Encore en mai au Jardin Botanique de Montréal

Publié le 11 septembre 2024 | Temps de lecture : 1 minute
Cognassier du Japon
Hélénie ‘Sahin’s Early Flowerer
Canard noir
Phlox paniculé
Benoîte
Vulnéraire
Ancolie gracieuse

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 (4e, 5e, 6e et 7e photos) + multiplicateur de focale MC-14 (les trois premières photos)
1re photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 70 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 190 mm
4e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 90 mm
5e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
6e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
7e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Mes petits amis du Jardin botanique

Publié le 8 avril 2024 | Temps de lecture : 6 minutes

Au cours de la saison froide, l’épaisse couche de neige cache aux animaux sauvages les ressources alimentaires qui jonchent le sol des forêts et des sous-bois.

Voilà pourquoi, dans le cas des oiseaux qui y habitent, le Jardin botanique de Montréal installe ici et là des mangeoires chaque hiver afin d’augmenter leurs chances de survie.

Ces mangeoires sont retirées lorsque le temps s’adoucit afin que ces animaux retrouvent leur instinct sauvage et ne deviennent pas dépendants de l’intervention humaine.

Le Jardin botanique interdit aux personnes qui y viennent de nourrir ses petits pensionnaires, peu importe la saison. C’est un interdit que je respecte depuis des années, mais auquel j’ai fait exception cet hiver.

Les jours ensoleillés de mars, en me rendant ou en revenant de l’Insectarium, j’ai pris l’habitude de nourrir les animaux qui fréquentent une petite clairière située un peu à l’écart, entre le Jardin de Chine et le Jardin alpin.

À cette fin, je m’étais procuré des fragments noix de Grenoble achetés au Dollarama (1,50$ pour un sachet de 70 grammes).

Écureuil gris albinos

À la mi-mars, ce que je croyais être, au loin, un morceau de papier qui virevoltait au vent s’est avéré être un écureuil albinos, probablement le seul de tout le Jardin botanique.

Il possède aussi la caractéristique d’avoir le pelage particulièrement long.

Écureuil gris

Les yeux des écureuils gris sont situés de chaque côté de leur tête. Ce qui fait qu’ils voient mal les petits objets situés juste devant leur museau.

Lorsqu’on leur tend un fragment de noix entre nos doigts, l’écureuil doit nécessairement prendre nos doigts entre ses mains et grignoter à l’aveugle ce qu’on leur tend. Ou étirer le museau et prendre le fragment avec ses incisives pour finalement partir avec son butin.

Lorsque le fragment est offert sur la paume de notre main — ce qui implique que l’écureuil doit monter sur notre main pour obtenir sa récompense — sa mauvaise vision dans son axe central fait qu’il n’est pas rare que l’écureuil mordille le bout d’un de nos doigts pour découvrir que ce n’est pas ce qu’il veut, puis s’avance davantage jusqu’à trouver ce qu’il cherche.

À deux occasions, un écureuil m’a mordillé le bout d’un doigt sans réellement me blesser. J’ai simplement bougé légèrement ce doigt en faisant un léger son désapprobateur (tut-tut-tut) pour que l’animal comprenne le message.

Parmi mes petits amis se trouvent au moins deux écureuils roux. À peine plus gros qu’un Tamia rayé, ces rongeurs sont d’une extrême vivacité. Malheureusement, je n’ai pas encore réussi à les photographier.



Mésange à tête noire


Sittelle à poitrine blanche

Photographier des oiseaux qui nous mangent dans la main est un peu compliqué. Cela implique qu’une main leur tend des noix tandis que l’autre tient et actionne l’appareil photographique.

Pour ce faire, j’ai adopté une technique photographique particulière.

Premièrement, j’ai choisi une vitesse d’obturation d’un deux-millième de seconde.

Deuxièmement, afin de ne pas intimider les oiseaux, j’ai utilisé un objectif de petite dimension. Autre avantage : un équipement plus léger est plus facile à soutenir d’un seul bras pendant une période prolongée.
 

 
Et surtout, j’ai opté pour l’obturateur électronique de mon appareil photographique, ce qui le rend totalement silencieux.

Pour terminer, la mise au point se faisait à partir de l’écran arrière articulé tourné vers moi, alors que l’appareil proprement dit pointait vers l’oiseau.

Cardinal rouge femelle

Un couple de Cardinaux rouges fréquentent également cette clairière. Parfois, je vois le mâle. D’autres jours, c’est la femelle.

Perché sur sa branche, un peu à l’écart, je vois bien le Cardinal rouge qui observe avec envie les autres oiseaux festoyer. Pour respecter sa timidité, nous avons développé le rituel suivant.

Je prends un beau gros fragment de noix de Grenoble que je pointe vers lui tout en le regardant. Comme pour lui dire : « Celui là, c’est pour toi ».

Dès le fragment déposé sur une branche basse horizontale, je pointe du doigt le fragment tout en regardant le Cardinal rouge. Puis je recule de trois ou quatre pas. Aussitôt, l’oiseau fonce vers le fragment, le saisit de son bec et s’enfuit aussitôt.

Après avoir découvert un gout que je ne connaissais pas pour les noix de Grenoble, j’ai décidé de les garder pour moi et de me procurer la semaine dernière des graines de citrouilles décortiquées et des arachides en écailles pour mes petits amis de la clairière.

Entretemps, le Jardin botanique a retiré ses mangeoires. Ce qui fait que mon expérience de cet hiver se terminera d’ici peu puisque je suis d’accord avec la politique du Jardin botanique à ce sujet et j’entends m’y conformer dans quelques jours, dès que j’aurai écoulé ce qui me reste de noix et d’arachides.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (photos 1, 2 et 7) et Lumix 14-42 mm (les autres photos)
1re photo : 1/1250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 210 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 70 mm
3e  photo : 1/2000 sec. — F/5,0 — ISO 640 — 21 mm
4e  photo : 1/2000 sec. — F/5,0 — ISO 400 — 21 mm
5e  photo : 1/2000 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 25 mm
6e  photo : 1/2000 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 25 mm
7e  photo : 1/250 sec. — F/4,5 — ISO 400 — 140 mm

Postscriptum du 14 avril 2024 : Depuis la publication de ce texte, je suis retourné à cette clairière à trois occasions. Puisque j’ai épuisé ma petite provision de noix et d’arachides à donner, c’est donc la dernière fois aujourd’hui que j’y vais pour nourrir des animaux.

Cliquez sur la photo pour l’agrandir

Entretemps, s’était ajouté un nouvel ami; un Tamia rayé, mignon et expressif.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 — 1/1600 sec. — F/4,0 — ISO 2500 — 210 mm.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le rôle écologique des chauvesouris

Publié le 21 mars 2024 | Temps de lecture : 2 minutes
Sérotine boréale (Eptesicus nilssonii)

Les chauvesouris sont un important réservoir de coronavirus. Les recherches évolutives ont démontré que le virus du Covid-19 est un lointain descendant d’une souche de coronavirus transmis il y a plusieurs décennies d’une chauvesouris à un animal intermédiaire (possiblement le pangolin) qui, par la suite, l’a transmis à l’espèce humaine en 2019.

Stigmatisés par les accusations d’être responsables de la pandémie au Covid-19, la réputation des chauvesouris mérite d’être réhabilitée.

Ces mammifères — les seuls capables de voler (et non de seulement planer) — consomment en moyenne 850 insectes volants par nuit de quatre heures, soit trois à quatre insectes à la minute.

Dans les pays tropicaux, la diète des chauvesouris comprend les moustiques qui transmettent la dengue et la malaria.

Un peu moins du tiers des quatorze-mille espèces de chauvesouris sont frugivores. Ils le sont parce qu’ils sont incapables de fabriquer de la vitamine C (un handicap partagé par les primates et une poignée d’autres animaux).

Les graines qu’ils avalent tout rond se retrouvent dans leurs selles. Par le biais de leurs déjections, les chauvesouris dispersent deux fois plus de graines que les oiseaux, contribuant ainsi à façonner la nature.

Dans beaucoup de pays du Sud global, les chauvesouris augmentent le rendement agricole en dévorant les papillons de nuit dont les chenilles, le jour, ravagent les cultures.

On imagine mal les chauvesouris jouer le rôle de pollinisateurs. Et pourtant…

Ces animaux pollinisent plus de 500 espèces de plantes, dont les bananiers, les cocotiers, les avocats et les agaves.

Le Leptonycteris nivalis possède une langue longue de 9 mm dont il se sert pour aspirer le nectar des fleurs d’agave (qui fleurissent le soir).

En somme, ces mammifères mal-aimés rendent d’immenses services en tant qu’épandeurs de semences, de pollinisateurs, et d’agents antiparasitaires.

Références :
Bats are in trouble. That’s not good for anyone who likes mezcal, rice or avocado
Chiroptera
Les chauves-souris propagent-elles le coronavirus ?

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 32 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La couleur saisonnière des yeux de caribou

Publié le 22 décembre 2023 | Temps de lecture : 4 minutes


 
Le caribou

Ce qu’on appelle ‘caribou’ au Québec s’appelle renne d’Amérique en Europe. On lui donne ce nom pour le distinguer du renne d’Europe. En réalité, les deux appartiennent à la même espèce animale (Rangifer tarandus).

Le caribou est la seule espèce de cervidé dont les bois sont portés par les deux sexes, alors qu’ils sont réservés aux mâles chez les cerfs, les chevreuils, les orignaux, etc.

Autre distinction : parmi les ruminants, le caribou est le seul dont la diète est composée principalement de lichens.

Son lichen préféré est le Cladonia rangiferina (ci-contre), surnommé le ‘lichen des caribous’ (ou ‘lichen des rennes’). Celui-ci forme de grands tapis blanchâtres qui sont faciles à distinguer l’été.

Mais l’hiver, comment les caribous font-ils pour distinguer ce lichen blanc ?

Le tapis clair

Sur les photos de famille prises au flash, il arrive fréquemment que des personnes aient les yeux rouges. Ce phénomène est causé par la réflexion de la lumière vive sur le tissu richement vascularisé qui est situé derrière la rétine transparente.

Contrairement à l’humain, un grand nombre de mammifères ont plutôt, immédiatement derrière leur rétine, une couche de tissus extrêmement réfléchissante qui tapisse le fond de l’œil et qu’on appelle le ‘tapis clair’ (Tapidum lucidum).

Il donne ces yeux brillants à la faune éclairée la nuit par des phares d’auto.

En réfléchissant vers l’avant la lumière reçue, cette dernière effectue une deuxième traversée de la rétine. Ce qui double ses chances de stimuler les photorécepteurs rétiniens. En somme, c’est comme recevoir deux fois plus de lumière.

Chez les mammifères diurnes, la cornée et le cristallin bloquent une bonne partie de l’ultraviolet afin de protéger la vue. Chez le caribou, au contraire, ils la laissent passer à 60 %.

Mais n’y a-t-il pas un danger à cela ?


 
De loin, tous les caribous ont les yeux noirs. Mais lorsqu’on les observe de près, ils ont des reflets dorés l’été et bleu vif l’hiver.

Le caribou est en effet le seul mammifère dont le tapis clair change de couleur selon la saison.

La nuit polaire

Dans les régions les plus septentrionales du globe, de septembre à avril, le soleil descend peu à peu sous la ligne d’horizon. Ce qui donne naissance à la nuit polaire.


 
Éclairée de biais par le soleil, l’atmosphère arctique irradie vers le sol principalement de la lumière bleue, de même que l’ultraviolet (représenté en noir dans le graphique ci-dessus).

Puisque cette pénombre s’installe progressivement, nos yeux à nous s’habituent lentement à cet éclairage bleuté. Tout comme le caribou.

Mais alors que la neige réfléchit la totalité de la lumière reçue, le lichen des caribous absorbe totalement l’ultraviolet. On présume que c’est également le cas de la lumière bleue.

Si cela est exact, cela entraine que la seule lumière réfléchie par les lichens des caribous, ce sont les faibles rayons lumineux qui correspondent aux couleurs de la partie du spectre solaire représenté à droite dans le graphique ci-dessus.

En d’autres mots, aux yeux de cet animal, le lichen des caribous est de couleur orange brulé sur fond de neige pâle. Donc facile à distinguer… pour un caribou affamé.

Conclusion

Dans l’évolution des espèces, le caribou a développé des aptitudes uniques afin de s’adapter à un climat extrême.

La plus importante de ses aptitudes est celle qui lui permet de voir le lichen des caribous pâle sur un sol généralement foncé l’été, et l’inverse (foncé sur fond pâle) l’hiver.

Puisque ce n’est pas tous les lichens qui possèdent la propriété d’absorber l’ultraviolet (et la lumière bleue), une question demeure : est-ce que le lichen des caribous est leur préféré parce qu’ils en aiment de gout, ou le mangent-ils plus que les autres parce c’est celui-là qu’ils trouvent le plus facilement tout au cours de l’année ?

Références :
Cladonia rangiferina
Reindeer and the quest for Scottish enlichenment
Reindeer eyes seasonally adapt to ozone-blue Arctic twilight by tuning a photonic tapetum lucidum
Tapetum lucidum

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un Geai bleu écologiste

Publié le 14 novembre 2023 | Temps de lecture : 2 minutes



 
Le Geai bleu est un oiseau huppé légèrement plus long qu’un Merle d’Amérique (qu’on surnomme Rouge-gorge au Québec). Sur ses parties supérieures, son plumage est principalement bleu alors qu’il a le ventre et la gorge gris pâle.

Au Canada, son aire de distribution couvre le centre de l’Alberta et de la Saskatchewan, le sud du Manitoba, de l’Ontario et du Québec, de même que la totalité des provinces maritimes.

Il se rencontre dans les boisés, particulièrement là où se trouvent des hêtres et des chênes. Il s’agit d’un omnivore, se nourrissant de fruits, d’insectes et de graines. Il aime aussi les œufs, de même que les poussins d’autres oiseaux.

J’ignore si cet oiseau est abondant sur l’ile de Montréal, mais je ne me rappelle pas d’en avoir déjà vu un.

À la mi-octobre, brièvement au cours de trois jours consécutifs, l’un d’eux s’est perché sur le bord du pot de mon citronnier, transportant dans son bec un objet verdâtre et rond ressemblant à une olive.

Après l’avoir déposé, l’oiseau a remué le sol à grands coups de bec — comme s’il se prenait pour un pic-bois — a enterré son colis puis s’est envolé.

De quoi s’agissait-il ? Plutôt que de le déterrer, j’ai laissé faire.
 

 
Tout récemment émergeait du pot une petite tige au bout de laquelle quatre feuilles se sont déployées : l’oiseau avait enterré un gland.

Si les samares (ou graines) des arbres peuvent être transportées par le vent sur de grandes distances et ainsi se retrouver dans mon pot, les glands sont tellement lourds que l’apparition ici d’une pousse de chêne ne peut s’expliquer que par l’intervention de cet oiseau.

Qu’est-ce qui incite un Geai bleu à enterrer des glands ? Serait-ce pour travailler à l’expansion de son habitat naturel ? Si oui, il faudrait peut-être revoir l’expression ‘cervelle d’oiseau’…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 150 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 150 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/11,0 — ISO 6400 — 150 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un peu de la faune du Jardin botanique

Publié le 9 septembre 2023 | Temps de lecture : 1 minute
Canard noir
Belle-Dame
Écureuil gris
Tortue peinte mâle (Chrymesis picta)
L’observateur

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 (et multiplicateur de focale MC-14 à la 4e photo)
1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 75 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 210 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
5e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La mésange à tête noire

Publié le 27 janvier 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
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La mésange à tête noire (Poccile atricapillus) est la plus commune des mésanges d’Amérique. Elle tire son nom de la grande tache noire oblique qu’elle porte sur la partie antérieure de la tête, et qui accompagne le plastron de la même couleur au cou. Ses joues et sa gorge sont blanches.

Long de 12 à 15 cm (dont une queue de 6 ou 7 cm), cet oiseau agile et nerveux est un de ceux qui sont les plus faciles à attirer à une mangeoire.

Son habitat comprend toute la partie recouverte d’arbres et de buissons du sud du Québec.

Les insectes constituent la plus grande partie de son alimentation. Mais il aime aussi les graines et les baies sauvages.

Il fait son nid dans les cavités des arbres morts, dans le trou abandonné d’un pic ou dans une cavité naturelle. Chaque année, la femelle y pond de 6 à 8 œufs qu’elle et son conjoint couvent à tour de rôle pendant 13 jours.

Les petits entament leur premier vol à l’âge de treize à seize jours. Lorsqu’elle réussit à passer son premier hiver, la mésange peut vivre de 2,5 à 4 ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1 + filtre bleu 80c d’Omega — 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le suisse

Publié le 1 août 2022 | Temps de lecture : 1 minute




 
Les premiers colons français donnaient au tamia rayé (ou Tamias striatus) le nom de ‘suisse’. On croit que l’uniforme rayé porté au XVIe siècle par les gardes suisses du Vatican lui aurait valu ce nom.

Le suisse est un petit écureuil rayé qu’on trouve facilement dans les forêts de feuillus et les parcs urbains d’Amérique du Nord. Contrairement à l’écureuil, il grimpe rarement aux arbres.

Pesant 30 à 70 g et mesurant 15 cm (25 à 27 cm avec la queue), il possède quatre doigts aux pattes avant et cinq aux pattes arrière.

Diurne et passant l’hiver à hiberer, il se nourrit à la belle saison de graines, de tubercules, de bulbes et d’insectes, de même que de petits reptiles et d’œufs d’oiseaux nichant au sol.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
2e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 150 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les chauvesouris

Publié le 6 janvier 2021 | Temps de lecture : 2 minutes
Sérotine boréale (Eptesicus nilssonii)

Les chauvesouris sont les seuls mammifères capables de voler (et non seulement planer comme le peuvent certains écureuils).

Elles comptent pour 1 400 des 5 000 espèces de mammifères. Ce qui en fait le groupe le plus varié après les rongeurs.

Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, l’aile part de l’épaule à la queue. Attachée au talon, elle s’étire grâce à quatre des cinq doigts de l’animal. Le pouce fait exception; libre et de petite taille, il sert de crochet.

Si les chauvesouris ne sont actives que le soir ou la nuit, c’est que leur vol — d’une grande vivacité — provoque une très forte dépense énergétique.

Leur corps étant poilu, seules leurs ailes peuvent dissiper efficacement cette chaleur. Mais le jour, la peau sombre des ailes absorbe la chaleur du soleil. Ce qui les met à risque d’hyperthermie.

Voilà pourquoi ce sont des animaux nocturnes.

Et pour réussir à se nourrir dans le noir, ils ont développé un moyen unique de ‘voir’ la nuit: en émettant des ultrasons et en captant — à l’aide de leurs longues oreilles — ceux qui rebondissent de leurs proies.

Selon une étude réalisée en 1998 par l’université de Floride, une chauvesouris peut consommer 850 insectes volants durant ses quatre heures d’activité nocturne. Qu’ils dépècent prestement de leurs petites dents acérées.

Afin de vous présenter ces petites bêtes mal aimées, en voici quelques-unes qui font partie de la collection du musée d’Histoire naturelle d’Helsinki.

Sérotine commune (Eptesicus serotinus)
Vespertilion de Brandt (Myotis brandtii)
Sérotine bicolore (Vespertilio murinus)
Oreillard roux (Plecotus auritus)
Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii)
Murin de Daubenton (Myotis daubentonii)

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 3e et 5e photos) et M.Zuiko 25 mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 32 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 32 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 32 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm

Référence : Chiroptera

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Chiens montréalais : puces obligatoires

Publié le 30 décembre 2019 | Temps de lecture : 1 minute
Une Yorkshire-terrier

Ce sera obligatoire à partir du 1er janvier 2020.

Qu’il soit puceau ou géniteur confirmé, qu’il soit infesté de puces ou libre de ces bestioles, chaque chien (ou chat) de Montréal (ou de Laval) devra porter une puce électronique sous-cutanée de la taille d’un grain de riz.

Sur celle-ci est enregistré un numéro de dossier. Ce dernier est nécessaire pour accéder électroniquement aux coordonnées du propriétaire de l’animal.

De plus, l’animal devra être stérilisé s’il est âgé de plus de six mois.

Référence :
Le micropuçage obligatoire dès le 1er janvier à Montréal et à Laval

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25mm F/1,2 — 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 2500 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel