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En comparaison avec Dieu, l’être humain qui se croit le maitre du Monde est animé d’un sentiment aussi futile que cet insecte qui contemple le vaste univers qui s’offre à ses yeux…
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Helios 85mm F/1,5 — 1/2000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
:o) M. Martel, laissez-nous vous relever le moral à propos de l’être humain ou le tenter à tout le moins. Et nous ne lésinerons pas car nous remontons même avant le Déluge.
En effet, il existe un diplôme, un permis, une licence, que disons-nous, un brevet attestant que l’être humain est justement maître du monde.
En effet Dieu décréta au commencement :
« Ancien Testament Genèse 1 (Segond 1910)
…
26 … : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. 27 Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. 28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.»
On ne peut plus clair, n’est-ce pas !
Un être humain de vos lecteurs qui n’avoue qu’un seul défaut à savoir de s’enorgueillir d’être humble. (o:
PRENDRE SON ENVOL…
Sans rien décréter, sans jamais pouvoir rien prouver, l’Etre humain est suspendu au bout d’une tige comme ce scarabée (vous l’appelez comme ça ?) observe l’infinité de la profondeur de ce Vert.
Suspendu, l’Etre humain observe à sa façon toute sa Condition, accroché entre le Bien et le Mal qui nous gouvernent, entre la Meilleur et le moins bon d’un Destin qui lui est propre, un Destin qui ne tient qu’à un fil…
L’Etre humain est hésitant, comme cette petite bête, à lâcher sa tige ; il préfère se balancer à tâtons, en s’accrochant de plus en plus fort, se débattant contre les Vents de la Vie. Mais, pour ne pas tomber dans ses Courants, ni dans les flux du Sombre, il attend, il observe, sans rien dire tout ce qu’il a dû subir, pour repousser, à chaque instant, l’heure fatale, l’heure de sa propre chute.
Et, Nous, Ici, les maîtres du Monde, Nous trois, nous contemplons d’un bon œil, tout le vaste Univers qui s’offre à nos yeux…
Ben oui, J.Pierre, on en re-veut des semaines comme ça qui sous-entendent tout le Sens de la Vie… où il n’existe aucun diplôme, aucun permis mais où de nombreux mots perdus, si bien choisis, dessinent tout un genre de Poésie et, avec lesquels, nous apprenons à gouverner dans le Hasard de la Vie !
QUELLE CONDUITE !