Déjà dix-millions de requêtes…

Publié le 2 juin 2021 | Temps de lecture : 2 minutes

Six mois après la création du blogue, celui-ci recevait une moyenne quotidienne de six demandes de consultation pour des articles ou des photos qui s’y trouvaient.

Au fil des années, l’intérêt pour le blogue s’est accru au point que depuis le 1er janvier de l’an dernier, la moyenne a été de 13 566 requêtes par jour. Au lieu de six requêtes par jour, il s’agit maintenant de six requêtes en moins de vingt secondes.

De jour comme de nuit, les serveurs qui hébergent mon blogue sont comme des ruches affairées, entre autres, à répondre à vos demandes.

Pour vous remercier de l’intérêt que vous portez à ce qu’on y trouve, j’ai décidé de vous offrir quelques-uns de mes fonds d’écran préférés. Ils sont offerts pour votre usage personnel, sans but lucratif.

La résolution de ces images est celle de mon MacBook Pro, soit 2880 x 1800 pixels.

Pour en télécharger une copie, cliquez d’abord sur l’imagette ci-dessous. Sa version en haute résolution apparaitra. Cliquez droit pour copier. Puis choisissez l’option Enregistrez sous… pour copier le fichier dans le répertoire approprié de votre ordinateur.

Cliquez sur une des imagettes ci-dessous pour l’agrandir

Autour d’un papillon Isabella et d’une hémérocalle ‘Gala Greetings’, les quatre villes représentées sont : un banc public à Lisbonne, une vue du Duoro (le fleuve qui sépare Porto de sa ville jumelle Gaia), l’édifice du Parlement finlandais, et l’oratoire Saint-Joseph de Montréal.

Donc, merci.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2e photo), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 5e et 6e photos), et M.Zuiko 40-150 mm + multiplicateur de focale MC-14 (3e et 4e photos)
1re photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/5,5 — ISO 800 — 210 mm
4e  photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
5e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Quand Desjardins protégeait ses escrocs

Publié le 2 juin 2021 | Temps de lecture : 4 minutes
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Préambule

En 2013, par courrier recommandé, j’avais signalé à la direction du Mouvement Desjardins une fraude qui avait cours à sa filiale Desjardins Sécurité financière.

Je suggérais alors le congédiement des responsables, une suggestion à laquelle Desjardins ne devait donner suite qu’après que les fraudeurs changèrent de cible pour s’attaquer, non plus aux clients de Desjardins, mais à l’institution financière elle-même.

Ce qui était prévisible.

Entretemps, Desjardins fut condamné à payer plus d’un million de dollars de pénalités pour une fraude à l’assurance prêt étudiant et à payer 450 000$ pour une autre fraude, celle-ci à l’assurance vie épargne.

L’affaire du vol des données

Après avoir décelé des transactions suspectes et lui-même porté plainte à la police à la fin de 2018, Desjardins annonçait en juin 2019 avoir été victime d’un vol de données concernant huit-millions de ses clients.

Cette fraude, réalisée par des escrocs à son emploi, a occasionné des déboursés de cent-huit-millions de dollars par l’institution financière en frais juridiques, en services de surveillance et en protection contre le vol d’identité.

À ce sujet, le quotidien La Presse nous apprend aujourd’hui que si certains dirigeants de Desjardins avaient à cœur l’honnêteté de l’institution — notamment ceux qui ont porté plainte auprès de la police — d’autres se sont évertués à protéger les escrocs.

En 2018, les allégations contenues dans la plainte de Desjardins étaient suffisamment sérieuses pour que la police propose à Desjardins l’embauche d’une taupe.

Ce que la haute direction de Desjardins accepta, prévenue néanmoins de l’importance de conserver secrète l’opération policière et de protéger cette taupe de tout congédiement par un supérieur hiérarchique.

Mais entre la plainte à la police en 2018 et l’annonce publique du vol massif de données quelques mois plus tard, le policier-enquêteur avait suscité la méfiance des fraudeurs; c’était un senteux, quelqu’un qui ne se mêlait pas de ses affaires.

Dans les semaines qui ont précédé l’annonce publique, Desjardins avait effectué sa propre enquête interne. À cette occasion, les escrocs se sont empressés unanimement de faire porter le blâme à la taupe et d’insister pour son congédiement afin de s’en débarrasser.

Effectivement, afin de gagner leur confiance, la taupe avait elle aussi participé à la vente des données de Desjardins, une technique policière nécessaire afin d’infiltrer un groupe criminel opaque.

Même si la haute direction du Mouvement Desjardins savait que tout congédiement de la taupe risquait de compromettre l’enquête policière en cours, elle laissa ses supérieurs hiérarchiques le mettre à la porte.

Dans le cadre de ce congédiement, ceux-ci s’étaient adressés aux tribunaux afin de faire saisir du matériel que la taupe possédait chez elle.

Ces documents constituaient les preuves incriminantes qu’elle avait accumulées au cours de son infiltration.

Quand les policiers-enquêteurs voulurent avoir accès à cette preuve, le Mouvement Desjardins s’y opposa, invoquant le caractère ‘privilégié’ de ces informations. Ce qui retarda le travail des policiers.

Références :
Diagnostic — Les leçons du vol de données chez Desjardins
Gros train de vie pour des suspects liés à la fuite
Une culture de fraude bien ancrée chez Desjardins
VISA Desjardins et les pourrisseurs d’entreprise

Paru depuis : «Fraude du président»: poursuite de 1,5 million$ pour négligence contre Desjardins (2023-01-25)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel