Mon Dieu qu’il y a du monde à Paris.
Comparativement à mon voyage précédent, il y a une décennie, ce qui me frappe, c’est à quel point la ville est congestionnée.
Sauf le dimanche, la terrasse des restaurants et des cafés est pleine de monde. La circulation automobile est intense presqu’à toute heure du jour. Sur la plupart des lignes, le métro est bondé presque continuellement en dépit du fait que les trains passent aux trois minutes.
Évidemment, cela peut être le reflet de sa popularité à titre de destination touristique.
Mais dans les parcs, quel touriste perdrait son temps à se prélasser au soleil à Paris quand il pourrait faire de même dans son pays d’origine ? À moins d’habiter un pays où il ne fait à peu près jamais soleil… de l’autre côté de la Manche, notamment.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Au parc Monceau, la rotonde à l’entrée Nord, ce sont les toilettes (quel luxe !).
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Ce parc a été créé en 1778. On y trouve de nombreuses attractions dont un carrousel, quelques manèges, des statues, de fausses ruines, et quelques vieux arbres dont ce platane d’Orient, planté en 1814.
Cette espèce fut plantée abondamment le long des rues principales de la Concession française de Shanghai au point d’en être presque devenue emblématique.
Bureaux parisiens de SNC-Lavalin
Sur la rue de Monceau, je passe devant le siège social français de la firme d’ingénierie montréalaise SNC-Lavalin.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
À deux pas de là, le pavillon Nissim de Camondo du musée des Arts décoratifs permet de visiter (pour 9 euros) une demeure bourgeoise construite pour abriter une riche collection privée d’Art du XVIIIe siècle. Un soin particulier a été apporté à l’agencement des couleurs des tapis, du mobilier et des toiles de chaque pièce.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Ses cuisines auraient inspiré les créateurs du film d’animation Ratatouille des studios Walt Disney.
Je visite ensuite le musée Cernuschi, situé au 7 de l’avenue Vélasquez (une rue qui donne accès par l’Est au parc Monceau). Comme tous les musées de la ville, il est gratuit (sauf pour ce qui est de son exposition temporaire Le Japon au fil des saisons, que je n’ai pas visitée).
Même si officiellement, le musée est consacré aux Arts de l’Asie, la partie accessible gratuitement montre des pièces archéologiques provenant de Chine, essentiellement des bronzes, du grès et des terres cuites. Peu de calligraphie, de peinture sur soie, de mobilier, et de jade. Donc, il s’agit d’un musée très spécialisé.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Je visite ensuite la cathédrale orthodoxe St-Alexandre Nevsky. Il s’agit d’un édifice beaucoup plus haut que large, un peu sombre, mais de toute beauté. Tout l’intérieur est rehaussé à la feuille d’or. Après que j’y ai pris quelques photos, on m’a prévenu qu’il est interdit d’y photographier.
Je prends le repas du soir à La Maison, située sur le rue Marie Stuart. Minuscules brochettes d’agneau, légumes et verre de rouge pour 21,5 euros.
Je rentre ensuite à l’hôtel.
Détails techniques : Appareil Panasonic GH1 transformé pour faire de la photographie infrarouge, objectif Lumix 14-42 mm II (2e photo), appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
2e photo : 1/3200 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 17 mm
3e photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 40 mm
4e photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
5e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 12 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 12 mm
7e photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 27 mm
8e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.
UNE FEUILLE D’OR POUR UN DECOR…
C’est quoi SNC-Lavalin ?
Pour une demeure bourgeoise, je préfère l’espace de la cuisine, pour bouger tout autour des ustensiles… pour créer ; au salon où je me retrouverais dans des positions inconfortables voire immobile en prononçant avec une tasse de thé, à la main : « Oui, mon Cher… Oui, ma Chère !… »
Bah ! Ce côté bourgeois avec des phrases qui ne voudraient, certainement, rien dire !
« Tout l’intérieur est rehaussé à la feuille d’or » : Et Nous, les Humains, qu’est-ce-qui nous rehausse, si on ne se pare pas d’Or ?… En creusant et puisant dans notre Mine d’Or… quand on laisse glisser le meilleur de nous-même, enfin, lorsque l’on réussit à faire jaillir les meilleures Essences qui sommeillent en Nous…
Quel Fleuve !
Sandy, permettez-moi de tenter de répondre à votre questionnement : nous les humains, ce qui pourrait nous rehausser au besoin, à la différence des intérieurs de bâtiments, ce sont, qui sommeillent en nous, certains souvenirs de notre jeunesse au cours de laquelle nous avons «déjà» été beaux, alertes et souriants lors de nos jeux innocents.
À défaut d’or, parons-nous donc de « déjà », ainsi d’ores et déjà nous reluirons du même feu que celui de nos ustensiles fraichement polis, irradiant ensemble l’espace de la cuisine.
Cette suggestion, par son jeu de mots, vous étant soumise, pouvons-nous penser que certains d’entre voulons atteindre le même niveau de beauté que celle des bâtiments, objets, lieux, végétaux que Jean-Pierre nous présente sans relâche et avec beaucoup d’habilité ?
La question s’imposerait donc : à quel objet, préférerions-nous ressembler ? Pour ma part, la première réponse qui m’est venue fut la suivante : j’aimerais bien ressembler à une goutte d’eau reluisant au soleil, dans les airs ou reposant sur une ou l’autre des magnifiques orchidées présentées par Jean-Pierre.
Quel style ! Quel panache !
A Pierre,
POUR RELUIRE DU MEME FEU…
Franchement, c’est magnifique !
N’auriez-vous pas les mots qui vous accompagneraient, après les 50 années passées derrière un bureau ? Après une Carrière, il y a toujours une Vie, pour une toute autre Vie…
Si on pose la question : ce qui nous rehausse ? Il faudrait passer des jours à chercher, pour pouvoir répondre correctement. Une question qui attendrait, bien évidemment, autant de réponses qu’il y a d’Etres Humains.
Je vais faire juste une parenthèse : au cours d’un concert à Bordeaux où Monsieur Bertrand Cantat a parlé de la Garonne avant de chanter « Le Fleuve », Chanson écrite à 25 ans, il y 25 ans…, c’est un fleuve qui nous rehausse… » a-t-il dit. Enfin, on trouve toujours quelque inspiration que ce soit autour des Eléments qui nous entourent. Peut-être, ce sont tous ces Eléments, au contact de la Nature, que l’on voudrait atteindre : atteindre le même niveau de Beauté…
A quoi ressembler ? Surtout pas à la Perfection des formes et couleurs de notre environnement car aucun de Nous n’est parfait mais nous restons attirés indéniablement par les mêmes mouvements de l’Ame…
L’EAU me vient systématiquement à l’Esprit : elle m’attire et m’emportera car la Vie vient de l’eau.
Atteindre le même niveau de Beauté : je crois que c’est combattre ensemble (je peux encore citer ce Monsieur qui a dit à Arras : « Restons bons, restons braves et battons-nous ensemble ! ») devant les Flux et Reflux de la Mer, de notre Etre !… Car, on combat toute notre Vie avec nos propres Sentiments contre petites et grandes marées… Peut-être même que COMBATTRE c’est GRANDIR, même en versant des larmes (ça, je l’ai déjà dit à mes Enfants !).
C’est d’avoir pleuré et de pleurer encore, qu’on se fabrique des Armes pour vivre, tout simplement, car on est, en permanence, en conditions de Survie… (j’en ai déjà donné des moyens pour survivre, sur ce Blogue !), et sans être pessimiste !
Et, chaque jour, en attendant de grandir un peu plus, sous le Poids du Quotidien, je sens Pierre, attiré, par les ustensiles de cuisine fraîchement polis : c’est très joli !, devant son Almanach Vermot et ses 1000 recettes ! Alors, je vais vous dire aussi que j’adore faire à manger… avec des ustensiles se reposant si peu !
Enfin, au Quotidien, je fais plein de choses que je n’ai pas apprises à l’Ecole (et, je ne sais toujours pas si elles me rehaussent, un peu, aussi !…)… Ah, si ! L’Orthographe ! Mais, je garde mon Dictionnaire, en permanence, à côté de Moi…, comme ma Mine de Stylo qui vient effleurer mes feuilles de brouillon…, comme le Papillon viendrait se poser sur une Orchidée dans les Jardins vus par J.Pierre !
Quel Samedi, vous ne trouvez-pas, en attendant l’heure d’Hiver !