Tamminiemi et l’ile de Seurasaari à Helsinki

Publié le 21 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 4 minutes
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Le domaine de Tamminiemi

C’est dans le domaine de Tamminiemi, situé dans la partie nord-ouest d’Helsinki, que fut construite en 1904 ce qui devint la résidence officielle du président de la Finlande de 1940 à 1981 (de 0:09 à 0:11).

Dans les années 1950, certaines des négociations en vue de la signature d’un traité de coopération entre la Finlande et la Russie se sont déroulées dans le sauna de cette résidence.

De nos jours, l’édifice abrite le musée Uhro Kekkonen (du nom du dernier président à y résider).

L’ile de Seurasaari

C’est en empruntant un pont de bois qu’on accède à l’ile de Seurasaari, située à quelques pas du domaine de Tamminiemi.

Entièrement piétonnière, l’ile de Seurasaari est longue d’un kilomètre et large d’un demi-kilomètre.

Au cours d’un élan patriotique qui devait mener à l’indépendance du pays en 1917, on y a créé en 1909 sur un musée à ciel ouvert destiné à montrer le mode de vie traditionnel des Finlandais.

À cette fin, on y a déplacé une soixantaine de bâtiments en bois construits au XVIIIe et au XIXe siècle en provenance d’un peu partout à travers le pays.

On y trouve des maisons, deux moulins, une salle de concert, une église, des bâtiments pour entreposer les récoltes, de même que des outils aratoires et des bateaux de pêche.

Dans ces maisons, la fenestration y est parcimonieuse afin de réduire la déperdition de chaleur durant la saison froide. Ce qui fait que les intérieurs sont sombres et que les gens étaient incités à travailler à l’extérieur.

Le métal étant dispendieux, l’assemblage des matériaux se faisait sans utiliser de clous, selon diverses techniques de construction.

Dans les maisons les plus humbles, la décoration est inexistante (quoique dans l’une d’elles, les murs sont tapissés de papier journal).

Ce qui est frappant, c’est la faible empreinte environnementale des Finlandais aux siècles passés. Presque tout y est fait de bois. Non seulement les bâtiments, mais également les récipients pour manger, l’ameublement, et les jouets pour les enfants.

Seuls sont d’essence minérale les foyers, les vitres et les miroirs, les instruments aratoires et les récipients pour la cuisson (en métal ou en céramique).

Par exemple, le toit de l’église (de 2:17 à 2:42) est recouvert de tuiles de bois imperméabilisées par de la résine de conifère.

Devant l’église et dans son vestibule, on peut voir des piloris qui servaient à punir publiquement les malfaiteurs (de 2:18 à 2:23).

Dans l’église, les hommes s’assoyaient à droite, les femmes à gauche. Les paroissiens fortunés à l’avant. Les ouvriers et les paysans à l’arrière.

Sur les côtés, les cierges étaient portés par de longs chandeliers horizontaux en forme de bras afin de réduire les risques d’incendie puisque l’église est entièrement en bois.

À 3:17, qu’est-ce qui justifie que les deux sièges aient trois pattes au lieu de quatre ? C’est que de tels sièges sont les seuls qui soient stables sur un sol irrégulier.

Pour terminer, mentionnons que sur l’ile, on trouve trois plages, dont deux naturistes (une pour les hommes et l’autre pour les femmes).


Détails techniques : Le diaporama présente 104 photos prises à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (57 photos) et le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (47 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Des magnolias blancs

Publié le 19 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 1 minute
Magnolia ‘Wildcat’
Magnolia ‘Elegant Spring’
Magnolia étoilé ‘Royal Star’
Magnolia de Lœbner ‘Encore’

Au Jardin botanique de Montréal, les premiers magnolias à fleurir sont ceux à fleurs blanches ou légèrement teintées de rose.

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-20
1re photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 300 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 250 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 284 mm
3e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 300 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Au sud-ouest de la gare Centrale d’Helsinki

Publié le 17 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 6 minutes
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Notre visite commence à l’autoroute cyclable appelée Baana (de 0:04 à 0:23).

Celle-ci fut aménagée à la place d’une ancienne voie ferrée creusée dans le roc, longue de 1,3 km, dont l’extrémité nord-est se trouve à quelques minutes à pied de la gare Centrale.

Les viaducs qui l’enjambent portent des inscriptions qui permettent aux piétons et aux cyclistes de savoir quelle sortie emprunter.

Tout près de l’extrémité sud-ouest de la piste Baana se trouve le grand cimetière d’Hietaniemi (de 0:33 à 1:22).

De 1:24 à 1:46, nous voici au centre commercial Kamppi (du nom du quartier où il se trouve). Celui-ci est relié au métro.

Au Québec, ‘avoir la gastro’ signifie être atteint d’une gastroentérite. À 1:38, on remarquera ce restaurant appelé ‘Street Gastro’, qui suggère qu’en Finlande, ‘gastro’ n’a pas ce sens péjoratif.

De 1:56 à 3:34, nous entreprenons la visite du cinéma Finnkino (au rez-de-chaussée) et du Musée de la ville d’Helsinki (aux étages supérieurs).

La première partie du musée est consacrée à la finlandaise Tove Jansson (1914-2001). On y voit les fresques qu’elle a réalisées en 1947 pour décorer le restaurant de l’Hôtel de Ville d’Helsinki (de 2:22 à 2:28) et sa première œuvre importante (à 2:32), soit une murale pour la manufacture Strömberg.

Un peu plus loin sur le même étage, le musée présentait en 2018 l’exposition temporaire ‘Air de Paris’, puisée dans la collection de Leonard Bäcksbacka (dont la galerie d’art se trouve dans la capitale).

L’exposition montrait les œuvres d’artistes finlandais qui ont été influencés en se rendant dans cette capitale de l’art occidental qu’était Paris jusqu’à la Première Guerre mondiale.

Au dernier étage, le musée rappelle l’histoire tumultueuse du graffiti à Helsinki et présente les œuvres contemporaines du musée (de 3:04 à 3:34).

De 3:49 à 4:00, nous sommes à la Place du Palais de Verre (ou Lasipalatsinaukio), sous laquelle se trouve le musée privé Amos Rex.

La firme d’architecture JKMM a réalisé en 2018 cette étonnante sculpture sur le toit du musée sous-terrain.

À deux pas de là se trouve la chapelle de Kamppi (de 4:01 à 4:06), construite en 2012, d’une capacité de soixante places assises. Ses murs sont en épicéa traité à la cire. Le plancher est en aune ciré et les bancs sont en frêne.

Ce lieu de culte luthérien est ouvert aux fidèles de toutes les religions.

C’est de 1824 à 1826 que l’architecte Carl-Ludvig Engel fit construire la Vieille église (ou Vanna Kirkko), la plus ancienne de la capitale (de 4:49 à 4:56).

Son retable intitulé Jésus-Christ bénit les enfants est de Robert-Wilhelm Ekman.

Originellement, cette église luthérienne était adjacente à un cimetière (devenu parc depuis).

C’est sur un extrait (transcrit à l’orgue) de la Musique pour l’eau de Haendel que s’effectue notre visite de l’église luthérienne Saint-Jean (de 5:28 à 5:49). De style néogothique, ce temple fut construit de 1888 à 1891. C’est la plus grande église d’Helsinki.

De 5:51 à 7:05, nous faisons la visite du Musée Sinebrychoffin.

En 1840-1842, le brasseur Nikolai Sinebrychoff se fait construire une somptueuse résidence adjacente à son entreprise. Mort sans enfant, il légua sa résidence à son frère Pavel-Petrovich (encore plus doué en affaires), qu’hérita à son tour son propre fils Paul.

Or Paul Sinebrychoff et son épouse, l’actrice Fanny Grahn, étaient de grands collectionneurs d’objets d’art.

À la mort de Paul, leur collection était la plus importante collection privée de Scandinavie, rivalisant avec les plus grands musées publics des pays voisins (sauf la Russie, évidemment).

Leur résidence devint un musée en 1921.

Les bureaux administratifs de la brasserie et les quartiers des domestiques se trouvaient au rez-de-chaussée. C’est là que, de nos jours, se tiennent les expositions temporaires.

À l’étage vivait la famille Sinebrychoff. On peut y voir leur remarquable collection.

Le musée est à la fois un musée des arts décoratifs (dans les pièces meublées) et un musée des Beaux-arts où s’alignent les Corot, Cranach, Tiepolo, Watteau, en plus de peintres moins connus, mais remarquables.

De 7:11 à 7:17, nous entrevoyons le Hietalahden kauppahalli (ou Halle du district d’Hietalahti).

Cet édifice est une ancienne caserne russe construite en 1903 par l’architecte finlandais Selim-Arvid Lindqvist, à l’époque où la Finlande était un grand-duché russe.

Convertie en halle en 1906, son intérieur ressemble à celui de la Veille Halle de la place du Marché.

Devant cet édifice se tient un marché aux puces. Des rectangles blancs au sol indiquent à chaque marchand l’endroit où il doit dresser son étal.

Le diaporama se termine par une visite aux iles Pihlajasaaret. Il s’agit essentiellement de deux iles jumelles reliées par un pont, entourées de quelques ilots. Celle située à l’Ouest est dotée d’une plage ‘normale’ alors que celle à l’Est possède une plage naturiste à sa pointe méridionale.


Détails techniques : Le diaporama présente 211 photos et trois clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II et un iPad Air 2 (pour 8 de ces photos).

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (123 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (47 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (31 photos), et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2 photos).


Détails des œuvres présentées dans ce diaporama :

• à 2:24 : Célébration champêtre, de Tove Jansson (1947)
• à 2:28 : Célébration urbaine, de Tove Jansson (1947)
• à 2:30 : Avant la mascarade, de Tove Jansson (1943)
• à 2:32 : Électricité, de Tove Jansson (1945)
• à 2:34 : Repos après le travail, de Tove Jansson (1945)
• à 2:40 : Au jardin du Luxembourg, d’Eero Snellman (1913)
• à 2:44 : Saint-Cloud, de Santeri Salokivi (1925)
• à 2:46 : Paris, d’Eero Snellman (1913)
• à 2:48 : Portrait de Kitty Fazer, d’Hjalmar Hagelstam (1938)
• à 2:52 : La Fille rousse, de Roger Limouse (non daté)
• à 2:54 : Un Café à Paris, d’Yngve Bäck (1950)
• à 2:58 : Le Cirque, de Birger Carlstedt (1937)
• à 3:02 : Nature morte, de Birger Carlstedt (1944)
• à 3:31 : Fan Fiction #2, de Timo Vaittinen (2015)
• à 4:17 : Arcum Tendit Apollo, d’Emil Cedercreutz (1924)
• à 4:45 : Mémorial à Elias Lönnrot, d’Emil Wikström (1902)
• à 5:54 : Paysage, de Jean-Baptiste Camille Corot (XIXe)
• à 5:57 : Étude pour L’Enlèvement des Sabines, de Giovanni-Battista Tiepolo (XVIIIe)
• à 5:59 : La Balançoire (détail), d’Antoine Watteau (vers 1712)
• à 6:03 : Moine franciscain lisant, attribué à Rembrandt (1661)
• à 6:05 : Jeune soldat, de Jacob Duck (XVIIe)
• à 6:07 : Vue d’Overtoom à Amsterdam, inconnu (XVIIe)
• à 6:13 : Portrait d’une jeune femme, de Lucas Cranach (1525)
• à 6:15 : Lucretia, de Lucas Cranach (1530)
• à 6:17 : La Sainte Famille, de Joos van Cleve (vers 1520-30)
• à 6:19 : Saint Jean Baptiste, saint Julien l’Hospitalier, saint Michel et saint Zénobe de Florence, de Bicci Di Lorenzo (XVe)
• à 6:21 : L’Adoration des mages, de Giovanni Boccati (XVe)
• à 6:24 : Faune, de Johan-Tobias Sergel (1774)
• à 6:53 : L’Accompagnement musical, d’Antonie Palamedesz (1632)
• à 6:55 : Portrait de deux sœurs, de Cornelius de Vos (vers 1600)
• à 6:57 : Maria-Odilia Buys, de Jan-Anthonisz van Ravesteyn (1628)
• à 7:09 : Chaise ‘Egg’, d’Arne Jacobsen (1958).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Canada et les paradis fiscaux

Publié le 15 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 4 minutes

La bonté d’Ottawa pour les riches

C’est en avril 2016 qu’éclatait le scandale des Panama Papers.

Malgré cela, en octobre 2016, le gouvernement Trudeau faisait battre la motion M-42 présentée par Gabriel Ste-Marie, député du Bloc Québécois. Celle-ci visait à mettre un terme à l’évitement fiscal dans les paradis fiscaux.

En juin 2017, sous Justin Trudeau, le gouvernement fédéral ajoutait même les iles Cook à la liste canadienne des endroits où les richissimes contribuables peuvent légalement cacher leur argent.

Cinq ans après l’éclatement de ce scandale, l’Agence du revenu du Canada n’a toujours pas porté d’accusation criminelle contre les neuf-cents contribuables canadiens impliqués dans ce scandale.

Selon le fédéral, 60 % d’entre eux se conformaient à leurs obligations de déclaration fiscale, ce qui ne justifiaient pas une vérification.

Mais comment sait-on qu’ils s’étaient conformés à leurs obligations fiscales si on n’a pas pris la peine de vérifier ?

C’est qu’on a vu qu’ils payaient un petit ‘pourboire’ d’impôt au Canada. Ce qui donne le droit de cacher son argent dans un paradis fiscal.

Après cinq ans de vérification, le gouvernement fédéral a récolté la somme considérable de… 21 millions de dollars, soit une moyenne annuelle de quatre-millions$.

Ce qui est probablement moindre que les sommes déboursées par le fédéral en rémunération pour les fiscalistes et avocats qui ont travaillé sur ces dossiers.

Pendant ce temps, le gouvernement du Québec a œuvré sur les cas qui concernaient des entreprises d’ici.

Dans le cadre de son programme de divulgation volontaire, une partie des compagnies prises la main dans le sac se sont empressées de payer 21,2 millions de dollars dus.

À cela s’ajoute une facture impayée de 11,8 millions de dollars contestée par les entreprises concernées.

Ailleurs dans le monde, les entreprises éclaboussées par le scandale des Panama Papers ont payé les sommes suivantes auprès de leurs gouvernements respectifs (en impôts impayés et en pénalités) :
• Grande-Bretagne : 317 357 857 $
• Allemagne : 245 655 024 $
• Espagne : 209 040 782 $
• France : 178 647 605 $
• Australie : 172 832 626 $
• Colombie : 111 599 195 $
• Equateur : 105 843 708 $
• Italie : 82 232 116 $
• République Tchèque : 45 781 159 $
• Norvège : 42 472 057 $
• Islande : 32 049 373 $
• Mexique : 27 080 169 $
• Danemark : 26 823 108 $
• Suède : 24 226 101 $
• Belgique : 23 269 832 $

Un changement de cap ?

Le président Joe Biden a annoncé récemment son intention de revoir la fiscalité des entreprises.

Le but est de financer son plan d’investissement massif dans les infrastructures du pays.

Il ne s’agit pas seulement des infrastructures au sens conventionnel (routes, ponts, aéroports, aqueducs, égouts, etc.) mais également tout ce qui est un prérequis à la croissance économique au XXIe siècle.

À cette fin, le président américain veut hausser le taux minimum d’imposition des entreprises et établir une taxe minimale sur leurs profits, même ceux réalisés à l’Étranger. Ce qui, évidemment, mettrait fin aux paradis fiscaux.

Concrètement, si le Canada néglige de percevoir les impôts auprès de ses entreprises, Washington empochera les sommes dues à sa place.

On peut donc anticiper une détermination nouvelle du Canada à instaurer un minimum de justice fiscale au pays.

Références :
Est-il juste que les riches paient autant d’impôt ?
L’Accord avec les Îles Cook critiqué
Les entreprises canadiennes plus présentes dans les paradis fiscaux
Impôt des entreprises : une réforme américaine et un message pour le reste du monde
Le fédéral, les paradis fiscaux et l’indépendance du Québec
M-42 Évitement fiscal
Panama Papers
Panama Papers : Québec recouvre davantage en impôts impayés qu’Ottawa
Pour la déclaration obligatoire des investissements des élus dans les paradis fiscaux

Parus depuis :
Les efforts de l’ARC n’ont mené à aucune accusation (2021-06-21)
La Banque Royale forcée de révéler qui se cache derrière 97 comptes aux Bahamas (2022-07-27)
Plus de 56 millions dus à l’État… depuis 11 ans (2022-11-14)
Zéro impôt payé sur des gains de 35 milliards $ pour les plus riches (2023-08-15)
Les cadeaux fiscaux aux entreprises ont augmenté de 80% sous la CAQ (2023-10-19)
La grande évasion fiscale des multinationales continue (2023-10-22)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Au jardin alpin

Publié le 14 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 1 minute

Au Jardin botanique de Montréal, le jardin alpin est le plus précoce parmi ses jardins thématiques. Déjà, des plants y sont déjà fleuris.

Voici des photos rapportées d’hier et de dimanche dernier.

Drave faux Aïzoom (Draba aizoides)
Gloire des neiges
Primevère denticulée

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-20
1re photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 270 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 140 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 200 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La contagiosité accrue des variants du Covid-19 et les mesures sanitaires

Publié le 12 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 4 minutes

La distance sanitaire

Lorsqu’on dit qu’un variant est plus contagieux, cela signifie qu’il possède la propriété de se propager plus facilement.

La première conséquence, c’est évidemment qu’une distance sanitaire de deux mètres ne suffit plus.

Depuis toujours, on sait que lorsqu’une personne est contagieuse, plus on s’en éloigne, mieux c’est.

Pour faire simple, les autorités sanitaires ont décrété qu’il suffisait de se tenir à deux mètres de distance les uns des autres pour être en sécurité.

En réalité, imaginer qu’il y aurait une distance magique en deçà de laquelle on coure un grave danger, mais au-delà de laquelle le risque est inexistant, relève de la superstition et non de la science.

Avec les variants, la règle du ‘tenez-vous loin’ est encore plus vraie. Ce qui devient invalide, c’est cette distance sanitaire fixée arbitrairement à deux mètres.

À l’heure actuelle, on ignore la distance qu’il faudrait respecter pour retrouver avec les variants le même degré de protection que procurait une distance de deux mètres avec le Covid-19 ‘classique’.

Depuis des mois, nous nous sommes habitués à respecter les marques au sol indiquant la distance sanitaire à maintenir dans les files d’attente des commerces où nous allons. Avec les variants plus contagieux, ces marques au sol nous protègent moins qu’avant.

Dans les pays qui ont choisi d’éradiquer le virus du territoire national — en Extrême-Orient et en Océanie — ce problème n’existe pas puisque plus personne (ou presque) n’est contagieux.

Dans les pays riches d’Occident, la stratégie qui consistait à aplatir la courbe est un fiasco généralisé. Avec les variants, il ne s’agit plus d’un fiasco, mais d’une catastrophe sanitaire partout où on vaccine à pas de tortue.

La nécessité du masque N95 (ou mieux)

La lutte sanitaire au Québec reposait originellement sur deux mesures; le lavage des mains (la moins efficace des mesures contre le Covid-19) et la distance sanitaire de deux mètres (qui ne veut plus dire grand-chose).

À cela, les autorités ont ajouté, des mois trop tard, l’exigence du port du masque.

Vingt-trois jours après le premier mort de Covid-19 au Québec, j’ai été parmi les toutes premières personnes à prendre position publiquement en faveur du port du masque.

À l’époque où les masques N95, les masques chirurgicaux et même les masques artisanaux étaient rares, j’ai créé et publié gratuitement un patron afin d’aider ceux qui voudraient s’en faire.

Mais les temps changent.

Un an plus tard, je ne recommande plus le port des masques artisanaux (dont le mien) ni celui des masques chirurgicaux.

Avec la contagiosité phénoménale des variants, tous devraient porter un masque N95 (ou mieux) en public, particulièrement dans les endroits clos.

Les ‘traceurs’ téléphoniques

En juin 2020, j’avais prédit l’échec des outils téléphoniques destinés à automatiser la recherche de contacts.

De nos jours, on n’en entend plus parler.

Avec ces nouveaux variants qui nécessitent qu’on s’éloigne davantage les uns des autres, toutes ces applications — basées sur une distance sanitaire de deux mètres — devront être mis à jour… en supposant que leurs programmeurs croient encore à la pertinence de ces logiciels inutiles.

Références :
Covid-19 : ‘aplatir la courbe’ ne suffit pas
Covid-19 : la nécessité du port du masque
Covid-19 : les outils de recherche de contacts
Résumé des mesures à prendre contre le Covid-19
Une publicité déplorable
Un patron de masque artisanal contre le Covid-19

Parus depuis :
Même vaccinée, une femme de 50 ans est sous oxygène à cause d’un variant (2021-04-08)
Les vaccins seuls ne pourront vaincre les variants (2021-04-14)
Taux d’utilisation famélique pour Alerte COVID (2021-04-19)
Concert test en Espagne : « Aucun signe » de contagion au coronavirus détecté un mois après (2021-04-27)
Un premier cas de variant indien au Québec (2021-04-21)
Application Alerte COVID : le Québec en queue de peloton (2021-05-06)
Covid Delta variant is ‘in the air you breathe’: what you need to know about Sydney outbreak strain (2021-06-24)
Le N95 protège mieux que le masque médical, selon une experte des aérosols (2022-01-17)

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés au Covid-19, veuillez cliquer sur ceci

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Au sud-est de la gare Centrale d’Helsinki

Publié le 9 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 12 minutes
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Histoire

Avant sa défaite militaire contre la Russie en 1808-1809, la Suède comprenait deux grandes régions s’étirant du nord au sud de chaque côté du golfe de Botnie : la Suède proprement dite à l’ouest et la Finlande à l’est.

Annexée par la Russie à l’issue de cette guerre, la Finlande devint alors un grand-duché. Le tsar exigea qu’on déplaçât la capitale finlandaise, de Turku (situé trop près de la Suède) vers Helsinki, un port minuscule situé à mi-chemin entre Turku et la frontière russe.

Mais là où il était situé, caché au fond d’une baie, derrière une multitude de petites iles, Helsinki n’était pas baigné d’eaux assez profondes pour en faire un grand port de navigation. Le tsar ordonna d’en déplacer le centre-ville six kilomètres plus au sud, lui donnant ainsi un accès plus direct au golfe de Finlande.

Et il confia à Carl-Ludwig Engel, un architecte allemand, le soin de doter le nouvel Helsinki d’un centre-ville moderne.

Helsinki fut alors ce que Brasilia (l’actuelle capitale brésilienne) devint en 1960; une ville avant-gardiste née de rien.

En ce début du XIXe siècle, le style à la mode était le néoclassisme. Carl-Ludwig Engel en multiplie donc les exemples.

On lui doit, entre autres, la Bibliothèque nationale de Finlande (à 0:29), la Cathédrale luthérienne d’Helsinki (à 0:41), l’ancien palais du Tsar (devenu palais présidentiel, à 2:53), l’Hôtel de Ville (à 4:05), l’actuel bâtiment du ministère de la Défense (à 5:23), et l’observatoire astronomique (à 6:37).

