À deux jours de mon départ, je crois avoir vu à peu près toutes les attractions touristiques de la ville. Afin de récapituler le tout et de voir si j’ai oublié quelque chose, je prends un car d’HabanaBusTour, c’est-à-dire un de ces autobus qui effectuent en boucle un circuit des attractions majeures de la ville. Tarif : cinq pesos.
L’autobus se rend un peu plus loin que l’Aquarium national, dans le quartier de Miramar. Sur le chemin du retour, je vois le Parque Zoológico (littéralement, le Parc zoologique). L’ayant aperçu au dernier moment, je débarque à l’arrêt suivant, deux km plus loin.
En me rendant au zoo, je rencontre un cimetière chinois. Contrairement au Cimetière Christophe-Colomb — dont les sépultures sont presque toutes en marbre blanc importé d’Italie — celles de ce cimetière-ci sont en matériaux plus pauvres.
La plupart des tombes ressemblent à des cercueils rectangulaires blancs déposés sur le sol, chapeautés d’une mince pierre tombale.
L’admission au zoo est de deux pesos. Il héberge une bonne variété d’animaux. Mais il est mal entretenu.
Les alligators et crocodiles préfèrent se reposer sur l’herbe que de nager dans l’eau verte et opaque à leur disposition. Le postérieur de certains singes est taché de matières fécales. Les cages des gros oiseaux sont moches. Bref, tout semble gris et poussiéreux.
Mais les enfants s’y amusent et le zoo dispose de quelques manèges qui font la joie les petits.
Vers 16h, je prends un taxi pour la Place St-François-d’Assise puisque je me rappelle qu’un concert de musique classique se donne à tous les samedis soirs dans l’église du même nom, à 17 ou 18h.
En fin de compte, c’est à 18h. Il est 16h45 : j’ai donc 1h15 pour prendre le repas du soir.
Je me rends au Jardin del Oriente, à quelques pas. Mais 50 minutes après y avoir mis les pieds, je n’ai reçu que ma soupe. Je prends l’initiative d’approcher un responsable pour lui signaler que j’ai un concert qui commence dans 20 minutes.
Cette intervention est fructueuse : sept minutes plus tard, on m’apporte le mets principal que je dévore rapidement. Une soupe, un steak de porc (délicieux et cuit à point) et un verre de vin : 6,6 pesos.
Ce soir, c’est le concert de clôture du 10e Festival national de musique de chambre. À l’affiche : le Trio Rachmaninov (de Moscou) interprète le Trio en mi bémol majeur de Franz Schubert et le Trio No 2 (dit élégiaque) en ré mineur de Rachmaninoff.
À la fin de la représentation, j’en profite pour revoir les quelques œuvres religieuses exposées dans cette ancienne église (c’est maintenant une salle de concert).
Cette exposition, vue au 4e jour de ma visite à La Havane, m’avait laissé indifférent. Étrangement, avec l’éclairage du soir, les œuvres exposées dans l’église m’ont davantage plu cette fois-ci.
Ci-dessus, il s’agit d’un crucifix du XVIIIe siècle, en ivoire, créé à Madère. Il mesure environ 25 cm.
N’ayant pas pris de repas du midi aujourd’hui et ayant sauté le dessert au souper, je décide d’aller prendre une tasse de chocolat chaud au Musée du chocolat, sur la rue Mercaderes.
En m’y rendant, je visite la Casa del Bonsai, que je n’avais pas encore vue, également située sur la même rue. Cette boutique offre un bel assortiment de ces arbres miniatures.
Après le chocolat (qui termine très bien la journée), c’est la rentrée pour transférer mes photos dans mon netbook et faire dodo.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (première et dernière photos) et objectif M.Zuiko 40-150 mm R (les trois autres photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 12 mm
2e photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
3e photo : 1/100 sec. — F/4,1 — ISO 1250 — 40 mm
4e photo : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 5000 — 92 mm
5e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 21 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.
Pour le jardin zoologique, j’ai lu la semaine dernière qu’un pays africain envoie un gros stock d’animaux en ce moment: Il faudra bien entendu un temps de quarantaine.
Il y a des lions et des hyènes entre autres. Mais c’est source d’interrogation spirituelle chez le peuple cubain (qui a du mal a se sustenter lui même) pour savoir si ces animaux ne vont pas aussi faire une demande de passeport pour s’exiler au Nord comme c’est le désir de tous.
J’ai aimé l’évocation fugace du cimetière chinois. Dommage qu’il n’y ai pas de photo, ça sortirait des sentiers battus.
Marcos
Au sujet de la cargaison d’animaux, j’en ai entendu parler à La Havane parce que c’était la grosse nouvelle ce jour-là.
Pour ce qui est de votre demande de photos du cimetière chinois, vos désirs sont des ordres…