Le miel est plus doux que le sang

19 février 2016
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En 1922, quatre jeunes font connaissance dans une résidence à Madrid; le peintre Salvador Dalí, le poète Federico García-Lorca, le futur réalisateur Luis Buñuel et la danseuse Lolita (un personnage fictif).

C’est le point de départ de la pièce Le miel est plus doux que le sang, présentée au Théâtre Denise-Pelletier jusqu’au 27 février 2016. Ce titre est emprunté à deux toiles différentes de Salvador Dalí.

Dans un décor un peu trop grand, les quatre comédiens donnent vie avec brio à un texte parfois amusant mais généralement faible.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Tour du monde en 80 jours, au TNM

3 mai 2015
Distribution de la pièce

Depuis quelques jours et ce, jusqu’au 23 mai 2015, le Théâtre du Nouveau-Monde (en collaboration avec le Théâtre Tout-à-Trac) présente « Le Tour du monde en 80 jours » d’après Jules Verne.

Il s’agit d’une adaptation échevelée et captivante d’Hugo Bélanger. Essentiellement, la pièce est une série tableaux se déroulant dans une succession de lieux; Londres, Suez, Bombay, Calcutta, Hong Kong, Yokohama, San Francisco et — tour du monde oblige — Londres de nouveau pour terminer.

Le décor unique fait penser à un dessous de la tour Eiffel, évoquant ainsi cette fin du XIXe siècle où, grâce à la technologie, tout semblait possible.

Pour meubler ce décor, les spectateurs peuvent compter sur l’imagination foisonnante du metteur en scène.

Même si on suit les tribulations des quatre personnages principaux (au centre de la photo), ce sont sur les épaules des quatre acteurs secondaires, aidés d’une multitude de costumes et d’accessoires, qu’incombe la tâche d’illustrer les civilisations rencontrées en chemin et les différents moyens de transport utilisés pour accomplir ce périple (en bateau, en dos d’éléphant, en montgolfière, et en train).

Les changements de costumes des acteurs secondaires donnent l’illusion d’une distribution beaucoup plus importante qu’en réalité : cette illusion se poursuit même durant les applaudissements à la fin de la représentation.

Tous les artifices du théâtre — de la mime au théâtre d’ombres en passant par la danse et le théâtre de marionnettes — servent à illustrer ce voyage mémorable.

Face à cette abondance de trouvailles et de numéros d’acteurs, les spectateurs applaudissent spontanément à de multiples reprises au cours de la représentation.

En dépit du fait que la frénésie de ce voyage soit tempérée par une idylle et quelques réflexions sur la relation maitre-valet, cette production est sans aucun doute un chef-d’oeuvre du théâtre de divertissement. Plaisir assuré.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm — 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Richard III de Shakespeare, au TNM

15 mars 2015
Accessoire laissé sur la scène du TNM à l’issue de la représentation

Richard III (1452-1485) fut le dernier roi d’Angleterre de la dynastie des Plantagenet. Il périt à l’âge de 32 ans à la bataille de Bosworth.

C’est son adversaire victorieux à cette occasion qui lui succèdera à la tête du pays sous le nom d’Henri VII, inaugurant ainsi la dynastie des Tudor.

Écrite en 1591 ou 1592, sous le règne d’Élisabeth 1re — dernière monarque Tudor — la pièce Richard III de Shakespeare est librement inspirée de la vie de ce monarque que les Tudor se plaisaient à imaginer encore pire qu’il ne le fut en réalité.

Jusqu’au 4 avril 2015, le Théâtre du Nouveau-Monde présente cette pièce dans une excellente traduction de Jean-Marc Dalpé.

Sous la direction de Brigitte Haentjens, vingt comédiens donnent vie à ce spectacle de trois heures, interrompu par un entracte de vingt minutes.

Sébastien Ricard, dans le rôle-titre

Sébastien Ricard (en Richard III) offre une performance vraiment remarquable en roi-voyou, menteur, manipulateur et sanguinaire.

J’ai assisté à cette pièce hier soir et j’ai beaucoup aimé. À ce jour, c’est la meilleure production d’une pièce de Shakespeare à laquelle j’ai assisté.

C’est sous un stationnement de Leicester qu’on a découvert en 2012 les ossements complets de Richard III (perdus depuis 1538).

Sous les soins de l’université de Leicester, ses restes ont été transférés dans un ossuaire de plomb à l’intérieur d’un cercueil de chêne.

Le 22 mars prochain, ce cercueil sera transféré solennellement à la cathédrale de Leicester, où se tiendra une veillée funéraire de trois jours.

Le 26 mars, de nouvelles funérailles seront célébrées en présence de l’archevêque de Canterbury et retransmises en direct par la télévision britannique.

Le 27 mars, les restes du monarque seront placés définitivement dans un monument funéraire moderne à la cathédrale de Leicester.

Puis, le TNM terminera les six dernières représentations de cette production.

Billet de la 2e représentation à laquelle j’ai assisté

Il est rare qu’on célèbre les funérailles d’un personnage historique au moment même où est présentée une pièce de théâtre qui fait le récit de sa vie. Au contraire de la télévision, qui s’empresse de présenter une émission spéciale au décès de n’importe quel dirigeant politique…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 32 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 17 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


D’Artagnan et les trois mousquetaires

27 novembre 2014
Distribution de la pièce

Depuis le 12 novembre et ce, jusqu’au 19 décembre 2014, le Théâtre Denise-Pelletier présente la pièce D’Artagnan et les trois mousquetaires, une adaptation théâtrale et une mise en scène de Frédéric Bélanger réalisée à partir du célèbre roman d’Alexandre Dumas.

J’ai vu ce spectacle avant-hier soir, au milieu d’une salle pleine composée principalement de jeunes.

En 2001, ce même théâtre avait présenté une autre adaptation toute aussi réussie des Trois mousquetaires.

À l’image d’Alexandre Dumas — qui n’a jamais hésité à prendre des libertés avec l’histoire afin de rendre ses romans plus intéressants — le metteur en scène a resserré le récit et supprimé des scènes afin de présenter un spectacle alerte, sans temps mort, où l’ennuie est banni.

Ceux qui jugent important le réalisme psychologique des personnages risquent d’être déçus; il y a les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Mais pour le jeune qui veut simplement assister à un excellent spectacle, celui-ci tient promesse.

Drôle et enlevée, cette pièce célèbre la bravoure de D’Artagnan, l’amitié qui lie les mousquetaires, et la loyauté qui triomphe de la traitrise. Bref, toutes les qualités d’un bon spectacle pour un jeune d’âge scolaire y sont réunies.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm — 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 19 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’importance d’être Constant, d’Oscar Wilde, au TNM

16 novembre 2014
Distribution de la pièce

Depuis le 11 novembre et jusqu’au 6 décembre 2014, le Théâtre du Nouveau Monde présente la pièce L’importance d’être Constant de l’auteur britannique Oscar Wilde.

Il s’agit d’une intelligente comédie où Wilde se moque affectueusement de ses contemporains. C’est sans doute pourquoi les Britanniques eux-mêmes ont adoré cette pièce qui fut le plus grand succès de son auteur.

Sans entracte et sans temps mort, cette production s’articule autour d’une immense tasse de thé et de divers accessoires surdimensionnés (cuillère, poche de thé, carrés de sucre, et biscuit sec).

Le metteur en scène Yves Desgagnés a accentué l’humour absurde de Wilde par une série de running gags qui font mouche à chaque fois.

Bref, si vous voulez oublier les tracas de la vie quotidienne et passer 90 minutes le sourire aux lèvres, je vous invite à voir cette excellente production.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm — 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les aiguilles et l’opium au TNM

20 mai 2014

 

 
D’ici le 21 juin 2014, le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) présentera six supplémentaires de la pièce Les aiguilles et l’opium de l’auteur et metteur en scène Robert Lepage.

La pièce raconte l’histoire d’un comédien québécois qui se réfugie à Paris pour fuir une peine d’amour et qui y loue la suite d’hôtel dans laquelle Juliette Gréco accueillait la faune existentialiste du quartier de Saint-Germain-des-Prés, de même que des artistes étrangers de passage dans la capitale française, dont le trompettiste Miles Davis.

La pièce est basée sur trois personnages : ce comédien blessé par cette rupture, Miles Davis tombé amoureux de Juliette Gréco, et Jean Cocteau qui, à l’époque, revenait à Paris après un exil à New York.

Le titre de la pièce fait allusion à la dépendance à l’opium de Cocteau et à l’héroïne de Davis. Le texte de Lepage est à la fois brillant et subtil.

Le tout se déroule sans entracte dans un décor unique composé d’un grand cube dont on aurait conservé que trois des six côtés : le plancher et les deux murs du fond. Au cours de la représentation, ce cube pivote, forçant les deux comédiens — Marc Labrèche et Wellesley Robertson III — à adopter les positions les plus inconfortables.

Des trappes, des portes et des fenêtres permettent aux comédiens d’entrer et de sortir de scène au gré du récit alors que des projections et du Light painting meublent la chambre ou nous entrainent de Times Square à divers lieux du Paris de 1949.

On aura compris qu’il s’agit là d’un spectacle éblouissant et d’une pièce phare du répertoire théâtral contemporain. Bref, si vous ne deviez assister qu’à une seule pièce au cours de la présente décennie, c’est celle-ci qu’il vous faudrait voir. Absolument.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Commedia au Théâtre Denise-Pelletier

19 mars 2014
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Jusqu’au 9 avril 2014, le Théâtre Denise-Pelletier présente Commedia de l’auteur québécois Pierre-Yves Lemieux.

Cette pièce est librement inspirée de la vie et de l’œuvre du dramaturge vénitien Carlo Goldoni. Au XVIIIe siècle, celui-ci fut un Molière italien, réformant la Commedia dell’arte en la dépouillant de son burlesque outrancier et en lui insufflant plus de vraisemblance dans les comportements et les situations.

Mais ce faisant, Goldoni s’est heurté à la noblesse de son époque puisqu’il rendait aimable et intéressante la vie de Vénitiens « ordinaires », c’est-à-dire des gens du peuple.

La pièce de Pierre-Yves Lemieux fait appel à six comédiens (dont deux Goldoni, l’un plus âgé, servant à la fois de narrateur et participant dans le déroulement de la pièce) pour offrir une réflexion sur la marchandisation de l’Art et sur le sort des créateurs qui osent briser les conventions.

À part le retour en arrière, un procédé d’écriture inconnu à l’époque de Goldoni, la pièce de Lemieux emprunte le style goldonien — avec ses rebondissements, sa drôlerie et son rythme effréné — au point qu’on pourrait croire qu’il s’agit d’un pot-pourri de bons extraits de l’auteur italien.

Dans cet exercice réussi, une mention particulière doit aller à Lucie Pelletier, à la fois metteure en scène et brillant personnage dans cette comédie.

Campée dans un décor simple et évocateur d’Olivier Landreville, la pièce est particulièrement photogénique en raison des costumes de Julie Breton et surtout des éclairages de Jocelyn Proulx; à plusieurs reprises, j’ai regretté ne pas être autorisé à photographier cette séduisante production.

En somme, un très bon spectacle.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Marie Tudor au TDP

24 janvier 2014

 
Marie Tudor (1516-1558) est née du premier mariage d’Henri VIII. Elle lui succéda après le court règne intermédiaire d’Édouard VI, son demi-frère, né du quatrième mariage — sur les sept — de leur père.

Elle fut véritablement la première reine d’Angleterre, précédant sur le trône Élisabeth 1re, sa demi-sœur (née du second mariage d’Henri VIII).

Son histoire inspira Victor Hugo qui en fit un drame plein de rebondissements dans lequel il mêla l’histoire de cette Marie 1re d’Angleterre avec celle d’une autre Marie 1re, cette fois d’Écosse, qui vécut de 1542 à 1587.

Sur les onze personnages de la pièce, seulement deux ont réellement existé. Les autres sont les fruits de l’imagination fertile du bouillant romancier. Essentiellement, ce dernier a écrit un drame romantique très, très, très librement inspiré de l’histoire.

Mais non seulement l’histoire — celle inventée de la pièce — se tient : elle est passionnante.

Jusqu’au 12 février prochain, le Théâtre Denise-Pelletier en présente une production d’une durée d’environ 2h15. Elle n’est interrompue que par un entracte puisqu’il n’y a pas une minute de temps mort dans ce spectacle (auquel je vous invite chaleureusement à assister).

Décors simples, costumes historiques stylisés (ci-dessus), mise en scène haletante, comédiens irréprochables, et un spectacle dont on est surpris quand il est déjà fini.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/10 sec. — F/11,0 — ISO 6400 — 16 mm
2e  photo : 1/25 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 12 mm
3e  photo : 1/30 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 40 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 23 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Icare : du théâtre techno fascinant

22 janvier 2014
Noëlla Huet (Coryphée), Robert Lalonde (Dédale, père d’Icare) et Renaud Lacelle-Bourdon (Icare)

Jusqu’au 8 février prochain, le Théâtre du Nouveau Monde présente Icare. Il s’agit d’une pièce du montréalais Olivier Kemeid, qui s’appuie fortement sur des effets spéciaux de l’entreprise multidisciplinaire Lemieux Pilon 4D Art.

En 2011, j’avais détesté la production précédente de cette compagnie au TNM, soit La Belle et la bête. Conséquemment, mes attentes étaient minimales; j’espérais simplement y entendre une histoire fidèle au mythe, ce qui est le cas.

L’opéra et le théâtre ont recours à la machinerie et aux effets spéciaux depuis des siècles. De nos jours, les pièces du metteur en scène Robert Lepage font une place importante au multimédia.

Dans Icare, cette tendance technologique trouve son aboutissement ultime. Peut-on qualifier ces effets d’envahissants ? Très certainement. Mais le résultat est une forme théâtrale nouvelle, où l’expérience sensorielle du spectateur occupe une place prépondérante.

Dans cette pièce, la vue, l’ouïe et la raison sont tour à tour sollicitées par une imagerie spectaculaire, une musique planante, et un texte intéressant dans lequel la vérité est peu à peu dévoilée par une série de retours en arrière.

Si la trame musicale qui accompagne la pièce est à ce point séduisante qu’elle pourrait s’écouter seule, si certains effets visuels font de jolis clips vidéo (ci-dessous), la pièce, elle, perdrait de sa lisibilité si elle était privée de ces deux éléments. Bref, ce spectacle est davantage que la somme d’un texte, d’un accompagnement sonore, et de vidéos; il s’agit d’une intégration exceptionnellement réussie de ces trois composantes.

Sur scène, deux bons comédiens et une mezzo-soprano remarquable, sont assistés par trois acteurs virtuels.

De partout, la créativité suinte de cette pièce. Mais au lieu d’avoir affaire ici à une œuvre d’art aussi précieuse qu’ésotérique, les artisans de cette production théâtrale nous présentent un spectacle original, accessible et éblouissant.

Chaudement recommandé.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 17 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


« Les femmes savantes » de Molière au TNM

3 octobre 2012
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Si vous êtes amateur de théâtre et s’il reste des billets disponibles, empressez-vous d’aller voir Les femmes savantes de Molière, à l’affiche jusqu’au 27 octobre 2012 au Théâtre du Nouveau Monde.

Dans cette production qui frise l’absolue perfection, la distribution des rôles est remarquable; quelques acteurs sont bons, la plupart sont excellents et quelques uns sont extraordinaires, livrant ici une de leurs meilleures performances à vie.

Chacun des rôles principaux est défini par un langage corporel spécifique qui va d’un jeu simple et naturel, à la gestuelle la plus extravagante. Au-delà du pittoresque et de l’effet comique, ces différentes manières de jouer servent à accentuer habilement la psychologie des personnages. Loin d’une bouffonnerie, ce Molière est donc à la fois drôle et intelligent.

J’imagine assez facilement le choc des spectateurs européens — qui ont eu droit à cette production avant nous — et qui ont découvert des acteurs nouveaux pour eux mais qui sont pourtant en pleine possession de leur art.

La pièce se déroule sans entracte, dans un décor unique éclairé de manière simple. Toute l’attention des spectateurs est donc portée au texte (récité en français moderne) et au jeu des comédiens.

Si le metteur en scène Denis Marleau s’est déjà intéressé dans le passé à des œuvres hermétiques et plutôt soporifiques, il signe ici un spectacle pétillant qui mérite au plus tôt une captation vidéo et une distribution internationale sur DVD et Blu-Ray.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 23 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel