La Turquie aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

Publié le 26 août 2013 | Temps de lecture : 2 minutes
La mosaïque « La gitane de Zeugma »
La mosaïculture « La gitane de Zeugma »

La cité antique de Zeugma est située au sud de la Turquie, près de la frontière syrienne. Elle fut fondée vers 300 avant notre ère et fut abandonnée quatorze siècles plus tard.

En 1995, à l’occasion de fouilles archéologiques préparatoires à la construction d’un barrage, on a découvert de grandes maisons romaines décorées de peintures murales et de planchers recouverts de mosaïques.

Parmi ces trésors, on compte l’œuvre appelée « La gitane de Zeugma », aujourd’hui conservée au musée archéologique de Gaziantep (à 37 km de Zeugma).

Aux Mosaïcultures Internationales, la Turquie a choisie d’être représentée par une composition colorée créée à partir de 16 000 plantes qui reproduisent cette œuvre. Le Jardin botanique de Montréal a construit une passerelle surélevée afin d’en faciliter l’observation.

À mon avis, c’est la plus remarquable mosaïculture bidimensionnelle présentée cette année à Montréal.

Détails techniques de la photo du bas : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8 — 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 19 mm


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Les insectes, honorés aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

Publié le 24 août 2013 | Temps de lecture : 1 minute
« Bouleversements »
« Le Jardin des insectes »

Nous avons vu hier la contribution de la France aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013, sous la forme du papillon de Comesse.

Voilà aujourd’hui la contribution de l’arrondissement montréalais de Verdun, intitulée « Bouleversements » au sujet de l’effondrement des colonies d’abeilles un peu partout sur la planète, depuis le début des années 2000.

En deuxième lieu, la province de Hainaut, située au sud-ouest de la Belgique, présente « Le Jardin des insectes ». Placé justement à proximité de l’Insectarium de Montréal, cette installation vise à souligner les mesures concrètes adoptées en Belgique afin de pallier à cet effondrement.

Le Plan Maya, mis en place par cette province, vise à assurer la survie des abeilles et des insectes butineurs en installant des ruches dans ses espaces verts, en plantant des végétaux mellifères, et en limitant l’utilisation des pesticides.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 19 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


La France aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

Publié le 22 août 2013 | Temps de lecture : 3 minutes

Le papillon de Comesse

« Le papillon de Comesse »

Les mosaïcultures tirent leur origine des parterres en broderie de la Renaissance. Toutefois, pendant des siècles, une telle décoration était constituée de motifs stylisés.

Il faudra attendre l’Exposition universelle de Paris, en 1878, pour qu’un jardinier parisien du nom de Comesse crée la première mosaïculture figurative, représentant un papillon. Celui-ci était composé de 3 000 plantes en 28 variétés. Pour son travail, M. Comesse s’est mérité la Grande médaille d’argent du jury de l’Exposition universelle.

Précisons que cinq ans plus tard, à l’Exposition estivale d’horticulture de Paris, en 1883, une madame Comesse remporte deux premiers prix pour des mosaïcultures. On peut donc présumer soit que la famille Comesse comptait plusieurs horticulteurs talentueux, ou que l’auteur du compte-rendu de l’Exposition universelle de 1878 s’est trompé dans le sexe du récipiendaire (dont on ne précise pas le prénom).

Pour les Mosaïcultures Internationales Montréal 2013, la France a choisi de rappeler son importance dans l’évolution de l’art horticole en reproduisant à l’identique le célèbre papillon de monsieur ou de madame Comesse.

Souvenirs d’un diner lorsque nous étions gamins…

« Souvenirs d’un diner lorsque nous étions gamins…»
Détail de la mosaïculture

Peuplé d’un million d’habitants, le Département de Moselle est situé en Lorraine. À Montréal, les mosaïcultures qui le représentent prennent la forme de cuillères à soupe chinoises dans lesquels sont placés des pots à fleurs.

Sur le devant de chacun de ces pots, est affichée la recette détaillée d’un des trois mets du repas auquel nous sommes conviés; une salade comme entrée, un carpaccio de tomates comme plat principal, et un dessert aux fruits.

Puisqu’il s’agit d’un repas végétarien, on a fait pousser tous les ingrédients de chacune de ces recettes sur le dessus du pot correspondant.

Cette présentation vise à faire une promotion aussi appétissante qu’originale des saveurs du terroir de ce coin de pays.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 35 mm


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Val-d’Or aux Mosaïcultures Internationales de Montréal

Publié le 19 août 2013 | Temps de lecture : 2 minutes
« Non loin de la cité de l’or »
Détail de l’œuvre

Val-d’Or est une ville située à 527 km au nord-ouest de Montréal. Pour nos lecteurs Européens, c’est à-peu-près la distance entre Lausanne et Paris.

Cette ville est née à la suite de la découverte d’or en 1911 à cet endroit. C’est aujourd’hui une municipalité de 32 000 habitants.

Aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013, elle présente Non loin de la cité de l’or, une œuvre environnementale réalisée par les élèves du primaire de la Commission scolaire de l’or et des bois, sous la direction de l’artiste et enseignante Pierrette Lambert.

À partir de la flore nordique de cette région du Québec — lichens, cônes de pin et branches d’arbres — les petits artistes de Mme Lambert ont représenté les animaux de leur coin de pays.

Utilisés abondamment dans cette œuvre, les lichens sont composés de deux organismes qui vivent en symbiose, soit un champignon rigide (qui ressemble à de la mousse) recouvert d’une algue microscopique (ou cyanobactérie). En raison de leur grande sensibilité à la pollution de l’air, les lichens sont des bio-indicateurs de pollution.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 15 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/13,0 — ISO 1250 — 29 mm


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L’Angleterre aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

Publié le 17 août 2013 | Temps de lecture : 4 minutes

Officiellement, la Grande-Bretagne est représentée par trois œuvres dont deux hors-concours : Les Sangliers de l’île de Sally, puis Espoir et Odyssée et finalement Le Cheval blanc d’Uffington (cette dernière en compétition officielle).

Les Sangliers de l’île de Sally

« Les Sangliers de l’île de Sally »
Détail de l’œuvre

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’île de Sally, n’est pas située au large des côtes anglaises, mais plutôt dans l’imaginaire de l’artiste britannique Sally Matthews. Ses sangliers illustrent une nouvelle tendance, soit la création d’œuvres dites environnementales.

Tout comme une mosaïculture, le sujet est inspiré de la nature et sa réalisation débute par la fabrication d’une ossature de métal. Toutefois, à la différence d’une mosaïculture, ce squelette métallique est décoré de matériaux morts issus de la nature et non de plantes vivantes.

L’artiste s’est donc servie de branches mortes et de débris végétaux trouvés sur le site même du Jardin botanique de Montréal.

Les Esprits de la forêt

En raison des besoins des plantes utilisées, les mosaïcultures sont habituellement installées en plein soleil.

Toutefois, le Jardin botanique de Montréal a décidé de créer un certain nombre d’œuvres dans une section ombragée du circuit utilisé par les visiteurs.

On y a donc mis des œuvres environnementales (dont Les Sangliers de l’île de Sally) et trois œuvres décorées de plantes qui nécessitent une pleine clarté, mais pas de soleil direct.

Ces dernières sont placées sous le thème des Esprits de la forêt, et représentent des personnages de la mythologie celtique.

The Greenman

« The Greenman »

Le Greenman (en français, l’Homme vert) est un dieu païen de la littérature médiévale et représente l’esprit des arbres. Le feuillage qui entoure son visage est composé de feuilles de chêne, ancien arbre sacré en Grande-Bretagne.

Coventina

« Coventina »

Coventina (en français, Fée Viviane ou Dame du Lac) est un personnage de la mythologie celtique. De la mort de son père jusqu’à l’âge de dix-huit ans, Lancelot du Lac fut élevé au plus profond du lac Diane par cette fée.

Elle lui enseigna les arts et les lettres et lui insuffla sagesse et courage, faisant de lui un chevalier accompli. Elle le mena ensuite à la cour du roi Arthur afin qu’il devienne chevalier de la Table Ronde.

Cette fée est représentée ici par un visage émergé de l’eau : de minuscules plantes aquatiques flottantes colorent les méandres de sa chevelure.

Cernunnos

« Cernunnos »
Détail de Cernunnos

Cernunnos est un dieu gaulois cornu représenté de différentes manières. On lui associe souvent un serpent à tête de bélier.

Espoir et Odyssée

« Espoir et Odyssée »

La deuxième œuvre environnementale d’Angleterre est une création de la britannique Heather Jansch, réputée pour ses sculptures de chevaux.

Celle-ci choisit soigneusement du bois de grève (c’est-à-dire du bois rejeté par la mer) sans le couper ni le modifier. Six mois sont nécessaires à trouver le matériel nécessaire pour un cheval.

L’espoir est ici représenté par le poulain, tandis que la jument symbolise l’odyssée.

Le cheval blanc d’Uffington

« Le cheval blanc d’Uffington »

La participation officielle de l’Angleterre aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013 est une œuvre bidimensionnelle.

Elle reproduit, en plus petit, le cheval blanc d’Uffington, un motif de 123 mètres de long creusé à même une colline de craie près des ruines du château d’Uffington (situé à 100 km à l’ouest de Londres). Ce motif n’est visible que du ciel.

C’est la plus ancienne figure de craie connue en Angleterre. Selon une étude récente de l’université Oxford, elle daterait de mille ans avant notre ère.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/13,0 — ISO 200 — 19 mm
2e  photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 35 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 35 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 31 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/13,0 — ISO 1250 — 17 mm
8e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm


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La fabrication des mosaïcultures

Publié le 16 août 2013 | Temps de lecture : 1 minute

 


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La Chine, un leader mondial des mosaïcultures tridimensionnelles

Publié le 15 août 2013 | Temps de lecture : 4 minutes

La taille d’un arbuste afin de créer une sculpture végétale existe depuis des millénaires. Toutefois l’assemblage de différents matériaux principalement d’origine végétale afin de réaliser un dessin préétabli, remonte aux parterres en broderie, dont la popularité a culminé avec ces jardins rococo en forme de tapis persans, au XVIIIe siècle.

Indépendamment du fait que les jardins à la française peuvent comprendre des buissons qui se dressent à quelques mètres du sol, ils sont considérés aujourd’hui comme des mosaïcultures bidimensionnelles parce qu’ils sont conçus dans le but d’habiller une surface plane.

C’est principalement en Chine, dans les années 1980, qu’est née la mosaïculture tridimensionnelle. À l’origine, on créait une structure métallique très sommaire à l’intérieur de laquelle on plaçait de la paille, de l’argile et du fumier : on recouvrait le tout de plantes vertes ou de plantes à fleur, arrosées à la main. L’ensemble devenait une mosaïculture.

Lors des deux premières éditions des Mosaïcultures Internationales, toutes deux tenues à Montréal en 2000 et 2003, la technique de la mosaïculture s’est considérablement raffinée.

De nos jours, chaque mosaïculture dispose de son propre système d’irrigation. Elle est recouverte d’une plus grande variété de plantes. De nouveaux terreaux sont découverts ou expérimentés. Par exemple, la dernière nouveauté étant l’utilisation des fibres de l’écorce de la noix de coco comme terreau.

Si bien qu’aujourd’hui, Montréal, Beijing et Shanghai rivalisent d’ingéniosité et de créativité. Dans le texte qui suit, nous vous présentons la participation chinoise aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013.

Beijing

« Planter des platanes pour attirer le Phénix »
Détail de la participation de Beijing

Roi des oiseaux, le Phénix symbolise la paix et l’harmonie. Selon un dicton chinois, celui qui plante des platanes attire le Phénix. En d’autres mots, l’effort soutenu est toujours récompensé.

La contribution pékinoise se caractérise par son horizontalité, par la fluidité de ses lignes et par son formalisme (cela fait très chinois). L’œuvre gigantesque innove par l’utilisation de bégonias miniatures pour colorier en rose le plumage de l’oiseau mythique.

Shanghai

« Une histoire vraie !»
Détail de la participation de Shanghai

La participation de Shanghai est plus lyrique et poétique. Elle est basée sur l’histoire apparemment vraie d’une jeune chinoise, Xu Xiu Juan, qui aurait perdu la vie à la fin des années 1980 en tentant de sauver une grue à tête rouge incapable de se libérer d’un marais en raison d’une blessure.

L’ensemble se caractérise par sa verticalité. Je soupçonne que la coiffe de la jeune fille l’identifie à une ethnie particulière.

Contrairement à la participation plus orthodoxe de Beijing, celle de Shanghai est plus asiatique que strictement chinoise. Dans une certaine mesure, cela représente bien les différences culturelles de ces deux villes, Shanghai étant plus ouverte sur le monde.

Dans ce cas-ci, Shanghai innove par son utilisation de nébuliseurs afin de simuler le brouillard à la surface du marais.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 35 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm


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La Terre-Mère

Publié le 14 août 2013 | Temps de lecture : 1 minute
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Après l’Arbre aux oiseaux, la Terre-Mère est la deuxième œuvre phare des Mosaïcultures Internationales Montréal 2013.

La Terre-Mère est un thème récurant dans de nombreuses civilisations. Ici elle est représentée par un torse féminin de près de quinze mètres. Le bras gauche dépose quelques cerfs au milieu d’une prairie fleurie dans laquelle s’ébattent déjà des chevaux et des bisons. Dans la main droite, dressée, un aigle royal vient s’abreuver à la source d’une chute d’eau alimentée à partir d’un puits artésien et mise en service grâce à une pompe solaire.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm


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L’Homme qui plantait des arbres

Publié le 13 août 2013 | Temps de lecture : 2 minutes
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Aux Moisaïcultures Internationales 2013, Montréal est représentée par quatre oeuvres dont celle-ci.

À l’origine, L’Homme qui plantait des arbres est une nouvelle écrite par Jean Giono en 1953. Elle est considérée aujourd’hui comme un manifeste écologique qui montre l’importance de nos actions individuelles sur la nature.

Ayant lui-même planté plus de 30 000 arbres dans le cadre de ses activités au sein de la Société pour vaincre la pollution, le cinéaste et illustrateur canadien Frédéric Back se reconnaissait dans le personnage principal de la nouvelle de Giono et rêvait de porter à l’écran ce texte, paru jusqu’alors uniquement dans des revues spécialisées.

L’Oscar qu’il obtient en 1982 pour le court-métrage d’animation CRAC ! donne à Back les moyens de réaliser son rêve. Cinq ans plus tard, le film L’Homme qui plantait des arbres paraît. Dans les années qui suivent, ce film rafle une trentaine de prix internationaux.

En 2009, les Mosaïcultures Internationales se tenaient à Hamamatsu, au Japon, sous le thème de « La Symphonie de l’homme et de la nature ».

Participante à cette exposition, Montréal s’est adressée à Back afin d’y présenter un ensemble de mosaïcultures inspiré de son film d’animation. Cette participation obtient le Grand prix du jury et le Prix de l’oeuvre favorite du public.

L’ensemble a été remonté cette année à Montréal sans les 250 érables de couleurs différentes disposés en arc de cercle et dont la taille était croissante è partir de l’arbre minuscule en train d’être planté par le personnage principal.

En dépit de cela, tel quel, cet ensemble de mosaïcultures est parmi ceux qui sont les plus réussis aux Mosaïcultures Internationales de Montréal.

Références :
Jean Giono
L’Homme qui plantait des arbres (le film)
L’Homme qui plantait des arbres (la nouvelle)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 23 mm


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Des floralies aux mosaïcultures

Publié le 12 août 2013 | Temps de lecture : 3 minutes
Entrée des Mosaïcultures Internationales de Montréal
« Ces fermiers qui nourrissent la planète ! » (California Polytechnic State University)
Sur le circuit des mosaïcultures
Passerelle aménagée pour admirer l’Arbre aux oiseaux

Les Floralies

Les floralies sont expositions florales. Certaines d’entre elles se spécialisent dans la présentation d’une seule variété de plantes — des tulipes à Keukenhof, aux Pays-Bas, par exemple — ou d’un mode culture.

Dans de nombreux cas, ces événements ont évolués, passant de simples expositions de plantes à des présentations de jardins de plus en plus sophistiqués.

Tout comme les festivals de films peuvent se transformer en compétitions internationales organisées dans différentes villes à travers le monde, les floralies peuvent également être ouvertes à la participation de différentes villes ou de différents pays.

Et, contrairement aux Expositions internationales ou aux Jeux olympiques, des Floralies internationales peuvent se tenir simultanément dans différentes villes.

Au fur et à mesure que de nouvelles villes entreprennent d’organiser des floralies internationales, cette concurrence croissante a amené d’autres villes à annuler la tenue de leurs floralies.

Les Mosaïcultures

La mosaïculture est l’art d’assembler différents matériaux afin de réaliser des motifs ou du texte selon un dessin préétabli. Les plantes sont choisies selon la couleur de leurs fleurs ou de leur feuillage, de même que pour le caractère régulier et prévisible de leur croissance.

Cet art s’est développé en Europe avec la mode des parterres en broderie, dont la popularité a culminé avec ces jardins rococo en forme de tapis persans.

Au XXe siècle, la mode des jardins à la française a déclinée au profit des jardins à l’anglaise, ces derniers étant plus conformes à notre conception contemporaine des rapports entre l’homme et la nature. Si bien que la mosaïculture — qui asservit la nature aux dessins de l’homme — a périclité.

Elle connait un regain de popularité, principalement à cause de l’intérêt du public pour les mosaïcultures tridimensionnelles.

N’importe quelle ville peut organiser des mosaïcultures et les tenir à la fréquence qu’elle voudra. Toutefois, la tenue de Mosaïcultures Internationales — tout comme pour les Jeux olympiques — est décidée par un Comité international. Jusqu’ici, elles ont eu lieu aux trois ou quatre ans.

Celles-ci sont nées à Montréal en 2000. Les éditions suivantes se sont tenues à Montréal (de nouveau en 2003), à Shanghai (en 2006), à Hamamatsu (en 2009) et à Montréal (cette année).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 45 mm F/1,8 (la deuxième photo) et objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 15 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 45 mm
3e  photo : 1/3200 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel