Depuis 1897, l’ancienne Église de l’hôpital impérial (de 0:29 à 0:36) est devenue celle de la communauté polonaise de Vienne. Oeuvre de Nicolò Pacassi, l’Église Notre-Dame de la Garde fut construite de 1755 à 1763. Une statue du pape Jean-Paul II, originaire de Pologne et béatifié en 2011, a fièrement été ajoutée devant le côté droit de la façade.
De 0:38 à 0:42, il s’agit d’un immeuble créé en 1891 par Otto Wagner. De 0:50 à 0:58, nous voyons l’église du Couvent des Salésiennes (1717-1730), œuvre de Donato Felice d’Allio.
Membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) depuis 2007, le Nigeria entretient une ambassade importante à Vienne (à 0:59) puisque c’est dans la capitale autrichienne qu’est situé le secrétariat de l’OPEP.
À 1:02, nous voyons l’Ambassade d’Italie. Elle occupe l’ancien Palais d’été du prince Metternich. Inspiré du Palais Farnèse à Rome, ce bâtiment fut érigé de 1846 à 1848 pour contenir les nombreuses oeuvres d’art que le prince collectionna durant sa carrière.
La vidéo se termine par une longue promenade dans le Jardin botanique de l’Université de Vienne.
À sa création, en 1754, il s’agissait du jardin de plantes médicinales de l’impératrice Marie-Thérèse. Agrandi au XIXe siècle, c’est aujourd’hui un lieu de recherche en botanique disposant de plus de neuf milles espèces végétales.
Il est à noter que certaines des photos (celles en noir et blanc) sont en réalité des photos prises à l’aide d’un appareil-photo infrarouge.
Publié le 15 mars 2012 | Temps de lecture : 2 minutes
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Situé immédiatement à l’Est du Belvédère, le Jardin botanique de l’Université de Vienne est un parc à l’anglaise de huit acres.
À sa création, en 1754, il s’agissait du jardin de plantes médicinales de l’impératrice Marie-Thérèse. Agrandi au XIXe siècle, c’est aujourd’hui un lieu de recherche en botanique disposant de plus de neuf milles espèces végétales.
Ouvert au public (sauf ses serres), il est fréquenté par les Viennois eux-mêmes, mais plutôt délaissé par les touristes. C’est un oasis de verdure plaisant dans lequel les plantes sont toutes clairement identifiées.
Sa superficie est divisée en différents jardins caractérisés par la végétation qui y pousse.
Cliquez sur une des imagettes ci-dessous pour l’agrandir
Détails techniques : Canon Powershot G6 modifié
Photo du haut : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 7,2 mm
De la 1re à la 8e photo du bas : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 7,2 mm
9e photo : 1/100 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 11,2 mm
10e photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 50 — 10,2 mm
11e photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 50 — 9,1 mm
12e photo : 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 50 — 20,7 mm
Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge noir et blanc, veuillez cliquer sur ceci.
Publié le 12 mars 2012 | Temps de lecture : 3 minutes
Les plus anciennes traces d’activité humaine en Autriche (remontant à l’âge de bronze, il y a 3,200 ans) se trouvent dans l’arrondissement de Landstrasse.
De plus, c’est dans le petit village d’Erdberg, situé dans l’extrémité Sud-Est de l’arrondissement actuel de Landstrasse, que le roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion a été fait prisonnier au retour de la Troisième croisade, en 1192.
Annexé à Vienne en 1850, Landstrasse est un territoire de 7,42 km² — le double exact de la superficie de la Vieille ville — situé immédiatement à l’Est de celle-ci. Au moment de son annexion, ce territoire servait principalement à la culture maraichère.
De nos jours, il s’agit d’un quartier ouvrier et résidentiel, peuplé d’environ 86 000 habitants.
La présente vidéo concerne la partie de Landstrasse au nord de la rue Rennweg : celle-ci traverse en diagonale cet arrondissement.
Il s’agit d’une partie de Vienne que nous visiterons sommairement, essentiellement dans le but de nous rendre à deux attractions touristiques majeures de la capitale autrichienne, toutes deux consacrées à Hundertwasser, un des artistes les plus colorés et les plus originaux du XXe siècle.
Mais avant d’y arriver, nous apercevons (à 0:26) le marché St-Roch, situé en face de l’église St-Roch et St-Sébastien (de 0:28 à 0:46), construite de 1687 à 1721.
Puis nous passons rapidement devant la Maison Wittgenstein (à 0:56). Construite de 1926 à 1928, cet édifice austère (qui ne se visite pas) est considéré comme un chef-d’œuvre de l’architecture moderne, inspiré du style dépouillé d’Adolf Loos.
De 1:15 à 2:04, nous arrivons enfin à l’Hundertwasserhaus, ce qui signifie « Maison d’Hundertwasser » (qui y a effectivement habité quelques temps). Il est à noter qu’en anglais, le nom allemand Hundertwasser ne se traduit pas par Under Water (sous l’eau) mais plutôt Hundred Water (cent eaux).
Cet édifice, construit de 1983 à 1986, fait suite à une demande écrite du Chancelier de la république autrichienne adressée en novembre 1977 au maire de la ville de Vienne.
On compare souvent son concepteur, l’artiste autrichien et architecte autodidacte Friedensreich Hundertwasser avec le catalan Antoni Gaudí. Les deux ont créé des édifices colorés, aux formes organiques et tous deux décorent leurs bâtisses d’éclats de tuiles de céramique (c’est-à-dire de trencadis).
Hundertwasser se distingue par des préoccupations environnementales absentes chez Gaudí. Il est le premier à végétaliser le toit et les terrasses de ses immeubles. Les planchers y sont volontairement inégaux et chaque fenêtre est différente. La première ligne du contrat de location des appartements stipule le droit du locataire de colorer le pourtour de ses fenêtres à sa guise jusqu’à la distance d’un bras.
L’Hundertwasserhaus renferme 52 logements, quelques locaux commerciaux (dont une boutique de souvenirs qui sert de café-restaurant) ainsi que seize terrasses privées et trois terrasses communautaires.
Dans l’élaboration de ce projet, Hundertwasser a dû faire quelques concessions au Bureau d’urbanisme de la ville et ainsi renoncer aux toilettes à humus et au pâturage pour moutons de la terrasse…
De 2:10 à 2:17, nous sommes dans le Musée des faussaires, ouvert depuis 2005. Dans ce tout petit musée, les œuvres peuvent être achetées et par conséquent, ne sont pas toujours les mêmes.
Nous arrivons finalement (de 2:22 à 2:52) à la Maison des Arts de Vienne, ouvert 1991, et consacrée principalement aux œuvres d’Hundertwasser.
Publié le 5 mars 2012 | Temps de lecture : 7 minutes
À la suite de l’incendie qui a endommagé la cathédrale Saint-Étienne à la fin de la 2e Guerre mondiale, on a restauré l’église. Mais les édifices qui lui faisaient face, totalement détruits par cet incendie, ont été remplacés par des édifices modernes. Ce sont eux qu’on voit au début de la vidéo.
L’un d’eux est le centre commercial Haas Haus (de 0:12 à 0:29). Créé par l’architecte autrichien Hans Hollein en 1990, il abrite des boutiques au rez-de-chaussée et des bureaux aux étages supérieurs. Le restaurant Do & Co, qui occupe partiellement les derniers étages de l’édifice, offre une vue exceptionnelle sur la cathédrale.
Au retour de la Troisième croisade, Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre, est fait prisonnier en 1192 au sud-est de Vienne. Sa rançon énorme (deux années de recettes pour le royaume anglais) servira, entre autres, à combler le fossé (« graben » en allemand) qui entourait la ville. Un segment rectiligne de cet ancien fossé porte aujourd’hui le nom de Graben : c’est une des rues les plus prestigieuses de Vienne (de 0:31 à 1:32).
En 1679, la dernière grande peste ravagea Vienne. L’empereur Léopold 1er promis alors d’ériger un monument de grâce à la fin de l’épidémie. Pour cette raison, ce monument, situé au milieu du Graben, est appelé « Colonne de la peste » (de 1:17 à 1:19).
Il existe tellement d’églises baroques extraordinaires à Vienne que ce qualificatif perd son sens dans cette ville. Une d’entre elles est l’église Saint-Pierre (de 1:58 à 3:05), construite de 1703 à 1753 par Johan-Lukas von Hildebrandt. En voici quelques attraits :
• à 2:33, la chaire dorée est due au sculpteur Matthias Steinl.
• œuvre du peintre Johann-Michael Rottmayr, très actif à Vienne, la fresque qui décore l’intérieur de la coupole représente l’Assomption de Marie (de 2:16 à 2:19).
• du côté droit de la nef, faisant le pendant à la chaire, un relief plaqué or et argent (à 2:48), dû au sculpteur Lorenzo Mattielli, est dédié à Saint Jean Népomucène. Ce dernier était le confesseur de la reine de Bohème : il fut torturé et précipité du pont Charles, à Prague, pour avoir refusé de révéler au roi le secret de la confession.
• en plus de la fresque de la coupole, Johann-Michael Rottmayr a peint également le retable qui orne la chapelle au centre de la photo à 2:51, dédié à Saint François de Sales.
S’il existe en Europe de nombreux bars à vin, Vienne est la seule ville que je connaisse à posséder un bar où on ne sert que du champagne (à 3:16).
La plus grande place publique de la Vieille ville doit son nom (« Am Hof », ce qui signifie « À la cour ») au fait qu’elle donnait accès au palais (aujourd’hui disparu) du premier duc d’Autriche. De nos jours, la Colonne de la Vierge (à 3:21) est au centre de cette place. Ce monument commémore la fin de la Guerre de Trente Ans, qui a dévasté l’Europe centrale de 1618 à 1648.
Sur cette place, on trouve également la Kirche Am Hof (à 3:22), dont la façade baroque — créée par Carlo-Antonio Carlone en 1662 — est ornée d’un grand balcon à balustrade. Sobre, l’intérieur est un mélange harmonieux d’éléments baroques et surtout néo-classiques.
À cinq minutes de marche vers l’ouest, on tombe sur la Place Freyung où des artisans offrent leur marchandise (de 4:00 à 4:17). Cette place borde l’église des Écossais (de 4:20 à 4:29). Cette dernière a été fondée par des moines bénédictins irlandais à une époque les Autrichiens appelaient l’Irlande « Nouvelle-Écosse ». Après plusieurs destructions, les architectes italiens Silvesto Carlone et Andrea-Felice d’Allo lui donnèrent, de 1643 à 1648, son aspect baroque actuel.
De 4:43 à 5:07, nous sommes sur la Place des Juifs, au cœur de l’ancien ghetto. Le Monument aux victimes juives du Nazisme (de 4:43 à 4:54) est l’œuvre de l’artiste britannique Rachel Whiteread. Celle-ci a choisi de symboliser — par les parois de sa sculpture, en forme de tranches de livres — le devoir de mémoire à l’égard des 65,000 Juifs autrichiens victimes de l’holocauste.
La statue d’Ephraim Lessing (4:59), réalisée par Siegfried Charoux, orne également cette place. Lessing est un critique littéraire et un auteur de théâtre dont l’œuvre littéraire prône la tolérance religieuse envers les Juifs. À 5:01, on voit la plaque « Le batême du Christ » qui surmonte un message médiéval antisémite.
La Fontaine d’Andromède (à 5:12) se trouve dans la cour extérieure de l’Ancien hôtel de ville. Créée par le sculpteur Raphael Donner en 1741, elle illustre le mythe d’Andromède, délivrée par Persée du monstre marin qui allait la dévorer. C’est du balcon en fer forgé qu’étaient lues les ordonnances du Conseil municipal.
À 5:14, on voit la façade de l’Ancien hôtel de ville puis celle de la Chancellerie de Bohème (de 5:17 à 5:20). Cette dernière a été édifiée de 1709 à 1714 par le meilleur architecte autrichien de l’époque, Johann-Bernhard Fischer von Erlach. Les sculptures qui ornent cette façade sont de l’italien Lorenzo Mattielli.
L’étroite église Notre-Dame-du-rivage (de 5:22 à 5:42) tire son nom d’un bras du Danube qui, autrefois, coulait à proximité. À l’origine, l’église était située contre le mur de la ville, près d’une de ses portes. Son clocher heptagonal — c’est-à-dire à sept côtés — fait allusion aux sept douleurs de la Vierge : il est surmonté d’une flèche de pierre ajourée, achevée en 1417. Son portail, surmonté d’un baldaquin sculpté, est décoré de sculptures et de mosaïques dorées.
Tout comme la Sainte Chapelle à Paris, l’autel et les viraux de l’abside sont de style gothique rayonnant. Cette partie de l’église actuelle a été achevée en 1367 sur le site d’une ancienne chapelle, et était probablement destinée à servir de caveau familial pour son propriétaire de l’époque. En 1391, l’édifice est vendu au baron Hans von Liechtenstein-Nikolsburg, qui décide alors d’en faire un lieu de culte public en ajoutant la nef actuelle, construite de 1394 à 1414. L’une et l’autre de ces deux parties, presque de tailles égales, ne sont pas tout-à-fait dans le même axe.
De chaque côté du maitre-autel néo-gothique, on trouve deux panneaux peints, œuvres anonymes de 1460, représentant le Couronnement de Marie (à droite) et l’Annonciation (à gauche). Le buffet d’orgue (à 5:42) date de 1515.
C’est dans cette église que sont conservés les restes de Saint Clément-Marie Hofbauer, le patron de la ville de Vienne. Tous les dimanches depuis 1995, on y célèbre une messe en français, pour le bénéfice de la communauté francophone de Vienne.
L’église Saint-Rupert (de 5:44 à 5:52) est le plus vieil édifice religieux de Vienne, bâti au XIIe siècle sur le site d’une chapelle fondée en 740.
De 6:06 à 6:12, nous passons en revue trois attraits touristiques du Hoher Markt (ce qui signifie Marché Haut) : la Fontaine de Joseph (reconstruite en 1732 par Joseph-Emmanuel Fischer von Erlach), le minuscule Musée Romain, et l’extraordinaire horloge Ankeruhr.
Chef-d’œuvre Art nouveau, l’horloge a été fabriquée d’après les plans du peintre Franz Matsch entre 1911 et 1917. Elle fait le pont entre deux édifices. À chaque heure, un personnage différent traverse ce pont : entre autres, l’empereur romain Marc Aurèle (décédé à Vienne), Charlemagne, le poète allemand Walther von der Vogelweide, le prince Eugène de Savoie-Carignan (héro national), l’impératrice Marie-Thérèse et son époux François 1er, le compositeur Joseph Haydn. C’est sur la musique de ce dernier (un extrait de la Création) que défilent, à midi, les douze personnages de l’horloge.
Réalisé en 1530, le portail de la chapelle Saint-Sauveur (à 6:15) est un des rares exemples de style Renaissance à Vienne. À 6:27, c’est le portail baroque d’un palais anonyme construit de 1720 à 1720.
Notre visite commence par les édifices qui entourent la petite Place de l’Albertina. De 0:34 à 1:50, c’est le Palais Lobkowitz, édifié de 1685 à 1687 par Giovanni-Pietro Tencala, et dont l’intérieur fut remanié en 1710 par l’architecte principal de la Cour impériale, Johann-Bernhard Fischer von Erlach.
De 1745 à 1910, le palais fut la propriété de la famille Lobkowitz. C’est dans la salle de concert du palais (de 0:49 à 0:55) que Beethoven présenta pour la première fois plusieurs de ses compositions. Il est à noter que sa Troisième symphonie, originellement prévue en l’honneur de Napoléon Bonaparte, fut finalement dédiée à Franz-Joseph-Maximilian von Lobkowitz, mécène et protecteur de Beethoven. De nos jours, le palais abrite le Musée autrichien du théâtre.
De 1:52 à 1:56, voici la façade du Palais Pallavicini (fin du XVIIIe). Puis à 2:07, il s’agit d’un aperçu des ruines romaines découvertes sous la Place Saint-Michel.
Bordant cette place, on peut voir la Maison Loos (ci-dessus), œuvre de l’architecte Adolf Loos : le modernisme dépouillé de l’édifice fit scandale à Vienne. En rentrant au palais par la Porte Saint-Michel, l’empereur tirait les rideaux de son carrosse du côté de cette maison afin d’éviter de la voir. C’est aujourd’hui une succursale bancaire.
De 2:16 à 2:43, nous visitons l’Église Saint-Michel. Lors de mon passage, un marché aux puces avait lieu dans la sacristie (de 2:44 à 2:48).
À deux pas de l’église, nous voici en face de la librairie Manz (à 2:53) — dont la devanture a été dessinée par Adolf Loos en 1912 — puis dans la pâtisserie Demel, l’une des plus célèbres de Vienne (de 2:54 à 3:12).
À 3:59, c’est le Palais Dorotheum où se tiennent périodiquement des enchères et, en face, l’Église luthérienne municipale (à 4:02). De 4:07 à 4:10, nous apercevons l’Église évangélique H.B.
De 4:31 à 4:36, voici l’Église des Capucins dont la construction fut terminée en 1632. C’est dans sa crypte que reposent les corps de 138 membres de la dynastie des Habsbourg (dont celui de l’Impératrice Sissi).
De 4:46 à 4:55, voici la tartinerie Art Déco Trzesniewski.
Percé d’un dédale de galeries marchandes, le Palais Ferstel (de 5:37 à 6:01) a été construit en 1860 par l’architecte Henrich von Ferstel. De style néo-roman ou néo-renaissance, le palais renferme la fontaine de l’Ondine du Danube, sous un puits de lumière.
Le sud du palais est occupé par le café Central, autrefois lieu de rencontre de l’intelligentsia viennoise. Nous en faisons la visite de 7:01 à 7:28, après fait un long détour dans le quartier, ce qui nous a permis de rencontrer le Palais Kinski (de 6:13 à 6:16) construit de 1713 à 1716, le Palais Porci (à 6:18) construit en 1514, et la plus connue des maisons que Beethoven occupa à Vienne (de 6:46 à 6:52). À 6:54, la Maison des trois jeunes filles est typique des maisons bourgeoises de style Biedermeier.
De 7:30 à 7:33, c’est la façade Art Déco de l’hôtel Radisson Blu Style. De 6:35 à 6:39, nous voyons une entrée du Palais Niederösterreich, construit de 1839 à 1848.
De 7:40 à 8:06, nous visitons l’Église des Frères mineurs ou Minoritenkirche, construite en 1339, mais dont le toit et le clocher originels ont été détruits au cours du siège ottoman de 1683.
Les Viennois aiment leurs parcs. Devant, à l’ouest et derrière le Nouveau palais impérial, on trouve respectivement le Parc du Peuple, la Place Marie-Thérèse et le Parc du Palais.
On visite le premier de 8:23 à 8:52. À 8:33, il s’agit de la statue érigée en l’honneur de l’Archiduc Charles-Louis d’Autriche (1771-1847), vainqueur de Bonaparte à Aspern en 1809. De 8:47 à 8:52, c’est le mémorial au dramaturge Franz Grillparzer. Ce monument a ceci de particulier que dans son hémicycle, chacun des panneaux illustre une de ses tragédies.
La Place Marie-Thérèse (de 8:54 à 9:04) est un parc à la française assez simple, agrémenté de fontaines, et situé à l’ouest du Nouveau palais impérial, entre le Musée d’histoire naturelle et le Musée de l’histoire de l’Art qui lui fait face. Ce dernier présente l’essentiel des œuvres d’Art collectionnées par la dynastie des Habsbourg pendant des siècles.
Dans le Parc du Palais (de 9:05 à 9:22), situé à l’arrière du Nouveau palais impérial, on trouve un monument en l’honneur de Mozart, créé par le scuplteur autrichien Viktor Tilgner en 1896.
La fin de la vidéo est fortement déconseillée aux personnes au régime : il s’agit d’un arrêt prolongé à l’Hôtel Sacher, un haut-lieu de la pâtisserie viennoise, célèbre pour sa Sacher Torte (ci-dessus).
Publié le 3 février 2012 | Temps de lecture : 2 minutes
Cette vidéo ne vise pas à illustrer un trajet particulier mais regroupe des photos qui n’ont en commun que d’avoir été prises dans cette partie de la ville.
À 0:18, voici le portail de l’église des Ursulines, suivi du portail de son ancien cloitre, adjacent. Tous deux ont été construits de 1665 à 1675 par l’architecte Anton Erhard Martinelli.
De 0:22 à 0:33, on voit la façade de l’Auberge à la carpe bleue, construite au XVIIe siècle, et qui se caractérise par la plaque qui lui donne son nom, située au-dessus d’une frise de putti.
À 0:35, c’est le portail du Palais Erdödy-Fürstenberg (1724), suivi de 0:37 à 0:41, par l’édifice de la Fondation des dames savoyardes (1688).
De 0:42 à 1:05, c’est la visite de l’église des Oblats de Saint-François de Sales, consacrée à Sainte Anne. Construite de 1629 à 1634, elle fut remaniée par les Jésuites au début du XVIIIe siècle.
L’église Sainte-Anne n’est pas très grande mais elle est extraordinairement belle. Les fresques des voûtes sont de Daniel Gran (1694-1757). Ce dernier créa également les fresques de la Salle d’apparat de la Bibliothèque nationale (que nous avons vue dans la vidéo consacrée au Palais impérial).
À 1:17, c’est un aperçu du Palais Rottal, construit de 1750 à 1754.
De 1:35 à la fin de la vidéo, la plupart des photos ont été prises dans la rue de Carinthie (Kärntner Strasse). Cette rue commerciale piétonne est très populaire et qui constitue la frontière choisie pour séparer le Sud-Est et le Sud-Ouest du quartier (qui sera le sujet de notre prochaine vidéo).
Publié le 30 janvier 2012 | Temps de lecture : 4 minutes
La vidéo débute (de 0:05 à 0:14) par un édifice situé immédiatement à l’est de la Cathédrale Saint-Étienne, et dont la façade est superbement décorée.
De 0:57 à 1:28, c’est la visite de l’Église orthodoxe grecque de la Sainte-Trinité, construite en 1861 par Theophil von Hansen, dans le style néo-byzantin.
De 1:39 à 1:43, c’est un bref aperçu de l’Église ukrainienne Sainte-Barbe, édifiée de 1652 à 1654 (la façade est de 1852).
Œuvre d’Antonio Canevale, l’Église des Dominicains (de 1:47 à 2:26) est remarquable par les couleurs automnales et sombres du mobilier liturgique, contrastant avec les stucs blancs très en relief.
De 2:39 à 3:11, voilà la Caisse d’épargne de la Poste (1904-1906), une création majeure de l’architecte Otto Wagner. Les 15,000 cabochons d’aluminium qui rythment sa façade servent à cacher les boulons de bronze employés pour fixer les plaques arrondies de marbre qui recouvrent les murs de brique.
Wagner a tout dessiné dans les moindres détails, jusqu’aux colonnes souffleuses d’air chaud. Les murs de toutes les zones publiques sont recouverts de marbre blanc également rivé par des boulons de bronze aux cabochons d’aluminium. Le premier étage renferme un musée payant, peu fréquenté, consacré à l’histoire de ce chef-d’œuvre de la Sécession viennoise.
La Place Ignaz Seipel est bordée à l’est par l’ancienne Salle des fêtes de l’Université de Vienne, édifié par Jean-Nicolas Jadot de Ville-Issey en 1755 (à 3:20), et à l’ouest par l’Académie autrichienne des sciences (à 3:22). C’est dans la grande salle de l’académie que Joseph Haydn vint entendre son oratorio La Création (le dernier concert auquel il assista). Le nord de la place est bordé par l’Église des Jésuites (de 3:24 à 4:16) aux marbres polychromes et aux dorures ostentatoires, œuvre d’Andrea Pozzo vers 1700.
De 4:19 à 4:28, c’est l’entrée de la cour du Monastère de la Sainte-Croix, dont la chapelle — consacrée à Saint Bernard et visible à 4:28 — a été construite en 1622, puis remaniée vers 1730.
On enchaine à 4:30 avec une partie de la façade de la Maison du Basilic (située à droite, juste avant l’entrée que nous venons de voir). Ici, il ne s’agit pas de l’épice culinaire mais d’un monstre fabuleux né d’un œuf de serpent couvé par un crapaud.
De 4:44 à 4:48, on voit la porte cochère et la cour extérieure de la Maison Schwanenfeld, la seule cour Renaissance de Vienne. Puis nous visitons la Maison de thé Schönbichler, peut-être la plus belle de la capitale.
À 5:27, on a l’entrée du Mozarthaus. Ce musée donne accès au seul appartement de Mozart qui soit aujourd’hui conservé. Le Mozarthaus s’étend sur les six étages de l’édifice (incluant le sous-sol et les combles). Il est situé à deux pas de la cathédrale Saint-Étienne. On y présente la vie et l’œuvre du compositeur.
L’appartement proprement dit de Mozart était situé au premier étage. Le compositeur, son épouse Constance et leur fils Carl-Thomas (âgé de neuf jours) y aménagent le 29 septembre 1784 : ils y resteront deux ans et demi. C’est ici que Mozart composa Les Noces de Figaro.
Cet appartement est le plus grand, le plus cher et le plus beau que Mozart ait loué. Les pièces sont sobres, à l’exclusion de l’une d’entre elles décorée de stuc gris rose et d’un plafond en relief qui représente la déesse Flore parmi des amours entourés de guirlandes. Tout cela est l’œuvre d’un propriétaire antérieur, Albert Camesina, stucateur officiel de la Cour impériale. Cette décoration est similaire à celle de la salle de concert qu’on peut voir à la fin de la vidéo.
De 5:40 à 5:43, c’est de portail de l’Église de l’Ordre des chevaliers teutoniques. En entrant, à droite, c’est l’église proprement dite. Puis, toujours à droite mais un peu plus loin (avant d’entrer dans la cour extérieure), c’est la salle de concert du Mozarthaus — appelée Sala Terrena — où se produit le Mozart ensemble, un des meilleurs orchestres de musique de chambre de la capitale autrichienne.
Publié le 21 janvier 2012 | Temps de lecture : 4 minutes
Historique
L’Opéra de Vienne — ou Staatsoper, ce qui signifie littéralement Opéra national — est un édifice néo-renaissance construit entre 1861 et 1869 par August Siccard von Siccardsburg (qui réalisa l’extérieur) et Eduard van der Nüll (responsable de l’aménagement intérieur). Ces deux architectes étaient les plus demandés par la haute société viennoise.
Alors que l’édifice était encore en construction, il fut l’objet de vives critiques du public viennois qui trouvait que son extérieur n’était pas suffisamment somptueux.
Les propos également défavorables de l’empereur Joseph Ier d’Autriche contribuèrent au suicide (par pendaison) de l’architecte van der Nüll, le 4 avril 1868.
Deux mois plus tard, son collèque von Siccardsburg fut emporté par la tuberculose. Si bien qu’aucun des deux ne purent assister à l’inauguration de leur chef-d’œuvre, le 25 mai de l’année suivante.
En raison des graves dommages subis lors de la Deuxième guerre mondiale, dix années de travaux furent nécessaires pour reconstruire l’Opéra. Les bombardements alliés avaient endommagé essentiellement la moitié arrière de l’édifice, là où on entreposait les décors, les costumes et les accessoires de 120 opéras.
Le 5 novembre 1955, soit onze jours après le départ des Alliés, le Staatsoper fut à nouveau inauguré. Les parties les moins endommagées furent simplement restaurées à l’identique (escalier d’honneur, vestibule, foyer et salon de thé) alors que les parties anéanties furent complètement refaites dans un style plus contemporain.
Présentation de la vidéo
La vidéo débute par un apperçu des toilettes de la station de métro qui dessert l’opéra. Comme il se doit, leurs usagers peuvent y assouvir leurs besoins au son de valses viennoises.
La façade de l’opéra s’ouvre sur le Ring, c’est-à-dire sur le boulevard circulaire qui entoure le quartier de la Vieille ville (Innerstadt). Au rez-de-chaussée, le long de la façade, une galerie couverte à arcades supporte une loggia à deux étages surmontée d’une terrasse.
À 0:23, c’est le vestibule qui donne accès à l’escalier d’apparat qu’on doit emprunter pour accéder à la salle de concert.
Les peintures murales et celles des plafonds ont été exécutées par Moritz von Schwind de 1864 à 1867.
À 0:54 dans la vidéo, c’est la salle de concert, dont la décoration intérieure fait très « années 1950 ». On peut y assoir environ 2 200 personnes.
Chaque spectateur dispose d’un appareil (d’environ 20 cm de long par 4 cm de hauteur) sur lequel s’affiche la traduction allemande ou anglaise (au choix de l’utilisateur) de ce qui est chanté. Le texte n’est visible que dans un angle de visionnement restreint, ce qui évite d’être distrait par l’éblouissement de l’écran d’un voisin.
À l’entracte, les spectateurs se dispersent dans la Salle de marbre (à 1:15), dans le foyer (de 1:17 à 1:45) ou sur la loggia (de 1:46 à 1:52). Chaque porte du foyer est surmontée du buste d’un compositeur lyrique parmi ceux qui ont contribué à la gloire de l’Opéra de Vienne.
À 1:55, nous voici du côté droit de l’Opéra. Celui-ci donne sur la petite Place Herbert von Karajan. Un écran géant y a été installé : durant une partie de l’année, cet écran sert à retransmettre gratuitement l’œuvre jouée simultanément en salle. Les mélomanes n’ont qu’à s’apporter une petit coussin ou un siège pliant — les places assises sont limitées — pour pouvoir assister gratuitement aux opéras à l’affiche.
Cela n’est pas sans quelques inconvénients; l’image est un peu sombre, trop bleutée, et on peut entendre les bruits de la circulation automobile à proximité. Mais c’est gratuit.
Le 26 septembre 2011, l’œuvre lyrique à l’affiche était Falstaff de Verdi dans laquelle la contre-alto québécoise Marie-Nicole Lemieux chantait le rôle de Mme Quickly (de 1:58 à 2:01).
Publié le 16 janvier 2012 | Temps de lecture : 6 minutes
Le Palais impérial est un ensemble hétéroclite d’édifices construits à différentes époques et juxtaposés sans ordre apparent. Nous avons vu précédemment la plus récente et la plus imposante de ses annexes, soit le Nouveau palais impérial (ou Neue Burg) : le diaporama ci-dessus présente les autres bâtisses de ce complexe palatial.
L’Albertina
Notre visite débute par la partie sud, en forme de « V ». Cette pointe loge un musée appelé Albertina en l’honneur du duc Albert de Saxe-Teschen, qui y a habité. On peut y voir quelques centaines de photos parmi les 70,000 que possède le musée. On y trouve également une cinémathèque.
Les étages supérieurs sont occupés par des expositions temporaires et par sa collection de toiles figuratives du XIXe et XXe siècles. Au moment de ma visite, on y présentait l’exposition « De Monet à Picasso ».
L’Albertina possède également la plus importante collection au monde d’estampes (près d’un million), et de croquis (60,000). Quelques fac-similés de cette collection servent à décorer les murs des salles, comme ces deux dessins d’Albrecht Dürer (Le Lièvre et Mains jointes d’un apôtre). Le musée possède 145 esquisses et desseins de Dürer (la plus grande collection jamais réunie), 43 de Raphaël, 70 de Rembrandt et 150 de Schiele, entre autres.
Les appartements du duc Albert sont de remarquables exemples de décoration intérieure néo-classique, néo-rococo (de 1:01 à 1:08) et néo-renaissance (de 1:09 à 1:39). De 2:03 à 2:06, on remarquera ce cabinet dont les murs et les plafonds sont entièrement recouverts de feuilles d’or. Les murs de presque toutes les autres pièces sont tapissés de brocart.
L’église des Augustins
Plus au nord, adjacent à l’Albertina, on trouve l’église des Augustins (de 2:42 à 3:08), bâtie en 1339. En entrant, à droite, on peut voir (à 2:48) le cénotaphe poussiéreux de forme triangulaire, en marbre blanc, de l’archiduchesse Marie-Christine, épouse d’Albert de Saxe-Teschen.
Certains dimanches, le culte religieux s’accompagne d’une messe de Haydn ou de Schubert. À 3:01, on voit les Chevaliers et Dames de l’ordre du Saint-Sépulcre qui assistaient à une de ces messes solennelles.
La sortie de l’église donne sur la Place Joseph, au centre de laquelle est située une statue de Joseph II habillé en empereur romain (3:10). Cette statue date de 1806.
La Prunksaal
Au fond de cette place, se trouve l’entrée de la grandiose Prunksaal, ou Salle d’apparat de la Bibliothèque nationale (de 3:24 à 4:16). Longue de 77 mètres, cette salle a été conçue par J.B. Fischer von Erlach et complétée par son fils après le décès de l’architecte.
Elle possède 2,6 millions de livres, 35 000 manuscrits et 100 000 papyrus. Les fresques en trompe-l’œil qui la décorent sont l’œuvre de Daniel Gran (en 1730) : elles furent restaurées en 1769 par Franz-Anton Maulbertsch.
La statue située en plein centre est celle de l’empereur Charles-VI, commanditaire de la bibliothèque.
L’École d’équitation espagnole
Un passage vers le nord permet d’apercevoir, à droite, la cour carrée des Écuries impériales (4:26). Construit en 1558, cet édifice était originellement une résidence royale. De nos jours, c’est là que sont logés et nourris les chevaux blancs de l’École d’équitation espagnole dont les spectacles se déroulent dans une ancienne salle de bal (ci-dessus) située à proximité.
C’est dans cette dernière qu’eut lieu en 1810 le dîner de noce (par procuration) de Marie-Louise (la fille ainée de l’empereur d’Autriche) et de Napoléon Bonaparte. En France, ce mariage fit scandale parmi les plus ardents révolutionnaires.
De 4:41 à 4:45, c’est l’ancienne pharmacie impériale. Attenante aux écuries, elle est devenue un magasin de souvenirs et un casse-croute.
La Porte Saint-Michel
De tous les endroits qui permettent d’entrer dans le Palais impérial, la Porte Saint-Michel constitue l’entrée officielle du palais. Ses extrémités sont décorées de fontaines (de 4:50 à 4:53) qui représentent la gloire maritime et terrestre de l’Autriche. Son dôme en cuivre orné d’or surplombe un vestibule en rotonde qui mène aux appartements impériaux (5:00).
Après avoir franchi ce vestibule vers l’ouest, on entre dans la plus grande des cours intérieures du palais (5:09) : c’est la Cour d’honneur. Au milieu de celle-ci se dresse la statue de François 1er d’Autriche. Au nord, cette cour est bordée par le palais de l’impératrice Amélie, bâti en 1575 mais remanié au XVIIe et XVIIIe siècle.
Les appartements impériaux
Au milieu du côté oriental de la cour se trouve une autre entrée des appartements impériaux. La collection de porcelaine et d’argenterie du palais est présentée au rez-de-chaussée (à partir de 5:32). Précisons que de 6:09 à 6:13, il s’agit d’un centre de table (ou plus exactement un « surtout ») en bronze doré, créé en 1838, et dont les diverses sections totalisent une longueur de 33 mètres.
Des appartements impériaux proprement dits (soit ceux habités privément par François-Joseph 1er et son épouse), la vidéo ne montre (de 6:44 à 6:53) qu’un très bref aperçu de l’exposition consacrée à l’impératrice Sissi.
Le trésor impérial
De 6:58 à 7:43, c’est la visite du trésor des Habsbourg, réparti dans vingt-et-une salles. On y trouve la couronne impériale actuelle (ci-dessus) et celle (à 7:22) créée pour le couronnement d’Othon le Grand en 962 et qui fut utilisée au Moyen-âge pour le couronnement des empereurs germaniques qui suivirent.
La chapelle impériale
Le côté sud de la Cour d’honneur est percé de la porte des Suisses (à 7:50), créée en 1522. De style renaissance, cette ouverture permet d’accéder à une autre cour intérieure (appelée Cour des Suisses) par laquelle on doit passer pour aller à la très sobre chapelle impériale (de 8:07 à 8:26). C’est dans cette église qu’a lieu la messe chantée par les Petits chanteurs de Vienne à 9h15, les dimanches de mi-septembre à la fin juin.
Puis une ouverture percée dans le coin sud-ouest de la Cour d’honneur permet d’aller au Nouveau palais impérial (dont nous voyons une partie de l’arrière à 8:45).
L’Orangerie
Nous terminons cette visite par l’orangerie Art nouveau du Jardin de la ville. La partie gauche de l’édifice est une serre à papillons alors que le reste est un restaurant. L’orangerie longe le côté ouest de l’Albertina, bouclant ainsi notre visite du Palais impérial.
Publié le 22 décembre 2011 | Temps de lecture : 4 minutes
Le Palais impérial est un ensemble hétéroclite d’édifices juxtaposés sans ordre apparent. La plus récente et la plus imposante de ses annexes est le Nouveau palais impérial (1881-1913).
Il s’agit d’un édifice néo-renaissance dont la partie centrale forme un arc de cercle. Entre les fenêtres du rez-de-chaussée sont adossées des statues qui représentent les peuples qui ont habité le pays. Une colonnade orne la galerie du premier étage.
C’est du haut du balcon du premier étage qu’Hitler proclama en 1938 l’annexion de l’Autriche au Troisième Reich.
La statue équestre (1865) devant l’édifice est celle du prince Eugène de Savoie (1663-1736) qui libéra l’Europe Centrale après un siècle et demi d’occupation ottomane.
L’entrée principale donne accès à la salle de lecture de la Bibliothèque nationale et à trois musées : le Musée d’Éphèse, le Musée des armes et armures et le Musée des instruments de musique. Une entrée située à la droite de la façade en arc de cercle donne accès au Musée ethnographique.
De plus, un Musée des papyrus se trouve également dans la partie de l’édifice occupée par la Bibliothèque nationale. Il présente la plus importante collection de papyrus au Monde.
Le Musée d’Éphèse
Le Musée d’Éphèse contient des objets trouvés par des archéologues autrichiens dans la ville turque d’Éphèse et sur l’île grecque de Samothrace.
À 0:10 dans la vidéo, on peut voir une maquette du site archéologique d’Éphèse. Ce port était réputé dans l’Antiquité pour le temple de la déesse Artémis, qui comptait parmi les sept merveilles du Monde. À cause de l’ensablement, ce site est maintenant à 7 km de la mer Égée.
À 0:12 dans la vidéo, il s’agit de l’athlète d’Éphèse (une copie romaine en bronze d’après un original grec datant de 340 à 330 av. J.C.).
L’athlète de 1,92 m est représenté en train de nettoyer un racloir (aujourd’hui disparu) dont on se servait pour débarrasser le corps huilé du sable de la piste. Il le tient de la main droite et nettoie le racloir avec le pouce et l’index de la main gauche.
Parmi les vestiges présentés au musée, on voit de 0:14 à 0:32 des fragments de la frise des Parthes. Sculptée en l’an 165 et longue de 40 m, celle-ci illustre le combat héroïque livré par Lucius Verus (coempereur de Rome) et ses soldats (aidés de quelques divinités) contre les Parthes, des envahisseurs venus de Perse.
Le Musée des armes et des armures
C’est le duc Ernest d’Autriche intérieure (1377-1424) qui débuta cette collection, une des plus importante au Monde.
Les armes les plus anciennes datent des invasions barbares du Ve siècle. Les pièces les plus remarquables datent de la Renaissance, en particulier les armures d’apparat de l’empereur Charles-Quint (1500-1558), du roi Philippe II d’Espagne (1527-1598) et du roi François 1er (1494-1547). On y voit également les armes que les Ottomans abandonnèrent en 1683 à la fin du siège de Vienne.
De 1:55 à 2:00, il s’agit de la cuirasse et l’armure ayant appartenus à l’empereur Ferdinand 1er (1503-1564).
En dépit du fait que ce musée renferme des instruments utilisés par de nombreux compositeurs célèbres, il doit sa réputation aux instruments datant de la Renaissance et qui comprennent des pièces uniques au Monde.
Ce musée offre un panorama exceptionnel de la facture d’instruments de musique occidentale s’étendant sur cinq siècles.