucifix. Dépourvu également d’ouverture, ce temple religieux est plutôt sombre.

Je remonte jusqu’au boulevard Haussmann, où je prends le métro jusqu’à la station Miromesnil, près de laquelle se trouve la salle Gaveau (où j’ai un concert à 20h30).

Autrefois, on appelait poulailler l’étage le plus élevé de la salle d’opéra probablement parce que les spectateurs les plus bruyants y prenaient place. C’est de là que partaient les huées ou les bravos les plus forts. À la salle Gaveau, cet étage s’appelle le Paradis en raison de sa hauteur. À l’entracte, j’irai occuper une loge inoccupée au parterre, tout près de l’orchestre.

L’acoustique de la salle est remarquable; on entend aussi bien du Paradis que lorsqu’on est collé à la scène.

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Le programme comprend une symphonie de Haydn et trois oeuvres de Mozart. Pour le concerto No 9 pour clavier et orchestre, le pianiste est le virtuose Miroslav Kultyshev. Toutes les oeuvres sont jouées par le Salzburg Chamber Soloists.

Mozart est un séducteur et un jouisseur. Tout musicien qui jouit en exécutant sa musique et qui le montre, devient un séducteur s’il ne l’est pas déjà. Les membres de cet orchestre de chambre l’ont bien compris. Leur interprétation de Mozart — à l’exception du percussionniste, excessif — est impeccable, très « autrichienne ».

Je rentre ensuite à l’hôtel pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 23 mm
4e  photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
6e  photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 34 mm
7e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 32 mm
9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Paris : jour 4

10 octobre 2014

Dès 9h40, je quitte l’hôtel, mon compte rendu d’hier étant déjà publié.

Aujourd’hui, j’ai trois circuits au programme : deux aux Tuileries et l’autre, mon dernier dans le Marais.

Je vais en métro jusqu’au Louvre et me rends aux guichets la Comédie française afin d’acheter un billet (28 euros) pour la comédie Le Chapeau de paille d’Italie, que je verrai le lundi 20 septembre prochain. Ce sera la première pièce de théâtre à laquelle j’assisterai en France. Je ne sais rien de cette pièce sinon que j’ai vu le film muet que René Clair en a fait en 1928.

Je visite ensuite le Palais Royal, situé à deux pas. On effectue des travaux et, conséquemment, j’y ai pris peu de photos.

Intérieur de la Galerie Vivienne

Puis je me rends dans trois galeries situées à proximité : la Galerie Colbert, la Galerie Vivienne et la Galerie Vero-Dodat. À mon avis, la plus belle des trois est la deuxième. Précisons qu’une galerie est un passage couvert bordé de boutiques. On peut donc y magasiner à l’abri des intempéries.

Mon second circuit est une ligne droite qui part de la cour carrée du Louvre (c’est la partie la plus à l’Est) et qui se termine à la Place de la Concorde.

Je traverse donc le Jardin des tuileries. Ceux-ci ont une superficie de 25,5 hectares répartis sur presque un kilomètre de long. La partie la plus à l’Est est décorée de haies taillées, assez hautes, entre lesquels on a placé des sculptures en bronze. La partie la plus à l’ouest est plantée de différentes espèces d’arbres, dont des marronniers. Deux grands bassins circulaires rythment le parcours.

Il y a dix ans, j’étais venu à Paris au cours de la saison des marrons. Sur la rue de Rivoli, on trouvait des vendeurs de rues qui offraient des marrons chauds qu’on distribuait dans des cônes de papier journal. Les marrons étaient délicieux.

Je n’en ai pas vu cette année, soit parce que cela n’est plus permis ou parce que ce n’est pas encore la saison des marrons.

Pour gagner du temps, je m’achète un sandwich au jambon et fromage, que je mange en me rendant à la Place de la Concorde.

Obélisque de Louqsor à la Place de la Concorde
Détail d’une fontaine à la Place de la Concorde

C’est au centre de cette place qu’on a placé l’obélisque de Louqsor, provenant du temple de Ramsès II à Thèbes. Les deux fontaines qui s’y trouvent également sont de toute beauté.

Puis j’entame le dernier circuit de la journée, celui qui traverse le Marais dans sa partie la plus séduisante.

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Le tout débute à la Place des Vosges, la plus vieille place de Paris. Celle-ci est un des endroits les plus agréables de la capitale. Imaginez : un parc quasi carré (127 x 140 mètres) autour duquel sont construits des unités d’habitations rigoureusement identiques et qui s’alignent de manière continue sur ses quatre faces. Oubliez la pollution et les bruits de la ville. La Place des Vosges est une véritable oasis de paix.

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J’en profite pour visiter le logement dans lequel Victor Hugo a habité de 1832 à 1848. Au vestiaire, je suis surpris d’y voir un défibrillateur. La préposée m’apprend qu’un tel appareil — utilisable dans certains cas d’accidents vasculaires cérébraux — est obligatoirement présent dans chacun des musées appartenant à la ville.

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En quittant la Place des Vosges par son coin sud-ouest, on traverse l’Hôtel de Sully de l’arrière — c’est à dire du jardin — vers l’avant. Cet hôtel particulier a été construit en 1624 pour le duc de Sully, ministre d’Henri-IV. Le plafond du local qui sert de nos jours de librairie a conservé son plafond à poutres peintes.

Vers 16h, je mange tout près, au Bistrot de la Place, situé sur la minuscule Place du marché Sainte-Catherine. Soupe au potiron (note : le potiron est une sorte de courge) et une poitrine de canard pour 14,5 euros.

Hôtel d’Almeras

Le reste du circuit est une longue promenade sur la rue des Francs-Bourgeois, où furent construits plusieurs des plus beaux hôtels particuliers de la ville, dont celui qui abrite de nos jours le Musée Carnavalet.

D’ici la fin de mes vacances, j’espère avoir le temps de visiter ce musée pour lequel j’ai une affection particulière. En 2003, vers 17h, je passe à proximité de ce musée consacré à l’histoire de Paris. Ce musée ne me dit rien. Mais le soleil commence à baisser. Par curiosité, je décide d’y aller.

Première surprise, c’est gratuit. En parcourant le musée, on a des toiles qui reproduisent des vues de Paris qui n’ont presque pas changé depuis des siècles, des maquettes de la ville, des boiseries superbes provenant de lieux aujourd’hui disparus (dont la salle d’accueil de la bijouterie de Lalique, décorée par le peintre Alfons Mucha).

Bref, je passe près d’une fenêtre au travers de laquelle je vois un charmant jardin à la française. Mais l’appareil photo que j’avais alors était lent. N’ayant pas de trépied, je regarde autour de moi pour m’assurer qu’aucun gardien de sécurité n’est en vue et j’approche délicatement l’objectif que je dépose sur un des losanges de la fenêtre. Mais au moment précis où je prends la photo, je vois surgir une silhouette menaçante du coin de l’oeil. Effectivement, c’était un gardien.

Je m’attends à me faire dire que cette fenêtre date de plusieurs siècles, que c’est un bijou du patrimoine, et qu’il n’a d’autres choix que de faire venir le directeur du musée ou pire, un agent de police. Pendant que dans ma tête, tourbillonnent les prétextes ou les excuses qui pourraient me justifier, j’entends le gardien s’excuser. Pendant que, stupéfait, je recule, je le vois m’ouvrir la fenêtre afin de me permettre de prendre une meilleure photo. Sans que je lui demande. Vous vous rendez compte ?

C’est de là que me vient mon affection particulière pour ce musée…

En soirée j’assiste à un concert de la pianiste Elena Filonova. Celle-ci joue quatre sonates pour clavier de C.P.E. Bach données à la Chapelle très réverbérée de la Fondation Eugène-Napoléon. Ce concert est une occasion de visiter cette chapelle qui, normalement, n’est pas accessible au public.

Puis je rentre à l’hôtel pour la nuit. Dans mon wagon de métro en marche, un duo interprète avec entrain une version instrumentale de Stand by me, au saxophone et à la guitare.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 12 mm
2e  photo : 1/4000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 23 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 15 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 19 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 25 mm
7e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Paris : jour 3

9 octobre 2014

Matin pluvieux. Je rédige dans la chambre le compte-rendu du deuxième jour de ce voyage, publié à 12h44, heure de Paris.

Donc ma visite d’aujourd’hui commence en après-midi. Cela tombe bien; il a cessé de pleuvoir.

En allant au métro, je me rappelle avoir passé devant Duthilleul & Minart, une boutique d’uniformes. J’y entre et achète un uniforme à mon goût. Pour un léger supplément, on y brodera mon nom. Le tout sera prêt vendredi.

Je me rends en métro dans le Marais. Celui-ci tire son nom du fait qu’une bonne partie de ce quartier était autrefois un marécage. Les jours chauds d’été, lorsque le vent venait de l’est, une puanteur envahissait le palais royal.

Alors on déménageait dans un autre château. On partait avec non seulement les vêtements dont on avait besoin, mais également le mobilier, appelé ainsi parce qu’il était mobile.

Bien après que ce marais fut asséché, il devient le lieu préféré de la noblesse française pour ériger de somptueux palais (appelés hôtels particuliers) et ce, à proximité du Louvre, où vivait la famille royale.

Cette année, au lieu d’avoir apporté les vieux circuits que j’avais préparés pour visiter Paris en 2003 et 2004, je me fie plutôt aux circuits du coffret 50 itinéraires dans Paris.

De plus, puisque je traine avec moi mon iPad, j’adore l’application Plans d’Apple. Grâce au géolocalisateur intégré à l’ardoise d’Apple, sur la rue, un point bleu m’indique là où je suis sans que j’aie besoin d’être connecté à l’internet.

Une autre application appelée Paris Metro me permet de consulter en tout temps la carte du métro de Paris

J’ai également avec moi une boussole (en dépit du fait que j’en ai une, électronique, sur mon iPad). Je trouve plus commode de sortir ma boussole d’une poche plutôt que de sortir mon iPad de mon sac à dos.

Bref, voici quelques-unes des 169 photos prises cet après-midi.

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À la boutique Les exprimeurs, je me suis procuré cet objet en papier découpé qui, en se déployant, donne ce décor tridimensionnel tout à fait romantique

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Voici la boulangerie Christian Vabret, décoré meilleur ouvrier de France. J’y ai acheté une pointe de guiche lorraine que j’ai mangée froide en visitant le quartier (il faut bien reprendre le temps perdu).

Cour et façade intérieures de l’Hôtel de Beauvais vues du péristyle de l’entrée

Construit entre 1565 et 1660, l’hôtel de Beauvais est loué à partir de 1769 à l’ambassadeur du prince électeur de Bavière. En 1763-1764, le diplomate y accueillera pendant cinq mois Mozart, alors âgé de 7 ans, de même que sa soeur et son père.

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Je visite ensuite brièvement l’exposition de plus de 400 cuillères à la bibliothèque Forney. D’où me vient cet intérêt soudain pour les ustensiles de cuisine ? Eh bien, cette bibliothèque est sise à l’hôtel de Sens, un des rares édifices de style Renaissance française à Paris (un autre étant le musée de Cluny).

Pourquoi y en a-t-il si peu ? Au XVe siècle, Paris est occupée par les Anglais. Retranchés le long de la Loire, les rois de France y construiront leurs plus beaux châteaux de style Renaissance aux XVe et XVIe siècles.

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Le portail de l’hôtel de Lamoignon date de 1718. Au tympan, on y voit deux enfants. Celui de gauche symbolise la Vérité, tournant la tête d’un miroir (qui représente la vanité et l’illusion). Celui de droite symbolise la Prudence, craignant le serpent qu’il empoigne de la main gauche.

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Ci-dessus, il s’agit de trois photos prises dans le Marais.

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J’ai pris une vingtaine de minutes pour parcourir les différents étages du magasin BHV (pour Bazar de l’Hôtel de Ville). Effectivement, il est situé à côté de l’Hôtel de Ville. Puisque son concurrent La Samaritaine est fermé présentement, le BHV rivalise maintenant avec Les Galeries Lafayette et Au Bon Marché comme un des grands magasins à rayons de la capitale.

Je prends le repas du soir Aux Têtes brûlées : escalope de saumon et un verre de Chardonnay blanc pour 18,5 euros. Je rentre ensuite à l’hôtel pour y rédiger partiellement le compte-rendu que vous avez lu (et qui sera terminé le lendemain).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  2e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
  3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
  5e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
  6e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  7e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
  8e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
10e  photo : 1/500 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel