Festival Montréal Baroque 2023 – jour 3

Publié le 19 juin 2023 | Temps de lecture : 4 minutes
Vincent Lauzer (flute à bec) et Mark Edwards (clavecin)

Le 16 juin à 17h, le festival mettait en vedette le flutiste Vincent Lauzer dans un programme composé de sonates pour flute à bec et basse continue de trois compositeurs; Arcangelo Corelli, Georg Friedrich Haendel et Francesco Maria Veracini.

Avant l’invention du microsillon (sur rouleaux de cire), puis de la radio, la musique se pratiquait non seulement dans les salles de concert, mais également au sein des familles de mélomanes.

La publication d’une partition de musique répondait alors au besoin de nouveauté comme, de nos jours, la mise en marché d’un nouvel album de musique hip-hop.

Mais à l’époque baroque, seuls les amateurs et les musiciens ‘ordinaires’ se limitaient à jouer la partition telle qu’elle était écrite.

Les virtuoses, eux, n’hésitaient pas à éblouir leurs admirateurs en ornant et en brodant des notes comme le font en chantant les vedettes populaires d’aujourd’hui.

Vincent Lauzer est un des prodiges du XVIIIe siècle qui, à la différence de ses prédécesseurs, s’est tout simplement trompé de siècle et de continent à la naissance… pour notre plus grand plaisir.

Au cours de ce concert Corelli Confetti, M. Lauzer a transformé la minuscule crypte mal éclairée de l’église Notre-Dame-de-Bonsecours en machine à voyager dans le temps.

Dans une entrevue exclusive accordée à ce blogue et portant notamment sur le quatrième mouvement de la Sonate pour flute à bec et basse continue en do majeur op. 1 no 7 HWV 365 de Haendel, Vincent Lauzer affirmait avoir effectivement embelli considérablement la partition. « Avec Haendel, on beurre épais » concluait-il.

Et pourtant, toute cette dentelle sonore ajoutée — là comme ailleurs — n’a jamais masqué le thème de ce mouvement ni ralenti le rythme de son exécution.

Bref, ce concert intime, auquel ont assisté une quarantaine de personnes, fut un des très grands moments de cette édition 2023 du Festival Montréal baroque.

Le Barokkanerne (de Norvège)
L’Orchestre baroque de Finlande (FiBO)

À 19h, le Grand concert de la soirée était un programme double mettant en vedette deux orchestres baroques de Scandinavie.

Le programme de l’orchestre norvégien comprenait un mélange hétéroclite d’œuvres baroques et d’autres dans le style des compositions atonales de la seconde moitié du XXe siècle.

La particularité de l’orchestre norvégien est que sa violoniste principale joue sur un violon Hardanger, un instrument né au XVIIIe siècle et qui possède 4 ou 5 cordes sous-jacentes, en plus des quatre cordes traditionnelles.

Ce qui, par exemple, a conféré une sonorité particulière aux gouttelettes de pluie frappant la vitre des fenêtres, décrites musicalement dans ‘L’Hiver’ des Quatre saisons de Vivaldi.

Parce que ces concertos vivaldiens, connus pour l’abondance de leurs ritournelles mélodieuses, sont en réalité de la musique descriptive, écrite à partir d’un poème.

À titre d’exemple, le second mouvement du ‘Printemps’ (le largo, généralement moins apprécié du public) en constitue le cœur. Il décrit le feuillage qui bruisse au vent alors qu’un chien jappe au loin dans la nuit.

Or dans l’interprétation qu’en a faite Barokkanerne, on entend toute la musique. Mais pas la fresque sonore qu’elle est censée évoquer.

En somme, tout comme l’exécution des œuvres baroques au synthétiseur, on se lasse vite de la nouveauté atour du choix d’un instrument.

Après un entracte, le programme prévu par l’Orchestre baroque de Finlande a été modifié à la dernière minute en raison de l’indisposition de sa soprano, remplacée à la dernière minute par Anne-Maaria Oramo (la claveciniste de l’orchestre).

Ici, les Finlandais ont présenté un programme formé principalement d’œuvres très intéressantes de compositeurs baroques qu’on entend rarement et de quelques œuvres contemporaines tonales qui se sont harmonieusement mariées au reste.

On peut remercier le festival de nous avoir permis d’entendre, ici même à Montréal, des orchestres qui, autrement, ne nous seraient connus que par leurs enregistrements numérisés.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8.
1re photo : 1/30 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 95 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 40 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 52 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque 2023 – jour 2

Publié le 16 juin 2023 | Temps de lecture : 3 minutes
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À 19h hier soir, le festival présentait un grand concert sous le thème de ‘Peste, paix et party’, comprenant des œuvres baroques de compositeurs anglais, français, allemand et italien.

Pour ce faire, trois orchestres de musique ancienne étaient réunis; l’Orchestre baroque de Finlande, le Barokkanerne (de Norvège) et l’Ensemble Caprice (de Montréal), sous la direction de Matthias Maute.

Myriam Leblanc
Anna-Maaria Oramo

Le Grand chœur du Festival Montréal baroque occupait tous les sièges situés à gauche et à droite de la nef de l’église Notre-Dame-de-Bonsecours tandis que les parties solistes étaient assurées par les sopranos Myriam Leblanc et Anna-Maaria Oramo.

Avec le meilleur de trois pays, personne ne sera étonné du haut niveau d’interprétation dont firent preuve les interprètes.

Le concert se terminait par le Concerto grosso en ré majeur op.6 no 1 d’Arcangelo Corelli que j’ai trouvé particulièrement réussi.
 


 
À 21h, dans la crypte de l’église, le violoniste Guillaume Villeneuve (accompagné au clavecin par son frère Lucas) présentait un concert intime composé de diverses sonates, soit pour violon seul ou pour violon et basse continue.

Signalons que Guillaume Villeneuve est le plus récent récipiendaire du Prix Opus Découverte.

À mon avis, cet artiste est au violon ce que Nézet-Séguin est à l’orchestre; un excellent vulgarisateur qui maitrise l’art, dans un court texte de présentation, de donner au public les clés de la compréhension des œuvres qu’il interprète.

Les sonates font partie de ces compositions souvent austères auxquelles j’assiste plus par devoir que par plaisir.

Pourtant, la Passacaille pour violon seul en sol mineur C.105 (surnommée ‘De l’ange gardien) du compositeur Henrich Ignaz Franz Biber m’a ému presque aux larmes.

J’ai été ébloui par la virtuosité et la variété des couleurs qu’insufflait l’interprète à la Sonate pour violon et basse continue en sol mineur (surnommée ‘Le trille du diable) de Giuseppe Tartini.

Par contre, la chacone de la Partita pour violon seul no 2 en ré mineur BWV 1004 de Bach (la préférée de l’interprète, si j’ai bien compris), m’a laissé complètement indifférent.

Le programme se terminait par la Sonate pour violon et basse continue en ré mineur op. 5 no 12 (surnommée ‘La Folia’) d’Arcangelo Corelli.

Cette sonate est du bonbon. Au disque, il en existe de très nombreux enregistrements d’excellente qualité. Pourtant…

M. Villeneuve en a livré une interprétation brillante, taillée sur mesure pour l’acoustique des lieux. Bref, un événement dont aucun enregistrement (s’il y en avait) ne pourrait rendre la magie.

Il fallait être là.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 75 mm F/1,8.
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2500 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2500 — 75 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 6400 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 3200 — 75 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Francos de Montréal 2023 – jour 6 (le 14 juin)

Publié le 15 juin 2023 | Temps de lecture : 1 minute
Prinzly (Belgique)
Choses Sauvages (Québec)
Loud (Québec)

Glauque (Belgique)
Mon Doux Saigneur (Québec)

Hier soir, à l’issue d’un concert de musique baroque, j’étais libre durant la seconde moitié de la soirée. Alors pourquoi se priver du plaisir d’entendre gratuitement d’autres musiciens aux Francos de Montréal ?

Après avoir butiné des photos un peu partout sur le site, voici celles que j’ai rapportées.

Et parmi ce que j’ai entendu, ce que j’ai préféré fut le concert de Mon Doux Saigneur, sur la scène du Silo brasseur de Montréal.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (5e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 2500 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 320 — 75 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Montréal Baroque 2023 – jour 1

Publié le 15 juin 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
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L’édition 2023 du Festival Montréal baroque débutait hier soir par un concert mettant en valeur trois nouveaux diplômés de nos facultés de musique; Dylan Hillerbrand (contreténor), Alice Boissinot-Guastavino (soprano) et Mattias Lundberg (basse).

Le soutien orchestral était assuré par un quintette composé de Vincent Canciello (flute), Sarah Bleile-Douglass et Alex Miron-Perreault (aux violons), Jessica Korotkin (violoncelle), sous la direction de Ian Plansker (au clavecin).

L’œuvre au programme était, en version concert, l’opéra en un acte composé en 1752 par le philosophe Jean-Jacques Rousseau. C’est le premier opéra dont les paroles et la musique sont du même auteur.

À son époque faisait rage l’opposition farouche entre les partisans de l’opéra italien (à l’orchestration plus simple) et ceux qui défendaient bec et ongles la tragédie lyrique française (comprenant de nombreux ballets, et à l’orchestration savante).

Le philosophe avait non seulement pris position en faveur du premier, mais avait lui-même donné l’exemple en composant une pastorale d’environ 45 minutes intitulée ‘Le Devin du Village’ (dont voici la finale).

Ici, les personnages ne sont pas des divinités grecques ou romaines dont les amours contrariés ou les conflits font allusion à l’actualité politique du temps, mais une simple bergère amoureuse de son berger.

Bref, cette représentation du Devin du Village fut une manière charmante de débuter cette année le festival montréalais de musique baroque.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 75 mm F/1,8.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Francos de Montréal 2023 – jour 5 (le 13 juin)

Publié le 14 juin 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Ojos (France)
Rosie Valland (Québec)
Super Plage (Québec)
Chanteurs non identifiés
Roselle
Lumière et Fils Cara
Thaïs et Nikola
Manu Militari (Québec)
Ariane Roy (Québec)
Lisa Leblanc (Acadie)
Pogo Car Crash Control (France)
Thick Glasses (Québec)

À 8h, mercredi matin à Montréal, l’indice de la qualité de l’air était de 81. Mais après une pluie matinale, cet indice était tombé à 29 à 17h, ce qui est bon.

J’ai donc pris le métro jusqu’au site des Francos de Montréal. Au programme, du punk, du hip-hop, du heavy métal, des ballades, de la musique pop et du disco. Bref, de quoi satisfaire tous les gouts.

Les prestations que j’ai préférées ont été le spectacle disco de Lisa Leblanc, et celui énergique de Pogo Car Crash Control.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 120 mm
  2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
  3e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 150 mm
  5e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
  6e  photo : 1/150 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 50 mm
  7e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 115 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 40 mm
  9e  photo : 1/320 sec. — F/3,2 — ISO 1600 — 150 mm
10e  photo : 1/250 sec. — F/3,2 — ISO 1600 — 120 mm
11e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 46 mm
12e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le fascisme américain

Publié le 13 juin 2023 | Temps de lecture : 3 minutes


 
Depuis la tentative de coup d’État de Donald Trump le 6 janvier 2021, un centre de recherche basé à l’université de Chicago suit tous les trois mois l’évolution de la sympathie de l’opinion publique américaine à l’égard de la violence politique.

Les résultats de son plus récent sondage, effectué en avril dernier, ont été publiés vendredi dernier par le quotidien britannique The Guardian.

Plus de deux ans après l’accession au pouvoir de Joe Biden, encore un électeur sur cinq croit qu’il est un usurpateur.

Même si l’appui au fascisme a diminué de moitié depuis juin 2021, cet appui semble se stabiliser; douze-millions d’Américains — soit 4,4 % de la population adulte de ce pays — croient justifié de recourir à la lutte armée pour restaurer le pouvoir de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Au-delà de ce but très précis, si on inclut tous ceux qui croient que le recours à la force est opportun pour atteindre leurs objectifs politiques (quels qu’ils soient), on atteint 13,9 % des électeurs américains, soit un adulte sur sept.

À 12,4 %, les Américains croient à l’intérêt de recourir à la violence pour rétablir le droit à l’avortement. À 8,4 %, pour forcer leurs représentants à Washington à prendre les bonnes décisions. À 6,3 %, pour préserver la suprématie de la ‘race blanche’ (c’est-à-dire pour défendre les droits des ‘Blancs’). À 6,1 %, pour empêcher l’inculpation de Donald Trump au sujet de n’importe quel de ses crimes.

La proportion des Américains qui croient que le pouvoir à Washington est entre les mains de pédophiles sataniques est stable, passant de 11 % à 10 % entre juin 2021 et avril 2023.

La théorie du Grand Remplacement est soutenue par des influenceurs qui prétendent qu’il existe un complot en vue de remplacer la ‘race blanche’ américaine par des gens qui n’en font pas partie (les Juifs, les N… et les Latinos). Depuis deux ans, la proportion des partisans de cette théorie est relativement stable à 25 %.

Puisque le financement politique aux États-Unis est de corruption légalisée, on ne s’étonnera pas que 47,9 % des Américains pensent que leurs élites politiques (autant démocrates que républicaines) sont les gens les plus corrompus et les plus immoraux du pays.

Référence : 12m Americans believe violence is justified to restore Trump to power

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Nouvelles murales du Vieux-Rosemont : entre la 6e et la 5e avenue

Publié le 12 juin 2023 | Temps de lecture : 1 minute






 
Dans la ruelle parallèle à la rue Masson et qui, au sud de celle-ci, relie la 6e à la 5e avenue, plusieurs murales sont très bien exécutées et correspondent à des styles très différents.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs Laowa C&D-Dreamer 7,5 mm (5e photo) et PanLeica 8-18 mm (les autres photos)
1re photo : 1/200 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 14 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 11 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 13 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 8 mm
5e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7,5 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’eau potable sans polluants éternels

Publié le 12 juin 2023 | Temps de lecture : 1 minute


 
On appelle ‘polluants organiques persistants’, une famille de plus de quatre-mille composés chimiques dotés de propriétés antiadhésives, imperméabilisantes, et résistantes aux fortes chaleurs.

Découverts dans les années 1940, ils sont sont largement utilisés depuis les années 1950 dans divers produits de consommation courante : protecteurs à textile (ex.: Scotchgard™), mousses anti-incendie, revêtements antiadhésifs (ex.: Teflon™), etc.

À Montréal, l’eau du robinet en contient 13 nanogrammes par litre. Ce qui est inférieur à la norme canadienne de 30 ng/l.

On peut éliminer ces produits de l’eau de consommation à l’aide de pichets filtrants qui répondent à la norme américaine NSF 53. C’est le cas des filtres Brita™.

Ceux-ci captent non seulement les métaux lourds comme le plomb et le mercure, mais également les polluants éternels.

Références :
Peut-on éliminer les perfluorés de l’eau du robinet ?
Substances per- et polyfluoroalkylées

Paru depuis : « Contaminants éternels » : Drummondville forcée de dévoiler des données « secrètes » (2025-07-29)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Francos de Montréal 2023 – jour 2 (le 10 juin)

Publié le 11 juin 2023 | Temps de lecture : 3 minutes
Brö (France)
Lilison di Kinara (Guinée-Bissau)
Julien Granel (France)
Kanen (Innue québécoise)
Ben PLG (France)
Bon Enfant (Québec)
Kalika (France)
Monk.E (Québec)
Roxane Bruneau (Québec)
Jonathan Personne (Québec)
Matiu (Innu québécois)

J’aime les Francos. Premièrement parce que la musique y est bonne. Et lorsque ce n’est pas le cas, il suffit d’aller à une autre scène; on finit toujours par trouver quelque chose à son gout.

Et secondairement, c’est une occasion de faire du portrait alors le narcissisme contemporain fait en sorte que tout le monde veut contrôler son image. Ce qui rend la photographie de rue, par exemple, presque impossible.

Vendredi soir, il pleuvait légèrement. Et hier matin (donc samedi), j’hésitais. Non pas en raison du risque de pluie (qui était nul), mais par crainte au sujet de la qualité de l’air.


 
La pollution causée par les incendies de forêt est principalement constituée de minuscules particules de suie dont la taille est inférieure à 2,5 microns (les PM2,5). La normale annuelle pour Montréal est de 11,2 mcg/m³.

Samedi matin vers 10h, elle était de 13, ce qui est plutôt bien. Mais à 17h, elle était tombée à 5. Je n’avais donc plus aucune raison d’hésiter.

Cette année, on a judicieusement fait plus de place aux artistes autochtones qui choisissent de s’exprimer dans leur langue et en français. Ce qui nous permet de découvrir leur talent.

Et parmi les spectacles auxquels j’ai assisté hier, mon préféré a été la joviale prestation disco-funk de Julien Granel. Suivie de la pop mélodieuse de Bon Enfant. Et, pour terminer, le rock très ‘années 1960’, d’inspiration britannique, de Jonathan Personne.

À 23h30, on annonçait la prestation surprise de Gab Bouchard, que j’aime bien.

Mais l’idée de rester aussi tard sur le site — après l’avoir parcouru de long en large pendant plus de cinq heures — et de pédaler cinq kilomètres à vélo afin de rentrer chez moi, m’est apparu au-dessus de mes forces.

Donc, j’ai raté cette prestation surprise. Mais c’est partie remise.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
  2e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 125 mm
  3e  photo : 1/250 sec. — F/3,2 — ISO 400 — 110 mm
  4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
  5e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 73 mm
  6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 150 mm
  7e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
  8e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 150 mm
  9e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
10e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 150 mm
11e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Nouvelles murales du Vieux-Rosemont : entre la 7e et la 6e avenue

Publié le 9 juin 2023 | Temps de lecture : 2 minutes

Précédemment, nous avons vu quelques-unes des murales qui décorent la ruelle qui relie la 8e à la 7e avenue, un peu au sud de la rue Masson.


 
Cette fois, notre visite se poursuit vers l’ouest. Elle commence à la 7e avenue, immédiatement au sud de la rue Masson. En levant les yeux, on peut y voir cette murale toute en courbes où quatre nymphes se balancent parmi les hirondelles, devant des croissants de lune.

Au sud de la rue Masson, le quadrilatère qui est compris entre la 7e et la 6e avenue est traversé de trois ruelles; l’une un peu au sud de la rue Masson, une autre située à l’autre extrémité, et une troisième qui les relie perpendiculairement. Ces trois ruelles forment donc un ‘H’ couché.

C’est cette dernière (la perpendiculaire) qui nous intéresse.




 
On peut y voir les murales ci-dessus.

Si on emprunte la 7e avenue pour traverser l’avenue Laurier, on accède au quadrilatère plus au sud. À la différence du précédent, il est traversé de deux ruelles en ‘T’.

L’étroite ruelle au sud de l’avenue Laurier (et qui lui est parallèle) est très intéressante.


 
À l’entrée, on est accueilli par le message ‘Take your time’ (ce qui signifie : prenez votre temps).




 
Origami et scènes marines se suivent. Il est à noter que la deuxième de ces trois photos montre une des parties les mieux conservées d’une murale endommagée.

Le message à l’entrée — suggérant de prendre notre temps — est presque redondant ici tellement ces œuvres provoquent l’enchantement.



 
Quant à la ruelle qui lui est perpendiculaire, on y trouve d’autres murales, à mon avis de moindre intérêt.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif PanLeica 8-18mm
  1re photo : 1/3200 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 8 mm
  2e  photo : 1/320 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 8 mm
  3e  photo : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 8 mm
  4e  photo : 1/3200 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
  5e  photo : 1/500 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 10 mm
  6e  photo : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 10 mm
  7e  photo : 1/1000 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 8 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/3,5 — ISO 320 — 8 mm
  9e  photo : 1/1250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 10 mm
10e  photo : 1/320 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 13 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel