Le parc Maisonneuve est situé immédiatement à l’est du Jardin botanique de Montréal. Du nord au sud, il fait un peu plus d’un kilomètre. Et d’est en ouest, environ 582 mètres.
L’hiver, ce lieu relativement plat est aimé des amateurs de ski de fond. En plus, les enfants viennent glisser à la luge dans la partie du parc légèrement vallonnée qu’on aperçoit sur les deux dernières photos.
Comme un animal dont le pelage mue, le parc est en train de perdre son couvert neigeux pour laisser apparaitre l’herbe tendre qui pointe déjà aux premiers rayons du printemps.
Ce matin, les photos que j’y ai prises font partie de mes expériences dont le but est d’adapter sur les appareils photo d’Olympus la technique d’infrarouge, appelée rose bonbon, que j’ai mise au point pour les appareils de Panasonic.
Je n’ai pas tout à fait réussi puisqu’il me faut effectuer encore un peu de post-traitement pour obtenir le résultat que je souhaite.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre vert jaunâtre Лomo ж3-2* + filtre bleu B+W KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya (photos corrigées en post-traitement)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
4e photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
5e photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge couleur, veuillez cliquer sur ceci.
EAU… SENSATION…
Si tout fond, il n’y a, alors, plus besoin de graines d’orge, dans le sac à dos…
Sans hésitation, je choisis la première photo, où j’aurais l’envie irrésistible d’y mettre les pieds et, de patauger un peu…
Il y a quelques jours, j’ai retrouvé une phrase que j’avais écrite dans un de mes nombreux cahiers… par contre, je n’ai pas de source ni d’auteur.
« Ce ne sont pas les photos qui m’intéressent, mais c’est cette correspondance. Car ce qui nous définit comme humain, c’est notre capacité à mettre en mots ce que l’on vit, à décrire le monde, nos émotions. »
– « Si tout fond, il n’y a, alors, plus besoin de graines d’orge, dans le sac à dos… »
Effectivement, j’ai acheté ce deuxième appareil infrarouge parce qu’il est tropicalisé; ce qui veut dire qu’il est résistant aux intempéries et plus précisément, modérément résistant au froid.
Contrairement à mon appareil Panasonic GX1, je n’ai donc pas à le transporter sous mon manteau d’hiver ni dans un sac à dos, accompagné d’une bouteille de graines d’orge chauffées au microonde.
Et si tout fond, les deux appareils pourront être utilisés indifféremment.
Bonjour il serait possible d’avoir des informations sur le filtre russe ? Je trouve absolument rien dessus via Google
Merci de votre réponse
Magnifique travail
Que ce soit sous les marques Лomo, Lzos, Aрсенал et KMZ, plus personne en Russie ne fabrique des filtres vert jaunâtre (ou vert X1).
Ceux que je possède sont de vieux filtres, souvent d’occasion, achetés sur eBay.
De nos jours, en raison du blocus financier, aucun commerçant russe ne peut vendre en Occident. Mais même avant ces sanctions, mes fournisseurs étaient situés principalement en Ukraine et en Lettonie. On peut encore en trouver auprès d’eux.
Je viens d’en trouver un d’Ukraine qui est disponible pour une bouché de pain. Son diamètre est de 46 mm :
https://www.ebay.ca/itm/352730478764?hash=item52205ff8ac:g:SvoAAOSwpBddz~t9
En voici d’autres, sous différentes marques :
https://www.ebay.ca/sch/i.html?_from=R40&_nkw=yellow+green+2x+filter&_sacat=625&LH_TitleDesc=0&_sop=15
À vue d’œil, les filtres vert X1 se ressemblent tous. Mais en infrarouge, leurs résultats peuvent être très différents. À ce sujet, j’ai publié une étude comparative (en anglais).
Le filtre Лomo ж3-2* est très semblable au filtre B+W 061. Donc, à défaut de l’un, l’autre fera très bien l’affaire.
Ceci étant dit, l’infrarouge couleur est un domaine de découvertes et d’expérimentations largement inexploré. Je vous invite à partir à l’aventure et à tester les possibilités offertes par différents filtres puisque leurs résultats sont souvent impossibles à reproduire avec des logiciels de traitement de l’image.
C’est fascinant.
Pour terminer, merci pour votre commentaire,