Le variant québécois : l’omerta de la Santé publique

Publié le 30 mars 2022 | Temps de lecture : 3 minutes

Au cours de la deuxième vague de la pandémie au Covid-19, plus précisément à l’automne 2020, des chercheurs ont trouvé au Québec un nouveau variant, unique au monde.

Son séquençage génétique a révélé qu’il descendait du variant B.1.160, détecté en France quelques mois plus tôt.

En comparaison avec ce dernier, le variant québécois se distinguait par au moins sept mutations additionnelles.

Il n’eut pas le temps de contaminer un grand nombre de personnes puisqu’il fut bientôt supplanté par le variant Alpha (B.1.1.7), découvert en Grande-Bretagne.

La Santé publique du Québec — qui connaissait l’existence du variant québécois — n’a pas cru bon de le signaler à l’Organisation mondiale de la Santé et a maintenu secrète sa découverte pendant un an et demi. Voilà pourquoi ce variant ne possède pas de nom officiel.

Puisque tout cela est une vieille histoire, pourquoi en parler maintenant ?

Selon la Santé publique, la cinquième vague aurait été causée par l’Omicron. Comme ce fut le cas ailleurs à travers le monde.

En quelques jours, en décembre dernier, notre Omicron présumé a remplacé le Delta comme principal agent infectieux au Québec.

Il a déjà infecté deux-millions de Québécois, soit le double en quatre mois de ce qu’ont fait tous les autres membres de la famille covidienne réunis en deux ans.

Quant à sa virulence, elle est incontestable.

Il a causé au Québec trois fois plus de morts (2 772) que les troisième (599) et quatrième (325) vagues réunies.

Et cela, en quatre fois moins de temps. En somme, il fut douze fois plus mortel que le variant ‘britannique’ et le variant Delta qui, respectivement, causèrent la troisième et la quatrième vague.

S’il fut plus mortel, ce n’est pas en raison d’un taux de mortalité plus élevé; c’est à cause de la contamination massive de la population québécoise, soit une personne sur quatre en cent-vingt jours.

 
Au contraire, en Afrique du Sud, l’Omicron (le vrai) causa beaucoup moins de morts que n’importe laquelle des vagues antérieures.

D’où la question : est-il possible que la Santé publique nous mente de nouveau et qu’elle ait caché l’existence d’un deuxième variant québécois ?

En supprimant ces jours-ci presque toutes les mesures sanitaires alors que celui-ci court toujours, on maintient une contagion résiduelle qui fait office de pouponnière à mutants.

En d’autres mots, l’agent causal de la cinquième vague au Québec aura toutes les occasions d’accumuler d’autres mutations et possiblement, de réapparaitre cet automne, au moment des élections, plus dangereux que jamais…

Références :
Covid-19 : du Yo-yo à la roulette russe
Covid-19 : la nécessité d’une enquête au sujet de Santé publique du Québec
L’histoire du variant « québécois » dont vous n’avez jamais entendu parler
Hypothèse : a-t-on donné naissance à un variant québécois ?

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Ce matin au Jardin alpin

Publié le 30 mars 2022 | Temps de lecture : 1 minute



Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu B+W KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya (photos corrigées en post-traitement)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm

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