Avant-propos : Sur l’internet, il existe des descriptions contradictoires du Papillon-chouette (Caligo eurilochus) et du Papillon-hibou (Caligo memnon).
De 2014 à 2018, le texte qui suit se voulait une description du Papillon-hibou (d’où son hyperlien). Ce n’est que tout récemment qu’on m’a signalé mon erreur.
Je m’en excuse.
Face dorsale du Papillon-chouette
Vu de côté
Papillon-chouette en train de pondre
Chenille du Papillon-chouette
Face dorsale du Papillon-chouette
Œil à facettes du papillon
D’une envergure de 10 à 13,5 cm, le Caligo eurilochus — surnommé Papillon-chouette — doit son surnom à la face ventrale de ses ailes, qui rappelle le plumage de ces oiseaux rapaces, et qui est décorée de deux larges ocelles servant de leurre contre ses prédateurs éventuels.
Ses pattes antérieures sont tellement atrophiées, qu’on croirait qu’il n’en a que quatre.
Vivant moins de sept semaines, ce papillon est commun dans les forêts humides des côtes d’Amérique latine et ce, jusqu’à 1600 mètres d’altitude.
Entre autres, le Papillon-chouette adore les bananiers. Sa femelle pond ses œufs sous leurs feuilles. Trois ou quatre semaines plus tard, à l’éclosion, les chenilles s’en nourrissent alors que le papillon adulte raffole du jus des bananes bien mûres tombées au sol. Pour ces raisons, ce papillon cause de sérieux dommages économiques aux plantations d’Amérique centrale.
C’est un papillon peu sauvage, qui se laisse facilement approcher. La dernière photo de cette série a été prise alors que l’un d’eux s’était accroché à mon bas de pantalon (qu’il refusait de quitter). J’ai marché quelques pas afin de m’assoir et de le photographier à plusieurs reprises en mode macro. Je vous invite à cliquer sur ses photos pour les observer de plus près.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 30 mm F/2,8 (4e photo), M.Zuiko 40-150 mm + multiplicateur de focale MC-14 (5e photo), et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
2e photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
3e photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 60 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 30 mm
5e photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 640 — 105 mm
6e photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 60 mm
Pour consulter les textes de ce blogue consacrés aux papillons, veuillez cliquer sur ceci
POUR UN PAPILLON VRAIMENT CHOUETTE…
De nombreux petits tours au Jardin des Petites Bêtes munis de vos Objectifs font que les Commentaires ou les Petites Histoires qui les accompagnent, se multiplient de jour en jour…
Non, mais c’est vrai, si vous cherchez à ouvrir vos Objectifs pour saisir les Couleurs de certains êtres vivants, j’irais, moi, jusqu’à épingler les mots de la langue française, pour joindre les Couleurs du Papillon à celles de nos Vies…
Ici, peu de Couleurs à mettre en scène si ce n’est le Côté Rapace pour un Papillon !
Est-ce normal d’avoir des papillons hibou au Québec ?
Non. En liberté, les six sous-espèces du Papillon-hibou se rencontrent entre le Guatemala (au Nord) et la Bolivie (au Sud).
J’ai un papillon hibou vivant à Joliette, Québec.
C’est bizarre.
Combien de temps peut vivre ce papillon ?
La chenille vit environ 5 semaines. La chrysalide dure 5 autres semaines. Le papillon proprement dit peut vivre jusqu’à sept semaines.
Référence : https://sta.uwi.edu/fst/lifesciences/documents/Caligo_eurilochus.pdf