Résidence Herron : les crimes de guerre sanitaire

Publié le 10 avril 2022 | Temps de lecture : 2 minutes
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La lutte de l’humanité contre la pire pandémie depuis plus d’un siècle correspond à une guerre sanitaire. Une guerre qui a fait des millions de victimes.

La Résidence Herron était un hospice privé (aujourd’hui fermé) dans lequel 47 des 154 résidents sont décédés du Covid-19 au début de la pandémie.

Déserté par son personnel insuffisant et sous-payé dès les premiers jours de la contagion, cet hospice a rapidement été mis sous tutelle par l’État. Ce qui n’a pas empêché l’hécatombe de se poursuivre.

Cette résidence est située dans la circonscription de Marquette, représentée depuis 2018 à l’Assemblée nationale par le député Enrico Ciccone.

Bénévolement et à titre personnel, M. Ciccone est allé prêter mainforte aux employés débordés, à l’époque où on trouvait chaque matin les cadavres des personnes décédées dans la nuit et qui jonchaient le sol en baignant dans leurs selles et leur urine séchée.

Voici la question essentielle que posait le député Ciccone mercredi dernier à l’Assemblée nationale du Québec.

Je vous dispense des platitudes qu’on lui a répondues.

Contrairement aux pertes civiles infligées par une puissance ennemie, les sévices subis à la Résidence Herron ont pour cause la négligence criminelle de l’État québécois envers son propre peuple.

Références :
CHSLD Herron
Des appels au secours dans le vide

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