Aujourd’hui, c’est la dernière journée de ce voyage.
Construite en 1718, l’église baroque Notre-Dame de Belén était en restauration l’an dernier : tout l’intérieur avait été mis à nu. Je me rends sur la rue Compostella en espérant que les travaux soient achevés. Ce n’est pas le cas.
Sur le chemin du retour vers la maison, je fais un détour par l’animalerie du magasin Fin de Siglo pour acheter un sac de graines pour les deux pinsons que j’ai donnés à mes hôtes, afin de m’assurer qu’ils auront les moyens de les nourrir pendant encore un certain temps.
Puis j’entreprends de photographier les immeubles du Malecón situés dans le quartier de Centro. Rappelons que le Malecón n’est pas un quartier, mais plutôt la célèbre promenade très photogénique, qu’on définirait comme le bord de mer de toute la capitale s’il n’était pas limité aux quartiers de Centro et de Vedado.
Les édifices du Malecón qui se trouvent dans le quartier de Centro s’alignent tous en bordure de trottoir : ceux de Vedado sont généralement plus distanciés. De plus, ceux de Centro sont principalement des édifices de style alors que ceux de Vedado sont des immeubles modernes, construits en hauteur.
Tout comme nos routes, soumises au pouvoir corrosif du calcium répandu en hiver, les édifices du Malecón subissent les outrages des gouttelettes d’eau salée dont les asperge le vent du large. Heureusement, la partie du Malecón située dans Centro est présentement un des grands chantiers de la ville.
Parmi les édifices restaurés, celui-ci date de 1880.
Je me rends ensuite dans le quartier de Vedado afin de visiter l’édifice López-Serrano (sur la rue L), construit en 1932. Il ressemble à une version tronquée de l’Empire State Building de New York. Son lobby est décoré d’un bas-relief en métal intitulé Time (le Temps).
Après le retour à pied à la maison, je prends le repas du soir — mon dernier à La Havane — au restaurant Los Nardos, en face du Capitolio. Crème de champignons (fade) et tranche de porc (excellent) accompagné de légumes et d’un verre de vin rouge.
Puis je rentre faire mes valises puisque je dois quitter ma chambre à 4h demain pour l’aéroport et laisser la chaleur des tropiques…
…pour un climat plus rigoureux.
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e photo : 1/800 sec. — F/9,0 — ISO 200 — 29 mm
4e photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
5e photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
6e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 17 mm
7e photo : 1/1600 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 12 mm
8e photo : 1/3200 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 23 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.
OJECTIF ATTEINT…
Je m’explique. Voilà la fin du Voyage où j’espère, vous avez atteint l’OBJECTIF : redevenir vous-mêmes après 23 jours d’Exil, après une année où, dans le Quotidien, il reste difficile d’échapper à son propre Destin, même si, tous les jours, on se doit de se cramponner avec nos mains…
OU LES OBJECTIFS : Ne pas rentrer balafré, pour rentrer bronzé, dans un autre uniforme, en forme et, surtout avec le cœur, en couleurs parce que votre cœur a pris, pendant ces 23 jours, d’autres tours en couleurs, sans faire de détours…
Rentrer les pieds, encore plus, sur Terre, avec un Moral d’Enfer ! Avec, j’espère, quelques kilos en plus, pour affronter l’Hiver ! (Nous, nous y sommes déjà, avec la neige et cette semaine, le soleil arrive avec des températures restant négatives.)
Voir,encore, plus clair, pour une Vie pleine de couleurs, pour des nuits, pleines de Rêves…
OBJECTIF peut-être plus difficile : laisser les oiseaux dans leur cage ! OUFF, vous avez pensé aux graines !
Un dernier repas pris à » Los Nardos » et quelle fut la dernière friandise, annonçant votre retour, votre envol pour Montréal ? Il y avait longtemps que je l’avais pressenti » Los Nardos « , avec son ambiance romantique, nous annonçant la Fin du Voyage, avec la Cerise, sur la gâteau !
Vos deux dernières photos nous offrent un contraste évident.
Quand vous dites : » Chaleur des Tropiques » : moi, je pense à l’Automne où la couleur du Soleil doré m’étonne, tandis que le climat rigoureux (la neige ou les nuages ?) me crispe le bout des doigts quand l’Hiver me rend si frileuse…
Et je dirais que l’Hiver est, sûrement, la Saison où nos sommes, davantage, amoureux des mots quand ceux-ci nous contiennent dans leur Chaleur…
En conclusion, j’ose avouer au Monde Entier que je trouve pas mal ces quelques commentaires venus illustrer 23 jours d’Escapade !
Bien dit, madame Sandy.
Et si cela vous intéresse, je vous invite à voir les photos que j’ai ajoutées à la description du 18e jour (après les avoir récupérées) :
https://www.jpmartel.quebec/2013/11/16/voyage-a-la-havane-ii-jour-18/
Vous m’avez devancé ! J’allais, très certainement, vous les redemander, dans un quelconque commentaire, de la façon suivante : » On veut les photos ! «
Votre réponse me place dans l’embarras : dois-je comprendre que vous en sommes rendus au point où je comble vos désirs avant même que vous les exprimiez.
Cela est très compromettant, ne trouvez-vous pas ? 😉
Magnifiques les photos!!
J’espère que le retour au froid après ce séjour à Cuba, bien au chaud n’était pas trop dur 😉
La Havane regorge effectivement divers sites et monuments caractéristiques de l’histoire du pays. Pour moi c’est la destination idéale pour être au coeur de l’histoire de Cuba, mais également de sa culture. On peut y visiter des musées, de bâtiments historiques, mais aussi des cabarets et discothèques où l’on pourrait passer de merveilleuses soirées aux rythmes des musiques cubaines comme la salsa, le mambo, le rumba et le cha cha cha…
Sam
A J.Pierre,
Que répondre devant un tel embarras ?
C’est très bien si vous devinez mes DESIRS, à l’avance, une Chance, pour Nous, de ne pas sombrer dans le NOIR !…
Et c’est ainsi qu’avec quelques essences de NOIR et de DESIR, Nous avons réussi à emprunter quelques voies, quelques DETROITS…, pour regarder, ensemble, DROIT DANS LE SOLEIL !…, Nous menant dans les Profondeurs de la Réflexion…, ou rien n’est embarrassant…
Dîtes-moi, J.Pierre, derrière cet embarras, se cacherait-il des regrets ?
Et derrière le mot » compromettant » (qui me gêne un peu), dois-je comprendre, une forme d’arrangement entre Nous, au-delà du Réel ? Parce que j’ai du mal à interpréter ce mot, que je sentais négatif, au départ !
Puis-je conclure ainsi : Alors, est apparu un certain Feeling entre Nous, qui va nous promettre de bien jolies surprises… en 2014 !