Jardins de lumière 2024 (2e partie)

Publié le 14 octobre 2024 | Temps de lecture : 3 minutes

Au Jardin des Premières-Nations





 
Cette année, le Jardin des Premières-Nations a repris les éléments qui étaient les siennes les années précédentes.

Au Jardin de Chine

Le clip vidéo présenté cette année au Jardin de Chine dure sept minutes. Il raconte la légende tragique d’une jeune fille — Zhu Yingtai, promise en mariage au fils d’un riche notable — qui tombe amoureuse de Liang Shanbo, un garçon de son âge.

Apprenant cette promesse de mariage, ce dernier se laisser mourir de faim.

Le jour de son mariage, la jeune fille vient se recueillir sur la tombe de son amant. Dans un fracas de tonnerre, la sépulture s’ouvre, la jeune fille s’y engouffre et les amants réunis se métamorphosent en papillons, puis s’envolent vers l’infini.


 
Projeté sur un écran d’eau (ci-dessus, à gauche), le clip se divise en trois parties.

La trame musicale de la première est Pranda Adventures, de Brand X Music. Celle de la deuxième partie est Tsao Dynasty des mêmes créateurs. Quant à la trame de la troisième partie, Shazam n’a pas réussi à l’identifier.





 
Voici quelques-unes des lanternes chinoises disposées dans le bassin central du Jardin de Chine.





 
L’exposition Jardins de lumière est une rare occasion d’effectuer une visite nocturne des principaux jardins spécialisés du Jardin botanique.



 
Et enfin, voici quelques lanternes chinoises disposées sur le long du chemin menant au Jardin de Chine.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II + objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (6e, 8e et 9e photos), Voigtländer 17,5 mm F/0,95 (5e, 11e, 14e et 15e photos), et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  2e  photo : 1/15 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  3e  photo : 1/13 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  5e  photo : 1/30 sec. — F/0,95 — ISO 6400 — 17,5mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2000 — 12 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
11e  photo : 1/100 sec. — F/0,95 — ISO 1250 — 17,5 mm
12e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 3200 — 12 mm
13e  photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
14e  photo : 1/200 sec. — F/0,95 — ISO 200 — 17,5 mm
15e  photo : 1/125 sec. — F/0,95 — ISO 200 — 17,5 mm

Laissez un commentaire »

| Culture, Exposition, Jardins de lumière, Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2024 (1re partie)

Publié le 13 octobre 2024 | Temps de lecture : 2 minutes

Jusqu’au 31 octobre, le Jardin botanique présente l’exposition ‘Jardins de lumière’.

(Note : On cliquera sur une image pour l’agrandir).


 
À l’entrée de l’exposition, cet anneau lumineux dont les bords laissent échapper une fumée de propylène glycol — l’ingrédient responsable de la fumée des vapoteuses — est toujours aussi populaire.

La première étape, sur la droite du parcours, est une aire de jeu pour les enfants.


 
Entre l’aire de jeux et la deuxième étape de l’exposition, le sol est éclairé de feuilles de lotus stylisées.


 
Cette deuxième étape est ‘Chœur de loup’. Elle consiste en une projection lumineuse au son de hurlements de loup.


 
Puis on se dirige vers le Jardin japonais.






Tout comme ‘Chœur de loup’, l’exposition au Jardin japonais est constituée de projections lumineuses.

De tous les jardins participants, c’est au Jardin japonais qu’on peut voir cette année la plus nette amélioration. Autrefois primitives, les projections ont gagné en complexité et en raffinement.

Si bien que le Jardin japonais rivalise maintenant avec le Jardin de Chine pour le titre de clou de l’exposition Jardins de lumière.

Ces projections sont sur le thème de Yûgen, ce qui signifie beauté profonde et mystérieuse. C’est un hommage aux iles et montagnes japonaises.

Puisqu’il arrive en octobre que les soirées soient un peu froides, les visiteurs peuvent ici se procurer des biscuits et un breuvage chaud.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II + objectifs Voightländer 17,5 mm F/0,95 (1re et 7e photos), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (4e, 8e et 9e photos) et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/125 sec. — F/0,95 — ISO 4000 — 17,5 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 4000 — 12 mm
  3e  photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  4e  photo : 1/25 sec. — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm
  5e  photo : 1/25 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  6e  photo : 1/15 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  7e  photo : 1/100 sec. — F/0,95 — ISO 4000 — 17,5 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1600 — 25 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm
10e  photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm

2 commentaires

| Culture, Exposition, Jardins de lumière, Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

Publié le 6 octobre 2022 | Temps de lecture : 3 minutes













 
À l’origine, ‘Jardins en lumière’ était essentiellement une exposition de lanternes chinoises.

Fabriquées à Shanghai, celles-ci étaient — et demeurent encore — des structures fantaisistes en fil de fer recouvertes d’une membrane colorée, le tout éclairé de l’intérieur.

Depuis trois décennies, cet évènement culturel automnal s’est enrichi de volets très différents au Jardin japonais et au Jardin des Premières-Nations. Toutefois, l’exposition de lanternes au Jardin de Chine est demeurée au cœur de ‘Jardins en lumière’ et le volet le plus apprécié des visiteurs.

Le thème de cette année est ‘Pangu : ce géant qui créa le monde’. Pour illustrer ce thème ambitieux, on a fait appel à des techniques audiovisuelles spectaculaires dont témoigne l’extrait vidéo ci-dessus.

Voici ce qu’en dit le programme de l’exposition :

On raconte qu’avant que le monde existe, l’univers ressemblait à un œuf gigantesque où se mêlaient le Ciel et la Terre. À l’intérieur, tout était chaos et obscurité. Pourtant Pangu y dormait paisiblement.

À son réveil, 18 000 ans plus tard, il ouvrit ses énormes mains et, dans un puissant coup rappelant le tonnerre, il brisa la paroi de cet œuf devenu trop petit pour lui. Tous les éléments figés depuis des milliers d’années se répandirent alors dans tous les sens.

Pangu dû travailler pendant 18 000 autres années pour les remettre en place. Il commença par tenir le Ciel à bout de bras pour le séparer de la Terre. À la fin, épuisé par tant d’efforts, il s’effondra.

Son corps commença alors à se transformer. Sa chair devint le sol fertile, son sang les fleuves, sa sueur la pluie, ses os les pierres précieuses, sa chevelure les arbres et les plantes, ses yeux le Soleil et la Lune, son souffle le vent, sa voix le tonnerre et les poux et les puces de son corps… les êtres humains.

Finalement, les quatre membres de Pangu établirent les quatre points cardinaux où règnent aujourd’hui la Tortue noire du Nord, l’Oiseau vermillon du Sud, le Dragon azur de l’Est et le Tigre blanc de l’Ouest, lesquels, selon certains, auraient aidé Pangu à accomplir sa colossale tâche de création du monde.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations
Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (1re, 8e, 9e, 11e et 13e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/60 sec — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 14 mm
  3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1600 — 12 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm
11e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
12e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
13e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm

Laissez un commentaire »

| Culture, Exposition, Jardins de lumière, Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais

Publié le 5 octobre 2022 | Temps de lecture : 1 minute











 
Depuis des années, la projection de lumière colorée sur la végétation du Jardin japonais est la signature visuelle du volet japonais de l’exposition Jardins de lumière.

C’est en cela qu’il se distingue du volet chinois puisqu’à côté, au Jardin de Chine, ce qu’on présente est essentiellement une exposition de lanternes chinoises.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations
Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (6e photo) et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/50 sec — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 4000 — 12 mm
  3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 250 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm
  5e  photo : 1/25 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  6e  photo : 1/25 sec. — F/1,2 — ISO 4000 — 25 mm
  7e  photo : 1/10 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  8e  photo : 1/30 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  9e  photo : 1/20 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
10e  photo : 1/25 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm

Laissez un commentaire »

| Exposition, Jardins de lumière | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations

Publié le 3 octobre 2022 | Temps de lecture : 2 minutes

Au Jardin botanique de Montréal, l’édition 2022 de l’exposition ‘Jardins de lumière’ se déroule dans trois lieux : au Jardin des Premières-Nations, au Jardin japonais et au Jardin de Chine.

Le circuit proposé aux visiteurs leur suggère de débuter leur visite au plus éloigné d’entre eux, soit le Jardin des Premières-Nations.
 

 
Sur le chemin pour s’y rendre, on assiste à une projection lumineuse intitulée ‘Chœur de loup’, où une lune colorée se lève au son du gueulement de loups.
 

 
Une demie-lune lumineuse marque l’entrée officielle du circuit au travers du Jardin des Premières-Nations alors que la poétesse Joséphine Bacon récite un de ses poèmes à la fois en innu et en français.
 

 
Le long d’un sentier sombre au travers des bois, diverses installations lumineuses sollicitent les visiteurs dont celle qui peint de couleurs l’Arbre sacré, un peuplier géant qui symbolise le cycle de la vie.
 






 
À mi-parcours, les présentoirs destinés à donner un aperçu des cultures autochtones sont particulièrement attrayants lorsqu’ils sont parés, comme ici, de leur éclairage nocturne.


 
Comme pour boucler la boucle, le mot de la fin est laissé à Joséphine Bacon qui récite ici un de ses poèmes les plus célèbres, extrait de son recueil ‘Un thé dans la toundra’.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais
Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12mm F/2,0
  1re photo : 1/10 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  2e  photo : capture d’écran d’un clip vidéo
  3e  photo : 1/6 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 3200 — 12 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 3200 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 800 — 12 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 640 — 12 mm
10e  photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm

Laissez un commentaire »

| Culture, Évènements, Jardins de lumière | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2022 – un aperçu de jour

Publié le 29 septembre 2022 | Temps de lecture : 1 minute
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

D’ici peu, j’aurai l’occasion de publier un reportage photographique de l’édition 2022 de ‘Jardins de lumière’, qui se tient actuellement au Jardin botanique de Montréal.

Conçues pour être admirées de nuit, ces installations ont quand même un certain charme de jour.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations
Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais
Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu FS KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya — 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm

Un commentaire

| Culture, Exposition, Infrarouge couleur, Jardins de lumière, Photo infrarouge, Photographie | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le fromage de Jean-Paul Riopelle

Publié le 2 décembre 2021 | Temps de lecture : 3 minutes
Vent traversier (1952)
Autriche III (1954)
Œuvres récentes

Né à Montréal, Jean-Paul Riopelle est un des plus grands peintres du XXe siècle.

Le Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM) possède quelques-unes de ses œuvres marquantes.

Il avait l’occasion d’acquérir d’un seul coup près de 75 toiles exceptionnelles que divers collectionneurs — dont principalement Michael Audain — étaient prêts à lui donner à la condition que le musée construise une nouvelle aile destinée de les recevoir.

À l’époque où Nathalie Bondil dirigeait le MBAM, le musée projetait donc d’ajouter un étage supplémentaire à un bâtiment ancien situé immédiatement à l’ouest de son pavillon principal.

Entièrement recouverte de verre, cette aile devait donner accès à une vue impressionnante sur le mont Royal.

Il était prévu que les travaux commenceraient cette année pour se terminer deux ans plus tard, lors du centième anniversaire de naissance du peintre et du 75e anniversaire de la publication du manifeste Refus global.

Mais voilà qu’à la suite de la bisbille au MBAM, après avoir congédié Mme Blondil, les nouveaux dirigeants du musée ont invoqué la perte de revenus occasionnée par la pandémie pour annoncer, en novembre 2020, non pas le report de la construction, mais l’annulation pure et simple du projet.

Pourtant, le gouvernement Legault était prêt à financer le tout à hauteur de dix-millions de dollars, soit la moitié du cout de construction de la nouvelle aile.

Âgé de 84 ans, le principal donateur, Michael Audain, est pressé par le temps. Dès l’annulation du projet, il avait été très clair auprès des journalistes de La Presse quant à ses intentions :

Nous allons chercher dans les prochains mois un endroit approprié pour nous assurer que l’œuvre de Jean-Paul Riopelle soit adéquatement portée à la connaissance d’un large public d’ici et de l’étranger.

Comme ce fromage que le corbeau laisse tomber en annonçant l’annulation du projet, le Musée national des beaux-arts du Québec, en fin renard, s’est empressé de le saisir et héritera donc du travail diplomatique effectué par Mme Blondil auprès des collectionneurs privés.

Plus tôt aujourd’hui, le premier ministre François Legault annonçait que c’est à Québec que l’on construira un écrin pour recevoir ce ‘fromage’ d’une valeur de cent-millions de dollars.

Références :
Dons de 100 millions en œuvres de Riopelle
Le MBAM écarte la construction de l’aile Riopelle

Paru depuis :
Le 100e anniversaire de Riopelle en cinq saisons (sur le refus du MBAM de célébrer cet évènement)

2 commentaires

| Culture, Musée des Beaux-Arts de Montréal | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Terres cuites péruviennes – 2e partie

Publié le 27 avril 2020 | Temps de lecture : 1 minute

À l’exposition Les Incas… c’est le Pérou ! (remis à cet automne… avec un peu de chance), le Musée Pointe-à-Callière présentait ces vases en terre cuite.

Bouteille
Vase

Ces deux œuvres ont été créées entre l’an 600 et 900, à l’époque où cette partie du monde était dominée par les peuples Moche, puis Wari.

Récipient pansu à huile (de Bolivie)
Récipient à huile à goulot céphalomorphe
Cruche décorée d’une kantuta (la fleur sacrée des Incas)

Ces trois œuvres furent créées entre l’an 1450 et 1532, à l’ère inca.

On admirera la variété des styles et le décor extraordinaire de certaines de ces pièces.

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs PanLeica 8-18 mm (3e photo) et M.Zuiko 25 mm F/1.2 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
3e  photo : 1/40 sec. — F/3,6 — ISO 6400 — 14 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm

Laissez un commentaire »

| Archéologie, Culture, Exposition, Musée Pointe-à-Callière | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Terres cuites péruviennes

Publié le 9 avril 2020 | Temps de lecture : 2 minutes

Jusqu’au 13 avril prochain, le Musée Pointe-à-Callière — le seul musée d’archéologie au Canada — devait présenter l’exposition Les Incas… c’est le Pérou !.

Le sort en a décidé autrement.

À l’aide de trois-cents artéfacts, l’exposition était centrée sur la culture andine. Celle-ci ne fut dominée par les Incas que tardivement, peu de temps avant la conquête espagnole.

Avant eux, plusieurs cultures se sont succédé dans cette partie du monde à partir d’environ 1800 avant notre ère.

Les pièces en terre cuite ci-dessous ont été créées entre 100 et 600, à l’époque où brillaient les peuples Mochita et Nasca.

Vase peint à double goulot et anse-pont
Vase céphalomorphe
Vase céphalomorphe
Vase décoré d’un être mythique à langue en forme de serpent
Vases
Personnage endormi portant un petit sac à coca sur l’épaule gauche
Vase représentant un personnage assis
Personnage avec coiffe, cape, spectre, collier et grands disques d’oreilles

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25mm F/1.2
1re photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 500 — 25 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 500 — 25 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm

4 commentaires

| Archéologie, Culture, Exposition, Musée Pointe-à-Callière | Mots-clés : , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Momies égyptiennes : passé retrouvé, mystères dévoilés (fin)

Publié le 7 février 2020 | Temps de lecture : 5 minutes

La dernière salle de l’exposition montréalaise du British Museum a pour thème le déclin de la civilisation égyptienne.

En l’an 332 avant notre ère, Alexandre le Grand fait du royaume pharaonique une colonie grecque. Trois siècles plus tard, l’Égypte devient une colonie romaine.


Momie de la sixième salle

Dépourvue de décoration, cette momie date de l’époque romaine.

C’est celle d’un adolescent mesurant 149 cm décédé entre l’âge de 17 et 20 ans. La seule anomalie découverte est une carie dentaire.

Ce jeune homme pourrait avoir été emporté par une infection (ce qui est invisible à la tomodensitométrie).

Près du bord droit de la première photo, on voit le couvercle d’un cercueil en bois foncé qui était peut-être destiné à être placé debout.

Datant également de l’époque romaine, le cercueil représente un homme aux cheveux courts, vêtu à la mode grecque.

La base de cette sculpture porte des symboles qui imitent des hiéroglyphes sans en être vraiment. Comme si des artisans avaient voulu ajouter une décoration pour ‘faire’ égyptien sans trop savoir ce que ces signes voulaient dire.

Masques en cartonnage

Depuis la conquête, on prend l’habitude de simplement déposer sur la momie un masque ou un cartonnage couvrant le haut du corps plutôt que d’envelopper toute la momie de cartonnage.

Masque en cartonnage doré (entre 100 avant notre ère et 100 depuis)

Le masque représentait une image idéalisée du défunt. Même si ce masque est de style ancien, on n’y voit aucun hiéroglyphe. La perruque est représentée par un simple aplat de couleur et le maquillage des yeux et des sourcils est plus léger qu’à l’époque pharaonique.

Masque en plâtre d’une femme (vers 90 avant notre ère)

À l’époque romaine, les masques en plâtre se substituent souvent aux masques en cartonnage.

La chevelure bouclée tombant aux épaules, le bord des yeux souligné de khôl sans que le maquillage s’étende jusqu’aux tempes (à la mode égyptienne), le rouge aux lèvres et la pâleur ostentatoire de la peau font que cet objet ressemble plus à un masque de théâtre grec ou romain qu’au masque représentant une personne originaire du nord de l’Afrique.

Masque en cartonnage d’une femme (vers l’an 50 à 70)

Ce masque a été créé pour la momie d’une Égyptienne de vingt ans prénommée Aphrodite en l’honneur de la déesse grecque homonyme.

Sa coiffure, ses vêtements et ses bijoux dénotent l’influence des puissances occupantes du pays.

Portraits sur plaque de bois (époque romaine)

Destinées à être déposés sur le visage de momies, ces portraits sont saisissants de réalisme.

Ils témoignent de la perte d’identité de la société égyptienne. Sous l’influence des nouveaux dirigeants du pays, on adopte de plus en plus les modes et la façon de penser des conquérants.

La civilisation égyptienne a prospéré pendant trois millénaires. Mais elle n’a pas survécu à trois siècles de domination gréco-romaine. Son sort est celui de presque tous les peuples conquis.

Du point de vue culturel, cette civilisation est morte lors de la conversion du dernier temple égyptien — le temple d’Isis à Philæ — en église chrétienne en 535 (et sa fermeture en 551).

Rappelons qu’une copie du portail de ce temple décore la première salle de cette exposition. Comme quoi tout se tient dans cette exposition.

Conclusion

L’exposition égyptienne que présente le British Museum à Montréal est particulièrement réussie.

Chaque salle porte sur un thème qui n’est pas précisé mais qui devient évident dès qu’on s’y attarde.

Des murs sombres et une scénographie discrète laissent toute la place aux objets en vedette.

Présentées à la hauteur de vue des enfants, les momies leur donnent l’impression de presque pouvoir toucher ces objets précieux.

L’éclairage incident qui lèche la surface des stèles rehausse leurs gravures.

De minuscules détails sculptés dans la pierre qui, normalement, passeraient inaperçus, prennent tout leur sens grâce à ces mêmes objets, en vrai, placés à proximité.

Bref, je vous invite chaleureusement à visiter cette exposition s’il vous est possible d’y assister. Elle se termine le 29 mars 2020.

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs PanLeica 8-18 mm (1re et 3e photos) et M.Zuiko 25 mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/50 sec. — F/3,6 — ISO 6400 — 15 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/3,4 — ISO 2500 — 12 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
5e  photo : 1/200 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm


Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’exposition Momies égyptiennes : passé retrouvé, mystères dévoilés, veuillez cliquer sur ceci

2 commentaires

| Culture, Exposition, Momies égyptiennes : passé retrouvé, mystères dévoilés, Musée des Beaux-Arts de Montréal | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel