Aujourd’hui, toujours à partir d’un appareil infrarouge à spectre complet, nous allons voir les résultats qu’on obtient avec un filtre vert jaunâtre.
L’effet obtenu peut être qualifié d’infrarouge rose rétro. Jugez-en par vous-mêmes.
Précisions que toutes ces photos ont été prises dans le quartier d’Outremont de Montréal.
Il existe aussi des filtres verts. Que donnent-ils en photographie infrarouge ? Pour répondre à cette question, je vous ai préparé un gif animé qui montre successivement une maison photographiée sans filtre, avec un filtre vert, et finalement avec un filtre vert jaunâtre.
Détails techniques des photos (sans le gif animé) : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, objectif Lumix 20mm F/1,7 + filtre vert jaunâtre Лomo ж3-2*
1re photo : 1/125 sec. — F/9,0 — ISO 160 — 20 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/9,0 — ISO 640 — 20 mm
3e photo : 1/160 sec. — F/8,0 — ISO 160 — 20 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 160 — 20 mm
5e photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 250 — 20 mm
Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge couleur, veuillez cliquer sur ceci.
Publié le 9 juin 2021 | Temps de lecture : 1 minute
Elle portait une robe rose, bien coordonnée à ses souliers.
Et comme j’en étais justement à faire de l’infrarouge rose-rétro, j’ai eu l’idée d’harmoniser la nature à sa tenue vestimentaire…
Le résultat lui a plu…
Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, objectif Lumix 20mm F/1,7 + filtre vert jaunâtre Лomo ж3-2* — 1/250 sec. — F/9,0 — ISO 200 — 20 mm. Post-traitement important sous Photoshop.
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Publié le 9 juin 2021 | Temps de lecture : 4 minutes
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Introduction
Ce diaporama a pour sujet le nord du quatrième arrondissement de Paris.
Le territoire visité est délimité à l’ouest par le boulevard Sébastopol, au nord par une rue qui porte successivement les noms de Rambuteau, des Francs-Bourgeois et du Pas de la Mule, à l’est par le boulevard Beaumarchais, et au sud par la rue de Rivoli et sa suite orientale, la rue Saint-Antoine.
Le diaporama débute par un aperçu du Bazar de l’hôtel de ville, un des grands magasins de Paris. Il se poursuit par quelques commerces et restaurants le long du côté nord de la rue de Rivoli ou à proximité sur ses rues adjacentes.
De 0:48 à 1:24, nous sommes à la Place du Marché-Sainte-Catherine. Celle-ci se distingue par les arbres qui y poussent; ce sont des muriers blancs de Chine.
Les poissonniers de l’ancien marché Sainte-Catherine ayant besoin d’eau pour nettoyer leur marchandise, une fontaine — appelée fontaine de Jarente — fut aménagée pour eux en 1783 (à 1:25).
De 1:27 à 1:43, nous visitons l’hôtel de Sully, construit entre 1624 et 1630 et acheté quatre ans plus tard par de duc de Sully, ex-conseiller d’Henri IV.
À l’arrière, la porte de droite de l’orangerie (à 1:43) donne accès directement à la Place des Vosges.
Or justement, la voici (de 1:45 à 2:42).
C’est la plus vieille place de Paris. Elle fut aménagée à partir de 1605 (sous Henri IV) et achevée en 1612 (sous Louis XIII). À 1:59, on peut voir la statue équestre de ce dernier qui se trouve au centre de la place.
Fermée sur elle-même et donc protégée des bruits de la ville, cette oasis de verdure est presque carrée (127 x 140 mètres).
Autour de ce parc sont construites des unités d’habitations rigoureusement identiques qui s’alignent de manière continue sur ses quatre faces.
Une de ces unités d’habitations fut occupée par Victor Hugo de 1832 à 1848. C’est devenu un musée consacré à l’écrivain. Le décor n’est pas d’origine mais il donne une idée des gouts de l’époque (de 2:15 à 2:36).
À partir de 2:47, nous voyons quelques établissements le long de la rue du Roi de Sicile ou des rues environnantes.
De 2:55 à 2:58, il s’agit d’un des plus prestigieux salons de thé de la capitale, soit Mariage Frères. Son menu comprend des centaines de thés différents, selon les pays, les années, et même les saisons de la récolte.
À 3:17, nous voici devant le portail de l’hôtel Amelot de Bisseuil, construit entre 1657 et 1660. C’est là que Beaumarchais, locataire de l’immeuble, écrivit Le Mariage de Figaro.
De 3:33 à 4:10, nous visitons l’église Saint-Merri. Ce nom est un diminutif de saint Meredic.
Cette église fut achevée en 1552. Toutefois, les statues de sa façade datent de 1842. L’intérieur, sévèrement endommagé à la Révolution, a été restauré depuis.
Cette fontaine est adjacente au Centre Pompidou, le musée d’art contemporain public de Paris (de 4:28 à 5:24).
De 5:29 à 5:44, nous voyons l’église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux (1685-1690) dont la façade de 1705 provient de l’église Saint-Éloi-des-Barnabites, démolie depuis.
Sa chaire spectaculaire, d’origine belge, date de 1749 (de 5:33 à 5:36).
De 5:51 à 5:57, il s’agit de l’hôtel d’Albert, reconstruit entre 1586 et 1588.
Et nous terminons (de 6:11 à 6:26) par l’hôtel de Lamoignon, construit de 1584 à 1611.
Son portail est plus récent. Il date de 1718. Au tympan, on y voit deux enfants. Celui de gauche symbolise la Vérité, tournant la tête d’un miroir (qui représente la vanité et l’illusion). Celui de droite symbolise la Prudence, craignant le serpent qu’il empoigne de la main gauche.
Parodié par votre humble serviteur, ce portail sert de page-titre au diaporama.
Détails techniques : Le diaporama présente 171 photos et 5 clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5, et cinq autres réalisées à l’aide d’un Lumix GH1 transformé pour prendre des photos infrarouges.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (152 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (7 photos) et le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (7 photos). Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris