Contrairement aux Pages jaunes, les annuaires téléphoniques ordinaires ne comportent que très peu de publicité. Conséquemment, ils ne sont pas rentables.
Il est beaucoup plus simple de taper « XYZ est, rue Sherbrooke Montréal » dans le moteur de recherche de Google que d’avoir à tourner les pages d’un annuaire. Conséquemment, ils sont de moins en moins utilisés. La dernière fois que j’ai consulté les Pages blanches, c’était il y a plusieurs années.
Ils ne sont utiles qu’aux personnes qui n’ont pas d’ordinateur ou qui n’ont pas encore découvert les bénéfices de l’internet. Mais d’une manière ou d’une autre, c’est nous tous qui payons pour l’impression de ces bouquins généralement inutiles.
Or ceux-ci représentent des tonnes de papier. Dans le meilleur des cas, ces annuaires finiront dans des bacs de recyclage. Mais il y a une solution encore plus respectueuse de l’environnement : c’est d’en imprimer moins.
C’est pourquoi il serait sage de cesser la distribution systématique des Pages blanches et de réserver ces imprimés qu’à ceux qui voudront payer pour en obtenir un exemplaire.
Référence :
Phone-book delivery disappearing