Avant-Propos : Pour célébrer la Journée internationale des femmes (le 8 mars), ce blogue a décidé d’inverser la règle grammaticale selon laquelle le genre masculin l’emporte sur le genre féminin. En conséquence, dans ce texte qui suit, le féminin inclut le masculin.
Les bouleversements climatiques ont d’importantes répercussions; sous nos latitudes, les récoltes surviennent généralement de manière précoce.
Les amatrices de jardinage devront donc en tenir compte et démarrer leurs boutures plus tôt qu’autrefois.
À titre d’exemple, la coutume veut qu’on commence les semis de tomate à la Saint-Joseph.
De nos jours, presque plus personne ne possède de calendrier liturgique. Alors la ‘Saint-Joseph’, c’était quand au juste ?
Eh bien, cette fête a lieu le 19 mars.
Évidemment, ce qui est vrai pour la tomate ne l’est pas nécessairement pour d’autres fruits et légumes; votre marchande de semis devrait vous conseiller à ce sujet.
Ce qui est certain, c’est qu’il serait bon que vous songiez à démarrer vos boutures ces temps-ci, protégées du froid (à l’intérieur, par exemple).
Bon jardinage…
Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/160 sec. — F/11,0 — ISO 200 — 40 mm
J’en parlais justement cette semaine des tomates et de la Saint-Joseph. Votre photographie (de votre plant?) est superbe. Vous méritez un prix!
Comme des millions de personnes à travers le monde, j’ai décidé de profiter du confinement décrété au début de la pandémie pour m’adonner à de l’agriculture urbaine, un projet que je caressais déjà.
J’ai donc planté cinq graines de tomates; trois ‘Minuit à Montréal’ et deux ‘Noire de Crimée’… ou l’inverse. Toutes ont germé.
Mon manque d’équipement n’a pas été un frein à mon ardeur. Par exemple, le temps chaud arrivé, deux de mes jeunes boutures ont été transplantées dans autant de tiroirs retirés de mon réfrigérateur actuel. Vous pouvez imaginer le tableau…
Le résultat a été, selon le point de vue, un échec cuisant ou un succès.
Ce fut un échec parce que ma récolte totale n’a été que de quatorze tomates (dont les quatre sur la photo).
De plus, ayant pris l’habitude de pulvériser de l’eau sur le feuillage de mes plantes — souffrant visiblement au gros soleil — elles ont fini par être couvertes de mildiou (une moisissure) en septembre.
Par ailleurs, ce fut un succès parce que j’ai adoré l’expérience.
Tout l’été, j’ai patiemment pris des dizaines de photos documentant la croissance de mes ‘bébés’. Photos qui m’ont servi à illustrer deux textes : Premiers pas en jardinage urbain et Anatomie d’une fleur de tomate.
Bref, peu importe le résultat, le jardinage urbain est une expérience que je recommande chaleureusement. C’est un contact direct avec la nature, un contact à mon avis essentiel en temps de crise sanitaire…
Pour terminer, merci pour votre commentaire.
Ah ça, dans toute chose, il faudrait toujours voir le bon côté des choses !
Et bien, je vais vous dire ce que j’ai trouvé de bien dans votre commentaire : quand c’est personnel, c’est rempli de poésie…
Chez Nous, on ne va pas planter des tomates : ils annoncent de la neige, ce weed-end !
Et puis, il vaudrait mieux penser à semer du persil dit mon homme.
La semaine dernière, j’ai tiré pas mal de poireaux du jardin -qui ont été enfouis sous un mètre de neige- restés bien verts, pour un gratin de poireaux au jambon braisé, avec une béchamel à la farine de riz et noix de muscade…
C’était super bon, plus riche en goût que les endives !