Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations

Publié le 3 octobre 2022 | Temps de lecture : 2 minutes

Au Jardin botanique de Montréal, l’édition 2022 de l’exposition ‘Jardins de lumière’ se déroule dans trois lieux : au Jardin des Premières-Nations, au Jardin japonais et au Jardin de Chine.

Le circuit proposé aux visiteurs leur suggère de débuter leur visite au plus éloigné d’entre eux, soit le Jardin des Premières-Nations.
 

 
Sur le chemin pour s’y rendre, on assiste à une projection lumineuse intitulée ‘Chœur de loup’, où une lune colorée se lève au son du gueulement de loups.
 

 
Une demie-lune lumineuse marque l’entrée officielle du circuit au travers du Jardin des Premières-Nations alors que la poétesse Joséphine Bacon récite un de ses poèmes à la fois en innu et en français.
 

 
Le long d’un sentier sombre au travers des bois, diverses installations lumineuses sollicitent les visiteurs dont celle qui peint de couleurs l’Arbre sacré, un peuplier géant qui symbolise le cycle de la vie.
 






 
À mi-parcours, les présentoirs destinés à donner un aperçu des cultures autochtones sont particulièrement attrayants lorsqu’ils sont parés, comme ici, de leur éclairage nocturne.


 
Comme pour boucler la boucle, le mot de la fin est laissé à Joséphine Bacon qui récite ici un de ses poèmes les plus célèbres, extrait de son recueil ‘Un thé dans la toundra’.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais
Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12mm F/2,0
  1re photo : 1/10 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  2e  photo : capture d’écran d’un clip vidéo
  3e  photo : 1/6 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 3200 — 12 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 3200 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 800 — 12 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 640 — 12 mm
10e  photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le défilé de la fierté gaie de 2019

Publié le 18 août 2019 | Temps de lecture : 3 minutes
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C’est en aout 2015 que j’assistais pour la première fois à un défilé montréalais de la fierté gaie.

Il y a moins de deux semaines, le Bloc québécois invitait les dirigeants péquistes des différentes circonscriptions à se joindre à lui. Non pas en tant que spectateurs, mais parmi les participants qui déambulent sur la rue.

Nous étions invités à porter du violet, la couleur-thème du défilé de cette année.

Du violet. Pour l’amour du Ciel, qui s’habille en violet ?

J’ai eu beau ouvrir tous mes placards, je n’y trouvai pas un seul vêtement de cette couleur. Même mes chemises les plus extravagantes ont de tout sauf du violet.

Il faut dire que depuis toujours, j’évite les modes vestimentaires où triomphent les couleurs ‘ecclésiastiques’ (violet, pourpre et mauve). Ces modes ne durent jamais longtemps.

Je les évite en dépit du fait qu’enfant, mon rêve était de devenir pape.

Être coiffé de la tiare papale à trois étages ornée de diamants, habillé d’une chasuble cousue de fils d’or, et porter au doigt une gigantesque bague incrustée de pierres précieuses exerçait sur moi, enfant, un attrait irrésistible.

Et j’imaginais tous ces gens, ces dignitaires et ces chefs d’État qui, après m’avoir baisé les mains, s’adressent à moi en m’appelant ‘Votre Monticule’ ou quelque chose du genre.

Mais le pape ne s’habille pas en violet. Même durant le carême. Seulement les évêques, les archevêques et les cardinaux. En somme, à mes yeux, c’était une couleur de subalterne.

Voilà pourquoi, le violet ne m’a jamais intéressé.

Mais j’ai un tiroir, difficile d’accès, où je mets de vieilles cravates que j’ai honte de porter. En fouillant parmi ces vieilleries — Eureka ! — j’y trouvai une cravate violette.

Le Bloc québécois nous avait donné rendez-vous à la Place du Canada, un lieu bien sinistre pour un parti indépendantiste.

Déambuler au milieu du boulevard René-Lévesque, acclamé par 300 000 personnes qui vous sourient et vous prennent en photo, est une expérience grisante que je recommande à tous les déprimés de la terre.

Rien n’est meilleur pour le moral, quoi qu’en dise la Compagnie créole.

En déambulant sur la rue, on voit du monde partout; sur les marches des entrées, sur les balcons et même sur le toit des édifices. Parfois très légèrement vêtus, des gens vous regardent, émerveillés, comme si un charisme irrésistible émanait de vous.

Bref, j’ai bien aimé.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif PanLeica 8-18mm
1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 8 mm
2e  photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2018

Publié le 11 octobre 2018 | Temps de lecture : 3 minutes
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Jusqu’au 31 octobre 2018, le Jardin botanique de Montréal présente la 26e édition de son exposition annuelle de lanternes chinoises.

C’est à l’automne et à l’hiver derniers qu’ont été conçues les lanternes de l’exposition de cette année. Expédiés à Shanghai, les dessins techniques montréalais sont réalisés à la main par des artisans chinois.

En mai, les 900 lanternes quittent Shanghai par bateau jusqu’à Vancouver, puis voyagent par train jusqu’à Montréal.

Il faut plus d’un mois à une équipe de techniciens — menuisiers, plombiers, soudeurs, et électriciens — pour fabriquer les supports et installer le réseau électrique étanche qui alimente ces lanternes.

Mardi soir dernier, j’ai profité de la température très agréable pour visiter l’exposition.

Cette année, on procède par réservation; votre billet est vendu pour une journée et une heure d’entrée précise.

Le résultat est que l’affluence est mieux répartie et conséquemment, on ne se marche plus sur les pieds.

Ceci étant dit, voici les photos que j’en ai rapporté.

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Cet été, lors de la restauration du Jardin de Chine, on a créé un sentier qui relie directement celui-ci au Jardin des Premières-Nations.

En sortant du Jardin de Chine, ce sentier est décoré de lanternes chinoises conventionnelles.

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Mais dès que les visiteurs sortent du Jardin de Chine, ils accèdent au troisième volet de l’évènement Jardins de lumière.

Son premier volet est l’exposition de lanternes au Jardin de Chine (que nous venons de voir). Le deuxième consiste en un éclairage paysager nocturne du Jardin japonais.

Le troisième volet, situé dans le Jardin des Premières-Nations, possède sa propre signature.

Dans ce jardin, le feuillage et le sous-bois sont subtilement éclairés d’une constellation de taches lumineuses.

Précisons que la photo ci-dessus ne rend pas justice à l’atmosphère féérique des lieux. En somme, il faut y être pour l’apprécier pleinement.

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Cet effet est obtenu très simplement. Il aura suffi de disposer çà et là des boules à facettes (appelées boules disco) éclairées par un puissant faisceau lumineux.

Il suffisait d’y penser.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 Mark II, objectifs Voigtländer 25 mm F/0,95 (6e et 7e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 19 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm
  3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 14 mm
  4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 12 mm
  5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 19 mm
  6e  photo : 1/100 sec. — F/1,1 — ISO 400 — 25 mm
  7e  photo : 1/125 sec. — F/1,1 — ISO 320 — 25 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 16 mm
  9e  photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 15 mm
10e  photo : 1/2 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 12 mm
11e  photo : 1/15 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 18 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Nuit blanche du festival Montréal en lumière 2018

Publié le 8 mars 2018 | Temps de lecture : 4 minutes
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Du 22 février au 4 mars 2018 se tenait la 18e édition du festival Montréal en lumière.

Comme d’habitude, ce festival culminait par une Nuit blanche au cours de laquelle se déroulaient près de 150 activités, la plupart gratuites.

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Pour faciliter les déplacements des festivaliers, la Société de transport de Montréal offrait un titre de transport illimité au cout de 5$. Précisions qu’exceptionnellement, le métro était ouvert toute la nuit.

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De 22h à minuit, les artisans de l’émission humoristique La nuit est encore jeune produisaient une édition spéciale dans un salon de la Place des Arts, devant un public de très bonne humeur.

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À la sortie sud de la Place des Arts, les festivaliers devaient emprunter un viaduc qui enjambait la glissade en traineaux.

Ce goulot d’étranglement y réduisait considérablement la fluidité des déplacements. Il était donc préférable d’accéder au site par d’autres sorties (dont celle par la Place Desjardins).

Mais si j’avais suivi ce conseil, je n’aurais pas obtenu la première photo de cette série — prise précisément du haut du viaduc — que j’aime particulièrement.

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La Nuit blanche est une belle occasion de visiter gratuitement le musée d’Art contemporain de Montréal.

D’habitude, on y accède après une attente de quelques minutes. Pas cette année.

L’immense popularité de l’exposition Léonard Cohen : une brèche dans toute chose a fait en sorte qu’il fallait compter cette fois-ci sur une bonne trentaine de minutes d’attente.

Heureusement, la température plus douce que d’habitude rendait tout cela très supportable.

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Devant l’installation Cathédrale (2013) de Yann Pocreau, il est difficile de ne pas songer aux paroles de Léonard Cohen : ‘Il y a une brèche dans toute chose. C’est par elle que la lumière pénètre’.

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Sur la Place des Festivals, les passants étaient sollicités par diverses offres gourmandes, des jeux de société, et la Grande roue.

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Le musée McCord présentait simultanément trois expositions : deux expositions photographiques (qui m’ont laissé indifférent) et l’exposition Tohu-bohu au pays des contes, destinée aux enfants, que j’ai trouvée variée et très réussie.

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Puis je me suis rendu au Musée des Beaux-Arts de Montréal afin de documenter des photos accompagnant le deuxième texte du blogue au sujet de l’exposition consacrée à Napoléon (texte qui devait être publié le lendemain).

Ce soir-là, des bénévoles costumés accueillaient les visiteurs.

Disposant de tout le matériel qui leur était nécessaire, des dizaines de visiteurs s’affairaient au sous-sol à créer des couronnes de laurier dorées.

Papa, fiston et fillette (dans la poussette) assouplis

Après cette soirée bien remplie, c’était le temps du retour à la maison.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5e, 6e, 9e et 10e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re et 2e photos), et M.Zuiko 25 mm F/1,2 (les autres photos).
 1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 12 mm
 2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 17 mm
 3e  photo : 1/125 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
 4e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
 5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 7 mm
 6e  photo : 1/25 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 13 mm
 7e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
 8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 500 — 25 mm
 9e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 7 mm
10e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 14 mm
11e photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
12e photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
13e photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Montréal Symphonique

Publié le 20 août 2017 | Temps de lecture : 3 minutes
Elisapie (à droite)
Alain Lefèvre
Marc-Olivier Jean
Isabelle Boulay
Les trois orchestres
Mélanie Renaud
Les familles McGarrigle et Wainwright
Rufus Wainwright
Coeur de pirate et Patrick Watson
Diane Dufresne

Depuis des mois, la célébration du 375e anniversaire de Montréal donne lieu à une multitude d’évènements assez extraordinaires.

Un des plus remarquables a sans doute été, hier soir, le concert Montréal Symphonique.

Pour l’occasion, on installé une scène au pied du flanc Est du mont Royal, transformant celui-ci en immense amphithéâtre à ciel ouvert où 80 000 spectateurs ont pu prendre place sur l’herbe.

Ce concert était retransmis en direct dans une vingtaine de parcs et salles de la métropole.

Pour la première fois, les trois plus grands orchestres symphoniques de la ville — l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre symphonique de McGill — ont mis de côté leurs rivalités afin de présenter un gigantesque concert de musique pop et de musique classique.

