Le Dr Horacio Arruda a démissionné hier de son poste de directeur de la Santé publique du Québec.
En tant que sous-ministre ou de sous-ministre adjoint, le Dr Arruda a été un des principaux artisans de la réforme Barrette.
Sa carrière au sein de la fonction publique a été marquée par le souci de la saine gestion des dépenses de l’État. Concrètement, cela signifie par l’obsession de toujours faire plus avec moins.
Mais en tant que directeur de la Santé publique, le Dr Arruda n’a jamais eu l’envergure pour mener la lutte contre la pire pandémie depuis plus d’un siècle.
Son incompétence a été manifeste dès les premières semaines qui ont suivi l’arrivée du Covid-19 au Québec. Comment ne pas s’en douter à le voir faire campagne contre le port du masque alors que le Covid-19 s’attrape en respirant les gouttelettes respiratoires d’une personne contagieuse ?
Sa lutte sanitaire a été caractérisée par la lourdeur administrative, la lenteur à tenir compte des découvertes scientifiques, le manque de perspicacité et la désinvolture face au principe de précaution.
Grâce à son combat avaricieux, l’État a économisé dans l’achat de masque N95 pour ses travailleurs, l’acquisition d’une capacité de dépistage adéquate, et l’achat de purificateurs d’air de type HEPA dans les écoles.
Les mesures dont l’État évitait les frais se sont répercutées par des contraintes couteuses pour les petites et moyennes entreprises du Québec, acculant des centaines à la faillite.
Mais on aurait tort de penser que le Dr Arruda était la seule personne incompétente à la Santé publique du Québec.
J’invite donc son successeur à se doter d’une nouvelle garde rapprochée où seraient exclus les dinosaures de l’époque d’Arruda, et à exiger les moyens considérables qui lui sont nécessaires dans l’accomplissement de sa tâche, sans tenir compte des considérations budgétaires d’un sous-ministre.
Références :
Covid-19 : la nécessité du port du masque
Le citron
Paru depuis :
Horacio Arruda a empêché la diffusion de données sur le cancer à Rouyn-Noranda (2022-06-20)
Enfin, je vais pouvoir manger à nouveau des tartelettes portugaises sans avoir de haut-de-cœur.