Nouvelle tentative de rançonnement

Publié le 31 janvier 2021 | Temps de lecture : 3 minutes


 
Sous le titre À propos du blocage de votre compte, j’ai reçu il y a quatre heures un courriel qui est la plus récente des six tentatives d’extorsion dont j’ai été l’objet depuis 2019.

Si vous avez reçu le même message, dormez en paix; vous ne courrez aucun risque. Et ce, pour les raisons expliquées dans mon texte précédent à ce sujet.

Voici le nouveau message, légèrement différent des précédents :

Bonjour.

Je suis un hacker,et j’ai accès à votre système d’exploitation.
J’ai également un accès complet à votre compte.

Cela fait plusieurs mois que je vous observe.
Le fait est que vous avez été infecté par un malware en visitant un site pour adultes.

Si vous ne comprenez pas, je vais vous l’expliquer.
Un virus de type cheval de Troie me donne un accès complet et un contrôle intégral d’un ordinateur ou d’un autre appareil.
Cela signifie que je suis capable de surveiller votre écran, et d’allumer la caméra ou le microphone, sans que vous ne puissiez le savoir.

J’ai également accès à tous vos contacts et à toutes vos correspondances.

Pourquoi votre antivirus n’a-t-il pas détecté mon malware ?
La réponse, c’est que mon malware utilise le pilote, et je mets à jour ses signatures toutes les quatre heures afin qu’il ne soit pas détecté par votre antivirus.

J’ai enregistré une vidéo vous montrant en train de vous satisfaire du côté gauche de l’écran, tandis que la droite de l’écran montre la vidéo que vous regardiez.
Je peux envoyer cette vidéo à tous les contacts de votre boîte de courrier électronique, mais également sur vos réseaux sociaux d’un seul clic.
Je peux également accéder à vos correspondances par courrier électrique et par messageries.

Afin d’éviter d’en arriver là,
veuillez transférer un montant de 950€ sur mon adresse bitcoin (si vous ne savez pas comment faire, tapez : « acheter des Bitcoin » dans Google).

Mon adresse bitcoin (WalletBTC)est : 17sLBThfqjFtsd7qoDp4jLaC4ZZxYnvnqL

Après réception du paiement, je supprimerai la vidéo et vous n’entendrez plus jamais parler de moi.
Vous avez 50 heures (plus de 2 jours) pour procéder au paiement.
Une notification me sera envoyée lorsque vous lirez ce message, et le compte à rebours commencera à ce moment-là.

Porter plainte n’aura aucun résultat, car tout comme mon adresse bitcoin, cette adresse email ne peut pas être identifiée.
Je ne fais pas d’erreurs.

Si je découvre que vous avez divulgué ce message à qui que ce soit, cette vidéo sera immédiatement partagée.

Cordialement.


Voici également l’entête de ce message :

Return-Path : ⁨fff@orange.ch
Received : ⁨(qmail 27777 invoked by uid 89); 31 Jan 2021 19:49:13 -0000⁩
Received : ⁨by simscan 1.2.0 ppid: 27742, pid: 27761, t: 2.6633s scanners: regex: 1.2.0 attach: 1.2.0 clamav: 0.97.8/m: spam: 3.3.1⁩
Received : ⁨from srv-95-168-120-13.static.a1.hr (HELO srv-212-15-178-138.static.a1.hr) (95.168.120.13) by mta011.aei.ca with SMTP; 31 Jan 2021 19:49:11 -0000⁩
⁨<003801d6f812$0190bfd0$2b9ac3ba$@orange.ch>⁩
Received-Spf : ⁨none (mta011.aei.ca: domain at orange.ch does not designate permitted sender hosts)⁩/fff@orange.ch

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Covid-19 : un plan d’éradication du virus

Publié le 27 janvier 2021 | Temps de lecture : 3 minutes

La réactivité

— confier la lutte sanitaire à des dirigeants capables de s’appuyer directement sur la science et non sur l’interprétation qu’en font des institutions lourdes, lentes et technocratiques comme l’Organisation mondiale de la Santé.

Mettre sur pied une capacité de vaccination

— faire adopter dans les plus brefs délais un règlement de délégation d’actes qui autorise de simples préposés — formés rapidement mais adéquatement — à procéder à la vaccination (plutôt que des professionnels de la santé, plus utiles ailleurs),
— passer des contrats d’approvisionnement directement auprès des fabricants de vaccins plutôt que de dépendre du fédéral,
— si les fabricants ne font affaire qu’avec des gouvernements centraux, aviser le fédéral de nos besoins et l’informer à chaque étape de la montée en puissance de notre capacité de vaccination afin de démontrer le sérieux de nos demandes de vaccins,
— embaucher un nombre de préposés permettant de vacciner six-millions de Québécois (70 % de la population du Québec) en moins d’un mois,
— acheter les réfrigérateurs qui permettront d’entreposer et d’acheminer les vaccins aux sites de vaccination.

Éradiquer le virus du territoire national

— une fois la vaccination effectuée, tester toute la population du Québec tous les quinze jours pendant 45 jours à la recherche des foyers résiduels d’infection (note : la Slovaquie a testé toute sa population en deux jours),
— mettre en quatorzaine hôtelière toutes les personnes contagieuses qui auront été trouvées positives et emprisonner toutes celles qui refuseront d’être testées sans justification médicale (comme on le fait pour ceux qui refusent la conscription obligatoire),
— pour ces dépistages généralisés, utiliser des tests dont les résultats sont connus en quelques minutes, mais dont la fiabilité est moindre (d’où la nécessité de répéter les campagnes de dépistage),
— confier la recherche de contacts à une armée de 8 500 personnes (mille par million d’habitants) au lieu des 750 personnes actuelles,
— louer des hôtels complets pour y loger les personnes en quatorzaine obligatoire et les y nourrir gratuitement à partir du menu de l’hôtel, vin compris (raisonnablement),
— mettre sur pied un service de livraison qui apporte aux confinés les articles qu’ils ont à leur domicile et dont ils ont besoin pour continuer de s’acquitter de leurs obligations professionnelles à partir de l’hôtel,
— une fois le virus éradiqué du territoire national (ce qui devrait prendre moins de deux mois après la vaccination), libérer complètement l’économie et éliminer toutes les contraintes sanitaires à l’exception du port du masque qu’on devra continuer de porter dans les endroits clos jusqu’à la fin mondiale de la pandémie.

Empêcher le retour de la pandémie

— mettre en quatorzaine hôtelière tous les voyageurs qui entrent au Québec et ne libérer le lendemain que ceux dont la charge virale aura été démontrée nulle d’après de vrais tests de laboratoire (plus fiables que les tests rapides).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le marécage du multiculturalisme canadien

Publié le 25 janvier 2021 | Temps de lecture : 6 minutes

L’impureté du sang

En tant qu’Atikamek (un des onze peuples autochtones du Québec), Alexandra Lorange signait dans La Presse un texte collectif accusant d’appropriation culturelle la pièce Kanata, présentée à Paris en décembre 2018.

Récipiendaire d’une bourse réservée aux étudiants autochtones, Mme Lorange était coresponsable d’un cours féministe et anticolonial intitulé Femmes autochtones du Québec : débats et enjeux, enseigné à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM).

Mais en février 2020, un groupe d’étudiants a fait scandale en accusant la militante de n’avoir aucun ancêtre autochtone avant la 12e génération de sa lignée. Selon eux, le plus récent ancêtre autochtone de Mme Lorange est Marguerite Pigarouiche, née en 1646.

En raison de la dilution excessive de son sang, la militante a été congédiée de l’UQÀM. Officiellement pour des raisons académiques.

La rectitude raciale

Inconveniant Indian (ou L’Indien malcomode) a remporté le prix du meilleur film canadien à la dernière édition du Festival international du film de Toronto.

Au Canada anglais, sa réalisatrice, Michelle Latimer, est depuis vingt ans une tête d’affiche des œuvres autochtones. Or selon certaines critiques, il s’agit ici de son meilleur long métrage.

Alors qu’on songeait à choisir ce film pour représenter le Canada aux Oscar, voilà que la chaine de nouvelles CBC News révélait qu’il fallait remontrer au XVIIe siècle pour trouver des parents autochtones à Michelle Latimer.

Comme une œuvre soudainement perçue comme dégénérée, son film a été retiré du circuit de distribution par le producteur, l’Office national du film du Canada.

Une multiculturaliste pure et dure

Parmi plus d’une centaine de candidats, Mme Bochra Manaï vient d’être choisie par l’administration Plante pour occuper la fonction de Commissaire à la lutte contre le racisme et la discrimination systémiques à Montréal.

Dès l’annonce de sa nomination, le premier ministre du Québec a déploré ce choix.

Sans exagérer (ou si peu), Mme Manaï affirme que le Québec est devenu rien de moins qu’une référence pour les suprémacistes et les extrémistes du monde entier…

De plus, la loi 21 — qui interdit le port de signes religieux par les employés de l’État en position d’autorité — serait une loi raciste.

Mais ce n’est pas tout. Selon la nouvelle commissaire, toute critique du wahhabisme — l’idéologie haineuse de l’Arabie saoudite — est également du racisme. Selon Mme Bochra Manaï :

Les détracteurs du terme islamophobie évoquent l’idée qu’il est possible de « critiquer » l’islam, sans pour autant « détester » les musulmans. Or, cette hostilité qui s’exprime à l’encontre de l’islam comme religion semble directement liée au rejet des musulmans eux-mêmes.

Dans un texte paru dans Huffpost en 2015, Mme Manaï nie même qu’un imam puisse contribuer à la radicalisation de ses fidèles. Selon elle :

Formule magique, s’il en est, qui voudrait que la conversion théologique constitue la voie royale vers la violence politique.

Mais comment donc Al-Qaida recrute-t-elle ses djihadistes si ce n’est par le biais des imams inféodés à son idéologie ? De plus, on se demande pourquoi des gens sont assassinés à la suite d’une fatwa émise contre eux…

Conclusion

Au printemps de 2020, ce qui a fait la force du mouvement Black Lives Matter, c’est qu’il a fait alliance avec une multitude de gens, principalement jeunes, qui exprimait leur indignation face à ce qu’il découvrait; un pays où des gens sont tués simplement parce qu’ils ont la peau ‘trop’ pigmentée.

Si on avait exigé que seules les ‘Noirs’ aient le droit de s’en plaindre, ce mouvement n’aurait pas eu l’impact qu’il a eu.

Plutôt que de promouvoir l’égalité de tous les citoyens aux yeux de l’État, le multiculturalisme exacerbe la tendance naturelle au repli ethnique et renforce le sentiment d’appartenance à sa tribu.

Comme en Inde, on aboutit donc à une série de castes régies par des tabous, dont celui d’accomplir des tâches réservées aux gens d’une caste différente de la sienne.

Se porter à la défense des peuples autochtones est donc interdit aux metteurs en scène (ex.: Robert Lepage), aux enseignants universitaires (ex.: Alexandra Lorange) et aux cinéastes (ex.: Michelle Latimer) qui n’appartiennent pas à la caste ou à la tribu appropriée.

Concrètement, voilà l’effet du multiculturalisme canadien. Celui-ci n’est rien d’autre que l’expression du tribalisme des sociétés anglo-saxonnes.

Références :
Alexandra Lorange perd son poste à l’UQAM
Appropriation culturelle et racisme anglo-saxon
Art dégénéré
Héritage autochtone contesté de Michelle Latimer : l’ONF retire son film
La crise identitaire de Michelle Latimer
L’authenticité, notre plus grand atout
Le multiculturalisme ou le tribalisme des sociétés anglo-saxonnes
Le prosélytisme de l’Arabie saoudite
Le quiproquo de la radicalisation
Les peuples autochtones du Québec
L’inquiétante intolérance de la nouvelle commissaire antiracisme
Montréal: la conseillère Marie-Josée Parent se retire du dossier de la réconciliation
POL4105 – Femmes autochtones du Québec : Débats et enjeux
Prendre congé de la gauche identitaire
Remise en doute des origines d’une militante autochtone; des chefs dénoncent
Un professeur émérite de l’Université McGill s’attire l’ire d’étudiants

Parus depuis :
Enquête indépendante sur Carrie Bourassa à l’Université de la Saskatchewan (2021-11-19)
Détecter les « faux Autochtones » dans les universités (2022-04-11)
Les origines autochtones de Buffy Sainte-Marie remises en question (2023-10-27)
Des Autochtones demandent la démission de Randy Boissonnault (2024-11-19)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Déjà 7,5 millions de requêtes…

Publié le 22 janvier 2021 | Temps de lecture : 2 minutes

Les restrictions décrétées en raison de la pandémie ont probablement incité bien des gens à passer plus de temps à consulter du contenu francophone sur l’internet.

Le résultat, c’est qu’en 2020, le nombre cumulatif de requêtes adressées à ce blogue doublait, passant de 3 millions le 1er janvier 2020 à 7,5 millions aujourd’hui. En d’autres mots, ce blogue a répondu à autant de requêtes en 2020 qu’au cours des quatre années précédentes.

Pour vous remercier de l’intérêt que vous portez à ce qu’on y trouve, j’ai décidé de vous offrir quelques-uns de mes fonds d’écran préférés. Ils sont offerts pour votre usage personnel, sans but lucratif.

J’en ai choisi six sur le thème de la nature puisque c’est sans doute une des choses qui nous manquent le plus lorsqu’on est confiné entre quatre murs.

La résolution de ces images est celle du MacBook Pro d’occasion que j’ai acheté en novembre dernier, soit 2880 x 1800 pixels.

Pour en télécharger une copie, cliquez d’abord sur l’imagette ci-dessous. Sa version en haute résolution apparaitra. Cliquez droit pour copier. Puis coller le fichier dans le répertoire approprié de votre ordinateur.

De gauche à droite et du haut vers le bas, ces photos ont été prises dans la vallée de la rivière Bow (en Alberta, au Canada), à Ulverton (au Québec), dans le ruisseau des Shennong (en Chine), dans le désert des Mojaves (en Californie), sur le lac des Minimes (près de Paris), et sur la plage de Matosinhos (près de Porto).

Détails techniques des photos : Appareils Panasonic GH1 (2e et 3e photos) et Olympus OM-D e-m5 (les autres photos), objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re photo), Lumix 14-45 mm (2e et 3e photos), PanLeica 8-18 mm (4e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (5e et 6e photos)
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/8,0 — ISO 100 — 14 mm
3e  photo : 1/50 sec. — F/5,1 — ISO 100 — 28 mm
4e  photo : 1/1250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 13 mm
5e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 32 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 18 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Covid-19 : les données québécoises selon le sexe

Publié le 18 janvier 2021 | Temps de lecture : 3 minutes

Selon l’Institut national de Santé publique, il y a eu jusqu’ici 244 348 cas confirmés de Covid-19 au Québec, dont 54,0 % sont des femmes. Ce pourcentage est de 53,4 % parmi les 9 087 décès.

Toutefois, au sein de la population québécoise, les femmes sont plus nombreuses que les hommes (50,3 % vs 49,7 %).

Lorsqu’on tient compte de cette différence, les personnes atteintes représentent 3 038 cas par cent-mille femmes et 2 648 cas par cent-mille hommes.

Puisque la proportion des femmes est plus grande chez les vieillards (en raison de leur plus grande espérance de vie), est-il possible que plus de femmes soient atteintes parce plus d’entre elles se retrouvent dans des groupes d’âge vulnérables à la pandémie ?

Lorsqu’on examine le nombre de cas confirmés en fonction de l’âge, les femmes sont nombreuses dans presque tous les groupes d’âge. Par cent-mille cas du même sexe, on observe grossièrement la même chose.

Soulignons toutefois que le Covid-19 est plus mortel chez les hommes.

Le taux de mortalité par cent-mille personnes du même sexe est de 82 pour les femmes et de 107 chez les hommes. Un taux de mortalité plus élevé est observé dans tous les groupes d’âge.

Mais dans le groupe des vieillards de 90 ans ou plus, la pandémie a fauché 2 012 femmes et 1 016 hommes (deux fois moins). Est-ce que ce groupe d’âge fait exception ?

Non. L’explication vient du fait que les femmes y sont beaucoup plus nombreuses que les hommes. Lorsqu’on examine les données par cent-mille personnes du même sexe, il y a eu 3 315 victimes chez les femmes et 3 853 chez les hommes dans ce groupe d’âge.


Atteinte du Covid-19 par tranche de cent-mille personnes du même sexe

Femmes Hommes △ F/H      
   Cas confirmés 3 038 2 648 + 14,7 %   
   Hospitalisation 166 209 – 20,6 %   
   Soins intensifs 21 40 – 47,5 %   
   Décès 82 107 – 23,4 %   

En conclusion, les femmes contractent davantage le Covid-19 que les hommes. Cette différence pourrait s’expliquer par une plus grande exposition occupationnelle au virus (ce que nous n’avons pas considéré).

Par contre, le risque d’être atteint sévèrement et de décéder du Covid-19 est plus grand chez les hommes.

Référence : Données COVID-19 par âge et sexe au Québec

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Covid-19 : Surmortalité en France

Publié le 16 janvier 2021 | Temps de lecture : 2 minutes

Formée à partir des mots information et intoxication, infox est la traduction française de ‘Fake News’.

C’est ainsi qu’en a décidé en France la Commission d’enrichissement de la langue française.

En plus de reconnaitre ce mot, le Grand dictionnaire terminologique du Québec suggère également l’expression information fallacieuse, plus souvent utilisée chez nous.

Une des infox les plus souvent colportées au sujet du Covid-19, c’est que la pandémie n’existerait pas.

Ceux qui en contestent l’existence prétendent que la mortalité attribuée au Covid-19 serait imputable à d’autres causes.

Le texte anonyme ci-contre circule sur Facebook. On y affirme que «…les mortalités COVID s’inscrivent dans la mortalité normale et (…) ne constituent donc pas une surmortalité exceptionnelle…»

Hier, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiait les statistiques de la mortalité en France depuis vingt ans. Dans le graphique qui suit, il s’agit de la mortalité toutes causes confondues.


 
La courbe en bleu représente l’année 2003, au cours de laquelle une canicule exceptionnelle, atteignant 44,1°C, avait fait plus de quinze-mille victimes.

La courbe en rouge est celle de 2020. On peut y voir la surmortalité causée par une première vague au printemps de cette année-là, et une deuxième vague en fin d’année.

Donc, le Covid, c’est sérieux.

Références :
Comparisons of all-cause mortality between European countries and regions: January to June 2020
« Fake news » se dira « infox » en français
Fausse nouvelle
La France a connu en 2020 la plus importante mortalité de son histoire récente

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Covid-19 à l’école : le CO₂ et la senteur des pieds

Publié le 12 janvier 2021 | Temps de lecture : 2 minutes

En réponse aux inquiétudes des parents au sujet de la propagation aérienne du Covid-19 dans les écoles, le ministère de l’Éducation a entrepris de faire mesurer la teneur de CO₂ dans 1 369 classes du Québec.

Dans celles-ci, on a mesuré les taux de gaz carbonique à trois reprises, dont la première alors que la classe est vide, c’est-à-dire alors qu’aucun humain n’émet de gaz carbonique.

On a compilé les résultats, on a fait des moyennes et tout indique que dans l’immense majorité des classes du Québec, tout est beau.

De manière analogue, on aurait pu utiliser des chiens renifleurs qui aboient plus ou moins selon l’intensité de l’odeur des pieds dans une classe que tout cela aurait la même valeur scientifique.

Dans le cas du CO₂, on connait les taux qui sont inoffensifs. On connait ceux qui sont élevés. Et ceux qui sont inacceptables. Il existe des normes.

Dans le cas du Covid-19, existe-t-il des taux sécuritaires de virus dans l’air comme il en existe pour le CO₂ ? Pas vraiment.

Évidemment, si aucun élève n’est atteint par la pandémie dans une classe, les taux de gaz carbonique, même élevés, ne veulent rien dire.

Bref, ce qu’il faut déterminer dans une classe, c’est le nombre d’écoliers malades et non la quantité de gaz carbonique dégagée par des élèves en santé.

En conclusion, l’étude du ministère de l’Éducation est certainement utile et très intéressante. Mais elle ne peut servir de guide pour la lutte sanitaire contre le Covid-19 à l’école.

Parce que le CO₂, l’odeur des pieds, et le Covid-19 n’ont pas de rapport.

Référence : La ventilation dans les classes est adéquate, selon Québec

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Empêchement du 45e président américain

Publié le 11 janvier 2021 | Temps de lecture : 5 minutes

Nature de l’impeachment

En raison d’une nouvelle procédure intentée contre lui, Donald Trump pourrait bientôt devenir le premier président américain impeached une deuxième fois.

Toutefois, puisque la procédure d’impeachment est souvent traduite par ‘procédure de destitution’, on se demande comment Donald Trump peut encore être en fonction s’il a déjà été destitué.

L’impeachment se trouve dans le droit de quelques pays, dont le Brésil, la Corée du Sud, l’Inde, l’Irlande, les Philippines, et la Russie. Mais il n’a pas d’équivalent au Canada.

En deux mots, la procédure d’impeachment est un procès politique. L’accusé peut être le président, son vice-président, ou un de ses ministres (c’est-à-dire un membre du cabinet présidentiel). Ce peut être également un juge fédéral.

Ce procès politique se déroule en trois étapes.

Pour bien comprendre ce qui va suivre, précisons que le parlement américain est de type bicaméral. Cela signifie que son assemblée législative (le Congrès) est composée de deux chambres; la Chambre des représentants et le Sénat.

La première étape de ce procès est la mise en accusation par la Chambre des représentants. Au sens le plus strict du terme, l’impeachment est le nom porté par cette première étape. Voilà pourquoi on dit que Trump pourrait être impeached une deuxième fois.

La deuxième étape est le procès proprement dit devant le Sénat. Et la dernière étape est la sanction imposée par lui.

1re étape : la mise en accusation

Lorsqu’il n’est pas urgent, ce procès politique débute par une enquête préliminaire menée par le Comité judiciaire de la Chambre des représentants.

Dans ce cas-ci, l’évidence des faits reprochés à Trump et l’urgence d’agir font que cette étape a été sautée.

On procèdera donc demain au dépôt de sa mise en accusation à la Chambre des représentants. C’est à majorité simple que les députés de cette chambre l’adopteront ou la rejetteront.

2e étape : le procès

Après l’adoption de la mise en accusation par la Chambre des représentants, le procès proprement dit débute au Sénat.

Il est dirigé par le juge en chef de la Cour suprême des États-Unis. L’accusé peut être entendu et/ou se faire représenter par des avocats.

Pour condamner l’accusé, les deux tiers des sénateurs doivent se prononcer en faveur d’un verdict de culpabilité.

Et puisque nous ne sommes pas en droit criminel, la poursuite n’a pas besoin de présenter une preuve hors de tout doute raisonnable; une prépondérance de preuve suffit.

Rappelons que la première procédure d’impeachment de Trump s’est déroulée de septembre 2019 à février 2020. À l’issue de celle-ci, le Sénat, contrôlé par des élus républicains, avait refusé de condamner le président, contrairement à la Chambre des représentants.

C’est donc à dire que Donald Trump est le premier président contre lequel on a entamé deux procédures d’impeachment. Et c’est le premier qui sera impeached une deuxième fois par la Chambre des représentants.

Mais jusqu’ici, Trump n’a jamais été condamné par le Congrès puisque le Sénat ne l’a pas reconnu coupable à la suite de sa première mise en accusation. Voilà pourquoi il est encore en fonction.

3e étape : la sanction

Lorsque l’accusé est reconnu coupable par le Sénat, il y a deux sanctions possibles : la destitution ou la disqualification.

La destitution est immédiate.

Quant à la disqualification, c’est l’inaptitude permanente à occuper n’importe quelle fonction au sein de l’État fédéral.

Impeachment pourrait donc se traduire par ‘Empêchement’; l’empêchement de continuer à occuper une fonction spécifique ou l’empêchement d’être élu ou nommé à une fonction qu’on n’a jamais occupée.

C’est le Sénat seul qui décide de la sanction, à majorité simple.

Puisqu’il doit quitter son poste dans quelques jours, à quoi ça sert de destituer Donald Trump ?

En le menaçant d’une destitution, les élus démocrates veulent le motiver à démissionner de lui-même dans les plus brefs.

Sinon le nouveau Sénat (contrôlé par les élus démocrates) pourrait le condamner à ne plus pouvoir se présenter à la présidence. Et lui faire perdre automatiquement sa pension présidentielle et la protection des services secrets.

Références :
Impeachment
Impeachment (États-Unis)
Procédure de destitution de Donald Trump

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Covid-19 : vaccination vs immunisation

Publié le 9 janvier 2021 | Temps de lecture : 4 minutes

Le but de la vaccination contre le Covid-19 est de protéger les gens. Cette protection s’obtient en stimulant le développement d’anticorps par l’organisme. Et lorsque celui-ci en a développé suffisamment, on le dit immunisé.

L’immunisation n’est pas immédiate; cela prend quelques jours avant que l’organisme ait produit suffisamment d’anticorps en réponse à la vaccination.

Si le statut de ‘vacciné’ est permanent, l’immunité ne l’est pas.

Au moment où ces lignes sont écrites, personne ne connait la durée de la protection offerte par les vaccins anticovids. Les experts américains l’estiment à environ huit mois.

De plus, la réponse immunitaire est variable.

C’est ainsi que le vaccin de Pfizer provoque une réponse immunitaire modeste chez 89 % des vaccinés après une première dose. Et une réponse immunitaire robuste chez 95 % des vaccinés après une deuxième dose.

La différence est telle que le manufacturier déconseille l’administration d’une seule dose.

Le texte Le fiasco prévisible de la vaccination québécoise contre le Covid-19 a été écrit alors que les autorités sanitaires du Québec prévoyaient vacciner 650 000 personnes d’ici la fin du mois de mars.

Depuis ce temps, ceux-ci ont décidé de remettre à plus tard l’administration de la deuxième dose afin de vacciner le plus de gens possible avec une première dose.

Si tout va bien — c’est-à-dire si on ne manque ni de vaccins ni de personnes pour l’administrer — la Santé publique prévoit maintenant de vacciner 900 000 personnes d’ici trois mois, plutôt que 650 000.

Au premier coup d’œil, cela semble beaucoup. En réalité, cela est grossièrement insuffisant.

Pour atteindre l’immunité grégaire, au moins 70 % de la population québécoise doit être réfractaire au virus, c’est-à-dire immunisée (et non seulement vaccinée).

En d’autres mots, l’effet de la vaccination doit encore être présent de manière importante chez 70 % des gens.

Au rythme de 900 000 vaccinés en trois mois, on devrait avoir vacciné environ 6 millions de personnes — 70 % des 8,5 millions de Québécois — en vingt mois.

Ce qui veut dire qu’à la fin de la campagne de vaccination, les 2,4 millions de vaccinés au cours des huit derniers mois seront encore protégées par la dose reçue. Par contre, les 3,6 millions de vaccinés depuis au-delà de huit mois ne seront plus protégés.

Le résultat, c’est qu’au bout de vingt mois, la pandémie continuera de faire des victimes parmi les 3,6 millions de vaccinés dont l’immunité aura disparu, auxquels s’ajouteront les 2,5 millions de Québécois qui n’auront pas encore été vaccinés en raison de la lenteur de la campagne de vaccination. Soit un total de 6,1 millions de personnes.

Bref, au lieu d’avoir atteint l’immunité grégaire — quand 70 % de la population est réfractaire au virus — ce sera plutôt l’inverse; 72 % des 8,5 millions de Québécois seront redevenus vulnérables à la pandémie.

Après vingt mois d’une campagne de vaccination, il faudra recommencer. On aura ainsi gaspillé des centaines de millions$ et fait perdre le temps à des milliers de préposés à la vaccination.

Bref, avec une certitude absolue, on peut déjà prédire que la campagne de vaccination sera un fiasco. Comme tout ce qu’ont entrepris jusqu’ici ceux qui dirigent la lutte sanitaire contre la pandémie au Québec.

Référence : INSP : Report de la 2e dose en contexte de pénurie

Parus depuis : Sept résidents vaccinés du Centre Maimonides contractent la COVID-19 (2021-01-13)
Le rêve « utopiste » de l’immunité collective contre la COVID-19 (2022-05-01)

Postscriptum : Un mois après la publication de ce texte, plus précisément à partir du 18 février 2021, la campagne de vaccination du Québec s’est considérablement accélérée, ce qui a évité l’échec prévisible vers lequel elle se dirigeait.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment configurer un Macintosh pour recevoir des courriels

Publié le 8 janvier 2021 | Temps de lecture : 4 minutes

Prérequis

Normalement, il est très facile de créer une boite aux lettres sur un ordinateur d’Apple. Dans le cas de toutes les grandes messageries, il suffit de la choisir dans une liste et de préciser votre nom d’utilisateur et votre mot de passe.

Mais dans le cas de petits fournisseurs de messagerie, il en est autrement. Si vous avez de la difficulté à configurer votre boite aux lettres, ce texte s’adresse à vous.

Mais avant d’aller plus loin, il vous faut d’abord créer une adresse de courriel chez votre fournisseur.

Une fois cela fait, vous devez obtenir quatre précisions auprès de ce dernier :
• le type de compte de courriel (IMAP ou POP),
• le nom du serveur de réception et celui du serveur d’expédition de vos courriels,
• le numéro du port de réception et celui du port d’expédition, et
• l’utilisation (ou non) d’un protocole de sécurisation par ce serveur.

Le nom du serveur est toujours composé de trois mots séparés par un point. Ces mots sont formés de lettres, de chiffres ou de traits d’union. Exemples : mail.aei.ca ou imap-mail.outlook.fr.

Il arrive parfois que le nom des deux serveurs soit le même.

Le numéro du port est toujours formé de deux ou de trois chiffres.

Étape No 1


 
En haut à gauche du bureau, cliquez sur /Préférences Système… Puis choisissez l’item Comptes Internet.


 
Dans le panneau de droite de la fenêtre qui s’ouvrira, choisissez l’item ‘Ajouter un autre compte…’.


 
Puis, si votre ordinateur est connecté à l’Internet, cliquez sur ‘Compte Mail’.


 
Dans la boite de saisie qui s’ouvrira, précisez votre nom, de même que votre adresse de courriel et le mot de passe préalablement déterminés lors de la création de votre adresse électronique chez votre fournisseur.

Cliquez sur ‘Se connecter’. Vous obtiendrez alors le message d’erreur ‘Impossible de vérifier le nom ou le mot de passe du compte’.


 
Précisez le type de compte (IMAP ou POP). Puis le nom du serveur de réception et celui du serveur d’expédition.

Une fois cela précisé, le bouton ‘Se connecter’ deviendra actif (soit bleu). Cliquez-le.


 
Finalement, cochez les applications à partir desquelles vous utiliserez cette boite de courriel.

Étape No 2

Fermez les ‘Préférences Système’.


 
Ouvrez votre logiciel de gestion de courrier électronique (habituellement, c’est Mail).

Dans le panneau de gauche, votre nouvelle boite aux lettres devrait apparaitre sous l’item ‘Boîte de réception’. Cliquez droit sur son nom et choisissez de la modifier.


 
Vers le haut du panneau de droite, cliquez sur l’onglet ‘Réglages du serveur’ (ici en bleu).

Par défaut, tout ce que vous avez précisé à la première étape s’y trouvera déjà.

Autant pour le serveur de réception que pour celui d’expédition, décochez la case ‘Gérez automatiquement les réglages de connexion’.


 

Et c’est là que vous devez fournir les deux dernières précisions techniques dont a besoin votre logiciel de gestion de courrier électronique; le numéro du port (celui de réception et celui d’expédition) et l’utilisation (ou nom) d’un protocole de sécurisation du serveur.


 
Si vous possédez plusieurs adresses de courriel, vous voudrez probablement déterminer celle qui sera votre adresse par défaut.

Dans la même fenêtre que précédemment, cliquez sur l’onglet ‘Rédaction’. Puis, à la droite du texte ‘Les nouveaux messages seront expédiés depuis :’, choisissez l’adresse par défaut dans la liste déroulante.

Fermez cette fenêtre et testez le résultat en vous envoyant un courriel bidon.

Et voilà !

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Écrit par Jean-Pierre Martel