La loutre de rivière

Publié le 23 novembre 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
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Brun foncé sur le dos et crème sur le ventre, la loutre de rivière est un mammifère carnivore caractérisé par un corps fuselé, de courtes pattes, des doigts palmés et griffus, et une longue queue.

Enjoué, c’est un nageur exceptionnel qui tourne sur lui-même, virevolte, et peut rester en apnée sous l’eau jusqu’à quatre minutes.

Dépourvu de réserves de graisse, il ne peut pas hiberner et doit donc chasser en hiver. C’est sa fourrure, composée de poils longs et courts, qui l’isole du froid en emprisonnant de l’air, y compris lorsque l’animal nage sous l’eau.

Mesurant jusqu’à 1,4 mètre, il pèse environ 14 kg à l’âge adulte.

La loutre se nourrit principalement en fouillant la vase des rivières. Ses longues moustaches sont utilisées pour détecter les proies dans l’eau sombre. Son alimentation est composée surtout de poissons, mais aussi de grenouilles, de petits mammifères, de crustacés et de tortues.

Pour ouvrir un mollusque alors qu’il nage sur le dos, il lui arrive de placer une pierre sur son ventre et de s’en servir comme enclume jusqu’à ce que le mollusque ne se brise.

Spécifique à l’Amérique du Nord, la loutre de rivière y est répandue (sauf dans l’Arctique, à Terre-Neuve, au centre des États-Unis et au Mexique).

Apte à se reproduite dès l’âge de deux ans, la loutre peut avoir un à cinq petits par portée à l’issue d’une gestation de 60 à 63 jours. Les naissances ont lieu de novembre en mai, avec un pic en mars et avril. Jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de six mois, la mère ne tolère pas la présence du père ou d’une autre loutre près de ses petits.

Aveugles à la naissance, les bébés ouvrent les yeux à la fin du premier mois de leur existence. Allaités jusqu’à l’âge d’environ trois mois, les petits apprennent à nager entre la dixième et la douzième semaine. Ils quittent finalement la tanière familiale entre l’âge de six mois à un an.

En milieu naturel, son espérance de vie est de huit ou neuf ans; en captivité, il peut atteindre 16 à 21 ans.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (les 1re et 2e photos), M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo), et M.Zuiko 40-150 mm R (la 4e photo)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 320 — 90 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 500 — 90 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 60 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/5,1 — ISO 2500 — 108 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Cichlidé émeraude

Publié le 22 novembre 2014 | Temps de lecture : 1 minute
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Le Cichlidé émeraude est un poisson d’eau douce originaire d’Amérique du Sud. Adulte, il atteint la taille de 20 à 30 cm.

Originellement de couleur brique foncée, il acquiert en vieillissant des reflets verts et, dans le cas des mâles, une légère bosse frontale.

De nature calme et conviviale (pour les poissons de taille similaire), ce poisson mange de tout mais aime particulièrement les moucherons qui flottent à la surface de l’eau. D’où son habitude de nager incliné vers le haut.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (les deux premières photos) et Voigtländer 25 mm F/0,95 (la dernière photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 1250 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 1600 — 90 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/0,95 — ISO 320 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Tamarin pinché

Publié le 21 novembre 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
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Le Tamarin pinché ou Pinché à crête blanche (nom scientifique Saguinus oedipus) est un primate diurne dont l’habitat naturel est constitué des forêts humides de Colombie. On ne le trouve naturellement nulle part ailleurs. Il est considéré comme étant en danger critique d’extinction puisqu’il n’y en a plus que deux à trois mille spécimens.

Sa longueur moyenne est de 23 cm sans la queue qui fait à elle seule 37 cm. Les adultes pèsent entre 350 et 510 grammes.

Sa face est noire, hérissée de poils blancs. Sa tête est ornée d’une magnifique crinière blanche qui se termine en pointe sur le front. Sa robe de longs poils soyeux est blanche sur le devant et brun sur le dos, l’arrière des cuisses et la croupe. La queue est brune dans le tiers près du corps, devenant anthracite dans les deux autres tiers.

Son alimentation est constituée de végétaux (fruits, noix et exsudat d’arbres), d’invertébrés (insectes, grosses araignées et escargots), de petits animaux (oiseaux, jeunes lézards et grenouilles) et d’oeufs. Il préfère boire la rosée du matin sur les feuilles plutôt que s’abreuver aux cours d’eau.

Les experts ont identifié 38 sons différents émis par cette espèce, en plus d’un langage corporel comprenant diverses expressions faciales.

Contrairement à d’autres primates, ils n’appartiennent pas exclusivement à un clan mais peuvent migrer dans des groupes voisins. Chaque clan est caractérisé par la domination sociale d’un couple reproducteur. La femelle de ce couple monogame émet, croit-on, des phéromones qui inhibent l’ovulation des autres femelles du clan.

La maturité sexuelle des mâles est atteinte au bout de deux ans. Toutefois, dès l’âge de 18 mois, la femelle pourrait être fécondée.

L’intervalle entre les naissances est de sept à huit mois. Les naissances ont lieu en été, entre janvier et juin (Note : c’est l’été car l’animal vit dans l’hémisphère austral).

La gestation dure 140 jours. La femelle met bas un seul bébé dans le tiers des cas, de faux jumeaux dans le deux tiers des cas, et des triplés dans 2% des accouchements. À la naissance, il y a deux fois plus de bébés mâles que de bébés femelles.

Les nourrissons ouvrent les yeux au troisième jour et peuvent marcher à trois semaines. La mère ne prend ses petits que pour l’allaitement (qui dure environ deux mois). Après, l’ensemble du clan — mais surtout le père ou les frères et soeurs plus âgés — s’occupe de l’alimentation solide des petits en partageant leur nourriture avec eux.

Plus le clan est nombreux (jusqu’à 13 membres), plus la survie des enfants est assurée. L’animal peut vivre jusqu’à 13,5 ans.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo) et Tamron SP 90 mm Macro (les autres photos)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 320 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 75 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 250 — 90 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Calliste varié

Publié le 19 novembre 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
Calliste varié mâle
Calliste varié mâle
Calliste varié femelle

Le Calliste varié (Tangara velia) est un oiseau d’Amérique du Sud qui ne migre pas selon les saisons. Son habitat naturel, ce sont les basses terres de la forêt amazonienne.

Mesurant 12 à 15 cm de longueur, il pèse en moyenne 21 grammes.

En plus des yeux et du bec, il a le dessus de la tête et le dos noirs. Il porte également un collier de cette couleur.

La face est bleu satiné. La poitrine est d’un bleu plus foncé, légèrement violacé. Les plumes des ailes sont noir bordé de bleu. Le bas du ventre et le haut des pattes sont fauves.

Mâle et femelle se distinguent par la teinte bleutée de leur plumage, un peu plus cyan chez la femelle et plus intense chez le mâle.

Cet oiseau est à la fois frugivore et insectivore. Mais il n’est pas granivore. Les graines des petits fruits qu’il consomme sont avalées sans être broyées et expulsées telles quelles dans ses matières fécales. Cet oiseau contribue ainsi à la dispersion des espèces végétales desquelles il se nourrit. Dans ce sens, ce sont des jardiniers de la forêt.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (1re photo), Tamron SP 90 mm Macro (2e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 1500 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 320 — 90 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le raton laveur

Publié le 17 novembre 2014 | Temps de lecture : 4 minutes
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Le raton laveur est un mammifère originaire d’Amérique reconnaissable à son masque foncé et à sa queue décorée de cinq à dix anneaux noirs ou bruns.

Sa tête est triangulaire, surmontée de petites oreilles, et terminée par un museau pointu. À son milieu, la face est traversée verticalement d’une bande foncée.

Sa fourrure est poivre et sel, légèrement teintée de roux au niveau de la queue et des pattes. Contrairement à beaucoup d’animaux, ses griffes ne sont pas rétractiles.

Queue comprise, le raton laveur adulte mesure entre 60 et 105 cm (pour une moyenne de 80 cm). Il pèse généralement entre 4 et 9 kg.

Amateur de petits animaux aquatiques — crustacés, mollusques, poissons, grenouilles, et tortues — de même que de petits mammifères, d’oeufs, de noix, d’insectes et de fruits, il habite la bordure des forêts, le bord des cours d’eau et les régions marécageuses de l’Amérique du Nord et d’Amérique centrale.

S’il vit près d’habitations humaines, cet opportuniste s’aventure la nuit à la recherche de nourriture (maïs, poulets, contenu des poubelles, etc.) et peut ainsi causer des dommages aux productions agricoles.

Introduit dans les années 1930 en Europe, il a tellement proliféré que le Conseil de l’Europe l’a classé comme espèce invasive.

Polygame, le mâle s’accouple dès sa deuxième année. Monogames, les femelles sont fertiles dès leur première année d’existence et n’ont qu’une seule portée annuelle, en avril ou en mai. Celle-ci comprend entre un et neuf petits (en moyenne quatre).

La gestation dure environ 63 jours. Aveugles à la naissance, les nourrissons acquièrent la vue vers l’âge de trois semaines. La mère seule s’occupe des petits. Ceux-ci demeurent dans le gîte maternel pendant environ deux mois. Dans les deux autres mois qui suivent, ils accompagnent leur mère à la recherche de nourriture, tout en étant partiellement allaités par elle. Ils sont donc totalement sevrés vers l’âge de quatre mois.

Les jeunes passent leur première année avec leur mère et ne la quittent qu’au début de l’été suivant. Durant cette période, celle-ci leur montre comment grimper, chasser et nager.

À l’automne, le raton laveur mange gloutonnement afin d’accumuler de la graisse qui lui permettra de passer l’hiver dans un sommeil léger au cours duquel sa température corporelle ne s’abaisse pas et où il perd jusqu’à 20% de son poids.

À l’état sauvage, le raton laveur vit généralement entre trois et cinq ans : en captivité, il peut dépasser l’âge de seize ans.

Généralement considéré comme attachant en raison de son minois sympathique, le raton laveur peut être porteur de la rage. Depuis 1983, plusieurs milliers de ratons laveurs succombent annuellement de cette maladie dans certains États américains. Au Québec, l’infection a été signalée pour la première fois chez cet animal en 2006; dès l’année suivante, on a dénombrait 58 cas.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 45 mm F/1,8 (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (seul, 4e photo) + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (2e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/1,8 — ISO 320 — 45 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 200 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 62 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Gorfou sauteur

Publié le 15 novembre 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
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Les gorfous sont des oiseaux de mer qui vivent dans les régions marines de l’hémisphère sud, plus précisément près des îles des régions sub-antarctiques. Pendant une bonne partie de l’année, le gorfou reste en mer et ne revient sur terre que pour se reposer, muer ou se reproduire.

On les distingue des manchots par leurs plumes (appelées aigrettes) qui forment des sourcils.

Comme les manchots, les gorfous sont incapables de voler. Ils ont le corps trapu, ont le dos noir et le ventre blanc. Leurs yeux et becs sont rouges ou orange.

La plus petite des huit espèces de gorfous porte le nom de Gorfou sauteur. Mâles et femelles sont identiques sauf quant au bec, plus fort chez le mâle. Leur poids varie de 2 à 4,3 kg et leur hauteur, de 40 à 58 cm. En captivité, ils peuvent vivre jusqu’à trente ans.

Leurs pattes courtes sont situées très en arrière du corps, ce qui permet une meilleure propulsion dans l’eau où l’adulte peut atteindre une vitesse de 40 km/h.

Leur nid est constitué d’un petit trou entouré de cailloux, de brindilles et de plumes. Il est situé en haut de falaises qu’il grimpe par une série de petits bonds successifs d’où son nom de sauteur.

La femelle pond deux œufs de tailles très différentes qui sont pondus à quatre ou cinq jours d’intervalle : le second est habituellement le seul viable. À tour de rôle, les parents s’occupent de cet œuf. L’incubation dure de trente à trente-cinq jours.

À l’éclosion, le poussin est recouvert d’un épais duvet gris-brun sur la tête et le dos. Tout comme l’adulte, son ventre est blanc. C’est lorsqu’il abandonne ce duvet pour un plumage qu’apparaissent ses aigrettes, plus petites et d’un jaune moins vif que celles qu’il arborera à l’âge adulte.

Le poussin est élevé alternativement par un ou l’autre de ses parents pendant environ un mois. Puis il est placé dans une crèche regroupant plusieurs oisillons pendant un autre mois. C’est donc environ deux mois après sa naissance, que le jeune adulte part en mer se nourrir lui-même.

Son alimentation est composé principalement de crustacées (du krill, notamment), de petits poissons, et de calmars. En plongée, le Gorfou sauteur peut atteindre une profondeur de cent mètres.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 45 mm F/1,8 (la 1re photo) et Tamron SP 90 mm Macro (le 2e photo)
1re photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 45 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 1250 — 90 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Des poissons au Biodôme

Publié le 12 mai 2012 | Temps de lecture : 1 minute


 
Même si les oiseaux constituent l’attraction principale du Biodôme de Montréal, les poissons y sont les animaux les plus nombreux.

Certains sont simplement des poissons tropicaux comme ceux qu’on en trouve dans les animaleries. D’autres nagent dans le grand bassin de l’écosystème du golfe du Saint-Laurent. Ce dernier contient 2,5 millions de litres d’eau dont la salinité est comparable à celle des eaux de l’estuaire.

De grandes parois vitrées permettent aux visiteurs d’admirer les pensionnaires de ce bassin (qui sert de garde-manger aux oiseaux de cet écosystème). On peut y voir des centaines de poissons représentant environ vingt espèces (morues, bars rayés, flétans, saumons, etc.).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm
1re photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 500 — 12 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1600 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le festin de la loutre

Publié le 9 mai 2012 | Temps de lecture : 2 minutes
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Les loutres sont des mammifères enjoués qui se caractérisent par leurs doigts griffés et palmés (aux pattes avant et arrière), leurs courtes pattes et leur longue queue.

En France, on en comptait 50 000 au début du XXe siècle : en 2010, il en restait moins de 3 000, en dépit de la protection dont ils sont l’objet depuis 1981.

Cet animal se nourrit principalement de poissons, mais aussi de petits animaux (batraciens, petits mammifères, crustacés et même parfois d’oiseaux). La loutre pêche principalement en solitaire même si, de temps à autre, elle chasse en bande. Elle peut rester sans respirer jusqu’à huit minutes sous l’eau.

Au Biodome de Montréal, la loutre a particulièrement été mise en valeur. On lui a aménagé un habitat tout en longueur et en dénivellation, le long du chemin qu’empruntent les visiteurs. En se laissant glisser dans son ruisseau personnel, la loutre est au paradis.

Depuis longtemps habituée au voisinage des humains, elle se prête sans rechigner aux séances photographiques des adultes et ne se laisse pas intimider par les cris joyeux des enfants.

Référence : Loutre

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R — 1/250 sec. — F/5,1 — ISO 2500 — 108 mm


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