La corruption de la presse occidentale par Washington

Publié le 17 février 2025 | Temps de lecture : 9 minutes
Dépêche de l’Agence France-Presse (AFP)

Introduction

Fondée en 1961, la United States Agency for International Development (USAID) est une agence gouvernementale des États-Unis qui se consacre à la promotion des intérêts américains par le biais du développement international.

Elle relève du département d’État américain, soit l’équivalent du ministère des Affaires étrangères des États-Unis.

L’agence possède le monopole de l’aide humanitaire de Washington; des dizaines de milliers d’organismes à travers le monde dépendent de son financement.

Toutefois, le sigle de cet organisme porte à confusion. Les trois premières lettres d’USAID représentent le nom anglais des États-Unis. Les deux dernières (ID) signifient développement international et non aide internationale.

En d’autres mots, pour l’USAID, l’aide internationale n’est pas un but, mais un moyen de promouvoir les intérêts des États-Unis. Ce qui n’a rien de répréhensible.

Le côté obscur de la force

Afin de réaliser sa promesse de réduire les dépenses du gouvernement des États-Unis, Donald Trump a décidé d’abolir l’agence.

Ce qui a déclenché un tollé. On accuse son administration de retirer le pain de la bouche d’affamés à travers le monde pour financer sa baisse d’impôt projetée en faveur des Américains les plus riches.

Pour se justifier, l’administration Trump a décidé de lever le voile sur les opérations secrètes financées par USAID.

Menées indépendamment de ses activités caritatives, ces opérations avaient pour but d’assurer le contrôle et la manipulation de l’opinion publique occidentale par Washington.

Ce qui a nécessité des sommes colossales, comme nous le verrons dans quelques instants.

Compromises par ces révélations, les agences de presse occidentales et les médias traditionnels ont réussi, jusqu’ici, à en limiter l’impact en évitant d’en parler.

Internews Network, paravent de l’USAID

Décrite comme une ONG (c’est-à-dire une organisation non gouvernementale), Internews Network est une société financée par Washington.

Elle est ‘non gouvernementale’ uniquement dans le sens qu’elle échappe à l’examen de ses comptes par les congressistes américains.

Depuis 2008, elle a reçu 57 millions$ directement du département d’État et 415 millions$ indirectement, par l’intermédiaire d’USAID (qui relève du département d’État). Ce qui lui a permis de mener une opération mondiale de manipulation médiatique, de concert avec le secrétariat d’État et la CIA. Signalons que ‘secrétariat d’État’ désigne la haute direction du département d’État.

Dans le but d’inciter les jeunes Cubains à se révolter contre le gouvernement de leur pays, USAID a financé ZunZuneo, un réseau social de type Twitter (ou X) qui a opéré dans l’ile de 2010 à 2012.

Dans ce cas, l’USAID ne s’est pas servi d’Internews Network, mais de tout un réseau de sociétés-écrans destiné à détourner vers Cuba les millions de l’aide humanitaire destinée au Pakistan.

En 2014, à l’époque du massacre de la place de l’Indépendance de Kyiv (orchestré par la CIA), neuf des dix principaux médias ukrainiens dépendaient du financement d’Internews Network. Ce qui lui permettait de s’assurer que leurs journalistes soient pro-occidentaux et pro-Otan.

Jusqu’ici, Internews Network a collaboré avec 4 291 médias à travers le monde. Rien que pour 2023, il a formé neuf-mille journalistes.

Certains d’entre eux ont même travaillé à la ‘vérification des faits’ de grands quotidiens, une vérification où on qualifiait de fallacieux tout ce qui ne déviait du narratif de Washington.

Par exemple, VoxUkraine (financé par Internews Network) est le vérificateur officiel des faits au sujet de la guerre en Ukraine chez Meta (propriétaire de Facebook).

L’an dernier, le financement d’Internews Network a permis la création d’environ cinq-mille heures de propagande sous forme de documentaires et de reportages.

