Réduire les débris de construction

28 septembre 2022
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On estime que 40 % des matières résiduelles au Québec proviennent de l’industrie de la construction.

Ces débris sont générés non seulement lorsqu’on détruit un bâtiment pour faire place à un nouveau, mais également à l’occasion de travaux de restauration.

C’est ainsi qu’en raison des gels et dégels saisonniers, il n’est pas rare qu’on doive refaire des murs de briques fragilisées au fil des années.

Refaire un mur de briques de cent mètres carrés représente 825 heures de travail si on demande aux ouvriers de réutiliser des briques après les avoir nettoyées du mortier résiduel.

Mais si on se contente de jeter les anciennes briques et d’en utiliser de nouvelles, cela représente seulement 650 heures de travail.

En raison du cout très élevé de la main-d’œuvre, il est plus économique de jeter les briques et d’en importer de nouvelles (puisqu’il n’existe pas de fabriquant de briques au Québec).

La conséquence de cela, c’est que le secteur du bâtiment, à lui seul, génère deux-millions de tonnes de débris par année.

La bonne nouvelle est qu’un des plus importants entrepreneurs en maçonnerie du Québec (Maçonnerie Gratton) a créé une machine qui permet la réutilisation des anciennes briques en enlevant automatiquement le mortier à leur surface.

Portative, Brique Recyc s’utilise sur le chantier et réduit à 475 heures le temps nécessaire pour remplacer un mur de briques de cent mètres carrés. Ce qui rend rentable la récupération des briques.

De plus, on évite la consommation du combustible fossile qui aurait été nécessaire pour créer de nouvelles briques à partir de l’argile, et leur transport de ces briques des États-Unis au Québec.

Par cent mètres carrés, la récupération épargne 6,35 tonnes de gaz à effet de serre, dont 3,75 millions au niveau de la fabrication des briques et un million au niveau de leur transport.

Référence : Une brique recyclée en 10 secondes grâce à un appareil de conception québécoise

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Écrit par Jean-Pierre Martel