FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 10

Publié le 17 juin 2012 | Temps de lecture : 5 minutes
Sylvie Laliberté
Paul Demers
Porcelaine
Laurence Jalbert
Vicky Martel
Violett Pi
Sébastien Plante et finalistes du Concours L’Étoile Montante
Soké
Malajube
Éric Goulet
Les Dales Hawerchuk

Aujourd’hui, c’est la dixième et dernière journée de la cuvée 2012 des FrancoFolies. J’ai donc décidé d’en profiter au maximum.

J’ai fait la sieste en après-midi et dès le début, je suis sur le site.

À 17h, sous la tente du Pub urbain Molson M, la montréalaise Sylvie Laliberté présente un spectacle fin et délicat, teinté de l’humour de ses présentations. Pendant ce temps, Paul Demers, fondateur de l’Association des professionnels de la chanson et de la musique franco-ontariennes, se produit sur l’esplanade de la Place des Arts.

À 18h, Porcelaine est sur la scène SiriusXM. Ses mélodies sont plaisantes et son spectacle est intéressant. Toutefois, les présentations et le texte de ses chansons sont un peu faibles à mon goût. J’en profite pour manger les sandwichs que j’ai apportés dans mon sac à dos.

Une heure plus tard, les festivaliers ont le choix entre le spectacle de Laurence Jalbert et celui de Vicky Martel. La première n’est plus à présenter. Son spectacle est le condensé de celui qu’elle donne présentement en tournée. Mme Jalbert est une extraordinaire auteure-compositrice, capable d’écrire des textes signifiants sur des mélodies dont on ne se lasse pas.

Vicky Martel — avec laquelle je ne suis pas apparenté — est également une auteure-compositrice bourrée de talent. Pour la représenter, j’avais le choix entre un grand nombre de photos avantageuses ou un petit nombre de photos qui donnent une idée de l’énergie qui se dégage de son show rock. Puisque Mme Martel n’a pas de mérite pour son physique, j’ai choisi la photo ci-dessus, qui montre la fonceuse qu’elle est, promise à un brillant avenir.

À 20h, la scène SiriusXM accueille le groupe punk Violett Pi. Pendant ce temps, sur la scène Ford, se déroule la finale du concours L’Étoile montante. Vers la fin, Sébastien Plante (le chanteur des Respectables) se joint aux finalistes. À l’autre bout du site des FrancoFolies, le collectif Soké présente son spectacle hip-hop.

En vadrouillant sur le site, je capte quelques photos et des vidéos qui donnent une idée de l’animation de rue aux FrancoFolies. Signalons qu’en après-midi, les fontaines de la Place des festivals font la joie des enfants qui se soulagent grâce à elles, de la chaleur qui règne en ce début d’été à Montréal.

À 21h, c’est la grande finale des FrancoFolies, avec le quatuor Malajube. Contrairement à la veille, au spectacle de Loco Locass — où se me trouvait à la périphérie de la foule — cette fois-ci je suis à moins d’une trentaine de mètres de la scène.

Le texte des chansons de Malajube, déjà incompréhensible au disque, ne l’est pas davantage en spectacle. Mais les gens présents aux FrancoFolies connaissent ces paroles par cœur et les entonnent dès les premiers accords de chaque chanson.

Très tôt, je dois me déplacer parce je suis bousculé par des jeunes qui, au rythme de la musique, se mettent à sauter en se donnant des coups d’épaules (ce qu’on appelle du « moshing » en anglais). Adressés aux musiciens de Malajube, un peu partout des filles lèvent les bras afin de dessiner des cœurs avec leurs doigts. À ma gauche, un voisin reçoit un coup de soulier par la tête de la part d’une personne qui virevolte en faisant du body surfing. Devant moi, une jeune fille lève son blouson au bout de son bras gauche tout en textant du pouce droit, sur son téléphone portable, une invitation à la rejoindre, adressée à des amis quelque part dans la foule. Et qui finissent par arriver : ce sont des membres de sa famille. Les effluves d’une vague odeur d’herbe grillée parviennent à mes narines de temps en temps.

À 22h, on change radicalement de registre : Éric Goulet présente son spectacle country sur l’esplanade de la Place des Arts.

Et à 23h, les membres du groupe Les Dales Hawerchuk testent la puissance des amplificateurs de la scène Ford avec leur musique musclée, gonflée de testostérone.

Finalement je rentre chez moi épuisé… et ravi.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12 mm F/2,0 (neuvième photo) et M.Zuiko 40-150 mm R (les autres photos)
 1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 150 mm
 2e photo  : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 74 mm
 3e photo  : 1/250 sec. — F/5,4 — ISO 400 — 132 mm
 4e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 150 mm
 5e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 150 mm
 6e photo  : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
 7e photo  : 1/125 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 40 mm
 8e photo  : 1/125 sec. — F/4,4 — ISO 320 — 58 mm
 9e photo  : 1/80 sec. — F/2,0 — ISO 200 — 12 mm
10e photo : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 2500 — 102 mm
11e photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 58 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

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Un commentaire à FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 10

  1. sandy39 dit :

    QUAND LA NUIT NE NOUS SUFFIT PLUS :

    Les Francofolies : c’est donc aussi éprouvant que ça !

    Le Dimanche : n’est-ce-pas le jour où il faut rattraper le manque de sommeil dû à une semaine si rude mais aussi si riche en émotions…

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