Plus de 375 musiciens, chanteurs populaires et choristes ont uni leurs efforts sous la direction du chef Simon Leclerc, spécialiste de l’orchestration de la musique pop.

Étaient en vedette, Daniel Bélanger, Isabelle Boulay, Coeur de pirate, Béatrice Dear, DJ Champion, Diane Dufresne, Elisapie, ILAM, Wyclef Jean, Pierre Lapointe, Mélissa Laverge, Alain Lefèvre, Marie-Nicole Lemieux, Marie-Josée Lord, Anna McGarrigle, Jane McGarrigle, M-Mo, Mélanie Renaud, Martha Wainwright, Rufus Wainwright, et Patrick Watson.

Grâce à des enceintes et de grands écrans répartis sur le site, tous les auditeurs ont pu bien voir le concert.

Toutefois, dans un orchestre symphonique, les instruments aigus sont placés à gauche et les instruments graves à droite. Puisque les trois orchestres symphoniques n’ont pas été fusionnés, mais plutôt placés côte à côte, cela annulait l’effet stéréophonique qu’on aurait pu obtenir autrement.

Au-dessus des musiciens et choristes, de gros cylindres servaient d’écran à des projections très réussies rendant hommage à des lieux emblématiques de la ville (pont Jacques-Cartier, stade olympique, silhouette des gratte-ciels, minoterie Five Roses), à l’art de la rue (Corno et Zïlon), au club de hockey Canadien, etc.

Ambitieux, ce concert fut une des entreprises qui auront le mieux réussi à contribuer au succès des célébrations du 375e anniversaire de la métropole.

Pour ceux qui l’ont manqué, ce concert sera retransmis le 10 septembre prochain à 19h30 sur les ondes de Radio-Canada.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (2e et 9e photos), et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 12 mm
  2e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 140 mm
  3e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 40 mm
  4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 40 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 15 mm
  6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 40 mm
  7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 30 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 40 mm
  9e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 3200 — 210 mm
10e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


The Color of Time

Publié le 24 juillet 2017 | Temps de lecture : 3 minutes

Les 22 et 23 juillet 2017, la compagnie française Artonic présentait l’événement The Color of Time, inspiré de la fête de l’équinoxe du printemps en Inde.

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En descendant à la station Beaudry, je me suis d’abord arrêté à une exposition extérieure de photographies.

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En traversant la rue Amherst, cette murale (à droite) a attiré mon attention.

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Au cours de The Color of Time, les participants reçoivent des pochettes d’amidon coloré dont on fait jaillir le contenu au moment convenu.

Finalement, tout le monde revient de cette fête moucheté de taches colorées.

De nos jours, soucieux de leur image, les gens sont de plus en plus réticents à se faire photographier par un inconnu.

Mais au cours de ce genre d’évènement — où tout le monde finit par être ‘sale’ — on accepte paradoxalement de se faire prendre en photo par le premier venu.

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Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 12-40 mm (les 4 premières photos) et M.Zuiko 25 mm F /1,2 (les autres photos)
  1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
  4e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  5e  photo : 1/800 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
  6e  photo : 1/2000 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
  7e  photo : 1/1600 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
  8e  photo : 1/1600 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
  9e  photo : 1/1250 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
10e  photo : 1/8000 sec. — F/1,2 — ISO 100 — 25 mm
11e  photo : 1/2000 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
12e  photo : 1/2000 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
13e  photo : 1/8000 sec. — F/1,2 — ISO 160 — 25 mm
14e  photo : 1/2500 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
15e  photo : 1/640 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
16e  photo : 1/1250 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Lâcher de violons

Publié le 9 juillet 2017 | Temps de lecture : 2 minutes
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Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, la troupe française Transe Express présentait les 7 et 8 juillet un spectacle de rue intitulé ‘Lâcher de violons’.

C’est le premier volet de la programmation d’À nous la rue, une série d’évènements qui se dérouleront toutes les fins de semaine de juillet.

Sans faire partie officiellement d’À nous la rue, le Défilé des Géants (présenté en mai dernier) nous avait donné un avant-gout de ce qui allait suivre.

Dans ce cas-ci, deux athlètes suspendus qui frappent alternativement un caisse géante, trois cantatrices en jupons lumineux qui déambulent en chantant, une grappe suspendue de musiciens qui se balancent lentement au son d’un orchestre costumé, voilà les tableaux de ce spectacle enchanteur qui utilisait la place Jacques-Cartier comme décor.

D’une durée d’environ 45 minutes, ‘Lâcher de violons’ sera présenté également à Québec dans les jours qui viennent.

Complété de quelques clips vidéos et de quelques photos supplémentaires, voici ci-dessous le petit diaporama que j’en ai fait.

Cliquez pour démarrer

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re et 4e photos) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 12 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 40 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 40 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 16 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 150 mm
6e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Souvenirs de la Journée des musées 2017

Publié le 29 mai 2017 | Temps de lecture : 5 minutes

Si la plupart des musées montréalais sont gratuits lors de la Nuit blanche du festival Montréal en lumière, la véritable journée de gratuité est la Journée des musées. Cette année, elle avait lieu hier.

Pour faciliter la tâche des visiteurs, la Société de transport de Montréal offrait cinq circuits faisant la navette gratuitement entre la cinquantaine de musées participants.

Tout comme l’Open Tour de Paris, on descendait et on embarquait à notre guise le long de ces circuits. Leur terminus était sur le boulevard de Maisonneuve, derrière la Place des Arts.

Avant d’entreprendre ma visite, je m’étais fixé un programme très ambitieux dont finalement je n’ai réalisé que le quart.

Le tout devait débuter au quatrième arrêt du Circuit bleu, au Studio Nincheri (du peintre et verrier Guido Nincheri), où je me suis rendu à pied puisqu’il est situé près de chez moi.

Mais un problème technique de dernière minute a fait que ce musée n’a pu participer à l’évènement.

J’ai donc pris la navette en direction du Centre d’exposition La Prison-des-Patriotes.

Prison des patriotes
Aperçu de l’exposition

Ce musée compte bien quelques objets et documents d’époque, mais il est basé sur les panneaux explicatifs qui résument très justement les enjeux de la rébellion de 1837-1838. En raison de l’achalandage exceptionnel du musée en cette journée, l’exposé admirable de notre guide a duré la moitié du temps habituel.

Bref, un musée très intéressant. La seule déception : on n’y voit pas de cellule de patriote, ce qui nous montrerait les conditions de leur détention.

Écomusée du fier monde
Aperçu de l’exposition

Le prochain arrêt du Circuit bleu était l’Écomusée du fier monde.

Situé dans un ancien bain public, ce musée nous présente la vie des habitants du Faubourg à m’lasse, un quartier appelé ainsi en raison des effluves qui se dégageaient des usines à la mélasse qui s’y trouvaient autrefois.

Puisque ce quartier a débuté par la construction de triplex à la fin du XIXe siècle et a été en bonne partie détruit par la construction de la Place Radio-Canada en 1963, le musée couvre essentiellement la période entre les deux.

Probablement dans le but d’éviter tout misérabilisme, le musée présente de manière positive la vie des Montréalais francophones de l’époque en gommant donc la profonde misère à laquelle les habitants du Faubourg à m’lasse étaient réduits.

Ceci étant dit, on appréciera d’autant plus ce musée qu’on prendra le temps de lire les panneaux descriptifs très intéressants qu’on y trouve.

Marché Saint-Jacques

Achetés à la fromagerie du marché Saint-Jacques situé en face de l’Écomusée du fier monde, des tranches jambon et un petit fromage artisanal ont fait office de repas du midi. Ils ont été mangés sur le pouce en attendant l’autobus.

J’ai sauté l’arrêt de la Cinémathèque québécoise pour terminer le circuit au Musée d’art contemporain.
 

 
Une fanfare jouait à cet arrêt qui était également le terminus de tous les circuits.

Police et manifestants

En me dirigeant vers le Musée d’art contemporain, je rencontre une manifestation anticapitaliste.

Musée d’art contemporain
Sans titre de Dominique Blain (1987-9)
Observateurs de The Sleepers de Bill Viola (1992)
Terre de Sylvia Safdie (1977-2004)

Voici quelques photos rapportées de ce musée spécialisé dans les installations et les vidéos d’art. Oui, je sais, l’une d’elles est floue (mais, que voulez-vous, je l’aime).

Copper burger

Mes petites tranches de jambon n’ayant pas empêché l’apparition de ma faim vers 14h, je m’achète un hambourgeois chez Copper Branch.

Il s’agit d’un restaurant végétarien. Ce qui semble être de la viande crue est une rondelle constituée de betteraves, de riz brun biologique, d’ognons caramélisés, nappée d’une sauce à la dijonnaise et à l’érable, sur de la laitue, le tout dans un pain au kamut.

Ma journée s’est terminée à la basilique Saint-Patrick de Montréal. Les photos que j’en ai rapportées feront l’objet d’un texte publié ultérieurement.

En conclusion, la Journée des musées est un grand exercice démocratique au cours duquel le patrimoine muséal de la ville devient soudainement accessible à tous.

Il nous est alors possible de créer un programme taillé sur mesure en fonction de nos gouts et de nos affinités. Libre à nous d’en profiter.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (2e et 4e photos), objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (8e, 9e et 10e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 8 mm
  3e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 8 mm
  5e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  6e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 27 mm
  7e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
11e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le défilé des Géants

Publié le 22 mai 2017 | Temps de lecture : 1 minute

 

 

Parmi tous les évènements célébrant le 375e anniversaire de Montréal, celui qui a dominé la fin de semaine fut le défilé des Géants.

Création de la compagnie nantaise Royal de Luxe, le défilé des Géants mettait en scène trois personnages surdimensionnés : un scaphandrier, la Petite Géante et le chien mexicain Xolo, animés respectivement par 45, 28 et 25 techniciens-acrobates.

À la fin du défilé, un canon à confettis pulvérisait des cartes postales créées spécialement pour l’occasion et dont de diaporama présente quatre modèles.

Référence :
Des géants en ville pour le 375e de Montréal

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Début des célébrations marquant le 375e anniversaire de Montréal

Publié le 17 mai 2017 | Temps de lecture : 2 minutes
Place d’Armes
Haie d’honneur
Entrée de l’archevêque de Montréal
Allocution du premier ministre du Canada
Messe
Musiciens et chorale
Fidèles
Exemple d’un vitrail au jubé
Bain de foule de Justin Trudeau et de Sophie Grégoire (son épouse)

À 9h ce matin, c’est par une messe solennelle à la Basilique Notre-Dame — précédée d’une envolée de cloches à l’oratoire Saint-Joseph — qu’ont débuté les célébrations marquant le 375e anniversaire de Montréal.

À cette occasion, une haie d’honneur accueillait les dignitaires et invités.

Après les discours du maire de la ville, du premier ministre du Québec et de son homologue du Canada, la messe proprement dite fut célébrée en présence de représentants d’autres confessions religieuses et de très nombreux invités.

À l’issue de la célébration, on procéda à un court spectacle sur la Place d’Armes.

Sur le chemin vers sa limousine, le premier ministre du Canada s’est offert un bain de foule, au grand plaisir des personnes présentes.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, hypergone M.Zuiko 8mm F/1,8 (1re photo), objectifs 25 mm F/1,2 (les 2e, 3e, 7e 8e et 9e photos) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (4e, 5e et 6e photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/1,8 — ISO 125 — 8 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 2500 — 75 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 75 mm
6e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1000 — 25 mm
8e  photo : 1/100 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 25 mm
9e  photo : 1/100 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel