La théorie du genre et l’AFP

Publié le 25 mars 2025 | Temps de lecture : 2 minutes

Après la promotion de l’égalité des sexes, après la lutte contre la ségrégation raciale, après la défense des droits des minorités sexuelles, l’Occident a fait de la défense des ‘minorités de genre’, le combat ultime pour les droits de la personne.

Jusqu’à tout récemment, Washington dépensait des sommes considérables pour faire la promotion mondiale de la théorie du genre grâce à la collaboration des agences de presse occidentales, de même que celle de milliers de médias et de journalistes.

Évidemment, ce n’est pas parce que ces agences de presse ont perdu récemment leur financement américain que les rédacteurs de leurs dépêches ont soudainement changé d’avis à ce sujet.

Voilà pourquoi, plus tôt ce matin, l’Agence France-Presse annonçait faussement que la Fédération internationale d’athlétisme voulait déterminer le ‘genre’ des athlètes grâce à un prélèvement buccal.

En réalité, ce que la Fédération veut savoir, c’est le sexe et non le ‘genre’ des athlètes.

L’analyse chromosomique des cellules récoltées par frottis buccal permet de déterminer le sexe biologique. Celui-ci est un fait objectif et vérifiable, alors qu’il n’y a pas de test de laboratoire qui permet de déterminer le ‘genre’.


 
À l’annonce de cette nouvelle fallacieuse, j’ai posté sur le site de Radio-Canada un premier rectificatif qui a été censuré.

Croyant qu’il l’avait été en raison du reproche final adressé à l’Agence France-Presse, j’ai publié un deuxième rectificatif, purgé de ce reproche. Peine perdue; ce deuxième correctif fut également refusé par Radio-Canada.

En conclusion, la ‘nétiquette’ de Radio-Canada interdit la critique de la théorie du genre parce que cela pourrait offenser ceux qui y croient…

Compléments de lecture :
La dysphorie de genre chez l’enfant
La théorie du genre et ses excès

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4 commentaires à La théorie du genre et l’AFP

  1. Loraine King dit :

    C’est terrible. Nous avons pourtant des lois qui reconnaissent l’existence légale du sexe et du genre comme étant deux concepts différents.

    J’en suis rendue à penser qu’on devra améliorer l’éducation sur le sexe biologique dans les écoles. Tout le monde en a un et l’aura toujours. Certains refusent d’accepter l’existence du sexe biologique, ce qui est dangereux pour le bien-être de la personne.

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Je suis d’avis que parmi les quatre-milliards d’hommes dans le monde (j’arrondis le nombre), il y a quatre-milliards de manières différentes d’être un homme. Et sur les quatre-milliards de femmes sur terre, il y a quatre-milliards de manières différentes d’être une femme.

      Appliqué aux êtres humains, le genre ne sert qu’à nuancer des clichés sexuels.

      Il y a quelques années, j’avais entendu pour la première fois la chanson ‘Un homme’, chantée par Annie Villeneuve. Et je m’étais mis à pleurer.

      Je ne comprenais pas pourquoi cette chanson m’affectait autant. Et j’ai réalisé que c’était la première fois, depuis des décennies, que j’entendais quelque chose de positif au sujet des hommes.

      Effectivement, lorsque le mot ‘masculinité’ est qualifié, il l’est péjorativement. Le cliché veut que la masculinité soit parfois toxique, qu’elle soit souvent violente, etc.

      Pendant longtemps, j’ai minimisé cela en me disant qu’après des siècles au cours desquelles les femmes ont été brimées par les hommes, il était normal qu’on assiste à un ressac anti-masculin.

      Je suis maintenant d’avis qu’on est allé trop loin.

      La dysphorie de genre affecte une partie importante des petits garçons. Il est facile de comprendre pourquoi : certains d’entre eux ont tout simplement honte d’être nés de sexe masculin. Parce que, depuis qu’ils sont nés, être masculin est un défaut.

      Voilà pourquoi certains d’entre eux aimeraient retarder leur arrivée à l’âge adulte grâce à des bloqueurs de puberté.

      On ne peut pas s’épanouir en tant qu’être humain lorsqu’on passe son enfance à avoir honte de soi. Or c’est précisément cela, être atteint de dysphorie de genre; c’est être mal dans sa peau en tant qu’homme ou en tant que femme.

      La manchette de la dépêche de l’AFP illustre le caractère insidieux de la promotion de la théorie du genre.

  2. André joyal dit :

    Complément de lecture : «Qui a peur du genre», de Judith Butler. Pas toujours jojo à lire. Je suis pas certain de passer au travers de cette brique.

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Selon ce qu’on en dit, ce livre de 448 pages explore la nature complexe et fluide de l’identité de genre.

      À mon avis, un chef d’orchestre qui porte du Cutex™, c’est un homme qui porte du vernis à ongles. Et quand il l’enlève, c’est le même homme sans Cutex™.

      Pour l’autrice, cela illustre la fluidité du genre.

      Chacun est libre d’adopter sa conception du monde.

      Mais entre nous, pourquoi chercher midi à quatorze heures ?

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