Avant-propos : Le texte qui suit décrit des scènes qui pourraient heurter la sensibilité de certains lecteurs.
À l’époque où elle n’était que militante, Amira Elghawaby avait déclaré qu’entendre dire que les francoQuébécois étaient un peuple opprimé, cette idée provoquait en elle une telle révulsion que cela lui donnait envie de vomir.
Depuis ce temps, Ottawa l’a nommée représentante spéciale du Canada dans la lutte contre l’islamophobie, un poste créé spécialement pour elle.
Au cours des dernières semaines, des dizaines de milliers de civils musulmans sont tués dans la bande de Gaza grâce à la complicité d’Ottawa.
L’Aviation royale canadienne a aidé Israël à rapatrier ses soldats de l’Étranger et le Canada lui vend des armes. Notre pays a même voulu couper les vivres à l’UNRWA, une mauvaise décision sur laquelle il est revenu récemment après le tollé que cela a provoqué.
Des dizaines de milliers de civils gazaouis (donc musulmans) sont morts. Encore plus ont été blessés.
De retour d’un hôpital où il œuvrait dans la bande de Gaza, un médecin français racontait que, dans son établissement, entre 6 et 30 césariennes sont pratiquées quotidiennement à froid.
Cela signifie que dans chacun de ces cas, le médecin ouvre l’abdomen de sa patiente et lui coupe l’utérus au bistouri, en extrait le bébé dont il coupe le cordon ombilical, puis recoud sa patiente pendant que celle-ci — si elle ne s’est pas évanouie — crie de douleur.
Puisque les Gazaouis disposent en moyenne de 1½ à 2 litres d’eau par jour, on s’en sert exclusivement pour boire et pour manger. Conséquemment, on ne se lave pas.
Voilà pourquoi beaucoup de blessures s’infectent et se gangrènent.
Jusqu’ici, plus de dix-mille enfants ont été amputés à froid.
Concrètement, cela signifie qu’on met un torchon dans la bouche de l’enfant. Et pendant que des adultes l’empêchent de bouger, le chirurgien lui scie le genou, le coude ou l’épaule afin d’empêcher l’infection de se disséminer dans tout le corps du bambin.
Dernièrement, alors que certains pays occidentaux larguaient par avion des caisses de vivres au-dessus de la bande de Gaza, l’armée israélienne en a profité pour mitrailler et tuer 118 affamés (en plus d’en blesser 760 autres) parmi ceux qui se précipitaient sur la nourriture. Un incident qu’on a appelé le Massacre de la farine.
Comme nous tous, Mme Elghawaby assiste quotidiennement au premier génocide télévisé de l’histoire de l’Humanité.
On aurait pu s’attendre à ce que Mme Elghawaby démissionne pour se dissocier des conséquences, pour les civils musulmans, de l’appui inconditionnel de son gouvernement à l’égard d’Israël ou, au moins, qu’elle exprime publiquement ma dissidence à ce sujet.
Pourtant, on ne l’entend pas.
Est-elle victime d’un bâillon imposé par Ottawa ? C’est possible.
Mais on peut également supposer que ce qui l’empêche de prendre la parole publiquement, ce sont ses vomissements répétitifs, elle si sujette aux nausées…
Paru depuis : Québec redemande la démission d’Amira Elghawaby (2024-09-13)
Complément de lecture : Le comportement des enfants de Gaza a beaucoup changé
On ne mord pas la main qui nous nourrit. Sans ce job elle serait condamnée à torcher les vieux dans les résidences.
C’est bien dit!