Jardins de lumière 2024 (2e partie)

Publié le 14 octobre 2024 | Temps de lecture : 3 minutes

Au Jardin des Premières-Nations





 
Cette année, le Jardin des Premières-Nations a repris les éléments qui étaient les siennes les années précédentes.

Au Jardin de Chine

Le clip vidéo présenté cette année au Jardin de Chine dure sept minutes. Il raconte la légende tragique d’une jeune fille — Zhu Yingtai, promise en mariage au fils d’un riche notable — qui tombe amoureuse de Liang Shanbo, un garçon de son âge.

Apprenant cette promesse de mariage, ce dernier se laisser mourir de faim.

Le jour de son mariage, la jeune fille vient se recueillir sur la tombe de son amant. Dans un fracas de tonnerre, la sépulture s’ouvre, la jeune fille s’y engouffre et les amants réunis se métamorphosent en papillons, puis s’envolent vers l’infini.


 
Projeté sur un écran d’eau (ci-dessus, à gauche), le clip se divise en trois parties.

La trame musicale de la première est Pranda Adventures, de Brand X Music. Celle de la deuxième partie est Tsao Dynasty des mêmes créateurs. Quant à la trame de la troisième partie, Shazam n’a pas réussi à l’identifier.





 
Voici quelques-unes des lanternes chinoises disposées dans le bassin central du Jardin de Chine.





 
L’exposition Jardins de lumière est une rare occasion d’effectuer une visite nocturne des principaux jardins spécialisés du Jardin botanique.



 
Et enfin, voici quelques lanternes chinoises disposées sur le long du chemin menant au Jardin de Chine.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II + objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (6e, 8e et 9e photos), Voigtländer 17,5 mm F/0,95 (5e, 11e, 14e et 15e photos), et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  2e  photo : 1/15 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  3e  photo : 1/13 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  5e  photo : 1/30 sec. — F/0,95 — ISO 6400 — 17,5mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2000 — 12 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
11e  photo : 1/100 sec. — F/0,95 — ISO 1250 — 17,5 mm
12e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 3200 — 12 mm
13e  photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
14e  photo : 1/200 sec. — F/0,95 — ISO 200 — 17,5 mm
15e  photo : 1/125 sec. — F/0,95 — ISO 200 — 17,5 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Jardins de lumière 2024 (1re partie)

Publié le 13 octobre 2024 | Temps de lecture : 2 minutes

Jusqu’au 31 octobre, le Jardin botanique présente l’exposition ‘Jardins de lumière’.

(Note : On cliquera sur une image pour l’agrandir).


 
À l’entrée de l’exposition, cet anneau lumineux dont les bords laissent échapper une fumée de propylène glycol — l’ingrédient responsable de la fumée des vapoteuses — est toujours aussi populaire.

La première étape, sur la droite du parcours, est une aire de jeu pour les enfants.


 
Entre l’aire de jeux et la deuxième étape de l’exposition, le sol est éclairé de feuilles de lotus stylisées.


 
Cette deuxième étape est ‘Chœur de loup’. Elle consiste en une projection lumineuse au son de hurlements de loup.


 
Puis on se dirige vers le Jardin japonais.






Tout comme ‘Chœur de loup’, l’exposition au Jardin japonais est constituée de projections lumineuses.

De tous les jardins participants, c’est au Jardin japonais qu’on peut voir cette année la plus nette amélioration. Autrefois primitives, les projections ont gagné en complexité et en raffinement.

Si bien que le Jardin japonais rivalise maintenant avec le Jardin de Chine pour le titre de clou de l’exposition Jardins de lumière.

Ces projections sont sur le thème de Yûgen, ce qui signifie beauté profonde et mystérieuse. C’est un hommage aux iles et montagnes japonaises.

Puisqu’il arrive en octobre que les soirées soient un peu froides, les visiteurs peuvent ici se procurer des biscuits et un breuvage chaud.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II + objectifs Voightländer 17,5 mm F/0,95 (1re et 7e photos), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (4e, 8e et 9e photos) et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/125 sec. — F/0,95 — ISO 4000 — 17,5 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 4000 — 12 mm
  3e  photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  4e  photo : 1/25 sec. — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm
  5e  photo : 1/25 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  6e  photo : 1/15 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm
  7e  photo : 1/100 sec. — F/0,95 — ISO 4000 — 17,5 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1600 — 25 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm
10e  photo : 1/50 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La sixième saison du télé-crochet Révolution

Publié le 30 septembre 2024 | Temps de lecture : 1 minute

Il y a trois ans sur ce blogue, j’avais présenté le concours de danse télévisée ‘Révolution’.

La série en est à sa sixième saison.

Ont été invités à participer à la série de cette année, vingt-quatre danseurs ou groupes de danseurs qui se sont illustrés au cours des cinq premières saisons.

Les trois premiers épisodes ont consisté à faire le tri entre eux afin de retenir la crème de la crème, celle qui s’affrontera au cours du reste de la saison.

L’épisode de dimanche soir fut exceptionnel. Rarement a-t-on vu autant de créativité, d’audace et de talents présentés en une heure.

Ceux qui l’ont raté peuvent se reprendre pour un temps limité sur l’internet ou grâce à l’application TVA+ pour appareils mobiles (une application disponible sur l’Apple Store).

Sinon, l’article paru dimanche soir sur le site du Journal de Montréal en donne un aperçu (sans la captation à 360° de l’instant le plus spectaculaire des performances).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La renaissance de Pignon sur rue

Publié le 9 septembre 2024 | Temps de lecture : 6 minutes


 
Introduction

Après Real World, créée aux États-Unis en 1992, Pignon sur rue fut la deuxième téléréalité au monde.

Diffusée de 1995 à 1999 sur les ondes de Télé-Québec, celle-ci fut donc la première téléréalité québécoise.

De nos jours, le concept de la ‘téléréalité’ est devenu n’importe quoi.

Il comprend des concours où on suit de jeunes adultes, transposés oisivement dans une villa sous les tropiques, qui sont pressés de tomber amoureux avant le dernier épisode.

Il comprend également des compétitions où, pour éviter l’élimination, les participants doivent former des alliances qu’ils seront obligés de trahir s’ils veulent se rendre en finale.

Dans un cas comme dans l’autre, on fait intervenir fréquemment un deus ex machina qui relance l’action lorsqu’elle s’enlise.

Le concept comprend même un concours semblable au premier exemple que nous avons donné, mais où les participants sont nus à la campagne, mais où leurs parties génitales sont brouillées à l’écran pour ne pas choquer les âmes sensibles qui ne peuvent résister à l’envie de l’écouter quand même…

Bref, tout cela est autant de la ’téléréalité’ que de filmer les rats de laboratoire d’une compagnie pharmaceutique.

Avant cette dérive décadente, il y a eu donc la première vraie téléréalité québécoise.

Le Pignon sur rue originel

Cette série consistait à présenter, sous forme d’épisodes hebdomadaires, le quotidien de sept jeunes partis des régions du Québec pour étudier à Montréal et qui avaient accepté d’être colocataires d’un même grand appartement sous l’œil de la caméra.

Offerte depuis sur YouTube, la série originelle demeure un document sociologique exceptionnel au sujet de la génération X québécoise et ce, à une époque où les médias sociaux n’existaient pas.

Le nouveau Pignon sur rue

Dernièrement, on pouvait voir les trois premiers épisodes de la nouvelle mouture de Pignon sur rue sur les ondes de Télé-Québec.

La série est présentée du lundi au jeudi à 18h30. Et chaque épisode est repris le soir même à 23h, puis le lendemain à 11h et à 16h.

De nouveau, on y met en vedette de jeunes adultes provenant de diverses régions du Québec qu’on suit dans leurs déplacements quotidiens. Le tout entrecoupé de vues du quartier de Pointe-Saint-Charles où se trouve la maison qu’ils habitent.

Des sept (trois filles et quatre gars, âgés de 18 à 25 ans), ma préférée est Maureen. En plus d’être attachante, elle répond très bien à mes trois critères d’évaluation : la qualité du français, sa diction et le débit de son élocution.

En deuxième place, Jean-Gabriel — un gaillard qui aimerait être journaliste ou attaché politique (si j’ai bien compris) — est celui qui possède clairement le meilleur vocabulaire, sans les clichés (les ‘genre’ et les ‘Oh my God’) de sa génération.

Des cinq autres participants, deux méritent également de bonnes notes tandis que les trois autres ont des lacunes.

Puisque la force de Pignon sur rue, c’est son aspect sociologique, cette série reflète les préoccupations actuelles de notre société.

Non seulement par les propos des participants, mais également par les choix des créatrices de cette série, qu’elles ont voulue scrupuleusement inclusive; en plus d’un représentant de la diversité quant à l’orientation sexuelle, on y trouve notamment un autiste très léger et une personne atteinte minimalement du trouble de l’attention.

En vue de la troisième mouture de cette série, j’attacherais plus d’importance à l’élocution des participants.

Au départ, j’avais mis les écouteurs intra-auriculaires qui accentuent les graves et dont je me sers pour écouter de la musique. Mais comme je ne comprenais à peu près rien de ce que disait un des participants, j’ai changé pour un casque à la sonorité plus sèche.

Peine perdue; ce participant n’articule pas; on ne comprend pas la moitié de ce qu’il dit. En plus, il parle vite, ce qui n’arrange rien.

Ces deux défauts, on les trouve aussi, dans une mesure plutôt acceptable, chez une participante.

Pour avoir une idée du français parlée par nos jeunes en région, il est essentiel de comprendre ce qu’ils disent. En raison de l’aspect sociologique de la série, il ne s’agit pas ici de choisir des participants exemplaires quant à la qualité de leur français, mais de choisir des gens qui articulent.

Parmi les participants, il aurait été utile d’avoir une musulmane voilée (c’est-à-dire portant le hijab). L’excellente série télévisée Immigrants de souche nous présente des néoQuébécois qui ont fait leur place en région et dont l’ethnicité dépasse le cadre étroit de la pigmentation de la peau, chère à tous ceux qui se targuent d’inclusivité.

J’aurais aimé entendre la voix de cette participante musulmane et voir la dynamique qu’elle aurait instaurée par sa différence vestimentaire.

En dépit de sa distribution ‘catholique blanche marbrée de brun’, cette série s’annonce tout aussi passionnante que sa célèbre mouture précédente, devenue historique, et qui nous permet de comparer l’évolution des mentalités depuis.

J’attends déjà avec impatience les prochains épisodes et je n’ai aucun doute que cette série deviendra une mine d’or pour les sociologues et pour tous ceux qui veulent comprendre la société québécoise actuelle.

Ceux qui ont manqué les premiers épisodes peuvent se reprendre grâce à la vidéo sur demande sur le site de Radio-Québec.

Référence : Nouvelle mouture de «Pignon sur rue»: sept jeunes aux horizons différents débarquent à Montréal

Complément de lecture : 25 ans de téléréalité au Québec

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Écrit par Jean-Pierre Martel


TicketMaster et Starmania 2024

Publié le 14 août 2024 | Temps de lecture : 4 minutes


 
L’obsolescence programmée

J’ai assisté dimanche dernier à mon premier spectacle en salle depuis le début de la pandémie au Covid-19.

Comme les temps ont changé.

Maintenant, il faut apporter son téléphone pour être admis à certains spectacles (notamment ceux dont les billets sont vendus par TicketMaster).

Il y a deux ans, j’ai jeté mon iPhone 4s — qui fonctionnait parfaitement bien — et je me suis procuré un iPhone 6s d’occasion parce que le premier était incompatible avec l’application mobile de Bixi, essentielle pour pouvoir louer ses vélos électriques.

Deux ans plus tard, l’application mobile de TicketMaster exige au minimum la version 16,0 du système d’application d’Apple. Ce qui signifie que je devrais (théoriquement) jeter mon iPhone 6s et me procurer un iPhone 8 (ou plus récent).

En 2022, cinq-milliards de téléphones ont été jetés aux ordures principalement parce qu’ils ne permettaient pas d’accomplir des tâches accessoires qui n’ont aucun rapport avec la téléphonie.

Cette obsolescence programmée est une colossale source de pollution.

Ces cinq milliards de téléphones, mis bout à bout, font 16 fois la circonférence de la terre (40 000 km). Et c’est ce qu’on jette de manière croissante chaque année.

Heureusement, dans le cas de TicketMaster, ses billets électroniques s’affichent non seulement grâce à son application dédiée, mais également à partir du profil de l’acheteur sur le site web de la compagnie.

En tant que néophyte, mon inquiétude était de savoir si, une fois rendu à la Place Bell, un réseau wifi était disponible afin que je puisse présenter mon billet de spectacle.

Heureusement, tout s’est parfaitement bien passé; à l’entrée, une préposée de la Place Bell n’a eu besoin que d’une minute pour faire apparaitre mon billet électronique sur l’écran de mon iPhone 6s.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Signalons toutefois l’unilinguisme anglais du site de TicketMaster, en violation flagrante avec les exigences de la Loi 101.

Un peuple incapable d’accéder à sa propre culture sans connaitre la langue de ses conquérants est un peuple condamné à disparaitre.

Le spectacle

Créé à Paris en 1979, Starmania est l’opéra rock le plus sombre et le plus désespéré de l’histoire de la musique.

N’y cherchez pas une histoire d’amour, même à l’issue tragique, qui rappellerait l’opéra romantique du XIXe siècle. Quand on aime, cela n’est pas réciproque.

Ici, la noirceur (à la fois des décors, de la scène et même de la salle) reflète la noirceur du propos; on y aborde les thèmes de la violence, de la cupidité, de la domination, et du saccage de l’environnement.

Quand cette noirceur scénique est traversée de faisceaux lumineux, ceux-ci ne sont pas des lueurs d’espoir; ils rappellent plutôt les phares des miradors des prisons.

Lorsque des jets de lumière s’alignent et balaient l’assistance, c’est pour nous montrer en contre-jour des silhouettes humaines alignées comme les travailleurs qui gravissent inexorablement les marches de Métropolis, cette ville futuriste qui donne son nom au premier film d’anticipation de l’histoire du cinéma (sorti en 1927).

Quant à sa scène finale, elle fait plus penser à l’effondrement de notre civilisation qu’à l’avènement d’un monde meilleur.

Je ne sais pas si c’est une question de diction ou d’acoustique, mais je vous avoue avoir manqué les paroles d’une bonne partie des chansons que les interprètes (même Québécois) ont chantées. Je présume que j’aurais mieux compris si j’avais été plus près de la scène.

Au final, il s’agit d’un excellent spectacle que j’aurais très certainement regretté si j’étais resté chez moi.

Recommandé.

Paru depuis :
Déchets électroniques : 5 milliards de téléphones jetés en 2022, avec moins de 20 % qui sont recyclés
Starmania, l’opéra prophétique

Détails techniques de la première image : Sigma DP1 à spectre complet + filtre UV-IR Cut — 1/40 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 16,6 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Terminus pour STAT

Publié le 28 avril 2024 | Temps de lecture : 4 minutes

J’aime bien écouter certains téléromans québécois. Mais j’évite habituellement les quotidiennes, par manque de temps.

Cette année, je me suis intéressé à la série télévisée STAT, sans doute en raison du fait qu’elle se déroule en milieu hospitalier. Un milieu dans lequel j’ai brièvement travaillé.

Comme tous les téléromans québécois, on y admire la direction artistique, le travail des techniciens, les moyens mis en œuvre par les producteurs et surtout, le talent de ces comédiens qui réussissent à rendre plus vrais que vrais des personnages parfois à la limite de la vraisemblance. C’est le cas de STAT.

Alors oui, dans ce petit village qu’est un hôpital, il y a parfois des intrigues et des conflits de personnalités. Mais il y a surtout une foule de gens dévoués à prodiguer des soins.

Dans STAT, tout le monde couche avec tout le monde. Évidemment, les médecins entre eux. Mais aussi entre chirurgienne et infirmier, entre cadre hospitalier et enquêteuse du ministère venue enquêter sur lui, etc.

De plus, dès que les couples sortent du lit, tout l’hôpital est au courant.

On se demande comment ces gens peuvent respecter le secret professionnel quand ils sont si prompts à révéler les détails croustillants de tout ce qu’ils savent.

Et bravo pour avoir imaginé un chirurgien hyperbavard qui opère en récitant de savantes statistiques médicales. Alors que ce qu’il fait mériterait toute son attention.

À mon avis, STAT aurait dû s’appeler Les commères en jaquettes. Ou mieux : Le bistouri de l’Amour.

Même s’il ne s’agit pas d’une série policière, il y a des forces de l’ordre à chaque épisode. Non seulement pour intervenir lorsqu’un patient devient violent ou lorsque les médecins découvrent un cas de maltraitance parentale, mais pour tout et pour rien.

Afin de découvrir qui est coupable d’un accident, l’enquêteur n’attendra pas que les blessés soient remis sur pied. Même quand le sang gicle de partout, il doit le savoir tout de suite. À peine l’empêchera-t-on d’interroger le patient sur la table d’opération.

Grâce au Ciel, on n’a pas essayé de nous présenter une scène où on dépose le masque anesthésiant sur le nez du patient avant que le policier ait fini de poser sa question. Et où on devine que le patient est endormi quand il laisse tomber le doigt qu’il avait dressé pour apporter une précision.

Évidemment, les docteures (ou doctoresses, c’est selon) ne peuvent résister à la tentation de découvrir les bijoux de famille qui se cachent sous n’importe quel uniforme militaire. Comme si elles espéraient y voir quelque chose de différent.

Mais sait-on jamais. De nos jours…

Quant à la finale de cette année, ce fut pour moi la goutte qui a fait déborder le verre.

Alors suivez-moi bien…

Au dernier épisode de l’année, on apprend avec stupéfaction que c’est le beau docteur machin qui est le responsable d’un accident qui a couté la vie au conjoint de la cheffe de l’urgence. C’est un secret qu’il a caché jusqu’ici.

À sa sortie d’université, on lui avait offert de travailler dans un hôpital universitaire. Mais, pour des raisons jusqu’ici mystérieuses — et qu’on découvrira sans doute un jour — il a préféré travailler à Saint-Vincent, moins prestigieux et conséquemment, où ses chances d’avancement sont moindres.

Ce faisant, il s’est retrouvé à travailler sous les ordres de l’urgentologue endeuillée par sa faute.

Durant tous ces épisodes, jamais son sentiment de culpabilité n’a transpiré à l’écran. Et dès son entrée en fonction à l’hôpital, il a suscité d’innombrables conflits avec cette urgentologue.

On se demande aujourd’hui pourquoi.

Accablé par un si lourd secret, n’importe qui aurait demandé d’être muté ailleurs. Mais pas lui.

Alors bravo au talent de tous ces comédiens qui ont su nous faire avaler les couleuvres d’un scénario trop souvent invraisemblable.

Il y a probablement des téléspectateurs pour croire que cette série reflétait ce qui se passe réellement dans nos hôpitaux. On comprend pourquoi tant de gens préfèrent les éviter…

La série se poursuivra sans doute l’an prochain. Mais pour moi, c’est assez. Trop, c’est trop.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’éclipse solaire totale du 8 avril 2024 au parc Jean-Drapeau

Publié le 10 avril 2024 | Temps de lecture : 3 minutes

Le long d’une bande en diagonale qui traversait l’Amérique du Nord (dont le sud du Québec), on pouvait assister lundi dernier au spectacle de l’année, soit une éclipse solaire totale.

Pour l’occasion, je m’étais apporté deux appareils photographiques.

Destiné à voir l’éclipse de près, le premier était appareil conventionnel, équipé d’un téléobjectif puissant.
 

 
En défaisant une paire de lunettes de protection répondant à la norme ISO 12312-2, je m’étais bricolé un filtre qui me permettait de photographier les phases de l’éclipse sans risquer d’endommager mon appareil.

D’autre part, afin de tester à quoi ressemble une éclipse en infrarouge, mon second appareil était un Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, c’est-à-dire un appareil capable de capter à la fois la lumière visible et le rayonnement infrarouge.

Non protégé par un filtre répondant à la norme ISO 12312-2, ce deuxième appareil n’était utile que pour photographier la foule. Tout au plus, je pouvais l’utiliser pour photographier l’éclipse quand le soleil (presque totalement masqué par la lune) peut être regardé à l’œil nu.

J’avais prévu me présenter sur le site à l’avance afin d’effectuer des tests. Mais la congestion monstre dans le métro a fait en sorte qu’à mon arrivée (à 14h20), l’éclipse avait commencé six minutes plus tôt.
 



 
Estimée à plus de cent-mille personnes, la foule qui s’était déplacée au parc Jean-Drapeau profitait d’une journée chaude et ensoleillée pour vivre un évènement qui, à Montréal, ne se reproduira que dans 82 ans.
 

 
Des différents croissants de soleil qui se sont succédé de 14h20 à 16h30, j’ai pris neuf photos espacées de quinze minutes. Prise à 15h15, celle-ci est la plus nette.

Au moment fatidique — c’est-à-dire lorsque l’éclipse était totale — mon appareil principal a obstinément refusé de prendre une photo.
 


 
Je me suis donc rabattu sur mon appareil infrarouge pour prendre les deux photos ci-dessus.

Même si leur qualité laisse à désirer, elles témoignent d’une expérience que je suis heureux d’avoir vécue.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 mark II + objectifs Lumix Macro 30 mm F/2,8 (1re photo) ou M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-20 (5e photo), appareil GX1 infrarouge à spectre complet + objectif Lumix 14-42 mm II + filtre bleu B+W KB20 + filtre Vert1 Rollei Grün + filtre bleu 80a d’Hoya (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/5,0 — ISO 4000 — 30 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/5,0 — ISO 160 — 18 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/5,0 — ISO 2000 — 20 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 160 — 14 mm
5e  photo : 1/20 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 300 mm
6e  photo : 1/3 sec. — F/5,0 — ISO 3200 — 14 mm
7e  photo : 1,3 sec. — F/5,0 — ISO 3200 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


De la Place Ville-Marie à l’université McGill (1re partie)

Publié le 11 novembre 2023 | Temps de lecture : 2 minutes

Longue de 443 mètres, l’avenue McGill College relie du sud au nord la Place Ville-Marie à l’université McGill.

L’Anneau (2022), de Claude Cormier

Mesurant trente mètres de diamètre et pesant vingt-trois tonnes, L’Anneau est l’œuvre de l’architecte Claude Cormier (à qui on doit également les ballons multicolores suspendus au-dessus du Village gai).

Installé en juin 2022 à l’entrée nord de l’esplanade de la place, L’Anneau a été financé (au cout de cinq-millions$) par Ivanhoé Cambridge, le propriétaire de la Place Ville-Marie.

L’œuvre s’est mérité cette année le prix Alliance du centre-ville, décerné par la Société de développement commercial du centre-ville de Montréal.



Autoportrait (2012), de Nicolas Baier

Le sculpteur montréalais Nicolas Baier créa en 2012 cette installation en nickel chromée pour marquer le 50e anniversaire de la construction de la Place Ville-Marie.

Représentant une table de conférence, l’installation mesure 10 pieds de profondeur, 20 pieds de largeur et 8 pieds de haut. Tous les objets y sont en taille réelle.

Précisons que normalement, l’écran de l’ordinateur n’affiche rien.

Sous l’Anneau

Prise il y a trois jours, cette photo montre l’escalier qui donne accès par le nord à l’esplanade de la Place Ville-Marie.

L’escalier comprend trois parties; deux escaliers conventionnels situés aux extrémités alors qu’au centre, un large escalier est entrecoupé d’une rampe en zigzag pour les personnes à mobilité réduite.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue). Balance des blancs automatique.
1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Vélocité des lieux

Publié le 3 octobre 2023 | Temps de lecture : 1 minute

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Formé en 1996 de Jasmin Bilodeau, de Sébastien Giguère et de Nicolas Laverdière, le Collectif BGL a créé en 2015 la sculpture La Vélocité des lieux qu’on peut voir au parc Carrefour Henri-Bourassa-Pie-IX.

Au premier coup d’œil, l’œuvre s’apparente à une grande roue immobile.

Toutefois, en l’observant attentivement, on remarquera qu’elle est formée de cinq structures squelettiques courbées, jointes bout à bout, rappelant des autobus.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue). Balance des blancs automatique.
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 32 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque 2023 – jour 5

Publié le 23 juin 2023 | Temps de lecture : 3 minutes

La dernière journée du Festival Montréal baroque était inscrite sous le thème de la danse.

Mélanie de Bonville, Luc Beauséjour, Amanda Keesmaat et Néomie Gagnon-Lafrenais

À 14h, le premier concert de la journée mettait en vedette le quatuor appelé l’Ensemble Le petit rien, de même que le danseur et chorégraphe Sébastien Provencher.

Celui-ci animait un programme formé d’une part de musique baroque et d’autre part d’une partition de musique contemporaine créée pour l’occasion par Maurice-Gaston du Berger, un jeune compositeur de 36 ans.

Depuis l’Antiquité, la terre, le vent, le feu et l’eau forment les quatre éléments qui composent l’univers.

Des quatre volets de la partition de M. du Berger, c’est celui consacré au vent — dans le style de la musique dite minimaliste ou répétitive — qui s’est avéré, dès la première écoute, le plus séduisant.

Ensemble Caprice et la soprano Denise Torre-Ormeño

À 15h, le festival présentait un spectacle multimédia où, alternativement, l’Ensemble Caprice interprétait des compositions baroques et l’Ensemble ArtChoral présentait des œuvres chorales de différentes époques, le tout accompagné de la projection, en arrière-fond, d’une vidéo de danseurs qui performaient au même moment sans un autre lieu.

Atelier de danse

À 17h, les festivaliers pouvaient suivre gratuitement un cours de danse de la Renaissance et de l’époque baroque, donné par Anne-Marie Gardette.

Ensemble ArtChoral
Les artisans du spectacle

À 20h, le festival se terminait par un grand concert mettant en vedette la Bande Montréal baroque, l’Ensemble ArtChoral, et les Jardins chorégraphiques.

À l’affiche, des compositions du XVIIe siècle.

À cette occasion, l’Ensemble ArtChoral (dirigé par Matthias Maute) a brillé dans l’exécution de la chanson à capella ‘La Guerre’ (ou ‘La Bataille de Marigan’), d’une redoutable difficulté technique.

En fédérant les plus talentueux parmi nos musiciens et chanteurs baroques, le Festival Montréal baroque permet en quelques jours aux festivaliers de passer en revue ce qui se fait de mieux ici. Et en invitant des orchestres ou des interprètes étrangers, il permet aux nôtres de se mesurer et d’apprendre.

Bref, un grand merci aux musiciens, techniciens et bénévoles qui rendent cette fête possible.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs PanLeica 8-18 mm (5e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 40 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 40 mm
3e  photo : Capture d’écran
4e  photo : 1/30 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 40 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/3,5 — ISO 2000 — 13 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel