L’éclairage des lanternes du Jardin de Chine

Publié le 30 septembre 2013 | Temps de lecture : 3 minutes
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Les lanternes déployées cette année au Jardin de Chine sont d’abord nées de l’imagination de la conceptrice artistique québécoise My Quynh-Duong.

Ses croquis sont expédiés à Shanghai où des artisans, experts dans l’art séculaire des lanternes chinoises, lui donnent leur forme définitive.

Acheminées par bateau jusqu’à Vancouver et autrement jusqu’à Montréal, c’est dans la région montréalaise qu’on y ajoute le système d’éclairage par diodes électroluminescentes (communément appelées LED).

Ces séries des petites ampoules électriques réduisent de manière importante les coûts d’éclairage des lanternes.

Le système d’éclairage est québécois puisque c’est Transfotec International (ou Heico Lighting) — une compagnie de Saint-Eustache — qui possède la technologie la plus sécuritaire au monde à ce sujet. Leur système est appelé « TFT DEL Sans Contact ».

Comme son nom l’indique, il n’y a pas de contact électrique direct entre le fil qui conduit l’électricité et chaque série de diodes en parallèle. Ces dernières sont simplement déposées à la surface du fil et semblent alimentées par l’énergie électromagnétique dégagée par celui-ci.

L’absence de contact électrique élimine ainsi tout risque de court-circuit. Il s’agit ici d’un danger bien réel puisqu’il faut alimenter des objets lumineux qui pourraient tomber accidentellement à l’eau. Conscient de ce danger, le Jardin botanique de Montréal a donc choisi un système d’alimentation électrique particulièrement sécuritaire.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les 1re, 2e, 4e, et 6e photos) et objectif Voigtländer 25 mm F/0,95 (les autres photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 21 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 35 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/0,95 — ISO 320 — 25 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 35 mm
5e  photo : 1/800 sec. — F/0,95 — ISO 200 — 25 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 21 mm
7e  photo : 1/500 sec. — F/0,95 — ISO 200 — 25 mm
8e  photo : 1/200 sec. — F/0,95 — ISO 200 — 25 mm


Liste de tous les textes relatifs à différentes éditions de « Jardins de lumière »

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les Jardins de lumière

Publié le 26 septembre 2013 | Temps de lecture : 2 minutes

Du 6 septembre au 3 novembre 2013, le Jardin botanique de Montréal présente « Jardins de lumière ». Cet événement nocturne se tient simultanément au Jardin de Chine et au Jardin japonais (d’où le pluriel à « Jardins »).

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Le volet japonais est relativement subtil : il s’agit d’un éclairage paysager qui met en valeur la beauté des lieux.

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Contrairement au volet japonais — qui n’a pas de nom qui lui est propre — le volet chinois est intitulé « La magie des lanternes ». Il en est à sa 21e édition.

Spectaculaire, celui de cette année est placé sous le thème : « Trésors vivants du Xishuangbannan ». Il vise à rendre hommage à la forêt tropicale de cette préfecture, située dans la partie sud de la province chinoise du Yunnan (au nord du Laos).

Gigantesque zoo naturel, cette forêt est renommée pour sa biodiversité. On y trouve plus de 500 espèces de mammifères, plus de 300 sortes d’oiseaux, plus de 40 espèces d’amphibiens et plus de 60 reptiles différents. Le sixième de toutes espèces végétales de Chine — soit plus de 5 000 espèces — poussent dans la forêt de XiShuangBanNa.

Pourtant cette préfecture n’occupe que 0,2% de la superficie de la Chine, et ses réserves naturelles, à peine 0,02% du territoire chinois.

Référence : Préfecture autonome dai de Xishuangbanna

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Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les 2e, 5e, et 7e photos) et objectif Voigtländer 25 mm F/0,95 (les autres photos)
1re photo : 1/100 sec. — F/1,4 — ISO 400 — 25 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 17 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/1,4 — ISO 250 — 25 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 13 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/1,4 — ISO 500 — 25 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 18 mm
8e  photo : 1/125 sec. — F/1,4 — ISO 640 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Exposition de lanternes chinoises figuratives

Publié le 23 septembre 2013 | Temps de lecture : 1 minute
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Du 6 septembre au 3 novembre 2013, le Jardin botanique de Montréal présente la 21e édition de son exposition annuelle de lanternes chinoises. En voici un aperçu.

Puisque la tenue de cette exposition chevauche celle des Mosaïcultures Internationales (qui se terminent le 29 septembre), le billet d’admission au Jardin botanique donne accès aux deux événements pendant encore quelques jours.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Voigtländer 25mm F/0,95
1re photo : 1/125 sec. — F/0,9 — ISO 400 — 25 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/1,4 — ISO 250 — 25 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/1,4 — ISO 500 — 25 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
5e  photo : 1/100 sec. — F/1,4 — ISO 500 — 25 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/1,4 — ISO 640 — 25 mm
7e  photo : 1/100 sec. — F/1,4 — ISO 250 — 25 mm
8e  photo : 1/250 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Pérou : Les royaumes du soleil et de la lune

Publié le 4 juin 2013 | Temps de lecture : 4 minutes
Banderole de l’exposition
Ornement frontal en forme de tête de félin et tentacules de pieuvre se terminant en têtes de poisson-chat (100-800 après J.C.)

Depuis quelques années, le Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBA) fait preuve d’audace. À son initiative, des expositions majeures sont mises sur pied et essaiment ensuite à travers le monde.

On se rappellera de l’immense succès populaire, critique et international de l’exposition au sujet du couturier Jean-Paul Gauthier.

L’an dernier, l’exposition ahurissante consacrée à Tom Wesselman nous révélait un grand artiste du Pop art américain.

Jusqu’au 12 juin prochain, le MBA présente l’exposition « Pérou : Les royaumes du soleil et de la lune ». Tout simplement, c’est la plus grande exposition jamais présentée sur la Civilisation andine. En effet, le Pérou est aujourd’hui considéré comme l’un des six berceaux de civilisation, avec la Mésopotamie, l’Égypte, l’Inde, la Chine et le Mexique.

Officiellement, on y présente 370 œuvres d’art collectionnées à partir de 40 collections publiques ou privées. En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai; incrédule, je suis retourné compter les objets présentés et il y a en a environ une centaine de plus.

Beaucoup d’objets en terre cuite parfaitement conservés (ou restaurés), des sculptures en bois, des toiles, des objets en plumes, en or — dont cette poulpe mochita emblématique de l’exposition, volée au Pérou en 1988 et rapatriée en 2006 — ou de spectaculaires objets en argent massif, font de cette exposition un événement d’importance majeure.

Et le plus merveilleux : il est permis de prendre des photos — sans lampe-éclair, évidemment — ce qui est extrêmement rare pour une exposition temporaire.

Il ne vous reste plus que quelques jours pour la visiter. À moins d’aller au Pérou, jamais de toute votre vie vous ne verrez autant d’œuvres d’Art péruviennes réunies au même endroit. En voici quelques unes : n’hésitez pas à cliquer sur ces photos afin de les agrandir.

À gauche, vase céphalomorphe — À droite, vase à double goulot représentant l’Être anthropomorphique mythique (entre 1 et 700 après J.C.)
Bouteille à anse en étrier en forme de guerrier agenouillé (100-800 après J.C.)
Bouteille à anse en étrier représentant un aigle marin attrapant un poisson (100-800 après J.C.)
Amoureux devant un ornement d’oreille en or et en turquoises
Fragment de cape d’envelissement décorée de figures anthropomorphiques (750-1375 après J.C.)
Bouteille à double corps représentant un personnage porté sur une litière (750-1375 après J.C.)
Poncho décoré de plumes représentant des félins stylisés (900-1476 après J.C.)
Coffre illustrant des scènes de la Nativité (période coloniale)
Urne eucharistique en forme de pélican (vers 1750-1760)
Détail de l’urne
« Habitant des cordillères du Pérou » (de Francisco Laso, 1855)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 20mm F/1,7
  1re photo : 1/640 sec. — F5,0 — ISO 200 — 20 mm
  2e photo  : 1/60 sec. — F/1,8 — ISO 1000 — 20 mm
  3e photo  : 1/100 sec. — F/2,0 — ISO 200 — 20 mm
  4e photo  : 1/60 sec. — F/1,7 — ISO 500 — 20 mm
  5e photo  : 1/60 sec. — F/1,7 — ISO 800 — 20 mm
  6e photo  : 1/60 sec. — F/1,7 — ISO 2000 — 20 mm
  7e photo  : 1/60 sec. — F/1,6 — ISO 1600 — 20 mm
  8e photo  : 1/60 sec. — F/1,7 — ISO 200 — 20 mm
  9e photo  : 1/60 sec. — F/1,7 — ISO 800 — 20 mm
10e photo  : 1/60 sec. — F/1,7 — ISO 640 — 20 mm
11e photo  : 1/60 sec. — F/1,7 — ISO 250 — 20 mm
12e photo  : 1/60 sec. — F/1,8 — ISO 250 — 20 mm
13e photo  : 1/60 sec. — F/1,7 — ISO 800 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La parodie

Publié le 4 avril 2013 | Temps de lecture : 3 minutes
La Rolls-Royce de John Lennon

Le 3 juin 1965, John Lennon prenait possession de sa Rolls-Royce de modèle Phatom V, longue de 5,8 mètres, pesant trois tonnes, et achetée au prix de £6 000.

Dès l’année suivante, le chanteur en fait modifier l’intérieur. Le siège arrière devient un lit double. Le système de son est considérablement amélioré. On y ajoute une télévision, un téléphone et un petit réfrigérateur.

Une légende veut que John Lennon ait demandé à des Gitans de décorer sa voiture comme la roulotte « de style bohémien » qu’il possédait dans son jardin. John Lennon a effectivement acheté une roulotte neuve pour son fils Julian en 1967. Il est vrai que celle-ci était décorée de couleurs vives mais le reste de la légende est fictif.

En réalité, John Lennon trouvait l’allure des Rolls-Royce beaucoup trop conservatrice. En avril 1967, il prit l’initiative de contacter J.P. Fallon Limited, un fabriquant de calèches. Son intention était que sa voiture — symbole de la dignité britannique — soit peinte de manière irrévérencieuse, plus précisément couleurs psychédéliques.

C’est un artiste anglais du nom de Steve Weaver qui fut mandaté pour concevoir et réaliser la décoration de la voiture. Deux mois plus tard, soit le 19 juin, celui-ci compléta une demande de brevet destinée protèger ses droits sur son design. Le formulaire du brevet précise que l’oeuvre a été créée pour la Rolls de Lennon.

L’Institut canadien de la conservation a soumis la peinture de la voiture à une batterie d’analyses sophistiquées. Celles-ci ont révélé que les pigments utilisés sont le jaune de chrome, le blanc de titane, l’ultramarine et le rouge toluidine. Quant au style rococo — dont l’origine remonte au XVIIIe siècle — il transforme cette respectable voiture en parodie des carrosses de la noblesse européenne.


 
Référence : Some interesting facts about John Lennon’s Rolls-Royce Phantom V. chassis 5vd73

Détails techniques :
1re photo : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 12 mm
2e photo  : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45 mm — 1/15 sec. — F/4,4 — ISO 400 — 20 mm
3e photo  : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45 mm — 1/8 sec. — F/5,2 — ISO 400 — 29 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les Beatles à Montréal

Publié le 3 avril 2013 | Temps de lecture : 2 minutes
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Guitare Epiphone Casio Revolution comme celle utilisée au Ed Sullivan Show
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Copies des instruments utilisés par les Beatles

Depuis le 29 mars dernier jusqu’au 30 mars 2014, le Musée Pointe-à-Callière présente une exposition mineure célébrant le cinquantième anniversaire des deux concerts qu’ont donnés les Beatles à Montréal, le 8 septembre 1964.

À l’époque, on devait débourser 4,50$ et 5,50$ pour entendre le groupe britannique en spectacle : de nos jours, il faudra payer 18$ pour se remémorer leur présence dans notre ville.

L’exposition est basée sur 360 objets prêtés surtout par des collectionneurs québécois; disques, copies d’instruments utilisés par le groupe au cours de leur carrière, extraits de films, témoignages d’admirateurs, photos d’archives, etc. La pièce la plus imposante est la Rolls-Royce de John Lennon, dont nous parlerons demain.

Le 30 mars dernier, en allant voir in extremis la collection d’armures de Samouraïs collectionnées par le Dr Richard Béliveau — cette exposition phénoménale se terminait ce jour-là — on avait le droit de voir gratuitement l’exposition Les Beatles à Montréal qui la chevauchait. Puisqu’il est permis de photographier cette dernière, c’est d’elle dont je vous parle aujourd’hui et demain.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 12 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 17 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La robe d’été de l’impératrice de Chine

Publié le 8 février 2013 | Temps de lecture : 2 minutes
Robe « Dragon » aux cinq symboles impériaux

Durant la seconde guerre sino-japonaise (1937-1945), le Japon occupa le nord-est de la Chine dont sa capitale, Beijing.

Au cours des deux années de sa carrière diplomatique au Japon (de 1936 à 1938), le canadien d’origine écossaise Robert-Randolph Bruce fit l’acquisition d’un certain nombre d’objets d’Art d’une grande valeur.

L’année qui suivit son décès à Montréal en 1942, sa veuve légua au musée des Beaux-Arts une robe en soie brodée d’or qui, faute de place pour être exposée, fut immédiatement entreposée dans les réserves du musée où elle demeura cachée pendant soixante ans.

Grâce à la construction récente du Pavillon Claire et Marc Bourgie, le musée a gagné de la superficie. Ce qui l’a amené à aménager, dans son pavillon principal, une nouvelle galerie dédiée à l’art chinois.

Fouillant dans ses réserves, le musée a redécouvert cette robe de cérémonie d’une extrême rareté puisque c’est une des seules au monde à avoir subsisté.

Détails de la robe

Dans un état remarquable de conservation, celle-ci était portée l’été puisqu’elle n’est pas doublée. De plus, il faut savoir qu’en Chine impériale, seul l’empereur et sa famille immédiate pouvaient posséder des objets sur lesquels sont représentés des dragons à cinq griffes, ce qui est le cas ici.

La couleur turquoise indique que ce vêtement était porté par une des épouses de l’empereur. À partir des témoignages recueillis, les experts du musée estiment qu’il s’agit ici d’une robe de l’impératrice douairière Cixi, qui régna sur la Chine de 1861 à 1908.

Palais impérial par journée de smog à Beijing

Références :
Cixi
Robert Randolph Bruce

Détails techniques :
1re photo : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 12 mm
2e  photo : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
3e  photo : Lumix GH1, objectif Lumix 14-45 mm — 1/50 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 37 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’exposition « Venise : de souveraine des mers à capitale de la culture »

Publié le 15 octobre 2012 | Temps de lecture : 2 minutes


 
Jusqu’au 28 octobre prochain, une exposition temporaire au Château Dufresne présente sommairement l’histoire de Venise, de ses débuts jusqu’à son unification à l’Italie en 1866. À cela s’ajoute une deuxième section, consacrée aux arts à Venise (particulièrement le verre du Murano) ainsi qu’à ses fêtes populaires (dont le célèbre carnaval).

Les objets présentés sont des toiles, des imprimés (authentiques ou des fac-similés), des costumes, des masques, de l’argenterie, des verres et des bijoux.

Puisque cette ville fut déjà la capitale européenne de l’imprimerie, l’exposition fait une large place à des livres de la Renaissance italienne.

Les amateurs montréalais de typographie sont donc gâtés ces temps-ci puisque l’exposition au Château Dufresne complète celle — toujours en cours jusqu’au 27 janvier 2013 à la Grande bibliothèque — relativement aux imprimés européens de la Renaissance.

Pour le bénéfice des lecteurs qui seraient dans l’impossibilité de visiter l’exposition au Château Dufresne, la brève vidéo ci-dessus en donne un aperçu.

Une des pièces les plus extraordinaires exposées est une carte de l’Amérique du Nord dessinée par le vénitien Vincenzo-Maria Coronelli (1650–1718). Cette carte complète celle de Terre-Neuve publiée la semaine dernière sur ce blogue.

Carte de l’Amérique du Nord, réalisée en 1689 (© — Musée Stewart)

Pour télécharger une version à haute résolution (4544 x 3276 pixels) de la carte ci-dessus, veuillez cliquer sur ceci

Complément de lecture : La naissance des italiques

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Carte de Terre-Neuve, datée de 1670

Publié le 9 octobre 2012 | Temps de lecture : 1 minute
Carte de Terre-Neuve, réalisée en 1670 (© — Musée Stewart)

Jusqu’au 28 octobre 2012, le Château Dufresne présente à Montréal l’exposition « Venise : de souveraine des mers à capitale de la culture » dont je vous reparlerai dès que j’en aurai l’occasion.

Parmi les objets qui ont attiré mon attention, il y a cette gravure vénitienne coloriée à la main. Elle fut réalisée en 1690 par le cartographe et moine franciscain Vincenzo-Maria Coronelli (1650–1718).

La carte montre principalement l’île de Terre-Neuve, mais aussi les îles de la Madeleine (au-dessus du Cap-Breton, en bas, à gauche), et l’île d’Anticosti.

Le texte italien déclare : « Île de Terre-Neuve — Découverte par le Vénitien Jean Cabot et son fils Sébastien le 24 juin 1596 (note : c’est plutôt en 1497) à 2h (de l’après-midi) — Décrite par le cosmographe Coronelli»

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Émerveillement nocturne

Publié le 1 octobre 2012 | Temps de lecture : 2 minutes
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Sous le thème Jardins de lumière, le Jardin botanique de Montréal présente cette année la vingtième édition du spectacle « La magie des lanternes ».

Fabriquées manuellement par des artisans de Shanghai — une ville avec laquelle Montréal est jumelée — plus de 900 lanternes sont exposées au Jardin de Chine jusqu’au 4 novembre 2012.

En mai et juin derniers, ces lanternes ont été acheminées par bateau jusqu’à Vancouver, puis par train jusqu’à Montréal.

Ensuite, il a fallu plus d’un mois à une équipe de techniciens — menuisiers, plombiers, soudeurs, et électriciens — pour fabriquer les supports et installer le réseau électrique étanche qui alimente ces lanternes.

Et maintenant, voici venu le temps d’en profiter.

Pour le bénéfice des lecteurs qui seraient dans l’impossibilité d’assister à ce spectacle féérique, en voici un aperçu ci-dessus.

Et pour vous permettre de juger de l’authenticité de ce spectacle, on trouvera ci-dessous un extrait de la vidéo d’une procession de chars allégoriques que j’ai filmée à l’exposition universelle de Shanghai à l’automne 2010 (de 2:02 à 2:37).
 


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel