Au nord-ouest de la gare Centrale d’Helsinki

Publié le 23 avril 2021 | Temps de lecture : 7 minutes
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La Finlande n’ayant pas le climat pour la culture du raisin, l’État y décourage la consommation du vin (nécessairement importé).

Les seuls vins qu’on peut trouver à l’épicerie sont quelques piquettes dont la teneur en alcool est de l’ordre de 5 %. Lourdement taxés, les vins dignes de ce nom ne s’achètent qu’aux boutiques Alko, propriétés de l’État.

À 0:15, on notera que tous les noms de rue à Helsinki sont indiqués en finlandais et en suédois.

À 0:23, il s’agit d’une sculpture créée en 2006 par Eila Hiltunen. Intitulée Menneet ritarit (‘Héroïnes disparues’), elle commémore le centième anniversaire du droit de vote accordé aux femmes en 1906 et l’élection de 19 d’entre elles au parlement finlandais l’année suivante.

À 0:25, nous voyons Oma maa mansikka (‘Là où poussent les fraises’), une sculpture imposante de Jukka Lehtinen (2007).

De 0:27 à 1:47, nous faisons la visite du remarquable musée d’Histoire naturelle d’Helsinki.

Cette visite débute à 0:28 par le buste de Carl von Linné (1707-1778). Ce naturaliste suédois a classé systématiquement toutes les espèces vivantes connues à son époque.

Le musée utilise une vaste gamme de moyens pour présenter la nature; jeux pour enfants, squelettes, petits animaux baignant dans leur bocal, et vitrines saisissantes d’animaux empaillés.

Avec celui de Toronto et de Glasgow, c’est un des musées les plus intéressants du genre que j’ai eu l’occasion de visiter.

Le musée d’Art contemporain d’Helsinki s’appelle le Kiasma (de 1:59 à 2:41).

Construit de 1996 à 1998 sur les plans de l’architecte américain Steven Holl, le Kiasma comprend cinq niveaux d’exposition.

On y présente des expositions temporaires d’artistes invités ou réalisées à partir de sa collection permanente.

Au sortir du Kiasma, on rencontre la statue (à 2:43) du baron Carl-Gustaf-Emil Mannerheim, maréchal de Finlande et président de la République de 1944 à 1946.

À 2:47, nous voyons l’édifice du parlement finlandais. Conçu par l’architecte finlandais Johan-Sigfrid Sirén et inauguré en 1931, l’édifice est dans le style néoclassique, rehaussé d’une touche décorative finlandaise.

À sa gauche (à 2:47) se trouve la statue de Pehr-Evind Svinhufvud, premier président de la République finlandaise depuis son indépendance.

De 2:57 à 3:05, nous voici à l’église Temppeliaukion.

Dessinée par les architectes Timo et Tuomo Suomalainen en 1969, elle fut creusée dans le roc à partir d’une colline rocheuse.

Elle symbolise l’idéal typiquement finlandais de spiritualité en communion avec la nature.

Elle est recouverte d’un dôme de 24 mètres de diamètre soutenu par des planches de métal orientées pour laisser entrer la lumière.

De 3:21 à 3:31, il s’agit de la plage de Hietaniemi (qui jouxte le cimetière homonyme).

Sauf son extrémité sud (où on trouve quelques cailloux), cette plage est en sable fin.

Dans l’édifice circulaire à 3:21, on trouve des douches et des salles pour se changer. Au cout d’un euro, on peut louer un des nombreux casiers disponibles.

Si l’eau de la plage est plus propre que celle de l’ile de Seurasaari, elle est parfois colonisée par des algues bleues. Voilà pourquoi la douche est recommandée après la baignade.

Qui est Kyösti Kallio (à 3:35) ? Il fut premier ministre à quatre occasions de 1922 à 1937, et président de la République de 1937 à 1940.

Créée en 2011 par le cabinet d’architectes finlandais LPR-arkkitehdit, la Maison de la Musique (de 3:39 à 3:45) abrite une salle de concert de 1 700 places où les mélomanes s’assoient tout autour des musiciens et chanteurs, comme à la Philharmonie de Berlin.

Un peu plus au nord, on trouve le Café Huvila (de 3:47 à 3:53). Il est situé dans la dépendance d’une villa de style italien construite en 1846.

Parmi les mets offerts, il y a une quiche à la betterave accompagnée d’une salade (pour 9€). C’est très bon.

Inauguré en 1916, soit un an avant l’indépendance du pays, le Musée national de Finlande est ‘national’ au sens patriotique du terme (de 3:55 à 6:07).

Quiconque s’intéresse à l’histoire du peuple finlandais se doit de visiter ce musée remarquable.

L’édifice est dans le style Romantique national (la version finlandaise de l’Art nouveau). Avec son imposante tour carrée, il fait penser à une église.

À 4:05, il s’agit de la toile du peintre russe Vladimir Makovsky représentant Nikolaï-Ivanovitch Bobrikov. Celui-ci était gouverneur général du grand-duché de Finlande de 1898 à 1904.

En 1899, la Russie avait signé un décret établissant la suprématie des lois russes sur celles du parlement finlandais. De plus, on imposait la russification de l’administration et de l’enseignement en Finlande.

En 1903, Borikov avait accru la censure de la presse et interdit certains journaux, tout en limitant la liberté de réunion. Bref, il était la personne la plus détestée du pays.

Il fut assassiné en 1904 dans le vestibule du Sénat finlandais.

À 4:09, voici Hyökkäys (‘L’Attaque’), peinte par Edvard ‘Eetu’ Isto. Cette toile patriotique est parmi les plus célèbres de Finlande.

On y voit l’aigle à deux têtes (symbolisant la Russie) tentant d’arracher le grand livre de la Loi des mains de la Finlande. Cette toile a été peinte en 1899, l’année du décret dont nous venons de parler.

Dans ce musée, on y apprend également qu’au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, le pays a été frappé par plusieurs crises importantes.

D’abord une guerre civile au lendemain de l’indépendance, inspirée de la Révolution russe.

Puis l’exode en Suède de 80 000 enfants par crainte d’une invasion soviétique au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Chaque enfant portait une fiche qui l’identifiait au cas où il se perdrait au cours du voyage.

Puis une modernisation de l’agriculture du pays qui, dans les années 1970, chassa de leurs terres 300 000 Finlandais ruinés (qui émigrèrent en Suède).

Et ce, parallèlement à une bulle spéculative qui éclata dans la décennie suivante et qui provoqua l’effondrement du système bancaire. Tout cela propulsa le taux de chômage à 20 % dans les années 1990 et fit culminer à mille le nombre annuel de suicides.

Puis finalement une reconversion récente de l’économie vers les secteurs de haute technologie qui rendit le pays relativement prospère pour la première fois de son histoire.

On comprend entre autres pourquoi, de nos jours, ce peuple est un des plus heureux sur terre.

À 6:14, il s’agit d’un bronze que Veikko Myller créa en 1993 pour honorer la mémoire de Risto Ryti, président de la République de 1940 à 1944.

À 6:18, nous voyons la Maison Finlandia, à la fois salle de concert et palais des congrès, construite de 1962 à 1971 sur les plans de l’architecte Alvar Aalto.

De 6:36 à 6:39, il s’agit de l’Opéra national de Finlande, construit de 1975 à 1993 par les architectes Eero Hyvämäki, Jukka Karhunen et Risto Parkkinen.

Après un aperçu du musée du Tramway (de 6:40 à 6:43), nous nous attardons quelques instants au Craft Beer Garden Festival.

De 6:58 à 7:05, voici au parc Sibelius.

On peut y voir (à 6:58) le bronze Ilmar ja sotka (ou ‘Aviateur et mess’), créé par Aarre Aaltonen et dévoilé en 1946.

On y trouve également le monument à Sibelius (de 7:00 à 7:03), une œuvre en acier créée par Eila Hiltunen et dévoilée en 1967.

L’œuvre — qui fait penser à un orgue — est composée de plus de six-cents tuyaux et pèse vingt-quatre tonnes.

Le diaporama se termine par une promenade sur la piste cyclable le long de la rive occidentale d’Helsinki.


Détails techniques : Le diaporama présente 212 photos et un clip vidéo réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (103 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (76 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (30 photos), et l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (3 photos).

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