Le programme de la journée débute par une expérience acoustique.
Depuis des années, l’école de musique Schulich de l’université McGill effectue des recherches fondamentales sur la réverbération sonore. On y a construit un studio doté de micros et d’enceintes qui vise à recréer l’acoustique préalablement mesurée de différents lieux.
Tom Beghin
Le concert de cette fin d’après-midi comprend deux sonates pour pianoforte composées par Beethoven. Les différents mouvements de ces œuvres seront présentés dans trois lieux virtuels; un grand parc urbain de Californie, une plaine entourée de forêt en Europe, et l’intérieur d’une cathédrale gothique.
J’ai été surpris qu’on n’ait pas choisi l’acoustique réverbérée des salles d’apparat des palais viennois dans lesquels Beethoven présentait ses compositions dont, par exemple, la salle de concert du Palais Lobkowitz (photo ci-dessous).
Salle de concert du Palais Lobkowitz, à Vienne
En réalité, deux des trois sites virtuels retenus sont des sites extérieurs, choisis en concordance avec le thème du festival, soit la nature.
Le résultat ? J’étais assis à deux mètres du soliste et le son qui s’échappait du pianoforte était nettement plus important que sa réverbération. Si bien que je n’ai remarqué aucune différence. Ce concert sera donné en reprise dans deux jours; il est possible que j’y retourne — assis loin de l’instrument — afin d’avoir une meilleure idée du résultat.
Les Indes Galantes
À 19h, le festival présentait une version réduite de l’opéra-ballet Les Indes galantes composé par Jean-Philippe Rameau sur un livret de Louis Fuzelier. La première de cette œuvre a eu lieu en 1735 sur la scène de l’Académie royale.
Ce soir, la musique instrumentale est jouée dans une réduction à deux clavecins. De plus, au lieu que l’action se déplace de la Turquie à la Perse, du Pérou aux Indiens de Nouvelle-France, le ballet — dansé ici par Les Jardins chorégraphiques — se déroule dans un décor unique.
Dans le palais du Sultan ottoman, la fille du Grand Turc découvre cinq automates : deux clavecinistes et trois danseurs (deux masculins et un féminin). Ces trois derniers, de même que la fille du Grand Turc, forment deux couples qui se livrent alors à un jeu de séduction duquel triomphera d’abord l’Amour, puis finalement la raison (puisque les automates finissent toujours par s’interrompre).
Bref, un spectacle agréable qui a amusé l’assistance, nombreuse.
À 21h, le concert Folia : Folles alliées mettait en vedette le duo Fiolûtröniq, complété par la claveciniste Katelyn Clark. Le programme était constitué de courtes œuvres de musique atonale commandées à divers compositeurs canadiens.
Je suis sorti vers le milieu du programme, alors que les musiciens ajustaient leurs instruments. Je n’ai pas compris pourquoi cela était nécessaire dans ce genre musical, puisque même si leurs instruments jouaient faux, personne ne verrait la différence.
La dernière photo est celle d’un luminaire qui prend l’aspect d’un globe terrestre décoré d’un anneau où sont représentés les signes du zodiaque. Ce luminaire éclaire le vestibule qui donne accès au Papillon des Arts (où avait lieu ce dernier concert).
Luminaire du Pavillon des Arts
Détails techniques : Appareil Panasonic GH1 et objectif Lumix 14-45 mm (la 2e photo), appareil Olympus OM-D e-m5 et objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 1re et 4e photos) et M.Zuiko 40-150 mm R (la 3e photo)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 17 mm
2e photo : 1/13 sec. — F/3,5 — ISO 400 — 14 mm
3e photo : 1/125 sec. — F/4,4 — ISO 800 — 53 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 29 mm
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UN ASTRE POUR UNE DEESSE…
Lorsque nous caressons le Temps d’un Instant tous ces Instruments de Musique : les cordes…, tous nos Sens s’accordent, le Temps de glisser dans l’Envol de l’Eternité !
Si, à la Naissance, chacun s’éveille avec la position des Astres ; chaque jour, Ici, en toute connexion, on réveille la Déesse qui sommeille en Nous.
Comme quoi, au Quotidien, on a tous besoin d’une Note de Musique qui nous aidera à garder… notre Etoile !