Bref, tout le quartier porte sa marque.

Présentation du diaporama

La partie d’Helsinki que nous allons découvrir correspond à son centre-ville. C’est l’endroit le plus visité par les touristes qui séjournent brièvement dans la capitale.

À 0:15, il s’agit du musée des Beaux-Arts d’Helsinki, de style néorenaissance. Appelé de l’Ateneum, ce musée fait l’objet d’un diaporama séparé.

De 0:17 à 0:27, il s’agit du pavillon Think Corner de l’Université d’Helsinki, créé en 2017 par le cabinet d’architectes JKMM.

Derrière une façade purement minérale, composée de verre et de béton, on trouve un intérieur tout revêtu de bois. Même le mobilier est en bois.

Détail à noter : les casiers ne sont pas verrouillés par des serrures ni par des cadenas, mais par des verrous électroniques exigeant un mot de passe numérique.

De 0:29 à 0:39, nous visitons la Bibliothèque nationale de Finlande. Celle-ci fut achevée en 1844 selon les plans de Carl-Ludwig Engel.

La bibliothèque contient des titres scientifiques, de la littérature finlandaise (dont plusieurs en livre d’Art), et des livres écrits dans diverses langues, dont l’anglais.

Immédiatement à l’est, on trouve la magnifique Cathédrale luthérienne d’Helsinki, construite en 1852 par Carl-Ludwig Engel. Ses coupoles vert-de-gris sont décorées d’étoiles d’or.

Comme la très grande majorité des temples protestants, l’intérieur est sobre.

Il est à noter que l’Église luthérienne est une des rares confessions religieuses à accepter des femmes à la prêtrise (plus précisément au pastorat, dans ce cas-ci).

Devant la cathédrale est érigée une statue du tsar Alexandre II en remerciement pour avoir doté le grand-duché de sa propre assemblée législative.

La cathédrale occupe le côté nord de la Place du Sénat (à 0:51). À l’est (à gauche sur la photo) on voit le bâtiment principal de l’Université d’Helsinki.

Parmi les édifices jaunes qui font face à la cathédrale, celui dont la façade est décorée de quatre colonnes blanches est la maison Bock, construite en 1818 par Carl-Ludwig Engel.

Sans que les photos soient dans le bon ordre, nous entamons une promenade le long de la rue Aleksanterinkatu (de 0:57 à 1:31)… tout en faisant un petit détour sur quelques rues qui lui sont adjacentes (de 1:33 à 2:05).

Au passage (à 1:13), nous entrevoyons les sculptures Filature et Chasse, créées en 1900 par Robert Stigell.

De retour sur Aleksanterinkatu, nous voyons la Maison Hellenius (à 2:07), construite en 1770, et dont le rez-de-chaussée abrite une boutique de souvenirs.

Puis nous visitons le Musée municipal (de 2:23 à 2:45).

Lauréat du trophée international Museums Heritage 2017, ce musée présente une remarquable collection de photographies et d’objets reliés à l’histoire quotidienne des citoyens de la ville.

En plus de pièces meublées selon différentes époques, on y trouve une section ludique adressée aux enfants.

À 2:51, cette entrée discrète, qui donne directement sur la rue, est celle du bureau du président de la République. Elle est située à la droite du Palais présidentiel (à 2:53). À l’origine, ce dernier était le Palais du tsar, construit en 1841 par Carl-Ludwig Engel.

Sur le promontoire de l’ile de Katajanokka, s’élève la cathédrale orthodoxe d’Ouspenski (ou cathédrale de l’Assomption, de 2:55 à 3:12). Elle fut construite en 1868.

Parmi les moyens de s’y rendre, on peut emprunter le pont pédestre de Rakkaudensilta (ou pont de l’Amour, de 2:50 à 3:01).

Les messes du samedi à 18h et du dimanche à 10h permettent d’entendre les somptueux chœurs à la russe qui résonnent dans les hautes voutes de l’édifice.

Aux pieds de la cathédrale (à 3:15), l’édifice gris au premier plan est le Corps de garde principal d’Helsinki, construit en 1843 par Carl-Ludwig Engel.

De 3:17 à 3:45, nous flânons autour du parc de l’Esplanade. Notre exploration débute à 3:17 par le bronze en l’honneur d’Eino Leino (1878-1926), un des plus célèbres écrivains finlandais.

À 3:27, c’est la statue fantaisiste intitulée Hei vaan (ou Bonjour) créée par Viktor Jansson en 1940.

À mi-chemin (à 3:33 et à 3:39), on trouve la statue en l’honneur de Johan-Ludvig Runeberg (1804-1877), le plus important poète finlandais.

Au passage, nous voyons (de 3:35 à 3:37) un édifice de style romantique national — c’est la version finlandaise de l’Art nouveau — construit par Lars Sonck en 1909 et dans lequel se trouve le ministère des Transports et des Communications.

À 3:45, il s’agit de la statue Havis Amanda, érigée en 1908 à la rencontre de l’Esplanade et de la place du Marché

En Finlande, le Vappuaatto (ou Veille du Premier Mai) correspond à la Nuit de Walpurgis dans les pays germaniques.

Célébrée dans la nuit du 30 avril au 1er mai, elle marque la fin de l’hiver. Dans la capitale finlandaise, la fête du Vappu dure deux jours.

Le 30 avril, selon la tradition, les étudiants de l’université viennent nettoyer la statue Havis Amanda.

Ce long congé est l’occasion pour les familles d’aller piqueniquer dans l’immense parc boisé de Kaivopuisto, aménagé en bordure du golfe de Finlande.

On accède au port d’Helsinki par la Place du Marché (de 3:47 à 4:50).

Cette dernière est le lieu traditionnel où les habitants de la capitale s’approvisionnaient en vivres; aux producteurs maraichers s’ajoutaient alors les pêcheurs (qui pouvaient y accoster).

Encore de nos jours, on y trouve des cantines, des étals de souvenirs et de produits d’artisanat.

C’est de là que partent une bonne partie des bateaux qui offrent des croisières aux visiteurs.

Entre autres, on trouve sur cette place le plus ancien monument public de la capitale (à 3:37). Édifié en 1835 par l’architecte Carl-Ludwig Engel, il commémore la visite effectuée deux ans plus tôt à Helsinki par la tsarine Alexandra-Fiodorovna Romanova.

On y trouve également l’hôtel de ville (de 4:03 à 4:17), le complexe récréatif Allas Sea Pool (de 4:19 à 4:40), et la grande roue Sky Wheel Helsinki (de 4:41 à 4:50).

Le complexe Allas Sea Pool est doté de trois piscines extérieures.

Sur la photo à 4:31, la piscine à gauche et la barboteuse au centre sont chauffées à 27 degrés Celsius alors que celle à droite (moins fréquentée) offre l’expérience unique de vous baigner dans l’eau de la mer Baltique à 15 ou 16 degrés.

Entre les piscines et l’édifice au premier plan — qui abrite les salles de déshabillage, les douches et les saunas — une terrasse permet aux clients de se prélasser au soleil (de 4:35 à 4:38)).

Après avoir acquitté le prix d’entrée, on vous remet un bracelet électronique (à 4:29) qui déverrouille les entrées et les sorties du site, de même que le casier que vous choisirez.

Dans les saunas, le port du maillot de bain est facultatif. Voilà pourquoi hommes et femmes ont des saunas séparés (au rez-de-chaussée, à 4:27).

De 4:51 à 4:53, nous voyons successivement la façade sud-ouest et le côté nord-ouest de l’ancien édifice de la douane, construit de 1898 à 1901.

Sur le côté ouest de la Place du Marché, on trouve une halle (de 4:57 à 5:13), construite en 1889. De nos jours, on y trouve quelques restaurants et des épiceries fines.

À 5:23, ce soldat debout sur un globe d’acier chromé est une sculpture créée en 2017 par Pekka Kauhanen. Elle fait office de mémorial de la guerre d’hiver 1939-1940.

Dans le globe se trouvent 105 photographies représentant les 105 jours du conflit.

Cette sculpture a été placée devant de bâtiment principal du ministère de la Défense, construit par Carl-Ludwig Engel en 1822.

À 5:35, nous voyons la statue érigée en l’honneur de l’écrivain finlandais Zacharias Topelius (1818-1898).

De 5:37 à 6:26, nous visitons le Musée du Design, aménagé dans une ancienne école de style néogothique construite en 1895.

Parmi les nombreuses créations contemporaines où les artistes finlandais se sont illustrés, mentionnons la ligne de porcelaine ‘Suomi’ (qui veut dire Finlande en finlandais, de 6:05 à 6:08). Créée en 1976 par Timo Sarpaneva pour la manufacture allemande Rosenthal, ce fut leur modèle le plus populaire à ce jour.

Tout près se trouve (de 6:26 à 6:36) le minuscule Musée de l’architecture finlandaise qui plaira aux passionnés de cette discipline.

Antithèse de ce musée, à deux pas de celui-ci, on s’affairait à détruire un édifice.

Un peu à l’ouest se trouve un parc à l’anglaise aménagé sur une colline rocheuse qui surplombe le port. Au milieu du parc Tähtitorninmäki (c’est son nom), on trouve un observatoire astronomique de style néoclassique construit de 1831 à 1834 par Carl-Ludwig Engel (de 6:51 à 7:16).

Les télescopes de l’époque ne pouvaient pas pivoter à 360° comme ceux d’aujourd’hui. Voilà pourquoi l’observatoire comporte trois tours d’observation, offrant trois champs de vision complémentaires, une solution copiée par la suite par de nombreux observatoires.

Cessant ses activités astronomiques au début des années 1970, l’ancien observatoire est aujourd’hui un petit musée qui expose les divers instruments de précision qui ont jalonné son histoire.

On peut y voir (à 7:02) ce lit d’observation qui a épargné bien des torticolis aux astronomes.

À 7:17, toujours dans ce parc, se trouve la statue Haaksirikkoiset, créée en 1898 par Robert Stigell.

À 7:26, nous apercevons l’ambassade russe.

De 7:28 à 7:32, il s’agit de la cathédrale catholique Saint-Henri. De style néogothique, elle fut érigée de 1858 à 1860 par Ernst-Bernhard Lohrmann.

De 7:34 à 8:02, nous sommes dans le grand parc Kaivopuisto dont nous avons parlé plus tôt.

Entre autres, on y pratique le soccer bulle. Dans ce jeu, chaque participant joue à l’intérieur d’une énorme bulle gonflable, ce qui nuit un peu à sa visibilité et le rend vulnérable aux plaquages.

Ce qui permet aux observateurs masculins de rire de la maladresse des équipes féminines et, quand les rôles sont inversés, de permettre aux observatrices de constater que les équipes masculines sont tout aussi ridicules.

De retour à la Place du Marché, nous entreprenons le voyage vers la forteresse de Suomenlinna, construite à partir de 1748.

Qualifiée à l’époque de ‘Gibraltar du Nord’, cette forteresse comprenait des éléments défensifs érigés sur huit iles voisines.

Pour s’y rendre, on doit emprunter une embarcation de la J-T Line dont la billetterie (à 8:04) est située à la Place du Marché.

L’aller-retour coute 7€.

Tout près du point d’arrivée, on trouve le musée de Suomenlinna (prix d’entrée de 8€). Sa visite est recommandée, principalement en raison du film de vingt-cinq minutes qu’on y présente en continu et qui explique très bien l’histoire de la forteresse.

Construite en 1854, l’unique église (de 8:45 à 8:51) était originellement orthodoxe. Elle fut attribuée au culte luthérien à l’indépendance.

Lorsqu’on pénètre (à 9:10) dans les sombres murs des fortifications — là où les canons tiraient leurs obus — la température baisse de manière soudaine et marquée.

C’est l’effet climatisant des épais murs de pierre. Ceux-ci accumulent la fraicheur de la nuit et la restituent à mesure que la température s’élève durant le jour.

Plus au sud, sur la côte orientale de l’ile, on peut visiter le sous-marin finlandais Vesikko (à 9:13), utilisé au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Au même niveau, du côté opposé de l’ile, on trouve une plage de sable fin (de 9:17 à 9:21). L’eau du golfe de Finlande y est propre, mais toujours froide.

À 9:21, on peut voir une des deux cabines de bois à la disposition des baigneurs pour se changer.

Au milieu de la Grande Place de l’ile se dresse le monument à Augustin Ehrensvärd, architecte de la forteresse (de 9:33 à 9:35). Sur cette place se trouve également un musée à son nom, aménagé dans la résidence qu’il occupa.

Le diaporama se termine par le retour vers la Place du Marché.


Détails techniques : Le diaporama présente 271 photos et quatre clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (203 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (52 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (10 photos), l’hypergone 8 mm F/1,8 (5 photos), et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (1 photo).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Ateneum (à Helsinki)

Publié le 8 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 4 minutes
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Situé à quelques pas de la gare Centrale, le Musée des Beaux-Arts d’Helsinki s’appelle l’Ateneum.

C’est Theodor Höijer qui remporta le concours international en vue de la création de l’édifice. Sa construction fut complétée en 1887.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Sur le toit se dresse le visage d’Athéna, déesse de la sagesse, à laquelle l’édifice est dédié.

Le fronton triangulaire est décoré d’un bas-relief au centre duquel serait représentée la Finlande distribuant les lauriers de la gloire.

De gauche à droite, les quatre cariatides sont des allégories de l’Architecture, de la Peinture, de la Sculpture et de la Musique.

En dessous d’eux, les trois bustes nichés représentent le peintre Raphaël, le sculpteur grec Phidias et l’architecte italien Bramante. Toutes ces sculptures sont de Carl-Eneas Sjöstrand.

Les collections de l’Ateneum sont essentiellement constituées d’œuvres postérieures au milieu du XIXe siècle.

Même si on y trouve plusieurs toiles d’artistes étrangers — Paul Cézanne, Paul Gauguin, Le Corbusier, Edvard Munch, Paul Signac, Vincent Van Gogh, etc.— le diaporama, à une exception près (à 0:58), ne présente que des œuvres d’artistes finlandais, trop rarement vus hors de leur terre natale.


Détails des œuvres présentées dans ce diaporama :

• à 0:14 : Apollon et Marsyas, de Walter Runeberg (1872)
• de 0:30 à 0:50, une très belle collection d’autoportraits
• à 0:56 : Tonnerre, d’Edwyn Lydén (1926)
• à 0:58 : Feux de Mai, de Gösta Adrain-Nilsson (années 1930)
• à 1:00 : La Vente d’une montre, de Martti Ranttila (1933)
• à 1:02 : La Danse, de Wäinö Aaltonen (1928)
• à 1:06 : Nature morte – La Piste II, d’Olli Miettinen (1931)
• à 1:08 : Berceuse, d’Alvar Cawén (1921)
• à 1:12 : Autoportrait, d’Helene Schjerfbeck (1912)
• à 1:14 : Récolte, de Marcus Collin (1915)
• à 1:16 : Bergère, de Vrjö Ollila (1915)
• à 1:22 : Le Combat des grands coqs de bruyère, de Ferdinand von Wright (1886)
• à 1:24 : La dépouille de l’enfant, d’Albert Edelfelt (1879)
• à 1:26 : Les cadavres sont monétaires (Raatajat rahanalaiset), d’Eero Järnefelt (1893)
• à 1:28 : Vers le soir, d’Hugo Simberg (1913)
• à 1:30 : Rive, de Pekka Halonen (1897)
• à 1:32 : Au parc Borély, de Verner Thomé (1909)
• à 1:34 : Rive du lac et roseaux, d’Eero Järnefelt (1905)
• à 1:36 : Paysage de Koli, d’Eero Järnefelt (1928)
• à 1:38 : Automne au lac Pielisjärvi, d’Eero Järnefelt (1899)
• à 1:40 : Garçon au corbeau, d’Akseli Gallen-Kallela (1884)
• à 1:42 : Femmes à l’extérieur de l’église de Ruokolahti, d’Albert Edelfelt (1887)
• à 1:44 : Écho, de Ville Vallgren (1887)
• à 1:50 : Via Appia, de Werner von Hausen (non daté)
• à 1:54 : La malédiction de Kullervo, d’Akseli Gallen-Kallela (1899)
• à 1:56 : La Mère de Lemminkäinen, d’Akseli Gallen-Kallela (1897)
• à 2:00 : Ilmatar, de Robert-Wilhelm Ekman (1860)
• à 2:02 : Le triptyque du Mythe d’Aino, d’Akseli Gallen-Kallela (1891)
• à 2:08 : Le Franc, marchand de vin, boulevard de Clichy, d’Eero Järnefelt (1888)
• à 2:10 : Aux Jardins du Luxembourg, d’Albert Edelfelt (1887)
• à 2:12 : La Chanson de la mariée, de Gunnar Berndtson (1881)
• à 2:14 : Portrait du professeur J.J. Tikkanen, de Wilho Sjöström (1913)
• à 2:16 : Danseuse du ventre, d’Antti Favén (1903)
• à 2:18 : Mère, d’Elin Danielson-Gambogi (1893)
• à 2:20 : Étude pour un portrait de Louis Pasteur, d’Albert Edelfelt (1885)
• à 2:22 : Pentti Lyytinen récite des poèmes dans un chalet de Savonie, de Robert-Wilhelm Ekman (1848)
• à 2:24 : La Première leçon, d’Akseli Gallen-Kallela (1887-9)
• à 2:26 : Soldat blessé dans la neige, d’Helene Schjerfbeck (1880)
• à 2:28 : Paysage d’hiver à la brunante, de Fanny Churberg (1880)
• à 2:30 : Érik XIV et Karin Månsdotter (1864).

Détails techniques : Le diaporama présente 74 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (46 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (21 photos), le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (6 photos), et l’hypergone 8 mm F/1,8 (1 photo).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Covid-19 : pour une diplomatie des respirateurs

Publié le 7 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 3 minutes

Au début de la pandémie, les machines servant à maintenir l’oxygénation des patients gravement atteints faisaient partie des équipements essentiels pour combattre la pandémie.

On les appelle parfois ‘ventilateurs’; je préfère l’appellation de ‘respirateurs’ afin d’éviter la confusion avec les appareils domestiques dont on se sert pour faire circuler l’air par temps chaud.

Les connaissances au sujet du Covid-19 ont évolué rapidement. C’est ainsi qu’on a découvert très tôt l’utilité de la cortisone pour maitriser la tempête immunitaire qui s’abattait sur les patients gravement atteints, déclassant ainsi les respirateurs.

Sur les quarante-mille respirateurs commandés, Ottawa en a reçu 27 700, dont seulement deux pour cent ont été acceptés par les provinces (celles-ci se rendant compte qu’elles n’en avaient plus besoin).

Il en reste donc beaucoup, sans compter les douze-mille autres à recevoir.

Au parlement canadien, l’opposition accuse le gouvernement de gaspillage des fonds publics.

En agissant ainsi, les partis d’opposition envoient un très mauvais message; celui qu’ils auraient géré cette crise de manière fiscalement responsable.

Il y a un temps pour toute chose. En temps de guerre, ce n’est pas le temps de rechigner sur le prix des balles.

Si la vaccination en Europe continentale est trop lente (en comparaison avec celle en Grande-Bretagne), c’est justement parce que les fonctionnaires de Bruxelles ont tergiversé afin obtenir le meilleur prix possible pour leurs vaccins.

Si le pourcentage de citoyens complètement vaccinés est beaucoup plus grand aux États-Unis qu’au Canada, c’est entre autres parce que le chéquier de Washington était grand ouvert à tous les fabricants aptes à produire des vaccins aux États-Unis. Le Canada, lui, est pris à attendre les arrivages.

Bref, le gouvernement Trudeau a eu raison d’acheter ces respirateurs parce qu’il s’agissait de décision à prendre lorsqu’elle a été prise.

Quant à la question de savoir ce qu’on devrait faire des respirateurs excédentaires, pourquoi ne pas les donner aux pays en voie de développement ?

D’après ce que j’ai cru comprendre, ces respirateurs sont produits au Canada. Si tel est le cas, dans quelques années, lorsque ces appareils commenceront à devenir défectueux, les hôpitaux étrangers qui voudront les réparer se tourneront vers notre pays pour remplacer leurs pièces défectueuses.

N’est-ce pas une manière de se faire de nouveaux clients ?

À l’heure actuelle, la Chine et la Russie se font des amis en offrant leurs vaccins à tous les pays qui en demandent. C’est ce qu’on appelle la diplomatie des vaccins.

Au lieu de critiquer ces deux pays, imitons leurs bonnes idées; soyons utiles et créons la diplomatie des respirateurs

Référence :
Croulant sous les ventilateurs inutilisés, Ottawa essaie d’annuler les contrats restants

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les féminicides pandémiques

Publié le 4 avril 2021 | Temps de lecture du texte : 3 minutes
Un cas de violence conjugale

En 2020, cinq Québécoises sont décédées de violence conjugale. Depuis le début de cette année, huit autres se sont ajoutées en huit semaines.

Ces décès sont la pointe de l’iceberg; combien de femmes sont violentées sans que leurs agresseurs aillent jusqu’à les tuer ?

Dans plusieurs villes du Québec, des manifestations ont été organisées. Les protestataires réclament des campagnes médiatiques contre la violence faite aux femmes et plus de fonds pour les refuges de femmes violentées, débordés à la tâche.

Le gouvernement québécois a répondu favorablement à ces demandes.

En réalité, le plus grand féminicide est celui causé par la pandémie. Depuis le 1er janvier de cette année, plus de 1 750 Québécois sont morts du Covid-19, soit un peu plus de 875 femmes.

Non seulement est-ce cent fois plus que le nombre de féminicides causés par la violence conjugale, mais même cette dernière est en bonne partie liée à la pandémie.

Lorsqu’on oblige des conjoints qui se détestent à vivre confinés, lorsque la fermeture (temporaire ou définitive) de milliers de petites entreprises fait en sorte que des couples sans souci sont soudainement confrontés à des problèmes financiers insurmontables, cela crée une situation propice à l’émergence de conflits entre les conjoints.

Dans les pays qui ont brillamment éradiqué la pandémie sur leur territoire, la violence faite aux femmes existe. Mais il n’y a pas de flambée de cas comme au Québec. Cette flambée est le résultat de la gestion néolibérale de la pandémie.

Celle-ci proclame la nécessité de laisser se développer l’immunité ‘naturelle’, c’est-à-dire laisser les gens l’attraper… quitte à décréter un confinement si la hausse des cas graves menace de saturation le système hospitalier.

Et de confinements en déconfinements prématurés, la violence faite aux femmes augmente.

Face au refus obstiné des autorités sanitaires québécoises de recourir aux moyens considérables que nécessite l’éradication du virus, la seule issue est la vaccination généralisée en peu de temps, comme en Israël.

C’est la seule manière de supprimer les féminicides pandémiques, qu’ils soient directs (causés par le virus) ou indirects (résultant des mesures de mitigation contre la pandémie).

Références :
Des manifestations contre les féminicides partout au Québec
Données COVID-19 au Québec
Néolibéralisme et crises sanitaires

Paru depuis :
Au Québec, les féminicides, effets mortels de la pandémie (2021-04-30)

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