Publié le 11 mars 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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J’ai toujours eu de la difficulté à photographier des insectes en train de butiner.
Les papillons sont tellement craintifs qu’ils déguerpissent au moindre mouvement. Quant aux abeilles, guêpes, bourdons, c’est moi qui ai peur de les approcher de trop près. Résultat : ou bien l’insecte a disparu, ou bien la mise au point est au mauvais endroit. Bref, un désastre.
Et puis un jour, en vacances à Shanghai, cette grosse abeille s’est tranquillement laissée prendre en photo.
Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 14 mm
Publié le 8 mars 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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Il y a deux aquariums à Shanghai : l’aquarium océanique de Changfeng (réputé pour être un des plus beaux de Chine, mais que je n’ai pas vu) et l’aquarium océanographique de Shanghai (situé dans le quartier de Pudong). C’est de ce deuxième dont nous allons parler.
On peut y voir 150 000 spécimens de poissons et d’animaux aquatiques répartis dans divers bassins et aquariums de tailles diverses. Le clou de la visite est un immense bassin traversé par un couloir de verre, long de 155 mètres, dans lequel les visiteurs peuvent voir des milliers de poissons nager autour d’eux grâce à un angle de vision de 270 degrés.
Détails techniques des photos : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 20 mm
2e photo : 1/20 sec. — F/3,5 — ISO 800 — 14 mm
3e photo : 1/25 sec. — F/3,5 — ISO 400 — 14 mm
Publié le 19 février 2011 | Temps de lecture : 2 minutes
À l’époque où Shanghai était le troisième centre financier du Monde, cette ville était surnommée « la Perle de l’Orient ». Depuis 1995, c’est le nom que porte aussi la tour de télédiffusion érigée sur la rive du quartier de Pudong. Sa silhouette ressemble à un bilboquet géant.
Au moment de son inauguration, c’était une des premières réalisations prestigieuses du quartier. Elle en est devenue l’icône la plus distinctive, comme on peut le constater de cette vue à partir de la rive opposée, celle du Bund (ci-dessous).
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Mesurant 468m, c’est une des plus hautes tours du monde. Elle comprend onze sphères dont trois, de tailles différentes, dressées verticalement, renfermant des plate-formes d’observation (à 90m, 263m et 350m de hauteur). À 276m, un restaurant rotatif dispose lui aussi d’une vue magnifique.
Son hall d’accès, ci-dessous, est monumental.
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Au sous-sol se trouve le Musée historique de Shanghai, admirablement bien fait, dont l’entrée est situé dans le coin inférieur droit sur la photo ci-dessus.
Du hall, on accède aux ascenseurs. Ceux-ci transportent les visiteurs à travers les piliers verticaux de la tour.
Vers la fin de la vidéo, on remarquera un carrefour giratoire entouré d’une passerelle circulaire et, au-delà, le magasin Apple de Pudong.
Des hauteurs, on y a une vue superbe, non seulement du quartier futuriste de Pudong, mais également de la rivière Huangpu.
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Au centre de la photo ci-dessous, se dressent la Tour Jinmao (dont la silhouette ressemble vaguement à une pagode) et derrière elle, la tour du Centre financier mondial (en forme de décapsuleur).
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La tour « la Perle de l’Orient » reçoit trois millions de visiteurs chaque année. Ma visite y a duré deux heures dont la moitié pour en redescendre. Le goulot d’étranglement, ce sont les ascenseurs; leur capacité est d’une vingtaine de personnes aux cinq minutes.
Détails techniques des photos : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/640 sec. — F/8,0 — ISO 100 — 14 mm
2e photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 125 — 14 mm
3e photo : 1/500 sec. — F/8,0 — ISO 100 — 14 mm
4e photo : 1/500 sec. — F/8,0 — ISO 100 — 14 mm
Publié le 11 février 2011 | Temps de lecture : 2 minutes
En général, les Chinois sont reconnus pour être économes : pas les Shanghaiens. Ceux-ci sont friands de nouveautés et depuis toujours, les femmes de cette ville sont reconnues pour leur élégance.
Dans les cafés Internet, on voit surtout des portables Macintosh et chaque nouveau produit d’Apple provoque des files d’attentes aux magasins de cette compagnie. C’est ainsi que trente minutes avant l’ouverture de la succursale située dans le quartier futuriste de Pudong, en juillet dernier, plus de 700 personnes s’étaient déjà amassées.
Il s’agit d’un magasin souterrain auquel on accède par un escalier en colimaçon surmonté d’un cylindre de verre.
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Ce cylindre monumental est entouré d’un plan d’eau — large deux à trois mètres, et profond d’une couple de centimètres — autour duquel s’enroule la file d’attente.
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En fin d’après-midi, au moment de ma visite, il faisait environ 30 degrés Celsius. Pendant que nous attendions, des employés d’Apple procédaient à la distribution gratuite de bouteilles d’eau froide. Quelques heures plus tôt, sous un soleil de plomb, chaque personne se voyait offrir un parapluie prêté par la compagnie.
Filmer tout en descendant un escalier en tire-bouchon n’est pas la chose la plus prudente à faire. Cette faute étant avouée (donc à moitié pardonnée), voici une vidéo qui donne une idée de l’impression que laisse la descente dans ce magasin.
Quant à l’intérieur, il est semblable à celui des aux autres boutiques Apple à travers le monde.
Détails techniques des photos : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/30 sec. — F/4,9 — ISO 100 — 25 mm
2e photo : 1/40 sec. — F/3,5 — ISO 500 — 14 mm
3e photo : 1/50 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
Publié le 10 février 2011 | Temps de lecture : 2 minutes
Parmi tous les moyens de traverser la rivière Huangpu, le plus original est sans contredit le « Bund Sightseeing Tunnel ». À mots plus ou moins couverts, mes guides de voyage m’avaient prévenu : c’est l’attraction la plus quétaine de Shanghai.
Sur le Bund, en face de la rue de Nankin, l’ascenseur qui donne accès au tunnel ressemble à une grosse cabine téléphonique verte.
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Une fois descendus au sous-sol, par groupes d’une vingtaine de personnes, les passagers empruntent ensuite un petit wagon électrique.
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Tout se fait automatiquement, sans la présence d’un conducteur. Le trajet dure à peu près cinq minutes et coûte environ 6$ (3,5€).
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Long de 647 mètres, le tunnel est décoré d’images et de lumières que l’on pourrait qualifier de psychédéliques. Après la sortie des passagers, la cabine pivote sur elle-même, prête à accueillir des passagers pour le trajet inverse.
À la sortie du tunnel, on peut visiter l’Exposition de la culture sexuelle chinoise, située à proximité. C’était mon intention d’y aller — pour des raisons purement culturelles : voyez, c’est écrit culture dans le nom — mais à la sortie du tunnel, la vue des gratte-ciel de Pudong m’a tellement impressionné que j’ai complètement oublié cette partie de mon programme de la journée. Oui, oui, c’est vrai : je vous jure…
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Détails techniques des photos : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 17 mm
2e photo : 1/30 sec. — F/3,7 — ISO 500 — 16 mm
3e photo : 1/30 sec. — F/3,8 — ISO 800 — 17 mm
4e photo : 1/640 sec. — F/9,0 — ISO 100 — 14 mm
Publié le 8 février 2011 | Temps de lecture : 1 minute
Sur une longueur de 4,7 km, l’avenue du Centenaire traverse en diagonale le quartier futuriste de Pudong. Le soir, les arbres qui longent cette voie de circulation sont décorés de milliers de bâtons de lumière.
Il s’agit de cylindres transparents dans lesquels sont superposées des diodes électroluminescentes (LED). Chaque bâton est programmé de manière à ce que les diodes s’allument successivement du haut vers le bas.
Le tout donne l’impression féérique de lambeaux de lumière qui tombent lentement des arbres.
Publié le 4 février 2011 | Temps de lecture : 3 minutes
De tous les appareils ménagers, les sèche-linges sont les plus grands consommateurs d’énergie. Un sèche-linge électrique représente à lui seul environ 15 % de la consommation électrique annuelle moyenne d’un ménage occidental, hors chauffage.
Le coût d’achat et les frais d’utilisation des sécheuse électriques sont hors de portée du Chinois moyen. Les Chinois sèchent donc leur linge au vent, ce qui est beaucoup plus écologique.
Ce mode de séchage est un des très nombreux facteurs qui expliquent que les Chinois consomment per capita le sixième de l’énergie consommée par le Canadien moyen.
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Depuis toujours (photo ci-dessus, prise au XIXe siècle), les Chinois suspendent leur linge sur des tiges de bambou, et non sur des cordes à linge. C’est toujours le cas de nos jours.
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Accessoirement, devant le logis, au-dessus de l’endroit où se trouve généralement un petit évier extérieur (qui n’apparait pas dans la photo ci-dessus), on peut voir quelques vêtements à sécher — habituellement des bas et des sous-vêtements.
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Toutefois, le gros de la lessive sèche sur des tiges horizontales de bambou suspendues au-dessus de la voie publique, Il est à noter ici la présence de quelques séchoirs métalliques en accordéon qui sont apparus tardivement dans le décor urbain de Shanghai.
Puisque ces tiges sont encombrantes, où les rangent-on ? Et bien on ne les range pas : elles demeurent à l’extérieur sauf quand vient le temps d’y suspendre de la lessive.
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Dans les quartiers populaires, ces tiges forment un réseau au-dessus de la tête des passants dans les ruelles situées devant les maisons. Dans l’exemple ci-dessus, ce réseau compte des tiges fixes en métal et d’autres, amovibles, en bambou.
Cela n’est évidemment pas possible pour ceux qui habitent des immeubles à appartements à de nombreux étages.
Dans certains cas, le linge y est suspendu à l’intérieur d’une cage métallique qui fait saillie vers l’extérieur au niveau d’une fenêtre.
Dans les appartements équipés de loggias (soit des balcons encastrés dans la façade de l’immeuble) c’est là qu’on place le linge à sécher.
Détails techniques : Appareil Panasonic GH1, objectifs M.Zuiko 9-18 mm (2e photo) et Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 45 mm
2e photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 10 mm
3e photo : 1/500 sec. — F/8,0 — ISO 125 — 45 mm
4e photo : 1/250 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 14 mm
Publié le 24 janvier 2011 | Temps de lecture : 2 minutes
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Les États-Unis et la Chine sont les deux plus grandes puissances économiques au monde.
En 2009, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine — soit l’ensemble des richesse produites par ce pays — représentait 8,765 milliards$ alors qu’il représentait 14,300 milliards$ aux Etats-Unis. La différence entre ces deux pays se creuse lorsqu’on regarde les revenus par personne.
Puisque la Chine est quatre fois plus peuplée, le PIB par habitant n’est que de 6,546$ en Chine alors qu’il est de 46,996$ aux Etats-Unis.
Or, malgré cet écart de revenus, les Chinois, collectivement, économisent davantage que les Américains. On estime que les Chinois engrangent 40% du PIB de leur pays. Pourquoi ?
En Chine, il n’existe pas d’assurance-maladie publique, ni d’assurance-médicaments. La petite pension de vieillesse, donnée par l’État, permet aux retraités de faire face aux dépenses courantes mais est insuffisante face à la maladie.
Autrefois, les vieillards pouvaient compter sur leur progéniture pour s’occuper d’eux. Malheureusement, la politique de l’enfant unique a bouleversé tout cela.
En effet, si tous leurs parents et grands-parents sont vivants, un jeune couple est appelé à s’occuper de quatre parents et de huit grands-parents, soit un total de douze personnes. Cela représente une responsabilité énorme dont très peu de couple sont en mesure de s’acquitter.
Conséquemment, les Chinois économisent le plus possible en prévision de leurs vieux jours.
En dépit de ces précautions, beaucoup de vieillards vivent misérablement. En effet, la Chine détient le troisième taux le plus élevé au Monde de suicide chez ses ainés.
Publié le 12 janvier 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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L’hôtel Okura Garden de Shanghai date de 1926. C’est un établissement cinq étoiles qui dispose, à l’arrière, d’un jardin plat de trois hectares ouvert au public.
À l’époque, c’était le Club français : on venait y jouer au tennis et à la pétanque.
En 1959, après la Révolution, le président Mao y séjourna brièvement. Le jardin fut alors transformé afin de permettre à ce dernier d’y effectuer des promenades quotidiennes.
Aujourd’hui, on serpente au travers ses pelouses le long de petits sentiers. Au moment de ma visite, une dizaine de personnes profitaient de la fraicheur des lieux. Deux hommes y pratiquaient le Tai Chi, des mamans promenaient leurs bébés tandis qu’un groupe d’étudiants y jouaient aux cartes après avoir soigneusement retiré leurs souliers.
Détails techniques :
Photo du haut : Canon Powershot G6 modifié pour faire de la photographie infrarouge — 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 7,2 mm
Photo du bas : Panasonic GH1, objectif M.Zuiko 9-18 mm — 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 9 mm
Publié le 7 janvier 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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Près de l’extrémité occidentale de la rue de Nankin, se trouve le parc Jing’an.
Ce parc se compose d’une partie d’accès libre, et d’une autre partie qu’on ne peut visiter qu’après avoir payé un droit d’admission : cette dernière, beaucoup plus photogénique, est moins fréquentée.
C’est dans cette dernière partie que fut prises les photos ci-dessus, à l’aide d’un appareil photo infrarouge.
Détails techniques : Canon Powershot G6 modifié pour faire de la photographie infrarouge — 1/400 sec. — F/2,0 — ISO 50 — 7,2 mm