Avec la rédaction et la publication de deux récits de voyage (le 11e et le 12e jour), j’ai comblé mon retard mais ma visite d’aujourd’hui ne commence qu’au repas du midi au restaurant Piña de Plata (en français, l’Ananas d’argent).
J’y prends un spaghetti aux crevettes et un verre de vin pour six pesos convertibles (6$ ou environ 4 euros).
Le restaurant est décoré d’une grande toile représentant l’écrivain américain Ernest Hemingway à l’œuvre. Durant ses séjours à La Havane, celui-ci venait quotidiennement au bar El Floridita, adjacent, à l’époque où cet établissement portait le nom de Piña de Plata.
À 200 mètres du restaurant, je me rends à l’Hôtel d’Angleterre qui, au moment de son inauguration en 1875, était l’hôtel le plus luxueux de la ville.
Sur le toit de cet hôtel, on a une vue superbe du Parc central et des immeubles à son pourtour. Parmi ceux-ci, le Palacio del Centro Asturiano (ci-dessus), construit en 1927. Il loge le pavillon du Musée des Beaux-Arts consacré à l’art international (vu le 11e jour de ma visite).
Quelques-unes des plus belles voitures de La Havane sont stationnées devant le Capitolio. Leurs propriétaires invitent les passants à y prendre place ou à les photographier.
Toutefois, une fois vos photos prises, ils vous informeront que ce privilège n’était pas gratuit. Étant prévenu du stratagème, j’ai demandé au préalable « ¿ Cuánto ? » (c’est-à-dire » Combien ? »). Ce devait être deux pesos pour une seule photo. J’ai marchandé à un peso pour le droit d’en prendre autant que je voulais.
Sur la photo ci-dessus, au centre du pare-brise, on voit le Gran Teatro et, dans le rétroviseur, un aperçu du Capitolio.
À l’ouest du Capitole se trouve le Barro Chino (le « quartier » chinois). Avec le départ massif des Chinois de La Havane au début de la révolution, il ne reste presque rien de ce quartier, sauf quelques restaurants dont certains sont regroupés sur la rue Tien Tan (ci-dessus).
La Havane s’est développée d’Est en Ouest. Après la Vieille ville, le Prado, le quartier suivant est le Centro, un quartier populaire grouillant d’activité mais où sont situés peu d’attractions touristiques.
C’est dans ce quartier que se trouve le gymnase de boxe dont j’ai parlé précédemment. Ci-dessus, voici deux photos stylisées qui donnent un aperçu du quartier.
Puis je prends un taxi pour traverser le quartier de Vedado et atteindre finalement celui de Miramar où se trouve l’Acuarío Nacíonal (l’Aquarium national).
Ses installations vieillottes hébergent une variété limitée de poissons et d’animaux marins.
Mais ses spectacles, dans deux bassins différents — qui mettent en vedette des phoques, puis des dauphins — valent amplement le déplacement. Comme on peut s’attendre d’un pays communiste, animaux dressés (et athlètes) font preuve d’une discipline impeccable.
Je prends le repas du soir de nouveau au Piña de Plata. Une pizza au thon et une bière (sans pourboire) me coûte 6,25 pesos convertibles.
La croute de la pizza est croustillante et friable comme de pain sec rôti, ce qui est très agréable.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 24 mm
2e photo : 1/500 sec. — F/7,1 — ISO 200 — 17 mm
3e photo : 1/400 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 21 mm
4e photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
5e photo : 1/250 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 25 mm
6e photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 35 mm
7e photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 24 mm
8e photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 12 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.