La Havane – La Plaza de la Catedral

Publié le 27 décembre 2012 | Temps de lecture : 7 minutes

 
Introduction

La Place de la Cathédrale est située dans le quartier de la Vieille ville, plus précisément deux rues à l’ouest du Castillo de la Real Fuerza (dont nous avons parlé précédemment).

Dès que les sources naturelles qui y détrempaient le sol une bonne partie de l’année furent suffisamment taries pour permettre la construction domiciliaire, des palais et une petite église catholique (l’Oratoire St-Ignace) furent construits sur ce qu’on appelait alors la Place du Marais. Pour cette raison, ce fut la dernière place à avoir été aménagée à l’intérieur des fortifications de la ville.

Le côté nord de la place

À l’initiative des Jésuites, l’Oratoire St-Ignace céda sa place à une seconde, beaucoup plus vaste, construite de 1748 à 1777. Il s’agissait de construire un sanctuaire public, tourné vers la Place du Marais, mais qui serait derrière le Séminaire St-Charles et St-Ambroise, construit à la même époque et terminé en 1774. Le tout constituait un vaste complexe religieux, propriété des Jésuites.

Dédiée à l’Immaculée-Conception de la Vierge, l’église fut promue au rang de cathédrale en 1789, lorsque La Havane fut hissée au rang d’évêché.

En 1796, alors que la propriété de l’ile de St-Domingue passa de l’Espagne à la France, la dépouille du navigateur Christophe Colomb fut ramenée de St-Domingue — aujourd’hui en République dominicaine — où elle se trouvait depuis 1541, et déposée dans la cathédrale de Immaculée-Conception à La Havane. Pour cette raison, l’église prit alors le nom de Cathédrale de Saint Christophe. À l’indépendance cubaine, cette dépouille fut finalement transférée en Espagne (dans la Cathédrale de Séville) : la cathédrale cubaine reprit officiellement son nom d’origine. Toutefois, encore de nos jours, elle est mieux connue sous son surnom de Catedral de San Cristóbal de La Habana (soit Cathédrale St-Christophe de La Havane).

La façade de l’église, une des plus belles d’Amérique latine, est typiquement de style baroque espagnol colonial, avec la particularité suivante; la tour à gauche est plus étroite que cette de droite, afin de ne pas encombrer la rue qui y passe. Celle de droite renferme deux cloches : une petite, fabriquée à Matanzas (près de La Havane) et l’autre, plus imposante, importée d’Espagne.

Les trois portes, en cèdre et en acajou, sont d’origine.

Avant même que la décoration intérieure baroque n’ait été complétée, l’évêque Juan J. Díaz de Espada la transforma de 1802 à 1832 en style néo-classique, beaucoup plus sobre, d’où le contraste entre l’extérieur plutôt exubérant et l’intérieur relativement dépouillé.

Lorsqu’on examine de près les murs intérieurs de l’église, on a l’impression que leurs imperfections portent des traces de peinture rouge : en réalité les murs sont en calcaire coquillier — c’est-à-dire en agglomérat de coquillages et d’organismes marins — qui renferme par endroits des coraux de couleur orange.

Les planchers sont en marbre italien, rehaussé de marbre cubain (plus foncé).

Dans le transept de gauche se trouve un autel dédié à Saint Christophe, le patron de la ville. Le 16 novembre de chaque année, on commémore l’anniversaire de la fondation de La Havane. Ce jour-là, une estrade est aménagée devant l’autel de ce saint, permettant à chaque personne d’aller toucher les pieds de la statue qui lui est dédiée et de se recueillir quelques instants. Cette cérémonie est le pendant religieux du rituel païen qui se déroule simultanément au Templete de la Place d’Armes.

À la gauche du chœur, à quelques pas de l’autel de St-Christophe, se trouve une chapelle qu’on peut voir de 0:58 à 1:07 dans la vidéo.

Le lustre suspendu de la coupole (à 1:09) pèse deux tonnes et est illuminé de 244 ampoules.

L’autel central (à 1:11) est fait d’un seul bloc de marbre de Carrare incrusté d’or, d’argent et d’onyx. Les trois fresques situées en haut du chœur sont du peintre italien Giuseppe Perovani (1765 – 1835) : dans la vidéo (de 1:16 à 1:20), on voit successivement L’Ascension de Marie (au fond du chœur), Les clés (à droite), et La Dernière Cène (à gauche).

Par une sortie située du côté droit de la nef, on peut accéder au clocher de la cathédrale. En s’y rendant, on passe devant le mur extérieur où est encastré une plaque en l’honneur de Pierre Le Moyne d’Iberville, le plus grand héros québécois, né à Montréal en 1661 et inhumé dans cette église en 1706. Rappelons que ce militaire et explorateur n’a jamais perdu une seule bataille de sa vie, combattant victorieusement les Anglais de la Baie d’Hudson à la Louisiane.

Le côté Est de la place

Le côté oriental de la place est occupé par deux logis jumelés partageant une même galerie à arcades. Ils sont tellement semblables qu’on croirait qu’il s’agit d’un même édifice (à 1:57). Les portes du premier étage permettent toutefois de les distinguer assez facilement.

Celui à proximité de la cathédrale est la Maison du Comte de Lombillo. En réalité, il s’agit d’une annexe — construite au milieu du XVIIIe siècle — d’un édifice plus ancien appartenant à Don José Pedroso y Florencia, dont les descendants reçurent le titre de comte en 1871. Présentement, ce palais sert de bureau à l’historien de la ville.

Le bâtiment adjacent, construit en 1741, est le Palais du Marquis d’Arcos. Initialement, c’était la résidence du Trésorier des finances royales, Don Diego Peñalver, restaurée par son fils Ignacio Peñalver, devenu marquis en 1762. Au moment de ma visite, l’édifice était en voie de restauration.

Adossé à l’une de ses colonnes, on peut voir (à 1:59), la statue de bronze, grandeur nature, du danseur de flamenco Antonio Gades (1936 – 2004). Cette statue est l’œuvre du sculpteur José Villa Soberón.

Le côté sud de la place

Ce côté est entièrement occupé par le Palais des Comtes de Casa Bayona (à 2:01). Construit en 1720 pour le gouverneur militaire Don Louis Chacón, c’est le plus ancien bâtiment de la Place de la Cathédrale. Au XXe siècle, ce palais prit son nom actuel, en hommage à cette famille noble à laquelle il n’a jamais appartenu. Avant qu’il ne soit fermé pour restauration, il abritait le Musée de l’art colonial.

Le côté ouest de la place

Ce côté est occupé par deux bâtiments adjacents, construits au XVIIIe siècle. Celui plus au sud, sans arcade, abrite un magasin d’artisanat (à 2:06).

Celui plus au nord, qui s’avance sur la place, est l’ancien Palais de los Marqueses de Aguas Claras, construit en 1760. De nos jours, il loge le restaurant El Patio.

Conclusion

Une visite à La Havane ne serait pas complète sans passer quelques instants à la Place de la Cathédrale. À cause des restaurations en cours, l’offre culturelle de cette place se limite pour l’instant à la superbe Catedral de San Cristóbal de La Habana, à l’agréable mais dispendieux restaurant El Patio et à la boutique d’artisanat qui lui est adjacente.

Mais dès qu’on aura remis en état les trois autres palais qui bordent cette place, celle-ci rivalisera avec la Place d’Armes pour le titre du lieu touristique le plus intéressant du quartier de la Vieille ville.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane – La Place d’Armes

Publié le 20 décembre 2012 | Temps de lecture : 7 minutes

 
Introduction

La Place d’Armes est la plus vieille place de La Havane et le cœur historique de la ville. C’est là qu’aurait été célébrée la première messe, lors de la fondation de la ville en 1519 et c’est sur cette place — longtemps purement minérale — que se déroulaient les parades et exercices militaires.

Pendant des siècles, ce fut le centre politique et militaire de la ville. La résidence du gouverneur s’y trouvait, à l’ombre de la plus importante forteresse de la capitale cubaine.

La gravure ci-dessus (qui ouvre la vidéo) montre l’état des lieux en 1860. On y voit le parc qui y fut aménagé au XIXe siècle et au milieu duquel on trouve aujourd’hui la statue de Carlos-Manuel de Céspedes (1819-1874), initiateur de la guerre d’indépendance de Cuba. Cette statue, créée en 1953, est l’œuvre de l’artiste cubain Sergio López-Musa.

Sur le pourtour de ce parc, du mardi au samedi, de nombreux bouquinistes viennent y vendre des livres, revues, vieilles photos jaunies, monnaies et médailles.

Il est à noter que la petite rue entre le parc et le Musée municipal (du côté ouest de la place) est la seule rue de la Havane pavée en bois (à 0:21 dans la vidéo). Au début du XIXe siècle, cette rue était pavée de gros cailloux ronds dont plusieurs avaient disparus. Incommodé par le bruit des carrosses qui empruntaient cette rue cahoteuse devant son logis, le gouverneur ordonna que le pavage soit refait en bois.

Le côté nord

La Place d’Armes est bordée au nord par le Castillo de la Real Fuerza (littéralement, le Château de force royale), dont la construction s’étala de 1558 à 1577. Il s’agit du plus important exemple d’architecture Renaissante à La Havane et plus ancienne forteresse de la ville.

En 1632, on a ajouté une girouette — due au sculpteur Jerónimo Martínez Pinzón — au sommet de la tour de l’espérance de cette forteresse (à 1:15). C’était la première statue de bronze coulée à La Havane.

Symbole de la ville, sa girouette est appelée Giraldilla par allusion à celle de la cathédrale de Séville. Celle en Espagne est une statue de la Foi (également en bronze) qu’on appelait Giralda à l’époque et appelée Giraldillo depuis le XVIIIe siècle.

Selon la légende, le sculpteur aurait pris modèle sur la Sévillane Ignès de Bobadilla, épouse du gouverneur Hernando de Soto qui ordonna la fortification de La Havane en 1538.

En mai 1539, ce gouverneur entreprit la conquête de la Floride (qui couvrait tout le sud des États-Unis à l’époque) à la tête d’une expédition de neuf navires, 237 chevaux et 513 hommes, laissant La Havane entre les mains de son épouse.

Il mourut de fièvre en Arkansas en 1542 mais la nouvelle n’atteignit son épouse qu’en octobre 1543. Pendant tout ce temps, celle-ci avait espéré le retour de son mari, guettant un signe de son retour du haut de la forteresse.

La statue représente la fidélité et l’espoir du peuple cubain.

Selon les époques, ce château fort a servi à diverses fonctions, De nos jours, c’est un musée consacré aux conquistadors. On y voit des maquettes de leurs bateaux, la monnaie utilisée, et leurs objets du quotidien.

Précision : de 0:50 à 1:10, la pièce musicale qu’on entend est un extrait de ‘Vente a Cordoba Christiana’, interprété par l’Orquesta y Coros Salinas de Torrevieja.

Le côté Est

À l’est de la place, se trouve El Templete (le Petit Temple). Il est à noter que la maison jaune, à l’arrière sur la photo à 1:21, n’en fait pas partie. Inauguré en 1828, ce minuscule temple est le premier édifice néoclassique de La Havane.

À l’intérieur, trois toiles monumentales décorent la totalité de la surface de ses murs. Œuvres du peintre français Jean-Baptiste Vermay (1786-1833) — décédé à La Havane et inhumé avec son épouse dans ce temple — ces toiles commémorent trois événements importants; la première messe donnée à La Havane (le jour de la fondation de la ville), la constitution du premier Conseil municipal et, sur le mur du fond, la cérémonie inaugurale de ce temple.

À chaque année, le 16 novembre — anniversaire de la fondation de la ville — une longue file d’attente s’étend à partir du Templete, sur tout un côté de la Place d’Armes. Chaque personne viendra faire trois fois le tour d’un fromager qui se dresse à deux mètres de celui à l’ombre duquel une première messe a été dite en 1519. Il est à noter que ce fromager n’est pas ce petit arbre qu’on voit au premier plan à 1:31 mais celui, plus important, dont les branches cachent en partie le fronton d’El Templete.

Aux intéressés, la chanson dont on entend un extrait de 1:42 à 2:00, et qui rend hommage à Che Guevara, porte le titre d’Hasta Siempre Comandante.

Le reste du coté oriental de la Place d’Armes est occupé par l’ancien palais du Comte Santovenia. Depuis 1867, c’est devenu l’hôtel Santa Isabel (en l’honneur d’Isabelle II). On peut en apercevoir la terrasse, de même que l’intérieur de 2:01 à 2:08.

Le côté sud

De côté sud de la Place d’armes, se trouvent une petite bibliothèque de quartier (soit la Bibliothèque publique Rubén-Martinez Villena, qui n’est pas représentée dans la vidéo) et le Musée d’histoire naturelle (à 2:10).

Dans ce musée, la présentation des objets date d’une autre époque et, dans le cas des animaux empaillés, leur nombre est assez limité. Toutefois, on y apprend que la faune de Cuba contient à elle seule plus de sortes de chauves-souris que tous les pays d’Amérique du Nord réunis.

Le côté ouest

À l’ouest du parc, c’est le Musée municipal (à partir de 2:12). Ce dernier est installé dans l’ancien Palais du gouverneur espagnol Don Louis de las Casas Aragorri (dont l’inauguration eut lieu en 1791). Au cours des siècles, l’édifice a servi à différentes fonctions, de prison à Hôtel de ville (de 1920 à 1958), en passant par résidence présidentielle (de 1898 à 1920). Aujourd’hui c’est un musée est consacré à l’histoire de la ville.

À 2:12, il s’agit de la statue de Ferdinand VII (un roi d’Espagne jugé sévèrement par l’Histoire) que les autorités espagnoles avaient placé, à la fin de l’époque coloniale, au centre du parc, là où la statue de Céspedes occupe la place d’honneur depuis 1955.

Le Musée municipal s’étend sur tout le côté ouest de la Place d’Armes. Son patio (c’est-à-dire sa cour intérieure à ciel ouvert) est bordé d’une galerie et dominé par une sculpture de Christophe Colomb, en marbre de Carrare.

Dans ce musée, tous les aspects de l’histoire de la ville y sont représentés. On y trouve au rez-de-chaussée une exposition d’objets religieux. À l’étage, on trouve des armes, les habits et accessoires de personnages historiques du pays, et le superbe mobilier originel de nombreuses pièces de l’édifice, dont la salle de bal.

La vidéo se termine par une vue de l’édifice qui occupe le coin nord-ouest de la place.

Conclusion

Sans contredit, la Place d’Armes est la plus belle place du quartier de la Vieille ville. Cohérente par le style, le choix des matériaux et la hauteur des bâtisses, intéressante par les musées qui la bordent, cette place mérite la visite de toute personne qui passe quelques jours dans la capitale cubaine.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane – De Montréal à La Havane

Publié le 16 décembre 2012 | Temps de lecture : 3 minutes

 
Cette vidéo résume la première journée de mon voyage à La Havane, le 29 octobre 2012.

Elle débute par une photo de ma destination, cette chambre située au premier étage du 317 rue Lamparilla, dans le quartier de la Vieille ville.

De 0:34 à 0:53, nous avons un aperçu de l’aéroport de Toronto (où nous faisons escale avant de repartir pour la capitale cubaine).

L’arrivée à La Havane nous montre une ville qui, vue des airs, est nettement moins éclairée la nuit que l’est Montréal.

À la descente de l’avion, nous sommes accueillis par des gardiens dont les limiers sont de sympathiques épagneuls.

L’intérieur de l’aéroport est vieillot mais propre : les formalités y sont relativement rapides et efficaces.

La monnaie destinée exclusivement aux touristes s’appelle le Peso convertible. Elle n’est disponible qu’une fois arrivée à Cuba et n’a plus de valeur une fois sortie du pays. On l’obtient dans les grands hôtels, les bureaux de change répartis dans la ville et à l’aéroport.

De nuit, le trajet vers ma destination ressemble à celui qu’on fait à partir de l’aéroport de Fort Lauderdale, en Floride; le long de la route, des palmiers au début, puis des bâtiments industriels suivis de résidences privées.

Dans la Vielle ville, les rues sont peu éclairées et très mal entretenues. Dans la vidéo, alors qu’il est vers 23h, tout semble gris et poussiéreux.

Après le mot de bienvenue de mes hôtes (Carmen et William), j’offre quelques présents utilitaires puis je montre dans ma chambre pour y défaire mes valises et me coucher.

Celle-ci est d’une propreté impeccable. Dépourvue de fenestration proprement dite, elle n’est séparée de la rue que par une petite porte-fenêtre à deux volets qui partent du sol et qui font environ 1,7 m.

L’effet visuel à la toute fin de la vidéo (après le générique) n’est pas un bogue mais un clin d’œil à The Twilight Zone, une série télévisée très populaire au début des années 1960, dont chaque épisode recourait à cet effet spécial.


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Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les infrarouges de La Havane

Publié le 4 décembre 2012 | Temps de lecture : 1 minute

 
Le diaporama ci-dessus présente les photos infrarouges que j’ai prises dans les différents parcs de la capitale cubaine en novembre 2012. On y voit également deux courtes vidéos tournées également en infrarouge.

Après la vidéo « Nostálgica », métallique et colorée, voici son exact contraire, végétal et pratiquement sans couleur.

Pour le bénéfice de ceux qui voudraient visiter les endroits où ces photos ont été prises, en voici la liste :
— la Forteresse St-Charles de Cabaña
— le Musée napoléonien
— l’Université de La Havane
— l’Avenue des Présidents
— la Maison de l’Union nationale des écrivains et artistes de Cuba
— le Parc Aldama
— le Parc central
— la Petite place des Ursulines
— le Parc Hans-Christian Andersen
— le Parc Cespedes
— le Séminaire St-Charles et St-Ambroise
— le restaurant Giraldilla
— la Place d’Armes
— le Parc et le bois des Amandiers,
— le Jardin botanique national.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge noir et blanc, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Nostálgica

Publié le 30 novembre 2012 | Temps de lecture : 2 minutes

 
Le mot nostálgica existe en portugais mais n’existe pas en espagnol. Le nom de cette vidéo vient de nostálgico (l’adjectif nostalgique en espagnol) auquel les deux dernières lettres ont été remplacés par la première et la dernière lettre de Cuba.

Au début de mes vacances à La Havane à l’automne de 2012, j’avais refusé de céder à la facilité de photographier des vieilles voitures américaines des années 1950. Cela me semblait paradoxal de faire de ces voitures étrangères des représentantes de l’âme cubaine.

En dépit de leur statut minoritaire, on en compte environ 60 000 dans l’ensemble du pays, ce qui en fait le plus important musée à ciel ouvert de vieilles bagnoles au monde.

Au huitième jour de mes vacances, je me suis souvenu que mon appareil photo — l’Olympus OM-D e-m5 — est doté de logiciels de traitement de l’image qui confèrent un style particulier aux photos ainsi traitées. Un de ces styles fait penser aux cases des bandes dessinées.

Le résultat obtenu au premier essai m’a tellement plu que j’ai décidé de créer tout un diaporama basé exclusivement sur les photos de ce style.

En voici le résultat.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel