Pour la première fois en quatre décennies, une éclipse totale du soleil traversait hier le territoire des États-Unis, de l’Oregon à la Caroline du Sud.
Au Québec, l’éclipse n’était que partielle, comme en fait foi cette photo prise de mon balcon à 14h38, alors que l’éclipse était à son maximum.
Mais ce n’est que partie remise puisqu’en 2024, le Québec aura droit à sa seule éclipse solaire totale de tout le XXIe siècle.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 — 1/8000 sec. — F/22,0 — ISO 100 — 200 mm
L’orbite de la lune autour de la Terre décrit une ellipse à l’intérieur de laquelle la Terre n’est pas placée au centre. Conséquemment, la lune s’approche, puis s’éloigne de la Terre en effectuant sa rotation autour d’elle.
Le mois dernier, plus exactement 29 aout, la lune était à son point le plus rapproché.
Toutefois, hier soir, alors qu’elle était encore relativement proche, c’était le moment précis où le soleil, la Terre et la lune s’alignaient dans le même axe.
En d’autres mots, on pouvait assister à une éclipse de la lune.
Toutefois, lorsque la lune est dans l’ombre de la Terre, elle prend une teinte orangée.
La lune est très légèrement éclairée parce que les rayons du soleil qui frôlent le pourtour de la Terre sont déviés par l’effet de la gravité terrestre vers l’intérieur du cône d’ombre.
On sait que l’atmosphère est composée de 78% d’azote. Or ce gaz possède la propriété de diffuser le bleu de la lumière solaire dans toutes les directions. Voilà pourquoi, le jour, le ciel nous apparait bleu.
Lors d’une éclipse, cette diffusion fait obstacle à la traversée de la partie de la lumière solaire qui déviée vers la lune. Cette lumière se trouve donc enrichie en jaune et en orange, d’où la couleur que prend alors la lune.
À partir d’environ 3 500 photos prises les 19 et 20 février derniers en Alberta — une province canadienne située à l’Est des Montagnes Rocheuses — le photographe Richard Gottardo de Calgary a réalisé la vidéo en accéléré ci-dessus.
La trame musicale en est Redemption de Zach Hemsey.
La lune est le seul satellite naturel de la Terre. Son diamètre est de 3 474 km, soit la moitié de la distance entre les villes canadiennes de Victoria et de St-Jean de Terre-Neuve — 7 091km — ce qui est donc la distance entre les capitales des deux provinces canadiennes les plus éloignées l’une de l’autre. Bref, le Canada est deux fois plus « large » que la lune.
Si la lune exerce un pouvoir d’attraction sur les océans qui est responsable des marées, cette action est réciproque; en effet, l’attraction des marées sur la lune a progressivement amené celle-ci à ralentir la rotation sur elle-même, jusqu’à ce que le temps apparent qu’elle met à compléter un cycle coïncide avec le temps que met la lune à tourner autour de la Terre, soit 29,53 jours. Si bien que la face visible de la lune est toujours la même.
En assemblant les photographies prises par le Lunar Reconnaissance Orbiter (une sonde spatiale lancée en 2009), les scientifiques de la NASA ont réalisé une vidéo (ci-dessus) montrant une rotation complète de la Lune, ce qui révèle sa face cachée.
Quand au cycle lunaire tel que vu de la Terre, il est le suivant :
L’orbite de la lune autour de la Terre décrit une ellipse à l’intérieur de laquelle la Terre n’est pas placée au centre. Il en résulte que la distance entre ces deux corps célestes varie de 363,104 à 405,696 km.
Ce samedi soir (c’est-à-dire aujourd’hui) elle sera à son point le plus rapproché de notre planète. En plus, ce sera la pleine lune : la dernière fois que cela s’est produit, c’était il y a 18 ans, soit le 28 mars 1983.
Cette proximité relative aura comme conséquence que la lune sera 15% plus grande et 30% plus lumineuse que d’habitude. Or cela tombe bien puisqu’on annonce un ciel dégagé toute la fin de semaine.
Dans la vidéo ci-dessus, on voit les variations de la taille apparente de la lune du 1er au 27 septembre 2005. Ce mois-là, l’unique satellite naturel de notre planète s’était également rapprochée de la Terre, mais sans que ce soit exactement à l’occasion d’une pleine lune au moment le plus près.
J’ai toujours voulu photographier la lune. Je devais avoir huit ans lorsque j’ai fait mes premières expériences. Comme toutes mes tentatives ultérieures, ce furent des échecs lamentables. Même avec mon reflex 35mm (un Olympus OM1), beaucoup plus tard, je n’obtenais qu’une boule blanche sur fond noir.
Peu de temps après avoir acquis mon premier appareil μ4/3, j’avais acheté sur eBay plusieurs objectifs compatibles dont un 500 mm de monture OM, long comme le bras, et que je n’avais pas eu le temps d’essayer jusqu’au mois dernier.
Donc le 25 juillet, c’était la pleine lune et le ciel était clair. Je sortis mon attirail sur le trottoir à minuit et demi. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que sur vingt photos, dix-huit étaient plutôt réussies. Mais j’avais oublié de dépoussiérer mon objectif (qui traînait dans un placard depuis des mois) et j’ai donc tenté une nouvelle fois ma chance hier soir, avec le résultat ci-dessus.
Détails techniques : Panasonic GF1, adaptateur Olympus MF-2, doubleur de focale Olympus OM 2X-A, objectif OM Colegon 500mm — 1/60 sec — ISO 100 — 500 mm