L’année scolaire 2019-2020 s’est terminée abruptement avec le confinement décrété le 13 mars 2020 à l’ensemble de la population.
L’année suivante a été perturbée par les nombreuses fermetures d’école consécutives à l’insuffisance des mesures sanitaires.
Sur les 3 200 établissements d’enseignement (publics ou privés), le tiers ont été des foyers d’éclosion de la pandémie. Et sur les 1 126 écoles atteintes, 460 ont été complètement ou partiellement fermées, soit une école sur sept.
Au 3 mai 2021 — donc vers la fin de cette année-là — les écoliers et le personnel scolaire représentaient 38,4 % de toutes les personnes officiellement atteintes au Québec par le Covid-19.
En 2021-2022, le gouvernement de la CAQ semble avoir décidé de laisser se propager le Covid-19 dans les écoles.
En dépit de l’imposition partielle du port du masque, l’année scolaire qui vient s’annonce pire en raison de la contagiosité extrême du variant Delta et de l’absence de dépistage systématique sauf lorsque la situation sera devenue ‘préoccupante’ (lire : catastrophique).
Après trois années consécutives de perturbations, les élèves auront accumulé un important retard de littéracie en plus de celui concernant l’apprentissage des autres matières scolaires.
Or toute pandémie a une fin. Dès qu’on aura vacciné la population des pays en voie de développement, ceux-ci cesseront d’être des incubateurs à variants et la pandémie s’éteindra.
À l’issue de cette pandémie, le retard scolaire devra être quantifié en vue d’être comblé.
Or pour ce faire, la solution est simple; allonger les années scolaires qui viennent jusqu’à ce que l’arriéré ait disparu.
Références :
Le Covid-19 à l’école primaire : la CAQ met en péril la santé de nos enfants
Covid-19 : une rentrée scolaire idéale en 2020
Rentrée scolaire 2021 : l’OMS se réveille
Précisions concernant le dépistage du variant Delta à l’école primaire
Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés au Covid-19, veuillez cliquer sur ceci