À la basilique Notre-Dame de Montréal, avaient lieu samedi dernier les funérailles d’État de Brian Mulroney.
Premier ministre du Canada de 1984 à 1993, il fut, à ce jour, un des plus importants dirigeants politiques du pays.
En 1988, à l’occasion d’un gala organisé pour célébrer le dixième anniversaire de ma présidence à l’Association des pharmaciens salariés du Québec, quelle ne fut pas ma surprise d’entendre le message (ci-dessous) que le premier ministre canadien avait eu la courtoisie de nous faire parvenir.
De nos jours, les députés sont les seuls politiciens auxquels le simple citoyen peut accéder gratuitement pour exprimer ses doléances envers l’État.
Protégés par une barrière infranchissable, les ministres (tant à Québec qu’à Ottawa) ne sont accessibles qu’aux démarcheurs de la grande entreprise… sauf lors d’activités de financement, alors que n’importe qui peut s’entretenir brièvement avec le titulaire d’un ministère si ce citoyen a acquitté le prix d’entrée.
Mais il y eut une époque où les choses étaient plus simples. À preuve…