Le Callimico

Publié le 9 décembre 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
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Appelé également Callimico de Goeldi (en hommage au zoologiste suisse Emílio Augusto Goeldi), ce petit primate noir ou brun foncé mesure, à l’âge adulte, entre 21 et 31 cm et pèse environ 360g.

Son pelage épais et lustré lui cache tout le corps à l’exception des ongles, de la partie presque nue du visage (qui va des paupières au menton), et du bas du ventre. Sa queue est plus longue que le reste du corps.

Alors que les tamarins ont deux molaires, le Callimico en a trois (comme les Humains).

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Il habite les forêts de la partie nord de l’Amérique du Sud. Il s’y déplace de la cime des arbres à la terre ferme, mais principalement à moins de 5 mètres du sol. Une bonne partie de son temps est passé à s’épouiller et à ne rien faire.

Sur les lianes et les petites branches, il marche, galope et sautille à quatre pattes comme un écureuil. Il saute le corps à la verticale d’arbre en arbre en le prenant à bras-le-corps. Ses bonds peuvent dépasser quatre mètres. S’il peut descendre d’un arbre la tête la première, il préfère descendre comme nous le ferions nous-mêmes.

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Son langage est composé d’une quarantaine de sons, en plus d’un langage corporel axé sur sa mimique faciale et, accessoirement, sur la piloérection.

Son alimentation est composée d’arthropodes (sauterelles, scorpions, blattes — appelés coquerelles au Québec — araignées, etc.), de champignons, de fruits, de nectar et de la gomme de certaines plantes. Il lui arrive également de manger de petits vertébrés (batraciens et lézards) ou des oeufs.

Polyandre et polygame, le Callimico peut avoir deux grossesses par an, en septembre-octobre puis en avril-mai. La gestation dure environ cinq mois, à l’issue de laquelle, règle générale, un seul petit nait.

La mère allaite le nouveau-né, d’abord affectueusement les deux premières semaines, puis de manière de plus en plus agressive entre la deuxième et la cinquième semaine. C’est alors qu’un autre adulte ou l’ensemble du clan le prend en charge. Le petit ne retourne à sa mère qu’à la tétée d’une quinzaine de minutes.

À quatre semaines, le jeune ingère ses premiers aliments solides, fournis par des adultes. Il participe à la cherche de nourriture dès l’âge de sept mois et atteint la maturité sexuelle à 16 mois (ce qui est exceptionnel chez les primates).

En milieu naturel, il peut vivre 15 ans : en captivité, 23 ans,

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e et 5e photos) et Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (les autres photos)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 1250 — 90 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 2500 — 90 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2000 — 75 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Ara rouge

Publié le 8 décembre 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
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Le plumage de ce perroquet est rouge de la tête aux épaules et sur presque tout le ventre. Les plumes du dos sont bleu poudre tandis que les ailes sont décorées de jaune, de vert et de bleu.

Il a le visage nu, de petits yeux globuleux et une mandibule supérieure de couleur ivoire (terminée de noir) tandis que la mandibule inférieure est noire. Adulte, son poids varie de 1 à 1,3 kg.

Il habite les forêts (denses ou clairsemées) qui ne sont pas envahies par des eaux, en Amérique centrale et dans la partie nord de l’Amérique du Sud. On le trouve à l’étage supérieur ou à la cime des grands arbres, généralement à moins de 500m d’altitude.

Cet oiseau est exclusivement végétarien. Il se nourrit de fruits, de noix et de graines.

Comme la plupart des perroquets, il est monogame. La saison de reproduction varie selon les pays. Il fait son nid dans la cavité d’un arbre, entre 7 et 40 mètres du sol. L’espèce produit une couvée aux deux ans. La femelle pond moins de cinq oeufs qui seront couverts pendant 24 à 28 jours.

Nourris par leurs deux parents, les oisillons font leur premier vol vers la 14e semaine mais deviennent indépendants vers quatre ou cinq mois. Ils atteignent sa maturité sexuelle vers l’âge de trois ou quatre ans.

En milieu naturel, l’Ara rouge peut vivre 50 ans et en captivité, 80 ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les deux premières photos) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (la 3e photo)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 60 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Dendrobate doré

Publié le 6 décembre 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
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Polymorphe, ce batracien se présente en plus de quinze colorations différentes. Voilà pourquoi celui en vedette aujourd’hui est vert et noir, en dépit du nom qu’il porte.

Mesurant de 2,5 à 6 cm, il vit au sol des forêts tropicales d’Amérique latine. Il se nourrit d’insectes, d’araignées, de mille-pattes et de vers. Les ventouses qu’il a aux doigts lui permettent de grimper aux plantes et aux roches.

Comme beaucoup de batraciens, la pluie inspire le Dendrobate doré à l’amour. Il s’accouple donc durant la saison des pluies, de la mi-juillet à la mi-septembre.

La femelle pond six à huit oeufs à la fois. Puisque celle-ci est polyandre — ce qui est l’équivalent féminin de la polygamie chez l’homme — elle laisse au géniteur d’une portée le soin de s’occuper des petits.

Chaque têtard quitte son oeuf gélatineux onze jours plus tard.

Après l’éclosion, les têtards grimpent sur le dos du mâle en s’y accrochant avec leurs dents. Le mâle les transporte dans de petits points d’eau, notamment dans les mares des broméliacées.

Il prendra de 40 à 90 jours pour perdre sa queue et devenir une jeune grenouille. Celui-ci devient adulte après six à quinze mois. En captivité, le Dendrobate doré vit six ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (la première photo) et M.Zuiko 75mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 75 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 400 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Ibis blanc

Publié le 5 décembre 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
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L’Ibis blanc est un oiseau caractérisé par un long bec courbé vers le bas, de longues pattes et de longs doigts, un plumage blanc (ou rose très pâle), et des extrémités d’ailes noires. Il a les yeux bleu pâle.

Adulte, il mesure 64cm de long et son poids atteint 750g à 1kg. Son envergure est de 97cm.

En temps normal, ses membres inférieurs sont roses tandis que son bec et sa face nue sont rose orangé. Durant la saison des amours, tout ce qui n’est pas caché par des plumes (donc y compris le bec) acquiert une teinte cramoisie.

Une partie de son temps est occupé à fouiller la vase à la recherche de nourriture. Il aime les petits invertébrés aquatiques (crustacés, mollusques), les vers marins, les petits poissons, les grenouilles, les insectes, les larves, et les reptiles. Il lave sa nourriture sous l’eau plus claire et l’avale en redressant la tête d’un ou de quelques coups secs.

On le trouve du sud des États-Unis au nord du Brésil. Il habite les marais salants côtiers, les vasières et les mangroves, de même que les lacs et les marais à l’intérieur des terres.

En vol, il adopte une formation en V ou en ligne ondulante, le cou et les pattes tendues. Il peut alors atteindre une vitesse de 40km/h.

De mai à juillet, ces oiseaux nichent à proximité d’autres échassiers (ibis et hérons), dans la fourche d’un arbre mort ou vivant, ou parfois au sol. Monogame, le mâle apporte les matériaux nécessaires à la construction du nid, tandis que la femelle les assemble.

Les oeufs, au nombre de deux ou trois (mais parfois jusqu’à cinq), sont couvés alternativement par chaque parent. Ils éclosent au bout de trois semaines. Les oisillons naissent aveugles, dotés d’un duvet clairsemé insuffisant à les protéger du soleil. Pendant ce temps, les parents déploient leurs ailes afin de les protéger du soleil. Les petits quittent le nid au bout de trente à cinquante jours.

En milieu naturel, il peut vivre seize ans : en captivité, vingt.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro F/2,5 (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 640 — 90 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 115 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 250 — 90 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Castor du Canada

Publié le 4 décembre 2014 | Temps de lecture : 6 minutes
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Description

Identique mais plus petit que son ancêtre européen (qui a huit chromosomes de plus, donc génétiquement incompatible), le Castor du Canada est un gros rongeur brun, trapu et rondelet. Il est semi-aquatique.

Doté d’une queue plate qui peut atteindre 30 cm de longueur, le castor possède des pattes postérieures palmées. Ses longues incisives — qui poussent continuellement — sont orangées.

Adulte, il pèse entre 13 et 35 kg et mesure un peu plus d’un mètre. C’est le deuxième plus grand rongeur du continent américain, après le Capybara.

Il vit dans les lacs, les rivières et les marais bordés d’arbres de la majeure partie du Canada et des États-Unis.

Dans l’eau, il peut passer jusqu’à quinze minutes en apnée. De plus, il est doté d’une paupière transparente au travers de laquelle il peut voir sous l’eau.

Contrairement à ce qu’on pense, le castor ne se nourrit pas de la pulpe des arbres. Il la gruge simplement pour découper les branches ou les troncs dont il a besoin pour créer son habitat. C’est l’écorce dont il se nourrit, surtout celle du tremble, du bouleau, de l’érable, de l’aulne et du saule. Il aime aussi les racines et les tiges de plantes aquatiques.

À l’automne, il accumule une grande quantité de branches sous l’eau afin de se constituer un garde-manger pour la saison froide.

Monogame et fidèle à sa compagne pour la vie, le castor s’accouple sous la glace en janvier ou en février. La gestation dure quatre mois, à l’issue de laquelle la femelle donne naissance à une portée de un à huit petits. Elle les allaite pendant sept à dix semaines. Les jeunes demeurent dans le giron familial pendant deux ans. À la portée suivante, ce sont les plus vieux qui s’occupent des petits lorsque les parents ont à s’absenter.

En milieu naturel, son espérance de vie est de douze ans : en captivité, il peut vivre vingt ans.

Le castor est un des animaux emblématiques du Canada en raison de son importance historique et environnementale.

Importance historique

À partir du cardinal de Richelieu, la seule justification des dépenses de la France en Amérique du Nord, c’est le commerce de la fourrure, principalement celle du castor. La Nouvelle-France n’aurait pas existé sans le castor.

Créée en 1627 par le cardinal, la Compagnie des Cent Associés se voit confier le monopole de la traite de la fourrure en contrepartie de quoi, elle a l’obligation d’y établir des colons.

On estime qu’avant l’arrivée de ceux-ci, il y avait entre 60 et 400 millions de castors en Amérique du Nord.

Contrairement à la Nouvelle-Angleterre, la Nouvelle-France ne sera jamais un déversoir pour se débarrasser d’un surplus de population que la mère patrie n’arrive plus à nourrir. Conséquemment, le nombre de colons français en Nouvelle-France sera toujours très inférieur au nombre de colons anglais en Nouvelle-Angleterre.

Ce que la France envoie en Amérique du Nord, ce sont principalement des gens qu’on appellerait aujourd’hui des commis voyageurs mais qu’on appelait à l’époque « coureurs des bois ». Ceux-ci ont comme mission de créer des liens amicaux avec les autochtones afin de les convaincre de chasser au-delà de leurs besoins propres, dans le but d’accumuler des fourrures que ces coureurs des bois viendront leur acheter périodiquement.

Au contraire, les colons anglais établissent des comptoirs auprès desquels les autochtones doivent se rendre pour y vendre leurs fourrures. La croissance territoriale des colonies anglaises se fait donc de manière contigüe, aux dépens du territoire des autochtones qu’ils repoussent, créant ainsi des conflits territoriaux incessants.

Afin de faciliter ces contacts interculturels, ces coureurs des bois français choisiront des femmes autochtones comme conjointes et partenaires afin que celles-ci leur enseignent les langues du pays ou leur servent d’interprètes.

Ce métier les amènera à couvrir un immense territoire, qui s’étendra à l’Ouest jusqu’aux montagnes Rocheuses et au Sud, jusqu’au delta du Mississippi. D’où l’immensité de la Nouvelle-France.

Des millions de peaux de castor seront ainsi prélevées par la France afin d’être transformées en vêtements ou accessoires à fourrure écoulés sur le marché européen. Au plus fort du commerce, 100 000 peaux étaient expédiées en Europe chaque année.

De 1756 à 1763, sous le règne de Louis-XV, la France participera la guerre de Sept Ans contre les Anglais notamment dans le but de s’assurer du contrôle des principales zones de capture du castor en Amérique.

Dans la toute première version des armoiries de Montréal, les Canadiens français étaient représentés par un castor, alors que les Anglais, les Écossais et les Irlandais étaient symbolisés par une plante. Cette anomalie héraldique sera corrigée cinq ans plus tard, en 1838, alors que les premiers seront représentés par une fleur-de-lys (le castor migrant au-dessus de l’écu).

Timbre commémoratif du centième anniversaire du premier timbre canadien

En 1851, le castor apparait sur le premier timbre poste du Canada. À l’époque, les autres pays préféraient plutôt représenter le profil de leur chef d’État sur les leurs (comme c’était la coutume sur les pièces de monnaie depuis l’Antiquité). Signalons que tous les timbres canadiens sont unilingues anglais jusqu’en 1927.

Pièce de cinq cents dessinée par G.E. Kruger Gray (d’où les initiales K-G)

Le 24 mars 1975, par sanction royale, le castor fut élevé au rang d’emblème officiel du Canada. On se trouvait déjà sur les pièces canadienne de cinq centimes depuis 1937.

Importance environnementale

Le castor occupe dans le règne animal une place considérable. C’est, avec l’homme, le seul animal capable de créer un écosystème.

Il est à la fois hydraulicien et ingénieur forestier. Il peut élever des barrages, retenir l’eau, créer des tourbières, prévenir la sécheresse estivale, atténuer de ce fait l’impact des feux de forêt, et augmenter considérablement la biodiversité du territoire qu’il aménage.

Pour cette raison, depuis l’antiquité, le castor est (avec l’abeille) le symbole du travailleur ingénieux, infatigable et consciencieux.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les deux premières photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1000 — 75 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 60 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 60 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/8,0 — ISO 200 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Sarcelle à ailes vertes

Publié le 3 décembre 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
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Pesant en moyenne 322g pour le mâle et 308g pour la femelle, la Sarcelle à ailes vertes (aussi appelée Sarcelle d’hiver) est le plus petit canard du Québec. L’envergure de ses ailes fait de 53 à 59 cm.

Il a le bec noir, étroit, au bout arrondi.

Le plumage de la femelle est finement strié de brun.

Le mâle a la tête uniformément brune, traversée par un masque vert foncé iridescent. Sa poitrine est beige alors que le reste du corps est gris, finement strié de gris plus foncé. Font exception, une série de plumes vert émeraude au bas des ailes (visibles lorsque qu’il les déploie) et qui lui donnent son nom. De plus, ses ailes sont traversées par une barre blanche verticale à l’épaule.

On le trouve dans les marais, étangs et bords des lacs. Sa préférence va pour les plans d’eau où poussent des herbes hautes sur un fond vaseux, là où, entre autres, il se nourrit. En automne, il migre vers les eaux salées peu profondes d’Amérique centrale et des Antilles afin d’y passer l’hiver.

L’alimentation de ce canard est composée d’insectes aquatiques, de mollusques, de crustacés et de têtards. Il se nourrit aussi d’algues ou de plantes aquatiques souples. En automne, il accumule des provisions en vue de la migration en consommant des graines de céréales.

La femelle fait son nid sur le sol humide de la forêt boréale, caché par des herbes hautes ou des buissons. Elle y pond de huit à douze oeufs à la fois, qu’elle couve pendant environ 22 jours. C’est elle seule qui s’occupe des petits jusqu’à ce qu’ils quittent le nid. La maturité sexuelle de ce canard est atteinte à un an.

Sa longévité est en moyenne de dix à quinze ans, mais peut atteindre 21 ans en captivité.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Tamron SP 90mm Macro F/2,5
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 400 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 500 — 90 mm


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L’Ibis rouge

Publié le 1 décembre 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
Ibis rouge mâle
Ibis rouge
Ibis rouge

Seul oiseau côtier au monde de couleur rouge, cet oiseau est natif des côtes Nord-Est de l’Amérique du Sud. En plus de sa coloration, il se caractérise par son long bec recourbé vers le bas et ses pieds légèrement palmés. Adulte, son poids varie de 500 à 800g. L’envergure de ses ailes est d’environ un mètre.

Le mâle est légèrement plus grand que la femelle.

C’est en fouillant la boue des marais, lagunes et estuaires, que l’Ibis rouge trouve les insectes, crustacés, mollusques, petits poissons et invertébrés dont il se nourrit.

La couleur vive de son plumage lui vient d’un colorant rouge trouvé dans la carapace des crustacés (crevettes et crabes) qu’il consomme. En captivité, si son alimentation est pauvre de ce pigment ou d’un pigment équivalent, ses couleurs pâlissent.

Au cours de la saison de la reproduction — qui se déroule au cours de la saison des pluies, de mars à juillet — le bec du mâle devient noir.

L’Ibis rouge niche en colonie; il construit son nid rudimentaire près du nid d’autres ibis, dans de jeunes palétuviers, entre 1,5 et 6 mètres au-dessus de l’eau. Cinq ou six jours après l’accouplement, la femelle pond entre un et trois oeufs. L’incubation dure de 19 à 23 jours.

Le mâle et la femelle couvent puis prennent soin des petits. Les oisillons accomplissent leur premier vol vers l’âge de 35 jours et deviennent indépendants vers le 75e jour.

L’espérance de vie de cet oiseau est de seize ans dans la nature, et de vingt en captivité.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 45 mm (1re photo), M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/125 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 45 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 400 — 75 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 150 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Dendrobate jaune et noir

Publié le 30 novembre 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
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Les dendrobates sont des amphibiens qui se distinguent des grenouilles par le fait, entre autres choses, que leurs pattes arrière ne sont pas palmées.

Adulte, le Dendrobate jaune et noir mesure 3,1 à 4 cm (rarement jusqu’à 5 cm) du museau au cloaque. Il pèse en moyenne 3g.

Il est noir, traversé de trois bandes jaunes (à la tête, aux épaules et au bassin). Celles-ci sont habituellement tachetées de noir. Le motif ainsi créé varie d’un spécimen à l’autre.

Il habite les forêts tropicales humides de basse altitude, surtout dans le sud du Venezuela, le nord du Brésil et l’ouest de la Guyane. Il se déplace au sol, sur les pierres recouvertes de lichen, les racines et le tronc des arbres. Leurs doigts sont munis de ventouses adhésives qui leur permettent de grimper à la surface plate des plantes des sous-bois.

Diurne, il se nourrit d’insectes et d’araignées, notamment des fourmis, des termites, des petits coléoptères, et des criquets. À partir de composés toxiques qu’il assimile en mangeant certaines fourmis, le Dendrobate jaune et noir fabrique une toxine encore plus puissante, appelée batrachotoxine (qu’il entrepose dans sa peau). Placé dans un milieu où leur nourriture ne leur apporte plus de venin, il devient inoffensif.

Normalement, il est donc toxique. Les indigènes de l’Amazonie humectent la pointe de leurs flèches avec sa toxine pour chasser à la sarbacane.

Durant la saison des pluies (qui se produit en été), il entre en estivation (l’équivalent estival de l’hibernation).

Ce batracien se reproduit en février et en mars. La femelle pond entre cent et mille oeufs par année, mais seulement deux à douze oeufs par ponte. Ceux-ci sont déposés sur des feuilles gardées par le mâle. Entre dix et quatorze jours après leur fécondation, les oeufs éclosent.

Après l’éclosion, les têtards grimpent sur le dos du mâle en s’y accrochant avec leurs dents. Le mâle les transporte dans de petits points d’eau, notamment dans les mares des broméliacées. Lorsque de gros insectes pondent au même endroit, leurs nymphes deviennent des prédateurs pour les têtards de l’amphibien.

Les têtards perdent leur queue après 70 à 90 jours. Ils arrivent l’âge adulte entre le 12e et le 18e mois de leur existence. À deux ans, ils atteignent leur maturité sexuelle.

En captivité, cet amphibien peut vivre vingt ans : dans la nature leur espérance de vie est de cinq à sept ans.

Référence : Dendrobates leucomelas

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (la 3e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 1000 — 90 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Capybara

Publié le 28 novembre 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
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Originaire de Panama et de l’Amérique du Sud, le Capybara est le plus gros rongeur au monde; adulte, mâle ou femelle mesure entre 105 et 135 cm et pèse entre 35 et 68 kg.

Son milieu naturel est constitué des rives boisées de cours d’eau, de lacs ou de marécages où il trouve les plantes aquatiques, les feuilles, les herbages, les fruits et les écorces qui constituent son alimentation. C’est un excellent nageur.

Doté d’une grosse tête rectangulaire au museau aplati, l’animal est recouvert de poils raides. Ses pattes avant ont quatre doigts et celle de derrière, trois.

Cet animal s’accouple dans l’eau. À l’issue d’une gestation de 120 à 150 jours, la femelle donne naissance à une portée de deux à huit petits (en moyenne, quatre).

Les nourrissons peuvent marcher dès le premier jour de leur existence. Ils sont allaités pendant quinze ou seize semaines.

Toutes les femelles du clan s’occupent des petits. Il n’est pas rare qu’une mère allaitante nourrisse n’importe quel petit qui se présente à elle.

Le Capybara atteint sa maturité sexuelle vers l’âge d’un an et demi.

Aussi peu expressif qu’un chameau, le Capybara apprivoisé est un animal sensuel qui adore qu’on le gratte à rebrousse-poil.

Soumis à ses prédateurs, le Capybara vit en moyenne quatre ans dans son milieu naturel mais peut vivre le double en captivité.
 

 
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90mm Macro (1re photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2e photo)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 640 — 90 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1000 — 75 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Hocco à pierre

Publié le 26 novembre 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
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Considéré comme une espèce menacée depuis 2008, le Hocco à pierre est un gros oiseau originaire des régions montagneuses de Colombie et du Venezuela.

Il tire son nom de sa crête frontale grise qui ressemble à une pierre arrondie.

Son plumage est noir et brun foncé, sauf le bas-ventre qui est parfaitement blanc. Les plumes caudales ont des extrémités blanches.

Chez environ le quart des femelles, les plumes à partir du bas du cou jusqu’à la base de la queue sont principalement brunes au lieu d’être noires.

Dans le cas précis de la femelle illustrée ci-dessus, celle-ci possède la particularité d’avoir une plume caudale entièrement blanche, ce qui est rare.

Le plumage de l’Hocco à pierre possède le raffinement d’une robe de bal. Au niveau de la tête et du cou, le plumage noir est court, dense et mat. C’est aussi le cas de la seconde moitié du dos qui est brun foncé.

Mais la poitrine, le haut du dos, et la première moitié des ailes sont recouverts de plumes arrondies aux reflets verdâtres ou bleutés dont le pourtour est noir et mât. Comme si chaque plume se terminait par une frange décorative. L’ensemble fait penser à un châle d’écailles de poisson.

Sans aucune transition, le bas des ailes rondes porte deux rangées de longues plumes aux mêmes reflets.

Les plumes caudales sont brun foncé mat.

Cet oiseau se caractérise également par sa petite tête, ses grands yeux bruns, et son bec de couleur saumon.

Le jour, cet oiseau vit au sol. Lorsqu’il s’y déplace, sa démarche est lente. La nuit, il dort dans des arbres. Il peut donc voler mais ne prend généralement son envol qu’en cas de danger ou pour aller dormir.

Cet oiseau est végétarien. Il aime les fruits murs tombés au sol, les feuilles tendres et les bourgeons des plantes des sous-bois. Mais il lui arrive de manger de petits animaux qui se laissent facilement capturer.

C’est durant l’été austral que le Hocco à pierre se trouve une partenaire. Il est habituellement monogame. Un mois plus tard, la femelle construit son nid. Formé de branches, de brindilles et de feuilles, il est construit à la mi-hauteur d’un arbre, entre quatre et six mètres du sol.

La ponte comprend habituellement deux oeufs qui seront couvés par la femelle seule pendant 30 à 34 jours. Les parents nourrissent les oisillons jusqu’à ce qu’ils soient assez grands pour s’alimenter eux-mêmes sur le sol. Ils peuvent voler vers l’âge de 20 jours.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (1re photo), M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (2e photo), M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo) et M.Zuiko 40-150 mm R (4e photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 75 mm
4e  photo : 1/30 sec. — F/4,9 — ISO 1600 — 92 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel