Le logiciel espion Pegasus

Publié le 3 août 2021 | Temps de lecture : 2 minutes

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Édité par une firme israélienne, Pegasus est un logiciel espion conçu pour les téléphones multifonctionnels.

Une fois installé, il peut :
• filmer ou enregistrer indépendamment de l’utilisation de l’appareil,
• accéder aux messages, aux photos, aux clips vidéos et aux mots de passe sauvegardés, et
• espionner les conversations téléphoniques en cours.

Ce logiciel n’est vendu qu’à des pays, après autorisation du ministère israélien de la Défense.

Il peut s’installer en cliquant sur un lien reçu dans un SMS. Mais il peut également se télécharger simplement en visitant un site web ou en acceptant un texte d’un logiciel de messagerie (comme Whatsapp ou iMessage) sans cliquer sur aucun lien s’y trouvant.

L’Arabie saoudite, l’Azerbaïdjan, le Bahreïn, les Émirats arabes unis, l’Espagne, la Hongrie, l’Inde, le Kazakhstan, le Maroc, le Mexique, le Panama, le Rwanda et le Togo font partie des États qui ont utilisé Pegasus pour espionner des journalistes ou des dissidents politiques.

Selon ce qu’on en sait, il suffirait d’éteindre complètement son téléphone pour s’en débarrasser… jusqu’à ce qu’il trouve le moyen d’infecter l’appareil de nouveau.

Depuis 2013, Pegasus aurait permis l’espionnage d’un millier de cibles.

Par contre, depuis les révélations d’Edward Snowden, nous possédons la preuve que les gouvernements anglo-saxons — États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande — ont mis au point un vaste réseau d’espionnage qui épie tous les appels téléphoniques, courriels et textos échangés sur terre.

Dans certains milieux, on s’offusque de la rumeur selon laquelle le Maroc, grâce à Pegasus, aurait fait épier le président Emmanuel Macron. Ce qui n’est pas prouvé.

En somme, la véritable différence entre l’espionnage des pays à majorité anglo-saxonne et celui de Pegasus, c’est que le premier permet d’épier n’importe qui alors que le second permet d’épier quelqu’un.

Références :
Pegasus (logiciel espion)
« Projet Pegasus » : quand la dérive devient la norme

Paru depuis :
La GRC armée de logiciels espions (2022-07-06)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8 — 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 35 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


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Publié le 20 juillet 2021 | Temps de lecture : 3 minutes


Postes Canada vous avise qu’il vous reste à acquitter des frais minimes pour qu’on vous livre votre colis. Mais comme on ne vous précise pas qui est l’expéditeur, il est difficile de savoir si ce courriel s’adresse réellement à vous ou s’il vous est envoyé par erreur.

Heureusement, le message précise le numéro de suivi du colis en question; il suffit de cliquer sur le lien pour obtenir des précisions.

Évitez de le faire; ce serait une grave erreur.

Sur un ordinateur, il suffit de placer le curseur de la souris au-dessus d’un hyperlien pour connaitre le code qui sera exécuté si vous cliquez dessus.

Cela n’est pas possible sur une tablette électronique ou sur un téléphone multifonctionnel.

Si l’hyperlien est un piège, rien n’empêchera un virus ou un logiciel malveillant d’être téléchargé.

Dans le cas d’un numéro de suivi, prenez-le en note sur un bout de papier et allez sur le site de Postes Canada pour en avoir le cœur net.

Dans le cas d’une institution financière qui vous demande de valider vos coordonnées à défaut de quoi votre compte sera bloqué, c’est généralement une arnaque. Plus précisément, c’est généralement un pirate qui veut vous faire préciser ces informations afin d’usurper votre identité.

Un de vos amis vous demande de lui imprimer un fichier MS-Word. Même si vous êtes bien certain que ce message vient de lui, évitez d’ouvrir tout fichier Word ou Excel provenant d’un autre ordinateur; ces fichiers peuvent contenir des virus.

Et si vous croyez votre logiciel antivirus est infaillible, c’est ce que croyait également le gouvernement américain avant que des pirates russes accèdent à des milliers de ses ordinateurs.

Un commerce bien connu vous offre de participer à un concours destiné à remercier sa clientèle. Vous achetez rarement chez ce commerçant, mais vous êtes heureux de courir la chance de gagner un prix. Évitez de commettre une telle imprudence.

De manière générale, si vous utilisez un ordinateur pour naviguer sur l’internet, dès que la page web que vous voulez consulter s’affiche, coupez la connexion internet, lisez le texte et reconnectez-vous dès que vous voudrez aller ailleurs.

L’internet est un monde aussi fascinant que dangereux. Pendant que vous êtes en ligne, sachez que des milliers de pirates tentent d’accéder à d’autres ordinateurs, dont possiblement le vôtre.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La manie des bases de données

Publié le 2 juillet 2021 | Temps de lecture : 5 minutes

À l’épicerie, on peut acheter un pain ou un litre de lait de manière relativement anonyme. Tout au plus, le marchand pourrait lire votre nom sur votre carte de crédit.

Mais il ne cherchera pas à savoir votre adresse civique ni votre numéro de téléphone à moins que vous lui demandiez de livrer le tout à votre domicile.

Autrement, si on paie à l’aide d’une carte de crédit, dès que la transaction est acceptée, on quitte tout commerce avec ce qu’on y a acheté sans aucune autre formalité.

Et si on y retourne le lendemain, on peut pénétrer dans l’établissement sans avoir à se rappeler un mot de passe choisi la veille.

Depuis des mois, cet anonymat est poussé à un point extrême; les commerçants nous obligent à magasiner masqués comme des braqueurs de banque…

Au contraire, les entreprises qui font commerce en ligne ont la manie d’obliger leur clientèle à créer un dossier comme condition préalable à tout achat.

Évidemment, il est normal qu’un fournisseur sache les coordonnées qui lui sont nécessaires à faire livrer une marchandise.

Mais au lieu d’écrire ces données dans un fichier indépendant, les entreprises ont la manie d’enregistrer le tout (y compris le numéro de carte de crédit) dans une base de données.

Quand nous achetez votre épicerie en ligne chez Métro, vous n’avez pas à redonner votre numéro de carte de crédit après la première commande; ce numéro a été enregistré dans sa base de données.

Or il ne se passe pas un mois sans qu’on apprenne que des pirates ont volé la base de données d’une grande entreprise, compromettant ainsi la confidentialité des informations qu’elle contenait.

Même le gouvernement américain a été incapable d’empêcher des pirates russes d’avoir accès à des milliers de ses ordinateurs. Et il a mis des mois avant de s’en rendre compte.

La piraterie est devenue un problème sécuritaire majeur parce que les grands éditeurs de logiciels ont tout misé sur l’informatique dématérialisée; de nos jours, il est devenu normal que les employés d’une entreprise soient constamment connectés à ce milieu à la fois séduisant et hostile qu’est l’internet et que les données stratégiques de l’entreprise y soient entreposées.

En conséquence, la piraterie est un des rares moyens de devenir riche rapidement, facilement et sans danger dès qu’on excelle dans cette discipline et qu’on possède un compte en Bitcoin. Voilà tout ce qui est nécessaire pour devenir millionnaire du jour au lendemain.

Alors comment des dirigeants d’entreprises peuvent-ils s’imaginer être à l’abri d’un vol de données ?

En réalité, ils s’en moquent; c’est plus simple pour eux de faire comme s’ils ignoraient tout cela… quitte à faire semblant d’être surpris lorsque le méfait aura été commis.

Si nos gouvernements voulaient agir, il leur faudrait reverser la tendance à l’infonuagique, véritable talon d’Achille de l’économie occidentale. Il ne s’agit pas de combattre le commerce électronique, mais très précisément l’accessibilité des bases de données depuis l’internet.

Or qui sont les géants du stockage des données sur l’internet ? Amazon, Google et Microsoft. Avec des noms pareils, on comprendra pourquoi nos journaux n’osent jamais nous dire à partir des serveurs de qui des pirates ont volé la base de données d’une institution financière ou d’une entreprise.

Parallèlement, nos gouvernement devraient prévoir des pénalités très sévères en cas de vol de données et des peines beaucoup plus sévères lorsque l’entreprise choisit de garder le silence lorsque cela lui arrive.

Pour les citoyens de ce pays, l’usurpation d’identité est la conséquence la plus grave de la piraterie des bases de données et de leur vente en ligne au plus offrant.

Dans la vision naïve du monde qu’entretient le gouvernement fédéral, le Canada est un grand marché commun; son rôle, selon lui, c’est d’y garantir la fluidité des échanges de biens et de services.

Protéger les consommateurs de l’usurpation d’identité est le cadet de ses soucis. Voyez comment il a pris la défense des compagnies aériennes qui refusaient de rembourser les billets de vols annulés en raison de la pandémie.

Si ce gouvernement ne fait rien pour nous protéger, c’est qu’il est complice de la grande entreprise plutôt que d’être au service du peuple. Autrement cela ferait longtemps qu’il aurait agi.

Pour ceux qui croient que le phénomène du vol de données est un phénomène récent, je les invite à consulter cette liste permanente de vols de données par l’internet.

À la lecture de cette liste, la conclusion est simple; tout ce qui est disponible sur l’internet peut être piraté.

Ceci étant dit, que faire lorsque son dossier de crédit est entaché d’une fraude commise par des pirates en notre nom ?

En cliquant sur ceci, on découvrira la solution que l’émission La Facture propose aux consommateurs québécois.

Paru depuis :
Who’s behind the Kaseya ransomware attack – and why is it so dangerous? (2021-07-07)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Diffusion illégale de la vie privée sur l’Internet

Publié le 30 juin 2021 | Temps de lecture : 3 minutes

Le quotidien La Presse nous apprenait ce matin l’existence d’un site web qui diffuse les images captées par des milliers de caméras de surveillance non sécurisées à travers le monde.

Plus de 260 de ces caméras présentent en direct ce qui se passe à l’intérieur de maisons et de commerces canadiens.

Ce site a l’ambition d’être le plus grand répertoire au monde de caméras de surveillance en ligne.

Or la vie privée des Canadiens est protégée par la constitution du pays.

Toutefois, ce droit n’est pas absolu. Les forces de l’ordre peuvent y contrevenir lorsque la permission d’épier quelqu’un leur est accordée par un tribunal.

De manière plus générale, l’État canadien peut également y contrevenir au nom de la lutte contre le terrorisme ou au nom de la sécurité nationale.

À part ces deux exceptions, ce droit constitutionnel à la vie privée s’applique non seulement dans un cadre domestique, mais également sur la voie publique.

C’est ainsi qu’on ne peut pas publier la photo de quelqu’un sur la rue sans son consentement explicite. À moins d’être un journaliste qui couvre l’actualité.

En somme, ce ‘YouTube’ des caméras de surveillance fonctionne dans l’illégalité… si le délit est commis au Canada.

Mais comment peut-on le savoir ?

Entre le moment où des images sont captées par une caméra de surveillance et le moment où, par exemple, le parent au travail observe ce que fait la gardienne à la maison, les images peuvent transiter par différents serveurs situés dans différents pays. Alors comment dire si le délit est commis en sol canadien ?

On se rappellera que toutes les images publiées par ce site ont été obtenues de caméras non sécurisées. Or ce qui distingue les caméras sécurisées de celles qui ne le sont pas, ce n’est pas que les premières enregistrent des images cryptées, mais qu’il est possible d’accéder aux secondes (les caméras non sécurisées) sans mot de passe.

Donc le délit se fait au niveau de la caméra connectée à l’internet et non au niveau des serveurs par lesquels transitent ses images.

Dans le cas des vidéos canadiennes, le délit est donc commis ici même au pays.

Alors pourquoi ne fait-on rien pour contrer cela ? C’est que les images interceptées sont immédiatement transmises l’Étranger. On soupçonne ces pirates d’opérer à partir de la Russie.

Le Canada échoue depuis neuf ans à obtenir la libération de Raïf Badawi détenu par un pays qu’on dit ami. À plus forte raison, il est impuissant à obtenir la collaboration de la Russie, un pays que la diplomatie canadienne s’évertue à diaboliser depuis des années.

Plutôt que d’admettre son impuissance, le Canada a choisi — par le biais du Commissariat à la protection de la vie privée — de nous faire croire que tout cela est légal.

Références :
Dozens sue Amazon’s Ring after camera hack leads to threats and racial slurs
La vie privée de nombreux Canadiens diffusée sur le web

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés au prix que nous payons pour appartenir au Canada, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Microsoft et le paradis irlandais

Publié le 3 juin 2021 | Temps de lecture : 3 minutes

Lorsque des programmeurs rédigent du code informatique, ce code — illisible pour le commun des mortels — est protégé par des droits d’auteurs. Comme s’il s’agissait d’une œuvre littéraire.

Or tout roman, livre de poésie, ou bande dessinée est protégé par des droits d’auteur jusqu’à 70 ans après le décès de son auteur.

Par exemple, chaque fois qu’on achète un livre qui n’est pas encore tombé dans le domaine public, une partie du prix d’achat est versé aux détenteurs du droit d’auteur, c’est-à-dire l’écrivain ou ses héritiers.

La somme que vous payez sert à acquitter de votre droit d’utilisation.

De la même manière, chaque fois que vous renouvelez en ligne votre abonnement à une version infonuagique de Word, d’Excel ou de n’importe quel logiciel payant de Microsoft, une partie de cette somme sert à acquitter votre droit d’utilisation.

Légalement, les Victor Hugo et les Émile Zola du code informatique sont des tâcherons. Le fruit de leur travail ne leur appartient pas. Dans la mesure où ils étaient payés pour programmer, les droits d’auteur découlant de leurs créations ‘littéraires’ appartiennent à leur employeur.

Chez Microsoft, dès que du code informatique est protégé par des droits d’auteur, ces droits sont donnés ou vendus pour une somme symbolique à la filiale irlandaise de cette compagnie. Apple fait pareil.

Le résultat, c’est que toutes les filiales de Microsoft à travers le monde doivent donner une partie de leurs recettes à la filiale irlandaise, détentrice exclusive des droits.

C’est ainsi que cette filiale a réalisé l’an dernier des profits de 375 milliards de dollars canadiens en collectant les droits d’utilisation perçus par toutes les autres filiales de Microsoft.

Et de cette somme — qui correspond aux trois quarts du produit intérieur brut (PIB) irlandais — le gouvernement de ce pays n’a pas perçu un seul centime d’impôt puisque les profits de cette succursale sont aussitôt délocalisés aux Bermudes, un paradis fiscal.

C’est donc à dire que les politiques accommodantes de l’Irlande à l’égard du grand capital international profitent très peu au peuple irlandais puisque des compagnies comme Microsoft laissent une empreinte fiscale nulle ou presque dans le pays.

Tout au plus, cela permet aux politiciens néolibéraux du pays de vanter un rapport PIB per capita au deuxième rang en Europe (derrière le Luxembourg), de même qu’une croissance illusoire du PIB national.

Cette richesse factice entraine que les Irlandais sont les deuxièmes plus taxés par la Commission européenne puisque la contribution par habitant des membres de l’Union européenne est basée sur ce PIB par personne, gonflé artificiellement dans ce cas-ci.

En réalité, au lieu d’être les deuxièmes plus riches d’Europe, les Irlandais ont un pouvoir d’achat légèrement sous la moyenne européenne (plus précisément au 12e rang), derrière la plupart des pays d’Europe de l’Ouest, mais devant les anciennes républiques soviétiques.

Références :
Microsoft Irish subsidiary paid zero corporate tax on £220bn profit last year
Multinationals make Ireland’s GDP growth ‘clearly misleading’
Sauvetage économique de l’Irlande : miracle ou mirage ?

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le dynamisme de la publication électronique

Publié le 30 mai 2021 | Temps de lecture : 2 minutes

Entre autres choses, l’internet est un mode de communication.

On avait déjà l’écrit, l’imprimé, la radio et la télévision. Et maintenant s’ajoute l’internet.

Sa principale différence est qu’il s’agit d’un mode de communication dynamique.

On ne peut pas reprendre une parole malheureuse : on peut simplement s’en excuser.

De la même manière, il est impossible de modifier le titre d’un livre déjà imprimé. Toutefois, on peut le faire à l’occasion d’une réédition.

Beaucoup de grands romans du XIXe siècle ont paru originellement sous forme d’un feuilleton publié dans un quotidien.

Entre le feuilleton et le livre imprimé, l’auteur en profitait pour corriger, ici des coquilles typographiques, là un paragraphe écrit à la hâte qui s’avérait en deçà de ce qu’il aurait dû être.

Et aucun d’eux ne sentait le besoin de publier un avertissement prévenant les lecteurs des changements apportés depuis le feuilleton.

Si les changements étaient substantiels (comme l’ajout d’un ou de plusieurs chapitres), les lecteurs se réjouissaient de voir que le roman était encore plus intéressant que le souvenir qu’ils en avaient conservé.

Sur l’internet, tout cela se fait plus facilement.

C’est ainsi que ‘Les infrarouges couleur’, publié il y a quatre jours, est devenu depuis ‘L’infrarouge pamplemousse rose’, un titre plus précis, accompagné d’un texte amélioré.

À mon avis, il serait condamnable de modifier un texte pour lui faire dire à postériori le contraire de ce qu’il disait à l’origine.

Mais retoucher superficiellement un texte, voire y ajouter un argument auquel on n’avait pas pensé, c’est assumer le caractère dynamique de la publication électronique.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


DeNoise Ai de Topaz Labs

Publié le 22 mai 2021 | Temps de lecture : 1 minute

La compagnie Topaz Labs a créé un logiciel destiné à réduire le grain des photos prises en faible luminosité.

Ce logiciel peut s’utiliser seul ou en tant que module d’appoint sous Photoshop ou Lightroom.

Il fait une pierre deux coups; il réduit le grain et augmente légèrement la netteté de l’image.

Pour vous permettre de juger de ce qu’il fait, voici une photo prise dans un restaurant très sombre. Le visage du sujet était essentiellement éclairé par la petite bougie devant lui.

Il ne s’agit pas de la photo complète, mais d’une partie de l’image, montrée à 100 % lorsqu’on clique sur l’extrait pour l’agrandir; à gauche tel quel, à droite après traitement par DeNoise Ai.

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Les intéressés peuvent se procurer ce logiciel en cliquant sur l’hyperlien suivant : DeNoise Ai

Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25mm F/1,2 — 1/50 sec. — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Carnet santé Québec : l’inscription par le biais de ClicSÉQUR

Publié le 21 mai 2021 | Temps de lecture : 5 minutes

Introduction

ClicSÉQUR est le nom du Service québécois d’authentification gouvernementale.

Ce service est la porte d’entrée électronique qui permet aux citoyens d’accéder à un certain nombre de services en ligne offerts par les ministères et organismes participants.

Pour consulter le contenu de votre Carnet santé Québec, vous devez au préalable vous inscrire à ClicSÉQUR.

Une fois cette étape franchie, vous pourrez consulter la liste des médicaments et des services médicaux facturés à l’État par votre pharmacien et votre médecin. Vous y verrez également le résultat de vos examens de laboratoire ou d’imagerie médicale.

Mais son inscription est parsemée d’embuches.

La demande d’une clé d’activation

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En premier lieu, il faut aller au portail de Carnet santé Québec en cliquant sur ceci

En cliquant sur le bouton ‘Inscription’, vous accédez à la page ci-dessous.

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Cette page est la demande d’une clé d’activation. Celle-ci vous sera expédiée par la poste.

Jusqu’ici, tout est simple.

L’inscription proprement dite

Une fois que vous avez reçu par la poste votre code d’activation, retournez au portail de Carnet santé Québec (ce qui correspond à la première image de cette série).

Si vous cliquez de nouveau sur le bouton ‘Inscription’, cela vous mènera à la page suivante.

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Par contre, si vous cliquez sur l’hyperlien ‘J’ai reçu ma clé d’activation à 4 chiffres’, c’est plutôt à celle-ci que vous accèderez.

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Peu importe la voie choisie, cela donne le même résultat.

Et c’est là que les choses se corsent.

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Après avoir inscrit votre clé d’activation, vous aurez à préciser votre numéro d’assurance maladie. Ce numéro est composé de quatre lettres majuscules suivies de huit chiffres.

Si vous inscrivez ce numéro tel qu’il apparait sur votre carte d’assurance maladie et remplissez le reste du formulaire, dès que vous aurez cliqué sur le bouton ‘J’accepte’, vous recevrez un message d’erreur.

Après trois essais infructueux, votre code d’activation sera invalidé.

De la même manière, si vous entrez votre code postal exactement comme il est, soit deux séries de caractères alphanumériques séparées par un espace, vous échouerez également.

Il vous faudra alors appeler le service d’aide.

Après quelques minutes d’attente, une préposée vous expliquera gentiment qu’il est essentiel que les quatre premières lettres du numéro d’assurance maladie soient tapées en lettres minuscules. De plus, le code postal doit être entré sans espace entre les deux séries de caractères.

En moins de cinq minutes, cette préposée vous enverra un nouveau code d’activation par courriel.

Commentaire

Des milliers de Québécois échouent spontanément à s’inscrire à ClicSÉQUR.

Ce qui rend nécessaire l’embauche de préposées pour les aider. Ceci est un gaspillage des fonds publics. Ces bogues sont connus depuis des mois, sinon des années, et ils tardent à être corrigés.

S’il est nécessaire que les données soient inscrites en majuscules ou en minuscules, il suffit de le préciser à l’écran.

Mais le plus simple est de faire en sorte que cela n’ait pas d’importance. Comment ?

Dans tous les langages de programmation, il suffit d’une seule ligne de code — une seule — pour transformer une variable (le contenu d’une boite de saisie) en majuscules ou en minuscules.

En langage dBASE par exemple, la fonction upper() transforme toutes les lettres minuscules en majuscules, sans affecter celles qui le sont déjà (et sans affecter les chiffres).

À l’opposé, la fonction lower() transforme toutes les lettres majuscules en minuscules, sans affecter celles qui le sont déjà (et sans affecter les chiffres).

N’importe quel étudiant en informatique sait cela. C’est le b-a-ba de la création d’un formulaire en ligne.

Si les informaticiens qui ont créé le portail de ClicSÉQUR étaient des salariés de l’État, cela ferait longtemps qu’ils auraient corrigé ces petites erreurs. Cela prend deux minutes.

Le plus probable, c’est que la création de ce portail a été confiée à une entreprise privée qui a volontairement créé ces bogues dans l’espoir d’obtenir un deuxième contrat à ce sujet.

À la place du ministre responsable, je leur dirais : ‘Je vous donne l’ordre de réparer gratuitement votre erreur à défaut de quoi je vous inscris sur une liste noire qui fera en sorte que vous n’obtiendrez plus aucun contrat de l’État québécois pendant dix ans.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


WordPress : le message d’erreur au sujet de la constante $table_prefix

Publié le 12 mai 2021 | Temps de lecture : 3 minutes

À la création d’un blogue, WordPress fournit à l’auteur tout le code informatique dont il aura besoin pour opérer son blogue. Ce qui lui permet de publier ses textes sans se soucier de la machinerie logicielle sous-jacente.

Cette machinerie utilise un langage de programmation appelé PHP. Or il arrive que son évolution rende un vieux code inopérant.

Parmi les dizaines de milliers de lignes de code créées par les programmeurs de WordPress, tout ce qui distingue le moteur d’un blogue du moteur d’un autre blogue, c’est la valeur attribuée à une variable appelée $table_prefix.

Il y a deux jours, l’hébergeur de ce blogue avisait ses clients qu’à partir du mois prochain, il utiliserait par défaut la version 7,4 du PHP et que tous les blogues qui utilisent des versions antérieures devront y être compatibles.

Jusqu’à maintenant, toutes mes tentatives de migrer vers une version de PHP supérieure à la version 7,1,33 provoquaient un message d’erreur qui apparaissait entre l’entête du blogue et la page web affichée. Ce message se lisait comme suit :

Warning: Use of undefined constant wp_XXXXXXXX_ – assumed ‘wp_XXXXXXXX_’ (this will throw an Error in a future version of PHP)
in /home/jpmartel.quebec/wp-config.php on line 61.

Dans ce cas-ci, XXXXXXXX est un numéro à huit chiffres qui correspond aux premiers caractères du nom de chacune des tables qui composent la base de données de mon blogue.

Or la ligne 61 du fichier wp-config.php disait :
$table_prefix = wp_XXXXXXXX_;

Par expérience, je sais qu’un code de programmation est extrêmement délicat et qu’il suffit d’oublier la moindre chose (une virgule, par exemple) pour bousiller un programme informatique.

Je m’étais donc résolu à contacter une firme de programmeurs pour leur demander de corriger le code PHP de mon blogue, en soupçonnant que cela me couterait une fortune.

L’avarice étant parfois bonne conseillère, j’ai décidé, avant de contacter des programmeurs, de voir s’il n’y avait pas moyen de trouver sur l’internet la solution à mon problème.

Je n’ai rien trouvé d’identique, mais plusieurs messages qui lui ressemblaient.

J’ai cru comprendre que les nouvelles versions du PHP exigent que la valeur de toutes les constantes soit déclarée entre des guillemets. Et pour être précis, entre des guillemets droits (comme en anglais).

Donc j’ai changé le texte de la ligne 61 de…

Or il s’est avéré que c’était exactement ce qu’il fallait faire.

Non seulement la version 7,1,33 du PHP n’y voit pas d’objection, mais les versions ultérieures non plus.

En résumé, le code informatique que WordPress remettrait autrefois aux nouveaux blogueurs contient une ligne qui est devenue incompatible avec les versions les plus récentes du PHP.

Aussi intimidante que soit la programmation informatique pour un novice, le changement à apporter — délicat il est vrai — est relativement simple.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment configurer un Macintosh pour recevoir des courriels

Publié le 8 janvier 2021 | Temps de lecture : 4 minutes

Prérequis

Normalement, il est très facile de créer une boite aux lettres sur un ordinateur d’Apple. Dans le cas de toutes les grandes messageries, il suffit de la choisir dans une liste et de préciser votre nom d’utilisateur et votre mot de passe.

Mais dans le cas de petits fournisseurs de messagerie, il en est autrement. Si vous avez de la difficulté à configurer votre boite aux lettres, ce texte s’adresse à vous.

Mais avant d’aller plus loin, il vous faut d’abord créer une adresse de courriel chez votre fournisseur.

Une fois cela fait, vous devez obtenir quatre précisions auprès de ce dernier :
• le type de compte de courriel (IMAP ou POP),
• le nom du serveur de réception et celui du serveur d’expédition de vos courriels,
• le numéro du port de réception et celui du port d’expédition, et
• l’utilisation (ou non) d’un protocole de sécurisation par ce serveur.

Le nom du serveur est toujours composé de trois mots séparés par un point. Ces mots sont formés de lettres, de chiffres ou de traits d’union. Exemples : mail.aei.ca ou imap-mail.outlook.fr.

Il arrive parfois que le nom des deux serveurs soit le même.

Le numéro du port est toujours formé de deux ou de trois chiffres.

Étape No 1


 
En haut à gauche du bureau, cliquez sur /Préférences Système… Puis choisissez l’item Comptes Internet.


 
Dans le panneau de droite de la fenêtre qui s’ouvrira, choisissez l’item ‘Ajouter un autre compte…’.


 
Puis, si votre ordinateur est connecté à l’Internet, cliquez sur ‘Compte Mail’.


 
Dans la boite de saisie qui s’ouvrira, précisez votre nom, de même que votre adresse de courriel et le mot de passe préalablement déterminés lors de la création de votre adresse électronique chez votre fournisseur.

Cliquez sur ‘Se connecter’. Vous obtiendrez alors le message d’erreur ‘Impossible de vérifier le nom ou le mot de passe du compte’.


 
Précisez le type de compte (IMAP ou POP). Puis le nom du serveur de réception et celui du serveur d’expédition.

Une fois cela précisé, le bouton ‘Se connecter’ deviendra actif (soit bleu). Cliquez-le.


 
Finalement, cochez les applications à partir desquelles vous utiliserez cette boite de courriel.

Étape No 2

Fermez les ‘Préférences Système’.


 
Ouvrez votre logiciel de gestion de courrier électronique (habituellement, c’est Mail).

Dans le panneau de gauche, votre nouvelle boite aux lettres devrait apparaitre sous l’item ‘Boîte de réception’. Cliquez droit sur son nom et choisissez de la modifier.


 
Vers le haut du panneau de droite, cliquez sur l’onglet ‘Réglages du serveur’ (ici en bleu).

Par défaut, tout ce que vous avez précisé à la première étape s’y trouvera déjà.

Autant pour le serveur de réception que pour celui d’expédition, décochez la case ‘Gérez automatiquement les réglages de connexion’.


 

Et c’est là que vous devez fournir les deux dernières précisions techniques dont a besoin votre logiciel de gestion de courrier électronique; le numéro du port (celui de réception et celui d’expédition) et l’utilisation (ou nom) d’un protocole de sécurisation du serveur.


 
Si vous possédez plusieurs adresses de courriel, vous voudrez probablement déterminer celle qui sera votre adresse par défaut.

Dans la même fenêtre que précédemment, cliquez sur l’onglet ‘Rédaction’. Puis, à la droite du texte ‘Les nouveaux messages seront expédiés depuis :’, choisissez l’adresse par défaut dans la liste déroulante.

Fermez cette fenêtre et testez le résultat en vous envoyant un courriel bidon.

Et voilà !

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Écrit par Jean-Pierre Martel