La bière allemande
Bières allemandes
C’est en raison de son adoption plus précoce de la pomme de terre comme principale source calorique que l’Allemagne est devenue le pays le plus populeux d’Europe en dépit du fait que c’est en France qu’on trouve une bonne partie des terres les plus fertiles du continent.
En effet, ce tubercule est moins sujet aux mauvaises récoltes que les céréales. Donc son adoption protégeait des famines.
Mais au début du XVIe siècle, la patate n’a pas encore été rapportée des Amériques.
Afin de réserver le blé à la fabrication du pain et obliger l’utilisation du houblon, Guillaume IV, duc de Bavière, promulgue le 23 avril 1516 le Décret de pureté sur la bière. C’est un des plus vieux décrets alimentaires européens.
Celui-ci stipule que la bière bavaroise ne pouvait contenir que trois ingrédients : l’orge, le houblon et l’eau.
Même si ces restrictions ont été assouplies, notamment pour se conformer à la règlementation européenne, la majorité des bières allemandes se conforment volontairement au décret de 1516.
De nos jours, dans les pays germaniques, le 23 avril est célébré comme le Jour de la bière allemande.
La baguette française
Dans leur désir de rendre leur pain plus blanc et plus digestible, d’en uniformiser les trous, de le rendre plus moelleux, d’en équilibrer les protéines et d’en prolonger la conservation, les boulangeries industrielles ont transformé leur pain en un produit qu’ils sont les seuls à pouvoir fabriquer.
Et le plus merveilleux, c’est qu’en dépit de tout, cela rappelle encore vaguement le gout du pain.
Au fur et à mesure des ‘améliorations’, la liste officielle des ingrédients s’allonge. Et ce, sans compter les contaminants qui sont permis en quantité croissante par les autorités sanitaires.
Par exemple, au fil des années, la teneur maximale permise de glyphosate dans le blé canadien a augmenté de 50 fois afin de légitimer les abus des producteurs de céréales.
Heureusement, ni au Québec ni en France, on a pris l’habitude d’empoisonner le blé au glyphosate avant de le faucher, comme c’est le cas en Saskatchewan.
En plus, dans le cas précis des baguettes, leur production est sévèrement règlementée en France; elles ne peuvent contenir que de la farine de blé, de l’eau, de la levure (ou de la poudre à lever), et du sel.
Ces contraintes garantissent la qualité du pain. Contrairement à ce qu’on aurait pu s’attendre, elles n’entrainent pas l’uniformisation du produit.
L’excellence en boulangerie est le sujet de plusieurs concours et même d’émissions télévisées.
Le pain nature a donc encore de belles années devant lui.
Le savon de Marseille
Tout comme certains aliments, d’autres produits de consommation ont su résister aux assauts de la modernité; le savon de Marseille fut l’un d’eux entre 1688 et 1820.
Les Romains fréquentaient les bains publics, mais ne se lavaient pas avec de l’eau et du savon.
À domicile, debout dans une cuvette, ils s’enduisaient et se massaient la peau avec de l’huile d’olive. Et ils se débarrassaient de l’huile souillée à l’aide de petits racloirs de bois (appelés strigiles) dont la courbure épousait le corps. Le mince film d’huile résiduel servait à lubrifier et parfumer la peau.
À la faveur des croisades, la recette syrienne du savon (à base d’huile d’olive ou de laurier) se propagera en Europe.
Dès le IXe siècle, on fabrique de manière saisonnière du savon à Marseille à partir de l’huile d’olive produite en Provence. L’histoire retiendra le nom de Crescas Davin, premier véritable savonnier marseillais en 1371.
Au cours de la Guerre de Quatre-Vingts Ans (1568 à 1648), Marseille augmente sa production et assure les approvisionnements en savon d’une bonne partie de l’Europe occidentale.
La paix revenue, Louis XIV promulgue en 1688 un édit qui fait du savon de Marseille un produit de qualité. Sous peine de confiscation, seule l’huile d’olive sera utilisée comme corps gras dans la fabrication de ce savon.
Ce savon rencontra un immense succès.
Mais à partir de 1820, on utilisera diverses huiles végétales et parfois même du gras animal (saindoux et suif).
Peu à peu, le savon de Marseille, dégénéré, fut délaissé au profit de savons moins chers.
De nos jours, on ne produit plus de savons faits exclusivement avec de l’huile d’olive dans cette ville. Mais un très petit nombre d’entreprises fabriquent, ailleurs en France, du ‘savon de Marseille’ selon la recette originale dont le Savon ‘Antique’ d’Alepia et la Savonnerie de la Goutte noire.
Références :
Des boulangeries à la française
Guillaume IV de Bavière
Histoire de la pomme de terre
La Meilleure Boulangerie de France
Les céréales canadiennes contaminées au glyphosate
Reinheitsgebot
Savon
Savon de Marseille
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 — 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
Même si je ne tiens toujours pas l’alcool, même si un verre suffit à me faire faiblir…, même si j’apprécie, de temps en temps, quelques gorgées de bière blonde ou ruby ; aujourd’hui, l’appétit ne manque pas.
Enfin, j’ai fait quelques progrès (il me semble) ce dernier été, en le maintenant, bien que ces dernières années et même encore l’été dernier, j’avais tendance à le perdre.
Les quelques kilos de repris ont été gardés car on peut vite devenir un tas d’os, quand la dégringolade s’en mêle… Je suis, donc, revenue, comme avant et après avoir été enceinte…
J’aime toujours mes patates à la poêle, à l’huile d’olive, quoiqu’il paraît qu’elle ne soit pas très bonne à la Santé si on la chauffe trop fort… Mais, mon Cher J.Pierre, comme vous êtes branché assez bio, vous n’allez tout de même pas me gâcher ce plaisir ! Je ne vais encore pas attraper le cancer… après tout ce que j’ai déjà eu !
Si, j’aime les pommes de terre fondantes cuites à l’huile d’olive avec une courgette, un oignon et du persil ; j’ai apprécié, aussi, le bon pain cuit au feu de bois, cet été, vendu sur le Marché.
Alors, dans ce cas, il faut que je vous raconte un peu la vie de mon village durant cet été.
Puisque j’ai payé un voyage au Québec à mon Aînée (je ne suis pas près de me payer le mien !), mon été s’est passé dans le jura. Et, quand on est en forme, c’est quelque chose…
Sur la place, le Dimanche matin, nous avons été ravis de l’agrandissement du Marché et, de la présence d’un boulanger venu du bas du département, pour nous faire redécouvrir le vrai goût du pain, au levain, cuit au feu de bois : baguettes ou miches et brioches… mon Dieu, mon dieu, comme c’est bon et ça jusqu’à fin octobre, on s’invite au marché !
Il faut que je vous apprenne, aussi, quelque chose, sur cette fameuse huile d’olive. Je la commande dans les Pyrénées Orientales depuis que nous y sommes allés, en 2013, en vacances. Elle provient d’une entreprise familiale « Le Moulin Saint Pierre » à MILLAS (plus connu, je suppose, pour l’accident de train dans lequel on accuse plus la conductrice du bus que la SNCF…). A l’époque, nous avions visité gratuitement l’entreprise et goûté cette fameuse huile très douce, loin d’être amère. Une huile d’olive assez chère mais qui est souvent médaille d’or ! Parfois, j’en profite pour commander un savon à l’huile d’olive : j’aime assez.
C’est tout pour aujourd’hui… pour refaire ma Rentrée de Septembre, sur ce Blogue ! La prochaine fois, je vous parlerai de cosmétique et de savonnettes…
Bon retour sur ce blogue après cette pause d’un mois. Je dois avouer que je m’étais un peu ennuyé de votre prose.