Depuis deux mois, Emmanuel Macron tâtonne.
Il n’arrive pas à trouver un premier ministre qui poursuivra ses orientations présidentielles, c’est-à-dire des politiques désavouées par le peuple français à l’occasion des élections européennes, un désaveu réitéré aux élections législatives.
Au lendemain des rebuffades qu’il reçoit, quand Macron dit avoir pris note de la volonté populaire, il lit un texte écrit par ses relationnistes; il n’en croit pas un traitre mot.
Si on en juge plutôt par ses actes, ce gars-là est sourd à son peuple. Sa priorité absolue est de préserver ‘son héritage’.
La France est mure pour une réforme constitutionnelle qui la fera passer d’un régime présidentiel à un régime parlementaire.
La constitution de la Cinquième République convenait comme un gant à ce chef d’État que fut le général de Gaulle, mais beaucoup moins à quelqu’un qui, de toute évidence, ne possède pas son envergure…
Paru depuis : France : Michel Barnier nommé premier ministre, annonce l’Élysée (2024-09-05)