En 2023, l’Ukraine fut le principal bénéficiaire des fonds versés par l’USAID, soit 14,4 milliards de dollars (c’est le tiers du budget de l’agence). Ce qui permettait au Deep State de contourner le blocage au Congrès de l’aide vers l’Ukraine.

Quelques exemples

L’Agence France-Presse

Presque toutes les dépêches de l’Agence France-Presse (AFP) au sujet de la guerre en Syrie se terminaient par un récapitulatif fallacieux.

De 2009 à 2025, l’AFP a reçu 279 255 dollars de l’USAID. De manière plus importante, à partir de 2017, l’AFP a obtenu 9,8 millions$ d’autres agences américaines, principalement de l’US Agency for Global Media.

Selon l’AFP, ces sommes permettent au gouvernement américain d’utiliser, dans ses publications, des images prises par les photographes de l’AFP et pour lesquels ces derniers détiennent les droits d’auteur.

Thomson Reuters

C’est le président israélien Benyamin Netenyahou qui, le premier, qualifia de ‘pogrome’ l’émeute survenue à Amsterdam en novembre dernier. Et ce, afin de disculper les voyous israéliens qui l’ont provoquée.

L’accusation fut reprise par tous les médias occidentaux grâce aux photos et vidéos de l’agence de presse Reuters. Selon celle-ci, ces images prouvaient l’accusation de Netenyahou.

En particulier, un clip vidéo tourné par la vidéaste Annet de Graaf a fait le tour du monde. Selon Reuters (qui en assurait la distribution), ce vidéo montrait des manifestants pro-palestiniens qui pourchassaient et frappaient des partisans d’un club de foot de Tel-Aviv.


 
La créatrice de ce clip a accusé ceux qui le diffusent (au premier rang desquels, Reuters) de propager des nouvelles fallacieuses puisqu’il montre, au contraire, des citoyens d’Amsterdam pourchassés par des houligans du club israélien.

Depuis 2010, une succursale de Reuters basée à Toronto (la Thompson Reuters Special Services) a reçu 120 millions$ du gouvernement américain, dont 60 millions du ministère de la Défense et 55,8 millions$ du département de la Sécurité intérieure.

Selon Reuters, « le contrat avait pour but de protéger le gouvernement américain contre l’ingénierie sociale, soit une forme de cybermenace dans laquelle les personnes sont amenées à divulguer des renseignements sensibles

Précisons que l’ingénierie sociale est une méthode de manipulation psychologique qui cible le facteur humain, souvent considéré comme le maillon faible dans la sécurité des systèmes informatiques.

Reuters se défend en précisant que sa succursale possède son propre conseil d’administration et qu’elle est une entité juridique distincte.

Cela ne change pas le fait que lorsque cette succursale fait des profits grâce à ses contrats gouvernementaux, elle les redistribue à ses actionnaires, dont l’agence de presse Reuters.

Associated Press

Depuis 2008, l’agence de nouvelles Associated Press a reçu 37,5 millions de dollars d’agences gouvernementales américaines.

Appelée à couvrir la nouvelle qui la concerne, Associated Press nie que près de la moitié de cette somme (19,5 millions de dollars) ait été versée par USAID.

Habituée aux demi-vérités, Associated Press néglige de dire qu’USAID ne soudoyait pas directement les médias; elle procédait (comme on l’a vu plus tôt) par l’intermédiaire d’Internews Network.

Conclusion

À en juger par les références sur lesquels s’appuient les textes publiés par ce blogue, celui-ci serait peu de chose sans le travail des journalistes.

Le mois dernier, dans le texte ‘L’engouement pour la géopolitique’, on pouvait lire :

Au cours des dernières décennies, pendant que les médias traditionnels perdaient une bonne partie de leurs revenus publicitaires au profit des géants du Web, la première chose qu’ils ont sacrifiée, ce sont leurs journalistes et leurs correspondants à l’Étranger.

Et pour compenser cette perte, ils se sont abonnés à des agences de presse couvrant l’actualité internationale. Malheureusement, depuis toujours, celles-ci sont ces entreprises opaques qui véhiculent de la propagande.

Dans les pays totalitaires, il est facile de comprendre pourquoi les agences de presse sont des outils de propagande de l’État.

Mais par quel mécanisme, dans les pays démocratiques, nos médias sont-ils devenus les perroquets de la propagande américaine ?

Jusqu’ici, le mécanisme de cet assujettissement était inconnu.

Depuis que l’administration Trump a dévoilé les secrets compromettants de l’USAID, tout s’explique.

Toutefois, les agences de presse ont réussi à faire en sorte que ce scandale soit passé inaperçu.

Pour réaliser cette omerta, elles ont pu compter sur les milliers de journalistes formés pendant des années par d’Internews Network et qui peuplent maintenant les salles de nouvelles des quotidiens les plus respectables de la planète.

Ce n’est pas parce qu’ils apprennent aujourd’hui que leur formation était financée par Washington qu’ils vont renier des idées auxquelles ils croient jusqu’au plus profond d’eux-mêmes.

Références :
Claims about USAID funding are spreading online. Many are not based on facts
Bulldozer l’aide internationale
“Defend or be damned” : How a US company uses government funds to suppress pesticide opposition around the world
Did a Trump executive order just cripple the global US regime change network?
Global Aid Programs at Risk as US Freezes Foreign Assistance; USAID’s Vital Work in Georgia Affected
How USAID and Internews Orchestrate Global Media Control
L’aide des États-Unis à l’Ukraine bloquée par les républicains au Sénat
Le scandale de l’USAID ! (vidéo)
L’Incroyable scandale du financement des médias par Washington
No, Politico Did Not Receive ‘Substantial Funds’ from USAID
Pourquoi l’AFP a-t-elle reçu des centaines de milliers de dollars de l’USaid ?
Ukraine : l’histoire secrète de la révolution de Maïdan
Un ‘pogrome’ à Amsterdam : vraiment ?
USAID un jour sans fin… Internews Network : Une Opération Secrète de Contrôle Médiatique mondiale financée par l’USAID
US Defense Department contract ‘inaccurately represented’ on social media, says Thomson Reuters
ZunZuneo

Parus depuis :
En Europe de l’Est, la suspension des aides américaines met en danger de nombreux médias (2025-02-21)
USAid employees told to destroy classified documents, email shows (2025-03-11)
L’administration Trump veut annuler des contrats avec trois agences de presse mondiales (2025-03-13)

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5 commentaires à La corruption de la presse occidentale par Washington

  1. Marsolais dit :

    Bonjour Jean-Pierre,
    Grâce à ton article, je viens de faire le tour de mon Devoir de fin de semaine afin de vérifier les auteurs des différents articles ; c’est une habitude que j’avais déjà mais AFP ou Reuters ne m’inquiétait pas. Je saurai dorénavant…
    Merci ++

  2. André dit :

    Mille mercis pour ces précieuse infos.

    Moi le premier, dans ce sigle je mettais l’accent sur AID. Et je m’inquiétais pour les malheureux, parmi les damnés de la terre, qui, en ne recevant plus d’aide, allaient mourrir de faim. Misère!

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Je crois que l’ambiguïté au sujet du sigle USAID est voulue. Ceci étant dit, vos craintes sont à mon avis justifiées quant à la souffrance humaine que son abolition créera.

      Précisons que texte n’a pour but de prouver que l’USAID méritait d’être abolie, mais que grâce aux révélations d’Elon Musk et de Wikileaks, on découvre enfin le mécanisme de l’assujettissement des médias occidentaux à la propagande américaine : par l’argent, comme toujours.

  3. Jacques Légaré dit :

    L’inégalité honteuse est le plus fort poison
    Que la société s’injecte et la mure en prison.

    L’Histoire donna la victoire aux utopistes…

    Bernie Sanders :
    « Je ne remercie pas souvent Elon Musk, mais il a fait un travail remarquable en montrant ce que nous soutenons depuis des années – et le fait que nous vivons dans une société oligarchique où les milliardaires dominent non seulement notre politique et les informations que nous consommons, mais aussi notre gouvernement et notre économie…
    Cela n’a jamais été aussi clair qu’aujourd’hui.

    Mais compte tenu des nouvelles et de l’attention que M. Musk a reçues ces dernières semaines pour avoir éliminé illégalement et inconstitutionnellement des institutions gouvernementales, j’ai pensé que c’était le bon moment pour poser la question que les médias et la plupart des politiciens ne semblent pas se poser : que veulent vraiment lui et les autres multimilliardaires ? Quel est leur jeu final ?

    À mon avis, ce que Musk et son entourage poursuivent agressivement n’est pas quelque chose de nouveau, ce n’est pas compliqué et ce n’est pas inédit. C’est ce que les classes dirigeantes, tout au long de l’histoire, ont toujours voulu et considéré comme leur appartenant de droit : plus de pouvoir, plus de contrôle, plus de richesse. Et ils ne veulent pas que les gens ordinaires et la démocratie se mettent en travers de leur chemin.

    Elon Musk et ses collègues oligarques estiment que le gouvernement et les lois ne sont qu’un obstacle à leurs intérêts et à ce à quoi ils ont droit.

    Dans l’Amérique pré-révolutionnaire, la classe dirigeante gouvernait grâce au « droit divin des rois », la croyance selon laquelle le roi d’Angleterre était un représentant incontesté de Dieu. Aujourd’hui, les oligarques croient qu’en tant que maîtres de la technologie et en tant que « personnes à QI élevé », ils ont le droit absolu de gouverner.

    En d’autres termes, ils sont nos rois modernes.

    Et ce n’est pas seulement une question de force. C’est une richesse incroyable. Aujourd’hui, Musk, Bezos et Zuckerberg possèdent une richesse combinée de 903 milliards de dollars, soit plus que la moitié la plus pauvre de la société américaine, soit 170 millions de personnes. Incroyablement, depuis l’élection de Trump, leurs enjeux ont grimpé en flèche. Elon Musk est plus riche de 138 milliards de dollars, Zuckerberg de 49 milliards de dollars et Bezos de 28 milliards de dollars. Si l’on additionne tout cela, les trois personnes les plus riches d’Amérique sont 215 milliards de dollars plus riches depuis le jour de l’élection.

    Pendant ce temps, alors que les très riches deviennent encore plus riches, 60 % des Américains vivent d’un chèque de paie à l’autre, 85 millions ne sont pas assurés ou sous-assurés, 25 % des personnes âgées vivent avec 15 000 dollars ou moins, 800 000 sont sans abri, et nous avons le taux de pauvreté infantile le plus élevé de presque toutes les grandes nations du monde.

    Pensez-vous que les oligarques devraient cracher sur ces gens-là ? Croyez-moi, ils ne le savent pas. La décision d’Elon Musk de dissoudre l’agence américaine pour le développement international (USAID) signifie que des milliers de personnes parmi les plus pauvres du monde mourront de faim ou de maladies évitables.

    Mais ce n’est pas seulement à l’étranger. Ici, aux États-Unis, ils prendront bientôt en charge les programmes de santé, de nutrition, de logement et d’éducation qui protègent les plus vulnérables de notre pays afin que le Congrès puisse leur accorder, ainsi qu’à leurs collègues milliardaires, d’importantes réductions d’impôts. Comme les rois d’aujourd’hui qui croient avoir le droit absolu de régner, ils n’hésiteront pas à sacrifier le bien-être des travailleurs pour protéger leurs privilèges.

    De plus, ils utiliseront les grandes opérations médiatiques qu’ils possèdent pour attirer l’attention sur l’impact de leurs politiques tout en nous « divertissant à mort ». Ils mentiront, mentiront et mentiront. Ils continueront à dépenser d’énormes sommes d’argent pour acheter des politiciens des deux principaux partis politiques.

    Ils mènent une guerre contre la classe des travailleurs de ce pays et ils ont l’intention de gagner cette guerre.

    Je ne plaisante pas : les problèmes auxquels ce pays est confronté sont graves et difficiles à résoudre. L’économie est truquée, notre système de financement de campagne est corrompu et nous luttons pour contrôler le changement climatique, entre autres choses.

    Mais voici ce que je sais : La plus grande crainte de la classe dirigeante de ce pays est que les Américains – noirs, blancs, hispaniques, urbains et ruraux, homosexuels et hétérosexuels – se rassemblent pour exiger un gouvernement qui nous représente tous, et pas seulement une poignée de riches.

    Leur cauchemar est que nous ne permettrons pas à la race, à la religion, à l’orientation sexuelle ou au pays d’origine de nous diviser, et qu’ensemble nous aurons le courage de leur tenir tête.

    Est-ce que cela sera facile ? Bien sûr que non.

    La classe dirigeante de ce pays vous rappellera qu’elle détient tout le pouvoir. Ils contrôlent le gouvernement, ils possèdent les médias. « Voulez-vous nous accompagner ? Bonne chance », disaient-ils. « Tu ne peux rien y faire.»

    Mais notre tâche aujourd’hui n’est pas d’oublier la grande lutte et les sacrifices que des millions de personnes ont consentis au cours des siècles pour créer une société plus démocratique, plus juste et plus humaine :
    * Le renversement du roi d’Angleterre afin de créer une nouvelle nation et un gouvernement autonome. Impossible.
    * Instauration du suffrage universel. Impossible.
    * Mettre fin à l’esclavage et à la ségrégation. Impossible.
    * Donner aux travailleurs le droit de former des syndicats et abolir le travail des enfants. Impossible.
    * Donner aux femmes le contrôle de leur propre corps. Impossible.
    * Adoption d’une loi visant à établir la sécurité sociale, l’assurance-maladie, Medicaid, le salaire minimum, l’air pur et l’eau potable. Impossible.

    En ces temps difficiles, le désespoir n’est pas une option. Nous devons riposter par tous les moyens possibles.

    Nous devons participer au processus politique : nous présenter aux élections, parler à nos législateurs locaux, étatiques et fédéraux, faire des dons aux candidats qui se battront pour la classe ouvrière de ce pays. Nous devons créer de nouveaux canaux de communication et de partage d’informations. Nous devons faire du bénévolat non seulement sur le plan politique, mais aussi pour bâtir une communauté au niveau local.

    Tout ce que nous pouvons, nous le devons.

    Il va sans dire que j’ai l’intention de faire ma part – à la fois à l’intérieur de la rocade et en voyageant à travers le pays – pour défendre un pays de classe des travailleurs. Dans les jours, les semaines et les mois à venir, j’espère que vous me rejoindrez dans ce combat.

    En signe de solidarité. »

    Bernie Sanders

    On peut rajouter ce souci : la droite religieuse représentée par le vice-président Vance va s’allier un jour aux islamistes pour se partager le pouvoir sur…les femmes (le seul point commun avec leur amour mutuel du pétrole et des armes).
    Pas besoin d’un accord officiel sur la question féminine : juste mutuellement se laisser les mains libres sur le sujet…
    +
    Je ne la connais pas personnellement.

    Mais moi je me suis toujours bien entendu avec les femmes. C’est simple. Tu les traites comme un être humain et, sans effort, tu reconnais leur intelligence.

    En clair, tu abandonnes les illusions du coq Alpha pour adopter la finesse de Casanova (homme réel) qui lui était un vrai féministe…

    …à la différence de Don Juan (personnage fictif créé par trois auteurs, Molina, Molière et Mozart) qui était un goujat.

    Beau résultat, les femmes ont fortement et par dizaines récompensé Casanova…

    Jacques Légaré
    né 1948
    Maître en Histoire byzantino-arabe (1975)
    Ph.d. en philosophie politique (1993)
    Professeur (retraité) d’Histoire, d’Économique et de Philosophie (1974-2006)
    Président-fondateur du syndicat des professeurs du CNDF (1981)
    Adepte et défenseur des Lumières, féministe, laïciste, social-démocrate, fédéraliste et progressiste

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