Les moyens de transport à Helsinki

Publié le 23 mars 2021 | Temps de lecture : 5 minutes
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À Helsinki, piétons et cyclistes voyagent en périphérie de la voie publique. Dans quelques rues très importantes, les tramways circulent au centre (encadrés par des embarcadères surélevés). Autrement, ils n’ont pas de voie réservée et se déplacent là où circulent les voitures (à 0:05).

On peut y voir plusieurs modèles de tramways (de 0:07 à 0:11).

La plaque tournante du réseau de transport de la capitale est la Gare Centrale (de 0:13 à 0:38). De style Romantique national — c’est la version finlandaise de l’Art nouveau — cette gare fut construite de 1909 à 1914 sur les plans de l’architecte finlandais Eliel Saarinen.

Les titres de transport vendus par des machines distributrices s’apparentent aux correspondances utilisées autrefois à Montréal. Ce sont des billets en papier (à 0:41). Leur période de validité débute au moment de l’émission.

Par contre, les titres de transport disponibles aux dépanneurs (appelés supérettes en France) sont en carton plastifié (à 0:43).

Leur couleur varie selon qu’ils sont à usage unique (bleu) ou à usage multiple d’une durée déterminée (jaune banane pour une carte valide pour une semaine).

Ils contiennent un circuit électronique en sandwich entre deux couches de papier plastifié (à 0:45). Ce circuit électronique permet de les programmer différemment selon les zones territoriales à parcourir.

Contrairement aux billets en papier, on peut différer le début d’utilisation d’une carte à circuit électronique. C’est au moment où cette carte est initialisée (ou ‘compostée’) par un lecteur que débute sa période de validité (à 0:47).

Les titres de transport peuvent également être achetés sur l’internet et téléchargés sur son téléphone multifonctionnel.

C’est la solution préférée des citoyens de la capitale (à 0:49). L’initialisation se fait en présentant son téléphone multifonctionnel à un lecteur, comme on le fait avec une carte à circuit électronique.

Et comme il est essentiel que ces téléphones soient opérationnels, tous les trains possèdent des bornes de recharge (à 0:51).

À Helsinki, on entre librement dans les stations de métro et dans les gares ferroviaires. En raison de l’absence de tourniquets, il n’y a jamais de congestion à l’entrée du métro ou des gares.

Occasionnellement, à l’aide d’un lecteur mobile, des contrôleurs vérifient la validité des titres de transport détenus par les passagers. Ils commencent leur travail dès que les portes d’un train se ferment. Puis ils débarquent à la gare suivante et vont de train en train pour effectuer leur travail.

Si on exclut le personnel nécessaire au bon fonctionnement du matériel roulant, le système de transport en commun de Finlande repose sur un personnel réduit d’une très grande efficacité.

Afin de relier Helsinki à sa banlieue et aux autres villes du pays, la Finlande a développé son réseau de voies ferrées.

Pour un territoire qui représente 22 % de la taille du Québec, le réseau finlandais est de 5 865 km de voies ferrées, soit à peine moins qu’au Québec (6 678 km).

Son électrification a débuté en 1968. Un demi-siècle plus tard, seulement la moitié du réseau est électrifié. Mais c’est la partie la plus utilisée. Si bien que la traction électrique est responsable de 65 % des déplacements par chemin de fer dans tout le pays.

La popularité du transport ferroviaire est telle que pour chaque tranche de mille citoyens, il y a 373 véhicules de moins sur les routes et autoroutes finlandaises en comparaison avec celles du Québec.

Cela équivaut, par exemple, à faire disparaitre 694 000 véhicules qui encombrent les voies de circulation sur l’ile de Montréal. Pour l’ensemble du Québec, c’est comme enlever 3,1 millions de véhicules de nos routes.

Inauguré en 1982 et prolongé une vingtaine d’années plus tard, le métro d’Helsinki est le plus nordique au monde (de 1:03 à 1:28).

Dans les autobus d’Helsinki, les passagers pénètrent par la porte à l’avant. Toutefois, les mamans qui trimballent leurs enfants en poussette peuvent emprunter de larges portes situées vers l’arrière du véhicule (à 1:33).

Helsinki possède son système de vélo-partage (de 1:37 à 1:44). Inauguré en 2016, il se compose de 1 500 vélos répartis dans 150 stations.

La ville est aussi parcourue par un vaste réseau de pistes cyclables, dont celle, longue de 1,3 km, qui a remplacé une voie ferrée qui traversait autrefois la capitale (à 1:47). De nos jours, cette piste est utilisée par 700 000 cyclistes par an.

Entourée d’une multitude d’iles habitées, la capitale est également desservie par plusieurs services de transport maritime.


Détails techniques : Le diaporama présente 56 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (53 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2 photos) et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (1 photo).

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