Exemples d’images crées par intelligence artificielle

Publié le 18 août 2025 | Temps de lecture : 2 minutes

Après l’inscription à Freepik, on peut obtenir gratuitement un certain nombre d’images créées par intelligence artificielle (IA) à partir du descriptif qu’on lui soumet.

Une première fois, j’ai fait faire celle qui illustre le texte La cote de crédit du Québec et les cigales caquistes (ci-dessous).
 

 
La deuxième fois, c’était pour coiffer le texte Les obligations d’épargne du Québec ou la sécurité financière absolue. L’idée était simple. Et le résultat me convenait parfaitement :
 

 
Il y a deux jours, il m’est venu à l’esprit de faire la même chose pour le texte La mode éphémère.

À cette fin, le descriptif que j’ai soumis au moteur d’IA de Freepik était le suivant :

En fin de journée, une paire de souliers noirs, aux bouts extrêmement pointus et aux talons dorés, est offerte dans la vitrine d’un magasin. Autour d’eux, le décor est parsemé de diamants qui scintillent. Dans le reflet de la vitrine, on voit au loin, la silhouette de la tour Eiffel sur un ciel couchant.

Le résultat fut celui-ci :
 

 
Le talon n’est pas doré, mais en général, l’image obtenue respecte l’idée.

Un commentaire

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La mode éphémère

Publié le 18 août 2025 | Temps de lecture : 3 minutes


 
En 2003, lors de mon premier voyage ‘officieux’ à Paris, une des choses qui m’avait frappé, c’est que toutes les boutiques de chaussures pour dames offraient des souliers aux bouts excessivement pointus.

En les voyant, je m’étais dit : « C’est tellement ridicule. Jamais les Montréalaises n’accepteront de porter des souliers pareils

Et l’été suivant, tous les magasins de la rue Sainte-Catherine n’offraient plus que cela.

Évidemment, deux ans plus tard, on ne voyait plus personne les porter. Et pour cause. Cela faisait tellement Paris 2003. Ou pire : Montréal 2004.

Déjà, deux ans à porter des souliers dans lesquels les orteils sont coincés dans un espace trop petit pour eux, et à acheter des pansements Scholls contre les ampoules au talon, ça suffit.

Voilà pourquoi, à mes oreilles, mode éphémère sonne comme comme un pléonasme.

Évidemment, j’entends parfois des gens parler d’un style qui a traversé le temps. La formule est jolie. Mais quand j’essaie de trouver un exemple de ‘mode qui a traversé le temps’, c’est étrange, rien ne me vient à l’esprit…

Pas mes beaux pantalons à pattes d’éléphant. Pas mes chemises psychédéliques de l’époque hippie. Pas même mes vestons à épaulettes disproportionnées des années 1980.

Portant, ils sont tous là, bien rangés, à attendre que la mode revienne…

Il y a quelques jours, je lisais un article qui visait, à juste titre, à nous conscientiser au sujet du gaspillage vestimentaire. Selon l’article — qui prenait les produits Shein comme un exemple de mode éphèmère — des millions de tonnes de vêtements sont jetés chaque année.

Malheureusement, l’article oubliait de nous préciser le pourcentage de ce gaspillage qui est causé par les boutiques Shein.

Que des boutiques chinoises permettent aux étudiants et aux travailleurs moins fortunés d’accéder à la mode sans se ruiner, cela me semble louable.

Imaginons qu’il soit préférable d’aller dans une boutique chic pour acheter un vêtement beaucoup plus original (mais un peu cher) conçu par un couturier italien et fabriqué par des mains expertes de Florence à partir d’un tissu fait pour durer.

Deux ou trois ans plus tard, lorsque la mode est passée, si on se demande ce qui nous a pris d’acheter une telle horreur, quelle est la différence ?

Un vêtement fait pour durer deux ans et qu’on jette à sa date d’expiration ou un vêtement fait pour durer des décennies mais qu’on a honte de porter deux ans plus tard, c’est la même chose du strict point de vue environnemental.

En somme, dans le pléonasme ‘mode éphémère’ ce n’est pas le qualificatif qui est le problème.

Le véritable problème, c’est notre souci inconscient de témoigner de notre appartenance à la société qui nous entoure en adoptant, notamment, ses codes vestimentaires. Même les plus éphémères.

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Écrit par Jean-Pierre Martel